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EAN : 9781093166125
256 pages
Les Editions du libre-échange (23/05/2016)
3/5   2 notes
Résumé :
En pleine crise économique, voilà un titre qui peut surprendre ! Pourtant avec cette collection d'essais d'auteurs prestigieux dont le lauréat Prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa ou le lauréat du Prix Nobel d'économie Vernon Smith, Tom Palmer propose ici une autre vision du capitalisme, bien plus positive que celle communément véhiculée par les médias et les intellectuels. L'éditeur rappelle la moralité de ce système tant décrié, parce que, de par son moteu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La quatrième de couverture est déjà mensongère :
- parlant de la moralité du capitalisme
---- Est-ce que l'exploitation de la force de travail , dans le but de s'enrichir , peut avoir une quelconque moralité ?
-Le capitalisme a réduit la pauvreté
---- Il suffit de poser la question au nombre de sans emploi qui va grandissant au fil des ans pour se convaincre du contraire . La délocalisation des emplois ne vise pas l'augmentation des salaires des travailleurs locaux , me semble-t-il .
- Le capitalisme serait adepte de l'altruisme et de l'égalité
---- Entre le dire et le prouver , il y a de la marge
- le communisme serait l'anticapitalisme par excellence
---- Sauf que le communisme est une forme légèrement différente du capitalisme privé , un capitalisme d'état .

Les auteurs de cet ouvrage ont bien du toupet et me font penser à tous ces scientifiques malhonnêtes , payés pour affirmer que le changement climatique est une légende sans aucun fondement . Une des solutions pour détromper ces trois auteurs est de leur mettre le nez dans la misère et les inégalités du système qu'ils défendent , si ils consentent à y aller voir ou ne savent pas déjà . La punition idéale concernant les deux prix Nobel cités serait de le leur enlever pour apologie mensongère .

Le livre fut édité par Tom G Palmer et écrit sous sa direction ...: Or ce monsieur Palmer est sans surprise un propagandiste libertarien , pur produit de l'université catholique américaine , partisan acharné de la liberté de posséder des armes à feu , viscéralement anti-communiste primaire et membre important du Cato Institute ( Think tank libertarien américain ) . Pour se convaincre sans peine du but politique visé par cet ouvrage , il suffit de savoir que Palmer le distribuait gratuitement dans le cadre de l'université d'été de la Nouvelle Economie D'Aix-en-Provence en août 2011 , ce qui permet de classer ce livre comme étant purement et simplement un trac de propagande .

Un des auteurs , John Mackey , de son vrai nom John Macaroni ( sic ) n'est autre que le PDG de Whole Foods Market , sérieusement anti-syndicaliste et fermement partisan de l'économie du marché libre . Ce " bienfaiteur de l'humanité " décida il a peu de réduire son salaire annuel ( 1 milliard de dollars ) ses sentiments chrétiens le lui ayant suggéré . Il fut bien évidement opposé à la mise en place de l'Obama care traitant ce projet de fasciste .

Son co-auteur Vernon L Smith est quand à lui un universitaire renommé aux états-unis et membre important du Mercatus Center d'Arlington qui est tout le contraire d'une oeuvre de bienfaisance mais un cercle de pensée dont les buts poursuivis sont la perpétuation du capitalisme .

Que vient faire Vargas LLosa dans cette fine équipe ? Il se trouve qu'il est lui aussi convaincu que le communisme était la pire chose sur terre et que partant de ce constat le capitalisme serait l'équivalent du paradis : " J'ai été amené à pas mal voyager et à rencontrer des mouvements
" d'indignés " taxant le capitalisme de tous les défauts , mais j'ai pu constater en Asie et en Amèrique du sud que le capitalisme était en plein essor , créant des milliers d'emplois et l’émergence d'une classe moyenne . Pour des libéraux classiques comme moi , il ne fait pas de doute que si l'économie de la Chine va croissant , elle sera contrainte à ouvrir son système politique autant que son système économique . " .... " Tôt ou tard , le capitalisme démontrera à nouveau au monde occidental sa créativité et sa capacité d'anticipation ."
On l'aura compris l'écrivain est convaincu des bienfaits de la mondialisation capitaliste , et cela ne peut surprendre si l'on se penche sur le soutien qu'il accorde à Mariano Rajoy fils spirituel de l'ancien ministre franquiste Manuel Fraga .
On ne serait pas surpris que Palmer , et les trois co-auteurs de ce tract se voient remettre une haute distinction par " l'humaniste " Donald Trump .

