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Michèle Le Doeuff (Éditeur scientifique)Margaret Llasera (Traducteur)
EAN : 9782080707703
177 pages
Flammarion (02/01/1997)
3.21/5   24 notes
Résumé :
Publié en 1627 ce texte traduit le rêve d'une société par et pour la science que l'auteur cherchait à défendre. Il détaille ce qu'une société doit faire pour que des savoirs se développent et ce qu'elle peut attendre d'un tel développement.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'édition GF Flammarion nous propose un livre de 180 pages écrites en tout petit comme à son habitude (prévoyez le microscope).

Le roman de Francis Bacon ne correspond en réalité qu'à 50 pages. il est précédé d'une introduction de plus de 60 pages sur le contexte historique de l'écriture de ce roman. Cette partie ne m'a pas intéressé outre mesure et je l'ai rapidement abandonnée.
Après le roman, de nombreuses notes viennent compléter la lecture, elles sont du même acabit que l'introduction.

Si le roman démarre selon une écriture qui rappelle les voyages extraordinaires de Jules Verne, ce qui n'a pas été pour me déplaire, j'ai été fortement déçu par la civilisation présentée sur l'île. Civilisation arrogante et prétentieuse, voire antisémite et anti-chinoise. Elle est bien loin de mon idéal à moi.
L'intérêt de la lecture de ce livre est donc purement historique, elle permet de comprendre à quel point les valeurs d'une époque ne sont pas les mêmes que celles d'une autre. Pour une époque donnée il est sans doute déjà difficile de trouver un idéal qui convienne à tous.

Je suis donc déçu de cette lecture car j'en attendais autre chose : la vision d'une civilisation avancée, humaniste et respectueuse envers tous. Il n'en ressort qu'un peuple qui fait la liste de ses exploits sans les détailler et rappelant sans cesse à quel point il est supérieur aux autres.
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Je m'étais mal renseigné en me procurant ce livre.
Je pensais avoir affaire à la description d'un système politique utopique basé sur une société scientifique.
J'y ai trouvé un court texte inachevé qui commence en roman d'aventure pour ensuite prendre la forme d'une apologie de la bigoterie et de la science 'magique'.

Le récit étant interrompu au bout d'une cinquantaine de pages, on en sort avec un fort gout d'inachevé.
Le peu d'aspects de cette civilisation imaginaire qui y sont présenté paraissent vraiment maladroit. Peut-être est-ce parce que l'auteur comptant les détaillés dans la suite (inexistante) du roman.

La moral ultra religieuse et puritaine de semble être une projection de l'idéal de l'auteur... et ça ne fait pas rêver le lecteur du XXIème siècle que je suis.

A lire par curiosité, mais sans plus.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cette coutume du passé qui consiste à aller de femme en femme , ce plaisir débauché pris dans des éteintes vénales où le péché se tranforme en art , voilà qui rend le mariage terne et qui en fait une taxe ou un impot .

1627
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près nous être regardez les uns les autres, nous lui répliquâmes que l’admiration que sa douceur et sa bonté paternelle nous causait, ne nous permettait pas de trouver des paroles dignes d’être employées à lui marquer notre gratitude ; et que d’un autre côté sa libéralité, également magnifique et inopinée prévenait toutes les demandes que nous aurions pu faire : Que nous pensions avoir devant les yeux comme une image du bonheur dont on jouit dans le Ciel, puisqu’ayant été auparavant sur le point de périr, nous étions parvenus en un lieu oh l’on ne ressentait que des consolations perpétuelles.
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Après avoir demeuré un an au Pérou, nous faisions voile pour la Chine et le Japon, ayant avec nous des vivres pour une année. Des vents d’Est assez faibles favorisèrent nôtre navigation pendant cinq mois et davantage ; mais ensuite des vents contraires soufflèrent opiniâtrement du côté de l’Ouest, que la lenteur avec laquelle nous avancions, nous fit penser de fois à autre serait peut-être plus propos de nous en retourner d’où nous étions venus. Sur ces entrefaites d’autres vents très violents s’étant élevés du côté du Sud et de l’Est, nous fûmes emportés vers le Septentrion, malgré nôtre résistance et nos vivres ménagez jusqu’alors avec beaucoup d’économie, nous manquèrent absolument.
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Il y a aussi quelques-uns de ces Jardins où, le Public a droit de se promener, du moins pour son argent : entre lesquels on peut compter celui qui est situé dans l’Île que la rivière de Lide divisée en deux bras inégaux, forme au-dessous de la maison des Philosophes Priants. La plus belle de ses allées est ordinairement occupée l’après midi par la jeunesse de la ville, qui s’y exerce à tirer de l’arc, et qui a empêché jusqu’à présent qu’on ne pût dire avec vérité que l’Europe a entièrement abandonné cet instrument à l’Asie et à l’Afrique : pour les matins, on n’y voit que des gens qui aiment les sciences et la solitude.
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