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EAN : 9782917112199
300 pages
Demi-Lune (22/02/2012)
4.17/5   6 notes
Résumé :
Au cours de sa visite aux États-Unis, effectuée lors de la fête de Pourim, le Premier ministre israélien Netanyahou a offert au Président Obama le Livre d'Esther. Lisez ci-dessous (Chapitre 19 de l'ouvrage de Gilad Atzmon, disponible en PDF) en quoi cela est révélateur... Vous comprendrez également l'importance du livre d'Atzmon, et pourquoi il convient donc - pour les lobbies pro-israéliens - de taire jusqu'à son existence...
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
De même que Wolfowitz avait renversé Saddam, qui avait entraîné l'Empire américain dans la tombe avec lui, les Américains pauvres, dont on avait obtenu qu'ils facilitent la guerre de Wolfowitz, entraînèrent dans leur chute le capitalisme américain, ainsi que le système monétaire et bancaire de l'Amérique. La politique de Greenspan provoqua la ruine de toute une classe de la société, laissant dans le système financier américain un trou aujourd'hui évalué à mille milliards de dollars.
Greenspan et Wolfowitz me font penser à cette blague au sujet d'un chirurgien indifférent qui sort de la salle d'opération après une intervention cardiaque de 12 heures en disant à la famille du patient, morte d'inquiétude : "L'opération s'est très bien déroulée, mais malheureusement, le patient n'a pas survécu".
Les doctrines Greenspan et Wolfowitz semblaient prometteuses, sur le papier. L'opération a en effet réussi, mais l'Empire américain ne l'a pas supportée jusqu'à son terme. Il est aujourd'hui condamné à perdre sa primauté. Greenspan, selon ses dires, a fait tout cela "pour les immigrés" et "pour les Américains pauvres". Wolfowitz, quant à lui, a proposé que la Grande Amérique devienne le gendarme du monde. Il l'a fait pour les Irakiens, pour la "morale" et pour la démocratie. Tout du moins, c'est ce qu'il voulait nous faire croire. Le modèle est familier, c'est celui d'une poignée de personnes "touchées par la grâce", qui s'efforcent, à chaque fois, de sauver le monde au nom de tel ou tel idéal. Ils "apportent" la démocratie aux "sauvages", ils "apportent" l'égalité aux nécessiteux. Ils emploient des concepts éthiques abstraits. Mais, quoi qu'il en soit, l'Etat juif doit en profiter d'une manière ou d'une autre. Il suffit de lire le premier et éminent prophète sioniste Théodore Herzl pour savoir que le sionisme politique se résume à faire en sorte que les superpuissances servent la cause sioniste.
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C'est alors que je tombai sur une approche intéressante de la question de l'antisémitisme, selon laquelle "alors que, par le passé, un 'antisémite' était quelqu'un qui haïssait les juifs, de nos jours, c'est l'inverse : un antisémite, c'est quelqu'un que les juifs haïssent." La politique de haine peut être aussi efficace qu'elle est vicieuse. Vous auriez tendance à penser que des activistes juifs tribaux seraient les premiers à le comprendre. Nous savons tous en effet que les juifs souffrent de haine et de discriminations depuis des siècles. Mais les activistes juifs ethniques ont apparemment tellement bien appris la haine auprès de leurs ennemis que le discours politique juif laïc a été entièrement modelé par celle-ci.
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Si Sand est dans le vrai, alors les juifs, plutôt que constituer une race, sont un collectif de nombreux peuples qui ont été pris en otages par un mouvement nationaliste basé sur des mythes.
Si les juifs ne sont pas une race et s'ils n'ont rien à voir avec le sémitisme, alors l'"antisémitisme" est, formellement, un mot vide de sens. Autrement dit, la critique du nationalisme, du lobbying et du pouvoir juifs ne peut être considérée comme autre chose qu'une critique légitime d'une idéologie, d'une politique et d'une praxis (parmi d'autres).
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Je n'avais pas encore saisi que ma dévotion naissante pour le jazz avait pris le dessus sur mes tendances juives nationalistes, ni que c'était probablement en cet endroit et à ce moment-là que j'avais renoncé à l'Election pour devenir un être humain ordinaire. Des années plus tard, j'allais effectivement comprendre que le jazz m'avait sauvé.
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