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La Petite Faiseuse de livres tome 1 sur 7

Suzuka (Autre)You Shiina (Autre)Miya Kazuki (Autre)Guillaume Draelants (Traducteur)
EAN : 9782377172542
160 pages
Ototo (14/02/2020)
4.17/5   468 notes
Résumé :
Si les livres n'existaient pas, il faudrait les inventer ! Une étudiante bibliovore se réincarne en petite fille dans un monde caractérisé par l'illettrisme, et où l'imprimerie semble n'avoir pas encore été inventée... Mais pour celle qui est morte écrasée par sa bibliothèque, les livres sont vitaux !! Il n'y a qu'une seule solution s'il n'y en a pas, elle va les fabriquer. Une bibliofantaisie pour les amoureux des livres, par des amoureux des livres!
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Critiques, Analyses et Avis (219) Voir plus Ajouter une critique
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Vous connaissez le Tsundoku ? Cette affection qui vous fait désirer et vous procurer toujours plus de livres ?
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Peu d'entre nous ici n'en sont pas victimes, mais gare à vous ! Car je vais vous raconter une histoire tragique.
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Il était une fois, une jeune bibliovore appelée Urano Motosu .
La jeune femme adorait les livres et lisait sans arrêt, de tous les genres possibles, ce qui lui a fait développer un immense savoir ...
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Seulement voilà, une bibliothèque a ses limites et un (beau) jour, l'une d'elles s'est effondrée sur notre lectrice acharnée...

... Qui s'est alors réincarnée en Maïn, une petite fille haute comme 3 pommes !
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Pas de bol, notre héroïne n'a pas choisi la bonne époque : elle a atterri au moyen-âge, où l'imprimerie n'était pas encore inventée 😱
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Avec sa soeur Tuuli et sa maman, les quiproquo et incompréhensions se multiplient car notre petite Maïn/Urano emploie un vocabulaire inconnu ! Lettres, livres, reliure... Autant de mots qui n'existent pas...
📖
Si vous souhaitez savoir la suite vous devez définitivement lire ce magnifique manga, haut en couleur (façon de parler) qui m'a complètement charmée. Maïn est absolument attachante et son optimisme et débrouillardise sont vraiment communicatifs 🥰


Vous lisez des manga ?
Vous connaissez cette série ?


Je n'ai malheureusement que le premier tome mais j'espère que ma médiathèque préféré va commander la suite, sinon le père noël va vraiment se ruiner cette année 😄

Bon weekend 💝
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Parmi les isekai (histoire avec un personnage de notre réalité qui se retrouve brusquement dans un autre monde) qui arrivent en masse chez nous ces derniers temps, La petite faiseuse de livres se distinguait de la masse pour moi avec son clin d'oeil appuyé en direction des fans de livres. Un peu comme Magus of the Library, les éditeurs ont voulu faire plaisir aux amoureux de livres et c'est une chouette idée.

Ce shojo du duo Suzuka et Miya Kazuki est en fait l'adaptation d'une série de light novels (format court de romans au Japon) de Miya Kazuki : La petite faiseuse de livres – Ascendance of a Bookworm où l'on suit les péripéties de la petite Maïn, une femme de notre monde amoureuse des livres, qui se réincarne dans le corps d'une fillette dans un monde où le livre est très rare et très cher. Elle mène alors une quête pour se réapproprier l'écriture et la lecture en fabriquant ses propres écrits. Parue à l'origine sur le site Shôsetsuka ni Narô avant d'être publiée au format light novel avec les illustrations de You Shiina, la saga est actuellement adaptée en animé et diffusée sur Crunchyroll. le manga, lui, nous propose un monde enrichit par rapport à celui imaginé par Miya Kazuki.

