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EAN : 9782955009123
editons du P.I. (01/01/1900)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Quatrième de couverture

Une ribambelle, c'est un pliage, suivi d'un découpage; un jeu, une récréation
C'était dans un carton qui n'aurait jamais dû parvenir à Bruno, jeune et dynamique directeur de collection chez un Grand Editeur.
Bruno, exténué, était ici, à la ferme, pour ne rien faire et surtout ne pas lire
La ronde de solidarité enfantine a entrepris de se faire entendre.
D'abord, ils prennent d'assaut... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ayant beaucoup aimé L'île de Zoé Crue Robinson du même auteure, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans ce nouveau livre.

La ribambelle, c'est l'histoire de Bruno qui travaille pour un important éditeur parisien, marié à Irvine avec lequel il vit une relation fusionnelle. A la limite du craquage professionnel, Bruno a besoin de faire un break pour se ressourcer, il n'arrive plus à lire aucun manuscrit. Il se réfugie alors dans la maison familliale en Creuse. Il reçoit alors là bas un colis contenant des manuscrits, alors que personne ne sait qu'il est là. L'adresse de l'expéditeur est illisible et il ne reconnaît pas l'écriture. Décidé à ne pas lire, il pose ce colis et l'oublie. Oui mais voilà, ce colis n'est pas un colis comme les autres. En effet, de ce colis semblent s'élever des voix d'enfants. Bruno pense délirer, mais non, bientôt ces petites voix vont l'interpeller lui ! Elles vont lui demander de lire leur histoire à travers les manuscrits du colis.

Voilà je m'arrête là, maintenant place à la chronique. Comment vous parler de ce livre ? J'y ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans le premier livre, à savoir le style doux et poétique de l'auteure, une histoire simple mais terriblement touchante. La ribambelle est en fait une histoire parsemée çà et là de petites histoires, toutes aussi touchantes les unes que les autres. Chaque enfant de cette ribambelle va raconter son histoire à Bruno. Et chaque histoire raconte une enfance différente, loin de la normalité, tantôt heureuse, tantôt malheureuse. Au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture, on sent bien que ces lectures ont un effet bénéfique sur Bruno, voire même thérapeutique. Il va alors se pencher sur son passé, son enfance, celle de sa femme. Qui lui a donc envoyé ce colis ? Bruno réussira-t'il à reprendre le dessus ? Quand vous le découvrirez, vous comprendrez alors pourquoi cette histoire m'a touchée.

L'écriture de Nicolaï Drassof est vraiment très agréable à lire, tout en douceur. Et en lisant la Ribambelle, il semblerait que l'auteure vous prenne par la main en murmurant "viens, je vais te raconter des histoires". C'est tout à fait le genre de livre que j'aime parce que non seulement il procure un plaisir de lecture, mais également parce qu'il véhicule des messages forts ! Ici, le message serait de prendre le temps de vivre et d'apprécier chaque minute de bonheur que la vie nous offre.

Honnêtement je ne peux que vous conseiller de plonger dans La Ribambelle. Ce ne sera peut être pas un coup de coeur ou autre pour vous, mais vous ne pourrez pas rester insensible à toutes ces histoires d'enfants.
Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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Une histoire à lire avec le coeur: La ribambelle de Nicolaï Drassof.

Le pitch: partageant sa vie avec Irvine dans une relation fusionnelle, Bruno travaille chez un important éditeur parisien. Au bord du burn out dans sa vie parisienne, il s'isole seul dans la Creuse, dans la maison de ses parents qu'il a rénovée. Alors que personne ne sait où il s'est réfugié, il y reçoit un colis rempli de courts manuscrits... Un colis d'où semblent s'élever des voix... Des voix d'une véritable petite ribambelle...

Je dois avouer que j'ai rarement eu autant de difficultés à rédiger ma chronique, tant je sais qu'elle ne rendra pas suffisamment hommage à ce livre si touchant...

