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Cécile Dutheil de La Rochère (Traducteur)
EAN : 9782070620968
352 pages
Gallimard Jeunesse (22/01/2009)
3.84/5   56 notes
Résumé :
Fergus a dix-huit ans lorsqu'il fait une découverte extraordinaires : le corps d'une enfant à demi enterré dans la tourbe. Presque intact. Pourtant, il a deux mille ans... Une archéologue vient sur les lieux avec sa fille, Cora. S'il n'y avait que le charme et la sensualité de Cora...
Mais l'Irlande du Nord est en plein conflit avec l'Angleterre et Joe, le frère de Fergus, proche de l'IRA et en prison, a entamé une grève de la faim. Comment trouver les mots p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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J'avoue avoir choisi ce livre pour la découverte archéologique sujet qui m'intéresse beaucoup. J'ai appris plein de choses avec ce roman jeunesse en particulier sur le conflit en Irlande dans les années 80. l'IRA ça me disait vaguement quelque chose mais j'ai trouvé passionnant de voir traité de ce sujet dans un roman jeunesse.

Fergus Mc Cann est un jeune homme de 18 ans qui vit en Irlande. L'histoire se déroule en 1981. Fergus révise pour son concours d'entrée à la fac de médecine. Il espère obtenir le précieux sésame pour quitter l'Irlande en proie à des conflits violents. Entre deux révisions, Fergus aime courir. Il apprécie aussi d'accompagner son oncle Talli dont il est proche faire un peu de contrebande de tourbe (je connaissais la contrebande de cigarettes ou d'alcools mais alors de tourbe !).

Justement un jour que Fergus accompagne son oncle pour récupérer quelques sacs de tourbe, Fergus fait une découverte incroyable: le corps d'une petite fille conservé par la tourbe.
On pense tout d'abord à une disparation d'enfant puis il devient évident que la petite fille date de l'âge de fer. Fait encore plus surprenant une corde est attachée à son cou et elle a été poignardée. Sacrifice? Assassinat?
Après quelques débats sur à qui appartient le corps (trouvé sur la frontière), les archéologues commencent leur travail auquel est associé Fergus qui a le privilège de donner un prénom.

Fergus la prénomme Mel et nous suivons l'histoire très touchante de cette petite fille à travers les rêves de Fergus.

Fergus se lie d'amitié avec Cora la fille de l'archéologue qui loge chez lui. Cela lui fait beaucoup de bien car son frère joe est emprisonné à Long Kesh et vient d'entamer une grève de la faim pour réclamer le statut de prisonnier politique. Or, plusieurs personnes sont déjà décédées de cette grève de la faim.

Les attentats se succèdent. Fergus qui court près de la frontière est rapproché par les révolutionnaires pour transporter des colis.

Roman passionnant et très riche avec un personnage principal très attachant.
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Irlande du nord 1981: Fergus Mc Cann est un jeune homme de 18 ans confronté à la violence des "troubles" qui secouent son pays. Plutôt pacifiste, il aimerait s'éloigner de toute cette violence mais elle s'impose à lui de façon très directe et l'oblige à faire des choix qui vont le faire passer de l'adolescence à l'âge adulte. Son frère purge une peine de prison car c'est un activiste de l'IRA provisoire. Il a entamé une grève de la faim apportant l'angoisse dans sa famille qui a peur de le voir mourir. Quand on demande Fergus à transporter des paquets à travers la frontière , le jeune homme n'ose pas refuser. Cette mission va l'amener à se lier d'amitié avec un jeune soldat anglais.
Un jour il découvre dans la tourbe un corps parfaitement conservé qui porte un bracelet celtique autour du bras, un noeud coulant enserre son cou. Ce corps baptisé Mel est daté de l'âge de fer par une archéologue.
La nuit Mel visite les rêves de Fergus pour lui raconter son histoire...
Si le roman de Sioban Dowd contient tous les ingrédients d'un roman jeunesse: l'amour, l'amitié et la difficulté de devenir adulte, son écriture suffisamment complexe peut satisfaire n'importe quel lecteur, quel que soit son âge. Les questions soulevées par l'histoire de Fergus mise en parallèle avec celle de Mel, restent plus que jamais d'actualité. Si certains, pour défendre leurs idéaux, sont prêts à donner leur vie d'autres préfèrent sacrifier celle d'inconnus à coup d'attentats terroristes. Les plus radicaux optent pour les deux solutions afin de mieux semer la terreur. Alors dans ces conditions, comment trouver la paix ? Quels sacrifices sont justifiés ? Saurons-nous jamais apprendre les leçons du passé ? Et surtout, la barbarie cessera-t-elle un jour ?
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Une découverte archéologique dans le Donegal, à la frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord, en plein conflit irlandais, au moment des grèves de la faim dans la prison de Long Kesh… voilà qui avait TOUT pour me plaire.
D'ailleurs, tout avait bien commencé et puis, finalement, je suis ressortie de cette lecture un peu frustrée par le potentiel pas tout à fait exploité. Dommage.