Pas de notation pour ce livre , ou alors , mais ce n'est pas faisable , moins 10 étoiles .
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"La moralité du capitalisme" est une synthèse de plusieurs interviews d'entrepreneurs, de philosophes et d'économistes d'inspiration libérale. Alors que l'argumentaire anti-capitaliste est omniprésent dans nos sociétés, entendre un autre son de cloche me semble essentiel.

Ce livre vous propose de réfléchir à ce que sont la liberté, l'argent, l'échange, le risque, le rôle de l'économie et de l'Etat, bref tout ce qui constitue nos vies modernes. Il contient également des réflexions plus philosophiques sur les notions d'intérêt personnel et d'intérêt général, dont les conclusions sont parfois contre-intuitives.

J'ai également apprécié que ce livre nuance la notion de "peuple". Pour simplifier, ce n'est pas parce qu'on partage le même espace de vie que nous avons obligation de nous considérer comme un tout unique et indivisible. Nos opinions et nos objectifs sont trop différents pour nous considérer comme une masse uniforme.

Un livre un peu moins bien organisé que ce qu'on pourrait en attendre, pas forcément adapté à une première lecture sur le capitalisme et le libéralisme. Mais qui confirme en tous cas que la réalité est plus nuancée et plus compliquée à saisir qu'avec les idéologies à la mode. La vérité doit se situer quelque part entre les deux extrêmes, comme sur beaucoup d'autres sujets.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les marchés permettent aux plus altruistes comme aux plus égoïstes de faire avancer leurs objectifs en paix. Ceux qui consacrent leur vie à aider les autres se servent des marchés pour faire avancer leurs buts, pas moins que ceux dont le but est d’augmenter leur stock de richesse. George Soros et Bill Gates sont de bons exemples : ils gagnent d’énormes sommes d’argent afin, au moins en partie, d’accroître leur capacité à aider les autres grâce à leurs importantes activités de bienfaisance.
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Les altruistes affirment que la vie nous présente un choix fondamental : il faut soit sacrifier les autres à nous-mêmes, soit nous sacrifier pour les autres. Mais c’est une fausse alternative (...). La vie ne nécessite pas de sacrifices, dans aucune de ces deux directions. Les intérêts des gens rationnels ne sont pas en conflit et la poursuite de notre intérêt véritable exige que nous traitions avec les autres par le biais de l’échange volontaire pacifique.
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La mondialisation n’est pas nouvelle. Elle est un terme moderne qui décrit un mouvement humain ancien, un terme pour signifier cette quête de l’humanité, visant à améliorer sa situation par l’échange et l’expansion mondiale de la spécialisation. C’est un mot pacifique. Dans les termes sages du grand économiste français Frédéric Bastiat, « si les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le feront ».
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De nombreux adversaires du libéralisme ont effectivement offert une vision attrayante de la société fondée sur la "bienveillance universelle" (...) et la coopération. (...) Mais la coopération fait autant partie du capitalisme que la concurrence. Nous consacrons bien davantage de notre temps à coopérer avec des partenaires, des collègues, des fournisseurs et des clients, qu’à nous faire concurrence.
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Les rois, les sultans et les empereurs (...) possédaient de vastes palais (...) mais pas de chauffage ni de climatisation ; des esclaves, mais pas de machines à laver ou de lave-vaisselle ; des messagers, mais pas de téléphone cellulaire ; des médecins et des mages, mais aucun anesthésiant (...) ni d'antibiotiques (...). Ils étaient puissants mais infiniment pauvres selon nos standards actuels.
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