Je n'ai pas lu la saga originale dont cette bande dessinée est l'adaptation.
Cette dernière est estampillée "jeunesse" par le style, les traits, les héros essentiellement taillés pour l'éducation moderne de la jeunesse et ... la fantasy.
Le dessin est clair, les couleurs chatoyantes, la louve blanche bien blanche et le sang qui coule épisodiquement de ses flancs bien rouge. Les héros ont des beaux yeux de toutes les couleurs. La mise en page est dynamique avec des sauts dans l'espace du lieu de l'aventure parfois dépaysants, correspondant je suppose à ceux de l'original.
L'histoire elle même est de la fantasy classique. Un anneau, non une bague, une terre du milieu, non Gaelia, des magiciens non des druides, un hobbit, non Alea... le sort en est jeté, LE classique de la fantasy est présent dans chaque plan. Soyons juste, il y a d'autres apports : la jeune hobbit, non décidément ! la jeune héroïne devra se soumettre au Gom Jabbar des Bene Gesserit, non au man'ith de Gabha pour tester si elle est bien le Kwisatz Haderach, non la samildanach...
Dans cet épisode elle papote beaucoup et fuit Saroumane, enfin les druides de l'Isengard, enfin de Saï Mina, qui lui veulent du bien pour se rendre à Minas Tirith, non Providence (?).
Bref, vous l'aurez compris, il ne faut avoir aucune référence de fantasy pour apprécier à sa juste valeur cette saga et ce tome notamment.
Ce peut être, je n'en doute pas, une belle entrée en matière pour un pré adolescent.
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Aléa n'est-elle pas magnifique sur cette couverture ? le dessin d'ailleurs l'est toujours pour nous entraîner dans cette histoire qui semble plus grande qu'on le pense sur le coup, et ceci est amené par les paroles que nous avons à certains moments, celle sur le monde, de narration, hors des personnages eux-mêmes. Aléa et la louve Imala, la Moïra semble les promettre à une grande destinée, mais ici ce n'est que le début. Nous les suivons toutes les deux à tour de rôle, elles sont au coeur du récit, mais elles-mêmes l'ignorent et pour l'instant cherchent à survivre.
Aléa est à Saî-Mina, elle va former autant son corps que son esprit, et recevra des enseignements. Pour le combat à l'épée, elle sera également formé auprès du jeune Erwan, qui ne la laisse pas insensible, cela semble même plutôt réciproque.
Ainsi la vie se déroule. Tandis qu'Imala, la louve, au coeur de beaux paysages, solitairement, survit comme elle peut. Elles ont quelque chose d'envoûtant toutes les deux, puis nous nous savons que notre attention doit rester concentrer sur elles.
Bien des épreuves les attendent.
Aléa surprend une conversation qui entraîne un départ précipité. C'est de la grande fantasy qui nous transporte, nous intrigue, nous fait découvrir mille et un lieux, tout comme plein de personnages différents et d'enjeux. Il est aussi difficile pour Aléa de savoir en qui elle peut vraiment avoir confiance.
Le texte est un régal à lire, et le graphisme nous permet d'encore plus nous immerger dans la richesse de cet univers, où le plus difficile est le temps d'attente entre chaque tome.
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La Moïra tome 3
Encore plus de déception pour ce dernier tome.
Je ne vais donc pas poursuivre si d'autres tomes sortent.
Je n'ai pas aimé la tournure de l'histoire.
Je n'ai pas aimé les illustrations, la colorisation....
Bref c'est un échec......
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Les dessins sont magnifiques, tirent plus sur la jeunesse sans doute pour diversifier le lectorat. le roman est bien plus dense et complexe mais j'adore tout autant la BD elle permet un nouveau regard sur la saga. Et ça devrait devenir plus sombre avec les prochains tomes j'ai hâte !
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Les Galatiens sont tellement stupides qu'ils ignorent jusqu'au sens des noms des villes qu'ils occupent. C'est dans le ventre de la Terre que se cache la vérité, mon fils. Cette terre est à nous !
Il faut croire que les choses les plus belles et les plus simples sont celles qui viennent de nos sens et de nos instincts.