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EAN : 9782207113349
336 pages
Denoël (28/02/2013)
3.53/5   17 notes
Résumé :
Découvertes inattendues, rencontres singulières, coïncidences troublantes : au cours de nos vies, l'essentiel arrive souvent par hasard. Dans une promenade où se croisent les souvenirs familiaux, les exploits sportifs et un riche bagage littéraire, Denis Grozdanovitch nous invite à desserrer les contraintes d'un esprit trop rationnel. Depuis les prouesses au tennis de Roger Federer jusqu'aux présages dont semblent parfois porteurs les animaux - que ce soit dans nos ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Denis Grozdanovitch a été joueur de tennis professionnel.

Cette rapidité à renvoyer la balle est à l'image de sa curiosité intellectuelle, de son érudition librement acquise, au rythme de ses découvertes, de ses lectures et des hasards de la vie.

Il a longtemps consigné ces notes dans des dizaines de petits carnets.

Noircissant ces pages, pour ne pas se décourager, il pensait à CEL.

CEL, c'est un « charmant éventuel lecteur. »

Depuis plusieurs années, ces lecteurs virtuels sont devenus bien réels et, pour ma part, il me serait impossible de me passer de Denis Grozdanovitch, de son esprit libre et non conventionnel, ouvert à tous les possibles.

Dans « La puissance discrète du hasard », l'auteur explore dans « un joyeux bric-à-brac », en ne suivant d'autre règle que celle des associations mentales, « les mystérieuses conjonctions du hasard. »

Vous pensez à un livre, vous plongez la main dans un carton de brocanteur, et il est là.

Vous faites une tarte, elle se renverse et vous créez la tarte Tatin.

Vous oubliez des moisissures dans une boîte de labo et vous découvrez la pénicilline.

Un oiseau cogne à la vitre le soir des funérailles d'un ami.

Une bibliothèque craque.

Et tant et tant d'autres petits hasards auxquels les Occidentaux, trop cartésiens, ont tort de ne pas prêter une plus grande attention, car ils sont « une clé qui ouvre l'âme des profondes forêts sauvages ».

Il ne faut pas non plus tout sur-interpréter, mais prendre conscience de ce que Jung appelait la « synchronicité. »

Mêlant citations littéraires et anecdotes personnelles, Denis Grozdanovitch offre un livre formidablement écrit, sensible et drôle à la fois.

Grâce à lui, nous savons mieux ce qu'est la « sérendipité » très à la mode aujourd'hui : il s'agit de faire des découvertes extraordinaires en recherchant tout autre chose.

Il y a aussi la « zemblanité » qui est l'art d'être au mauvais endroit au mauvais moment.

Ce livre est une invitation à la flânerie. Il ne donne en aucun cas des leçons de vie, mais il engage à la légèreté, à la joie simple, et à l'amusement face aux caprices du hasard.

De Grozdanovitch, on peut lire aussi « Petit traité de désinvolture », « L'art difficile de ne presque rien faire », « de l'art de prendre la balle au bond », entre autres textes fort stimulants et originaux.


