Max-Pol Fouchet/5
1 notes
Résumé :
C'est par un hymne à la cuisine que commence ce roman.
Les Landu et les Bigard s'y livrent une bataille dont le couscous est la cause et l'amour de deux jeunes gens l'enjeu, tandis que le narrateur rêve de radis, d'anchois, d'olives et d'ail...
Mais cuisine est culture. Et de ce ballet gastronomique émane l'humanisme poétique dont Max-Pol Fouchet a le secret.
A peine lui en est-il besoin d’en appeler aux sciences humaines et à Lévi-Strauss, cru ... >Voir plus
Les Landu et les Bigard s'y livrent une bataille dont le couscous est la cause et l'amour de deux jeunes gens l'enjeu, tandis que le narrateur rêve de radis, d'anchois, d'olives et d'ail...
Mais cuisine est culture. Et de ce ballet gastronomique émane l'humanisme poétique dont Max-Pol Fouchet a le secret.
A peine lui en est-il besoin d’en appeler aux sciences humaines et à Lévi-Strauss, cru ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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A la veille des cent-six ans de sa naissance, ma modeste contribution concernant « La relevée des herbes » de Max-Pol Fouchet ; un hasard…
Max-Pol Fouchet, poète, écrivain, critique d'art et homme de télévision français, si on en croit sa fiche wikipédia. Certes… Mais avant tout, Max-Pol Fouchet est un Saint-Vaastais, un Normand du Cotentin ; et ce petit bouquin respire l'ambiance de ce pays secoué par les vents, emparfumé des embruns et des plats qui mijotent au coin de l'âtre.
Car ce roman qui n'en est pas vraiment un est un éloge de la cuisine locale et des produits du terroir : le camembert, bien sûr, à la croute fleurie… le Pont-l'évêque aussi… un peu rustre… mais aussi le homard, les poissons…
De belles pages sur le temps qui passe et/ou est passé, des souvenirs d'enfance… Dont une bataille gigantesque des royalistes contre les républicains et inversement, sur les bords de la rivière ; du genre guerre des boutons.
De belles pages également sur les paysages si changeants de notre Val de Saire. Et Népomucène, dit Népo, le cheval de trait…
Bref, un petit bouquin largement autobiographique (me semble-t-il) qui me parle jusque dans mes origines...
Max-Pol Fouchet, poète, écrivain, critique d'art et homme de télévision français, si on en croit sa fiche wikipédia. Certes… Mais avant tout, Max-Pol Fouchet est un Saint-Vaastais, un Normand du Cotentin ; et ce petit bouquin respire l'ambiance de ce pays secoué par les vents, emparfumé des embruns et des plats qui mijotent au coin de l'âtre.
Car ce roman qui n'en est pas vraiment un est un éloge de la cuisine locale et des produits du terroir : le camembert, bien sûr, à la croute fleurie… le Pont-l'évêque aussi… un peu rustre… mais aussi le homard, les poissons…
De belles pages sur le temps qui passe et/ou est passé, des souvenirs d'enfance… Dont une bataille gigantesque des royalistes contre les républicains et inversement, sur les bords de la rivière ; du genre guerre des boutons.
De belles pages également sur les paysages si changeants de notre Val de Saire. Et Népomucène, dit Népo, le cheval de trait…
Bref, un petit bouquin largement autobiographique (me semble-t-il) qui me parle jusque dans mes origines...
Citations et extraits (9)
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L’Histoire est une addition sans total. Elle se fait d’actes qui se succèdent. Le temps, au contraire, est une somme immédiate, dans laquelle s’unissent et coexistent le passé, le présent, le futur, indissociables.
Voici un homme, qui grisonne et se dégrise, peu à peu, des alcools de la vie, désormais incapable de croiser sans nostalgie le rire des jeunes femmes et l’allure vive des adolescents, d’admettre sans mélancolie que s’il plantait aujourd’hui un arbre, il ne le verrait pas dans l’éblouissement de sa force pleine.
L'homme a pour les tabous moins de répulsion qu'il ne le proclame, plus de goût qu'il ne le pense. Voyez son jeu ! Il les invente, dirait-on, afin de bientôt les enfreindre, les combattre, les abolir − et vite en promulguer de neufs.
Les femmes , d'après un moraliste, n'ont de bon que ce qu'elles ont de meilleur. Les melons aussi. Voire ! Ils ne sont bons qu'excellents.
Tout chef est esclave de ses troupes, ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on le sait. On le pousse plus qu’il n’entraîne.
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Video de Max-Pol Fouchet (1)
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POÉSIE-PENSÉE – L’exercice spirituel des poètes (Chaîne Nationale, 1964)
Une émission spéciale, par Max Pol-Fouchet, enregistrée le 21 janvier 1964 au Théâtre du Vieux Colombier pour la Chaîne Nationale. Lecture : Catherine Sellers et Michel Bouquet.
Mise en ligne par Arthur Yasmine, poète vivant, dans l’unique objet de perpétuer la Poésie sur tous les fronts.
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