Un héros jeune adulte – Fergus – qui s'apprête à entrer à la Fac. Promis à un brillant avenir de médecin, tout pourrait pourtant être remis en question pendant ces deux mois d'été ; tout dépend des décisions qu'il prendra pendant cette période charnière.
Tout commence alors qu'il découvre, enfoui dans la tourbe, un cadavre d'enfant parfaitement conservé. Au début tout le monde pense que c'est en rapport avec le conflit nord-irlandais, que les Brits ou l'IRA sont derrière le meurtre car la tourbière située à la frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord est un no man's land idéal. D'ailleurs, qui appeler pour signaler la découverte ? La garda (la police irlandaise) ou la police royale de l'Ulster (britannique, basée en Irlande du Nord et interdite aux catholiques) ? Les deux unités sont finalement prévenues ainsi que des archéologues de Belfast et de Dublin. Mais c'est surtout l'une des scientifiques de Dublin qui s'intéressera à cette enfant de la tourbe. Elle et sa fille Cora, du même âge que Fergus.
Les recherches archéologiques démarrent, notre héros les suit de près et en profite pour se rapprocher de la jolie dublinoise. le joli et léger flirt d'été pourrait être la seule préoccupation du jeune homme mais son frère aîné, détenu à la prison de Long Kesh, commence à son tour une grève de la faim, pour marcher dans les pas de son héros Bobby Sands.
Le conflit nord-irlandais rattrape Fergus bien malgré lui, lui qui souhaite seulement continuer sa vie et partir en Angleterre pour poursuivre de prometteuses études. Et tout s'accélère lorsque l'IRA le contacte et lui demande son aide pour quelques « courses » innocentes. Que faire ? A-t-il le choix ? Est-ce mal de ne pas être aussi engagé pour la cause irlandaise que les autres jeunes de son âge ? Est-ce mal de sympathiser avec Owen, le Brit qui vient du Pays de Galles et qui garde un des postes frontières ?

Les questions soulevées par ce que vit Fergus sont loin d'être inintéressantes et le contexte politico-historique dans lequel elles prennent vie n'est pas mal amené, je dirais même qu'il est particulièrement tangible, mais l'autrice choisit finalement de rester dans une certaine légèreté.
Alors oui, il s'agit d'un titre a priori plutôt dédié aux jeunes lecteurs (adolescents et jeunes adultes) donc je comprends que Siobhan Dowd ait décidé de « minimiser » les événements. Mais en tant qu'adulte déjà au courant du conflit, j'aurais aimé davantage de profondeur et d'intensité. Il est clair que si j'avais lu ce livre à sa sortie il y a 11 ans, beaucoup moins au fait du contexte irlandais, j'aurais certainement beaucoup plus apprécié. J'ai beaucoup trop attendu pour le découvrir, dommage.

L'autre petite déception de ma lecture réside dans l'utilisation de la découverte archéologique qui n'est qu'un prétexte scénaristique finalement sans grand intérêt pour l'intrigue principale si ce n'est provoquer la venue de Cora et de sa mère archéologue et donc provoquer la rencontre avec Fergus.
Les recherches liées à la dépouille sont en fil rouge tout au long du récit. Les scientifiques comprennent rapidement que le corps est beaucoup plus ancien qu'on le pensait de prime abord (plus de 2000 ans !) et qu'il a certainement été enseveli à cet endroit précis pour suivre une sorte de rituel sacrificiel… mais lequel et pourquoi ?
J'ai beaucoup aimé ces questionnements mais ai ressenti comme un goût de trop peu et n'ai pas vraiment vu de liens entre cette petite intrigue et celle concernant Fergus. Et j'ai souri en découvrant la vitesse à laquelle les archéologues et les chercheurs avançaient leurs hypothèses et l'efficacité universitaire pour la prise de décisions. Tout semble bouclé en un été, en deux mois. Les institutions françaises devraient carrément en prendre de la graine ! Ahah.