Dans ce premier tome, nous faisons la rencontre de la sympathique Maïn et avec elle nous découvrons cet univers où le livre est absent. C'est une découverte un peu rude. le monde dans lequel elle se réveille n'a rien à voir avec le nôtre. Ce n'est pas seulement l'absence de livres qui choque mais également le manque de propreté et la simplicité avec lesquels les gens vivent. Maïn a l'impression de se retrouver dans une ville européenne moyenâgeuse. Ça la surprend. Pour nous lecteur, c'est l'occasion de découvrir avec une petite touche d'humour la vie dans ce monde imaginé par l'autrice. le fait que cela soit fait d'un regard extérieur et qui plus est à travers le regard d'une enfant rend cela encore plus savoureux. Les explications qui pourraient être lourdes ne le sont pas car elles sont complètement intégrées à la narration. Ainsi on fait avec Maïn la connaissance de cette ville et de ses habitants. Ceux-ci sont plein de chaleur malgré leur quotidien plus rude que le nôtre. C'est sympa de découvrir ses parents, le travail de son père, les corvées de sa soeur, le quotidien de sa mère, etc. Cela rend la lecture plus immersive.

Mais qu'en est-il de la quête de Maïn ? En effet, chaque chapitre est l'occasion d'une question sur cette absence de livre et sur comment la combler. L'héroïne est un personnage persévérant, elle va donc creuser la chose et chercher des solutions. L'autrice se sert d'éléments culturels établis de notre Histoire : les livres étaient rares autrefois, très coûteux de par leurs matériaux mais aussi uniques car faits à la main et de ce fait réservés à une élite. Maïn découvre peu à peu cela mais ne se laisse pas abattre. Les solutions qu'elle trouve viennent de ces anciennes lectures et nous n'en sommes qu'au début, mais je pense qu'elles nous permettront de revivre un des processus de fabrication d'un livre autrefois. Par exemple dans ce tome, l'héroïne commence à s'atteler à la fabrication d'un support d'écriture inspiré du papyrus et cela me plaît.

Cette recherche de solution pour améliorer le quotidien ne tourne pas qu'autour du livre. L'autrice ne se cantonne pas à ce thème et c'est bien heureux car peut-être aurait-on vite tourné en rond. On voit ainsi Maïn fabriquer du shampoing par exemple ou encore Maïn chercher à se coiffer. Ce sont des petits riens mais qui contribuent grandement au plaisir de lecture de cette série très tranche de vie tout de même.

Les dessins, eux, étaient l'élément que je craignais le plus. En effet avec une héroïne aussi jeune en couverture, j'avais peur d'avoir la même déception qu'avec Made in Abyss où le décalage entre les aventures et le corps nubile des héros me gênait énormément. Ce n'est pas du tout le cas ici. le dessin est en cohérence avec le propos et la maturité, la personnalité des personnages. J'ai d'ailleurs trouvé l'ensemble très joli. J'adore la rondeur de l'héroïne, en opposition avec les personnages adultes plus fins. Les décors sont soignés et adaptés à l'univers, ils prennent tout leur sens dans les aventures que vit Maïn. C'est une réussite.

Alors que je ne partais pas très sûre de moi concernant ce titre, j'ai été surprise par sa qualité. Les autrices ont bien su associer les dessins avec le récit mis en scène. Ce dernier est un savoureux mélange entre tranche de vie et isekai. Les thèmes autour de comment améliorer la vie d'autrefois me parlent et sont bien traités ici sans que cela fasse catalogue. Un bel équilibre a été trouvé. Cependant ce n'est qu'un premier tome et il reste encore bien des choses à écrire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Titre/Couverture/Résumé/Graphisme ou Pourquoi il est venu jusqu'à moi ?

L'histoire est tout de suite très tentante pour les gens qui aiment les livres. de plus, connaissant l'anime, je n'ai pas de doute sur sa qualité. C'est une petite série. J'ai hésité à attendre un peu, mais en même temps j'attendais impatiemment mes retrouvailles avec Maïn. le prix reste en-dessous de 7€ (même si c'est déjà beaucoup).
Maïn a pris en réalité un peu de retard, mais du coup, nous ne devrions pas tarder à avoir le tome 2, j'avoue Ototo a quand même trouvé une très jolie façon de le dire. Maïn nous fait l'honneur de la couverture, elle a l'air pleine de vie, elle tient un livre en main. Elle a l'air tellement heureuse qu'on ne voit pas tout de suite que ces affaires/vêtements qui dénotent et montre qu'elle n'est pas élevée en catégorie sociale.
Pareillement, le titre est joliment mis en avant, avec un « I » (1 romain).
En quatrième de couverture : une phrase qui nous impacte : « Si les livres n'existaient pas, il faudrait les inventer ». Et de jolies surprises en soulevant la jaquette.
Pour finir, on notera un effet parchemin, que vous verrez bien en ouvrant le livre (non, pas d'inquiétude, il n'est pas tâché).
J'aime énormément le graphisme 🙂
Nous avons également une carte de la ville de Maïn avec sa maison.
Et à la fin une postface, et un mot de l'autrice.