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J'ai l'habitude de choisir mes livres un peu hasard, à la médiathèque de ma petite ville, me fiant aux couvertures et aux titres, les résumés de quatrième de couverture finissant souvent de me convaincre. C'est donc tout naturellement que j'ai extrait de son rayonnage ce livre de Denis Grozdanovitch qui semblait n'attendre que moi ! du hasard, il en est surtout question dans la première partie de son ouvrage. En fait, ce livre sert principalement de prétexte à l'auteur pour déclamer son amour pour la littérature, et notamment la poésie, et aussi nous faire part des petits et grands événements qui ont parsemé sa vie jusqu'à présent. Il reprend, au fil des pages, des extraits de la prose d'écrivains et de poètes qui l'ont marqués et détaille son admiration pour la subtilité avec laquelle les mots couchés sur le papier le touchent. C'est l'aspect qui m'a le moins plu dans ce livre. Peut-être ne suis-je pas (encore ?) assez érudit pour saisir la beauté cachée de la littérature ? Plus plaisant ont été les petites anecdotes qui parsèment l'ouvrage. Elles sont parfois drôles, parfois un peu moins (il revient à plusieurs reprises sur la disparition de son père). En remarque finale, je trouve dommage que l'auteur, dans la dernière partie de ses écrits, oppose la beauté de littérature aux sciences, décrites comme responsables des maux du monde moderne (René Descartes en prend plusieurs fois pour son grade !). Les sciences, et notamment les mathématiques, n'ont-elles pas aussi leur beauté intrinsèque ?
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Tellement déçue! J'en ai tellement entendu parler, je l'ai tellement cherché, je me suis accrochée... mais je n'ai pas réussi à dépasser la moitié.
La lecture de ce livre n'est vraiment pas facile. le style n'est pas fluide du tout et le contenu se partage entre anecdotes personnelles et citations trop érudites pour moi.
Je suis vraiment passée à côté, à mon regret, et non sans avoir insisté. Dommage..
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Un livre brillant, malicieux qui semble virevolter comme l'esprit de son auteur. On le repose un peu triste que ce soit déjà fini, tout en espérant que le hasard nous amène, de nouveau, un nouvel opus de Gronda !
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critiques presse (1)
Lexpress
16 mai 2013
En ces temps de démoralisation et de cynisme pragmatique, voici un livre roboratif qui invite chacun à bifurquer lorsque le moment s'y prête. Ce traité jubilatoire rendra plus fort quiconque s'y plongera. La littérature est, décidément, une arme redoutable.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
... je parvins finalement, au détour d'une allée, dans un coin reculé du cimetière où, à l'ombrage d'un grand arbre jauni, m'attendait un rectangle d'herbes folles bordé de ciment, sur le rebord inférieur duquel figurait, à moitié rongée par les intempéries, l'inscription suivante : Léona Delcourt - 1902-1941. Je m'avisai d'un seul coup qu'il s'agissait de la sépulture de celle qui avait donné lieu à l'un des mythes poétiques majeurs du siècle dernier : cette tombe était celle de la Nadja de Breton !
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Établir un contact amical avec l'immense complexité du monde est, en filigrane, le dessein que je me suis fixé en me laissant porter par cette promenade philosophico-littéraire.
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Nous connaissons tous des personnes affligées de zemblanité, et de même que la sérendipité est, sans doute, connectée à ce don de se trouver au bon endroit au bon moment, la zemblanité me parait l'être à celui de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment;
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Est poète, selon moi, celui qui sait encore rêver, c'est-à-dire non seulement continue de savoir prendre son temps au sein d'un monde de plus en plus dévolu à une hâte névrotique, mais aussi replace les événements qui nous agitent à leur place ontologique exacte.
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Il n'est donc point fortuit que le grand fondateur de la rationalité occidentale, René Descartes, ait dénié aux animaux toute intelligence, ainsi que toute sensibilité.
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Videos de Denis Grozdanovitch (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Denis Grozdanovitch
L'académicien Erik Orsenna publie «Géopolitique du moustique», chez Fayard, dans lequel il entraîne les lecteurs dans un grand voyage pour tenter de mieux comprendre la terre et la mondialisation. À ses côtés, René de Obaldia, de l'Académie française, évoque la sortie de son ouvrage «Perles de vie», publié chez Grasset, un recueil de pensées et de citations. Cinq grands noms du théâtre - François Morel, Jean Rochefort, François Berléand, Bernard Murat et Michel Bouquet - rendent hommage à son oeuvre. La biologiste Emmanuelle Pouydebat publie «L'Intelligence animale», chez Odile Jacob, tandis que Denis Grozdanovitch fait paraître «Le Génie de la bêtise», chez Grasset. L'émission propose également un entretien, enregistré aux Etats-Unis, avec la romancière américaine Toni Morrison, prix Nobel de littérature en 1993.
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