Malgré ces facilités scénaristiques, ces simplifications et cette légèreté que l'on peut certainement imputer à l'âge du lectorat visé ; j'ai beaucoup aimé le personnage de Fergus, emprunt d'une très belle humanité qui, je pense, témoigne de celle de sa créatrice. Siobhan Dowd pose des questions et fait passer quelques beaux messages de paix et de bienveillance. le tout dans un style très agréable et immersif. J'ai particulièrement apprécié sa facilité à transporter son lecteur au milieu de la campagne irlandaise, au coeur d'un conflit compliqué et bien particulier.

J'aurais aimé encore plus de relief au personnage de Fergus, plus d'intensité dans ce qu'il vit et plus de profondeur au contexte nord-irlandais ; mais La Parole de Fergus est à mon avis, une très bonne approche du conflit pour un jeune lectorat qui suivra au plus près les questionnements du héros.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Nous sommes en 1981. Fergus à 18 ans. Il court beaucoup, révise pour son examen d'entrée à l'université – trois B et il sera pris en Médecine, c'est le métier qu'il veut exercer depuis toujours – , il prend des leçons de conduite accompagnée avec son oncle Tally. Fergus a deux petites soeurs qu'il emmène parfois à la piscine, il aide sa mère quand elle en a besoin. Par hasard, il vient de découvrir un corps inhumé dans la tourbière, plus haut dans la montagne, parfaitement conservé, certainement une fillette ayant vécu à l'âge du fer... et la fille de l'archéologue chargée du dossier est séduisante en diable.
Fergus est un jeune homme bien, comme les autres, peut-être juste plus chouette que beaucoup. Il pourrait avoir une vie des plus classiques… Sauf qu'il vit en Irlande du Nord, non loin de la frontière de la République d'Irlande ; pendant les Troubles.
Son frère aîné Joe est emprisonné à Long Kesh, et entame une grève de la faim. Bobby Sands vient d'en mourir, après 66 jours sans se nourrir. le gouvernement Britannique leur refuse le statut de prisonniers politiques (ils sont traités comme des prisonniers de droit commun), Margaret Thatcher, la Dame de Fer, ne cède jamais. le circuit de jogging de Fergus, tôt le matin, l'amène à passer le poste frontière et il sympathise (en cachette, car cela pourrait lui coûter cher) avec le jeune gallois Owain, soldat de l'armée Britannique en faction. L'IRA provisoire l'approche habilement et sollicite son aide comme « passeur »… la retransmission télévisuelle du match de foot du vendredi soir est coupée par un flash annonçant un nouvel attentat à la bombe.
L'amour, la fraternité, trouver sa place, se réaliser… Comment vivre une vie normale quand le destin d'une nation brûle autour de soi ?

Tout au long du récit, par petites touches délicates et sensibles, les rêves de Fergus portent jusqu'à nous la voix de Mel, l'enfant de la tourbe. Sa vie, sa famille, ses affections, ses tourments, l'approche de sa mort (Assassinat ? Sacrifice ? ). Ces passages forment un contrepoint mélodieux au présent de Fergus, et en sont souvent étrangement proches.

Siobhan Dowd réussit dans « La Parole de Fergus » à aborder des sujets douloureux sans jamais tomber dans un pathos réducteur, et à alterner gravité et légèreté sans aucune frivolité. Certains retournements de situation sont délicieux ; d'autres hélas, terribles. Ce roman est un plaisir rare de bout en bout, un vrai coup de coeur.

L'auteure est décédée subitement en 2007 d'un cancer du sein. Elle avait 47 ans et nous laisse quatre romans jeunesse, « une oeuvre littéraire magistrale d'autant plus précieuse qu'elle fut interrompue au summum de son accomplissement », comme le dit très justement son éditeur français Gallimard.
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Traduit par Cécile Dutheil de la Rochère

Drumleash, une petit bourgade en Irlande du Nord, près de la frontière, où vit Fergus McCann, avec ses deux soeurs et ses parents. Il a un frère aîné, aussi, Joe. Celui-ci est enfermé dans la sinistre prison de Maze  à Belfast. Nous sommes au début des années 80. Bobby Sands vient de mourir de grève de la faim. Fergus a 18 ans et il reste à distance autant que faire se peut de la lutte des "Provos" (comprendre les membres de l'Armée Républicaine irlandaise Provisoire). Il passe ses examens qui doivent lui donner accès à l'université. Son rêve est de devenir médecin et surtout de fuir loin de l'Irlande du Nord. Pourtant quelques événements vont venir bouleverser sa vie et mettre son univers en question. Près du poste frontière, dans un coin en travaux, il découvre un cadavre dans la tourbe."Une petite main. Avec un bracelet". Tout est possible. Joe décide, dans sa prison, de faire grève de la faim. Une jolie Dublinoise vient faire tourner le coeur de notre Fergus, qui lui-même se trouve embrigadé dans la lutte armée, malgré lui.