Histoire :

Urano Motosu a été victime d'une terrible ironie de la vie. Elle aime les livres de toutes sortes, ce sont tous des portes vers le savoir, la connaissance, l'ouverture d'esprit. Mais voilà qu'elle meurt écraser sous une pile de livres.

Elle se réincarne en une jeune demoiselle de 5 ans : Maïn. Maïn nous apparaît alors comme une jeune fille intelligente, belle, en quête de savoir, mais à la santé fragile. Elle fait tout doucement connaissance avec sa famille et son environnement. Sa famille est constituée de son père, sa mère, et sa soeur, ils sont tous très attachant, gentils et aux petits soins pour elle. Leur situation est assez difficile, précaire, ils ne sont pas riches, et même plutôt pauvres, pourtant ils ont le sourire, et prennent soin de leur fille de leur mieux.

La première chose que va faire Maïn a son réveil, à part d'essayer de comprendre ce monde, c'est de chercher un livre. Elle parcourt alors désespéramment toute la maison.
Nous ressentons totalement son envie de lire, de tenir un livre entre les mains. Elle exécute également parfaitement le chat potté (vous savez ces yeux irrésistibles lors d'une demande) quand elle demande un livre. Elle est toute craquante.

Maïn est en général une jeune fille adorable, craquante, elle a tout un panel d'expression. Elle est très attachante et touche forcément toute personne qui aime les livres, le savoir.

Son monde ressemble à une sorte de Moyen-âge, et quand une fois nous sortons, les décors sont superbes, et le lecteur appréciera de découvrir la ville.
Il semblerait que l'imprimerie ne soit pas née, ainsi impossible d'avoir des livres, ou plutôt l'objet lui est inaccessible, car elle est trop pauvre.

C'est alors qu'elle va décider d'en fabriquer elle-même, en se servant de toutes ces connaissances accumulées dans sa précédente vie, qu'elle a parfaitement gardé. du coup, elle doit avoir une très bonne mémoire.

La difficulté de langage, de compréhension sur certains mots, entourés de crochets ([]) comme [livre] est bien retranscrite.
Maïn agit de manière normale, naturelle, tout en essayant de participer à sa nouvelle vie. Mais parfois, elle les perd. C'est ainsi qu'elle révolutionne déjà un peu les choses dans ce premier tome.

Le récit dans cet autre monde a un côté tranche de vie, semble assez gentil, mais Maïn pose quand même la question du savoir, du droit au savoir, du droit d'avoir des livres, quitte à les fabriquer elle-même, et le tout en commençant par le papier. L'histoire est plaisante, déjà parce qu'il y a Maïn et cet amour pour les livres, mais elle a également une puissance cachée, qui se dévoile au fur et à mesure de l'histoire.
Ainsi nous abordons pas mal de thématiques importantes.

Evidemment, vous avez déjà de quoi vous demander mais où est passé la vraie Maïn ? Les autres ne voient-ils rien ? A la fin du tome, il y a un petit bonus « Maïn est devenue bizarre ». Comment va-t-elle faire pour fabriquer un livre ? Et comment se fait-il que le corps de Maïn est si faible ?

De manière générale, vous pourrez également admirer la force de caractère de Maïn, combien elle se retrousse les manches dans la mesure des ces moyens, combien elle essaye de faire les choses justement.

Pourquoi lire ce livre/manga ?
-> Il est seulement en 7 tomes
-> Un monde isekai très différent ce qu'on a vue jusqu'à présent
-> Ok, il ne faut pas chercher de l'action à chaque page, mais c'est terriblement prenant, intéressant
-> Pour toutes les thématiques abordés, ceci n'est que le premier tome
-> Pour Maïn, son caractère, son côté attachant, son côté « révolutionnaire »
-> Par amour des livres et du savoir
-> Pour la profondeur cachée de l'histoire
-> le graphisme, que j'aime beaucoup
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Un premier tome mignon et divertissant.

Urano Motosu est une jeune femme qui aime et dévore les livres. Ironie du sort, dès la première page, elle meurt ensevelie sous ses ouvrages ! Insolite me diriez-vous ? Carrément ! L'histoire part de là. Elle est ensuite réincarnée dans le corps de Maïn, petite fille de 5 ans, dans un monde où les livres sont denrée très rare !

J'ai bien aimé ce premier tome. C'est frais, mignon, innocent, et il y a de jolies notes d'humour . Maïn est attendrissante. Ce qui est rigolo c'est qu'on a affaire à un mélange très réussi d'une jeune femme ET d'une petite fille. Je pense notamment à un moment où Maïn rougit lorsqu'un garçon de son âge lui fait un compliment, puis la seconde qui suit elle réalise qu'il s'agit justement d'un garçon de 5 ans et elle ne comprend pas pourquoi elle est intimidée. Lors de sa réincarnation la jeune femme a gardé ses souvenirs et donc aussi son savoir. Savoir, qui va lui être utile car la mission que se donne la jeune femme est de trouver un livre à tout prix et par n'importe quel moyen ! Elle ne peut pas vivre sans ! Et si elle doit en fabriquer un elle-même, et bien soit ! Mais aussi, elle a en elle les souvenirs de la petite Maïn ce qui donne un mélange de personnalités assez amusant.

Cependant, même si j'ai apprécié lire cette histoire et même si elle fût un bon moment de lecture, arrivée à la fin je me suis rendue compte qu'il ne se passe pas grand chose malheureusement...
L'attendrissement que l'on ressent à l'égard de cette histoire et des personnages ne m'aurait-il pas aveuglé en tant que lectrice au détriment du scénario ?
Possible...
Je vais donc lire le second tome assez rapidement afin de me faire un avis plus poussé.
Affaire à suivre ! L'essentiel étant tout de même que j'ai passé un bon moment. :)
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Urako Motosu, jeune femme passionnée de lecture, meurt écrasée par sa bibliothèque remplie de livres. Elle reprend connaissance à Ehrenfest dans le corps de la petite Maï. Dans cette ville, les livres qui sont sa passion, sont réservés à une élite noble, dont la famille de Maï ne fait malheureusement pas partie. Passé l'abattement, elle va devoir s'adapter à son nouveau corps et se lancer dans la quête d'un livre à tout prix. La solution va lui apparaître rapidement : elle va devoir le fabriquer !!
Le personnage de Maï / Urako est très intéressant car assez ambivalent. Elle a du mal à s'adapter à son nouvel environnement et a des réactions assez cocasses pour son entourage mais c'est ce qui la rend super attachante. L'univers est réellement passionnant, avec une carte et des codes très ancrés on navigue non loin d'une fantasy médiévale sans magie. Une première immersion très réussie qui ne donne qu'une envie : aller lire le suivant !!!
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critiques presse (1)
ActuaBD
15 juillet 2020
Une belle œuvre, originale dans sa quête, et qui ne manque ni de personnages attachants, ni d’un grand univers à découvrir.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Titre du livre : La petite faiseuse de livre.
Résumé
une jeune femme,qui est écrabouiller sous une pile de livre,elle se réincarne dans un mini corps,et dans ce nouveau monde l’écriture et très rare et les livres sont hors de prix mais elle abandonnera
pas elle cherche dans la maison s’il y a un livre mais pour elle c’est un frai plaisir de lire elle ne peut pas passer une journée sans livre elle va essayer de tisser du papier mais va t’elle y arriver

les personnage sont détailler les illustration sont beau,cette histoire ma plu parce que elle pervers pour y arriver et elle ne se découragera pas. Ça a était un frai plaisir pour moi de le lire.
Marion et Bonne lecture:)
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Avec un livre, je suis sûre que je pourrais survivre n'importe où.
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« Dis donc dieu, tu as une dent contre moi c’est ça ? Il n’y a ni toilettes ni salle de bains dans cette maison ? Pas d’eau courante… pas de bibliothèque... »

yann-emmanuel
*********************
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Puisque je ne peux pas les avoir, il ne me reste plus qu’à les fabriquer moi-même ! Que ce soit bien clair... je mettrai la main sur un livre !
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Je souhaiterais juste pouvoir le frotter contre ma joue et sentir l'odeur de l'encre !
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