Dans un premier temps, l'histoire a une allure de thriller : qui est le cadavre dans la tourbe ? Qu'est-ce qui lui est arrivé. Des spécialistes sont déplacés sur les lieux. Dont Felicity, accompagnée de son ado de fille, Cora. Fergus va découvrir l'histoire fascinante de ce qu'on appelle les "Gens de la Tourbe", ces cadavres parfaitement conservés. L'occasion d'une plongée dans le passé de ce coin d'Irlande.

Parallèlement, Fergus va vouloir venir en aider à Joe, lui sauver la vie, le ramener vers le monde des vivants, le sortir de l'endoctrinement et du jusqu'auboutisme qui ne peut que le mener à une mort certaine. Il y a, à Drumleash, un autre ado, Michael, qui dit avoir des liens directs avec les gens de pouvoir de l'IRA Provisoire. Michael dit  à Fergus qu'il connaît quelqu'un qui peut demander à Joe de cesser sa grève de la faim. Mais qu'il faut que Fergus collabore en devenant passeur. Il doit récupérer des enveloppes, les déposer à des endroits précis, sans poser de questions ni sur ce qu'elles contiennent, ni sur leur destinataire. le petit jeu dure un certain temps mais rien ne change : Joe continue de se laisser mourir. Personne n'a l'air d'intervenir pour changer quoi que ce soit. Fergus est de plus en plus réticent et veut arrêter. Pas si simple quand on se retrouve pris dans un chantage...

Fergus s'est lié d'amitié avec un soldat gallois, Owain, qui s'est embrigadé dans l'armée faute d'avoir le choix entre ça ou la mine ! Et puis, il y a Cora, la belle Dublinoise, l'ado qui a mal vécu le divorce de ses parents et le départ de son père vers les Etats-Unis.

Siobhan Dowd nous réserve quelques surprises dans cette histoire. Sa plume n'est pas dénuée d'humour, ses personnages sont attachants. Un roman riche et très documenté  sur les Troubles et les grévistes de la faim, le rôle du père Paul, l'aumônier de la prison de Maze.
Siobhan Dowd pose des questions pertinentes : jusqu'où peut-on aller pour une cause ? Est-ce trahir cette cause que de choisir à la place de ceux qui sont prêts à se supprimer pour arriver à leurs fins ? le poids de la culpabilité.
"Nous causons plus de mal en péchant par omission que par par action."
Il est question d'amitié et d'amour, de sincérité et de trahison.

Seul bémol : j'ai trouvé dommage que, finalement, l'histoire de la jeune fille retrouvée dans la tourbe soit laissée de côté pendant une bonne partie du roman, qui se focalise surtout sur le conflit nord-irlandais. Nous n'avons que de très (trop) brefs aperçus de la vie menée par Mel (le nom donné par Fergus à cette Bog People, qui lui "parle" à Fergus dans ses rêves. Les Bog People ne sont qu'un prétexte. La couverture de l'édition française est aussi trompeuse puisque l'histoire est avant tout le conflit nord-irlandais des années 80 vécu par un adolescent.
Par ailleurs, l'idylle entre Cora et Fergus paraît un peu plaquée là, pas très approfondie non plus. le divorce des parents de celle-ci et les conséquences appris un peu à "l'arrache" à la toute fin. On va dire que ce n'était pas le but de l'auteure que de nous raconter une histoire d'amour. Cora n'est d'ailleurs pas un personnage très travaillé.


Néanmoins, c'est un beau roman dont la densité et la documentation font que ce n'est pas un récit uniquement pour les adolescents. La fin n'est ni tout rose, ni tout noir, donc réaliste.
Lien : https://milleetunelecturesde..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Un épervier glissa dans son champ de vision en planant, porté par un courant d'air, frémissant à peine. Soudain, il piqua vers la terre et disparut de sa vue. Fergus s'allongea sur la terre humide et fraîche, à plat ventre, pour observer le monde. Derrière lui, l'herbe soupirait dans un bruit d'attente.
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C'est comme ça qu'on enseigne l'histoire, poursuivit Felicity. Une série de batailles, comme s'il n'y avait pas de paix et de vie quotidienne entre deux batailles.
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C'est ça l'Histoire : un immense avertissement destiné à nous tous, sauf que nous écoutons rarement.
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Si seulement il pouvait retrouver cet âge, quand le temps passait si simplement et qu'il filait à la queu leu leu entre les petites salles de classe si rassurantes. (p. 152-153)
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La vie, c'était comme la course à pied, quatre-vingt-dix pour cent de sueur et de labeur, dix pour cent de joie.
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