Une ribambelle est une série de petits personnages qui se tiennent les uns les autres, obtenue en découpant un personnage dans une feuille de papier plié (dixit Larousse). Force est de constater que c'est bien de cela dont il s'agit dans ce livre émouvant. Au terme d'une mise en abyme remarquablement bien scénarisé de l'auteur lui-même, ce dernier nous narre ici, plus que leur histoire, le destin de plusieurs enfants tels que Mehdi, Piotr, Totoche, Mélaine ou encore Zéphyrin, des enfants d'époques, cultures ou milieux différents, mais réunis par le manque de normalité qui a marqué leurs premiers pas dans la vie. Chacun a "raconté" son histoire à l'auteur, évoquant leurs maux avec leurs propres mots, pour conquérir tout en douceur le coeur du lecteur à l'instar de nos charmants héros, Bruno et Irvine.
"Nous percevons toutes sortes de sentiments lorsque nous lisons. C'est implanté entre leurs pages, comme chacune de nos cellules matérielles est douée de spiritualité". Et c'est exactement ce que le lecteur ressent en parcourant ces récits de vie en même temps que Bruno. C'est touchant de simplicité, rempli de fantaisies, tellement riche en émotion que vous ne pourrez que succomber à ce roman atypique.

En bref, une chronique inhabituelle pour un roman qui l'est tout autant. Laissez vous transporter par les vies de ses enfants bien décidés à ne pas être oubliés...
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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Un joli roman et une façon très originale d'assembler un ensemble de nouvelles qui touchent les enfants.
J'ai apprécié un certain nombre, deux trois m'ont moins touchés.
Une plume agréable qui vous transporte dans son univers.
L'histoire de Medhi, Piort (même si j'aurai aimé que la fin soit plus approfondie), Totoche, Melaine et Zeph m'ont passionnées. Un peu moins les contes revisités.
J'ai réellement passé un bon moment de lecture.
La fin m'a particulièrement touché, je vais partie des auteurs qui se font possédés et je me suis reconnue dans cette description.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
— Nom d'un chien ! Je n'ai dit à personne que je venais ! Qu'est-ce que... ? Ah non ! Ils me poursuivent !
Bruno Michalon est lecteur chez Grajugalli, un grand éditeur germanopratin, ce qui signifie : Parisien puissance dix.
Il affronte chaque jour des murailles de manuscrits empilés, déjà triés par les stagiaires. Il aime son métier mais sature souvent. Ce fut le cas cette fois-ci. Il s’est trouvé capable de lire tout un ouvrage —d'habitude il procède par sondage de quelques pages ici et là— sans qu'un traître mot ne passe de ses yeux à la partie de sa cervelle chargée de comprendre. Comment juger alors ?
Un peu inquiet, il s'est donc accordé cette pause, refilant sa part de lecture de la semaine à une collègue et amie rentrée toute fraîche de vacances à Bali
Réfugié dans le plus grand secret dans sa forteresse creusoise, sans mobile, sans portable, sa douce Irvine (la Parisienne) dûment mandatée pour faire barrage à tout : téléphone, courrier, visites, il aurait normalement pu se consacrer au farniente, éventuellement agrémenté d'une belote chez Tintin, un soir, et de la lecture, tout au plus, de quelques albums de Bécassine moisissant au grenier.
Cool, Raoul !
Un vrai break, quoi.
Au lieu de ça, un coup d’œil jeté au contenu du colis lui fait découvrir une pile de manuscrits, plutôt minces mais parfaitement indésirables. Incongrus, même.
La mention de l’expéditeur est un griffonnage peu lisible, l'étiquette de la poste indique un trou inconnu dans un département qu’il n’identifie pas immédiatement. Son adresse est très correctement libellée.
Et le paquet est arrivé.
Outré du viol de son refuge-forteresse, rouspétant dans sa moustache, et soucieux d’exécuter son programme : ne rien faire — et surtout pas lire des manuscrits clandestins — il remet à plus tard de les porter à la poubelle. Il préfère s'offrir un verre de vin de pays dans ce gobelet de demi cristal finement gravé « Souvenir de l'Exposition 1900 ». Grand-père Auguste l’avait rangé en haut du buffet à l’époque. Il y est resté, servant rarement.
Il s'affale sur son canapé, objet nouveau dans le salon qui n'avait jamais contenu de « Pousse à la flemme » comme disait l'Alfred sur ses vieux jours, raide sur sa chaise.
Un murmure l'interpelle. Tiens ! La mère Arlette écoute la radio maintenant ?
Il se lève pour constater ce fait nouveau, en profitant pour humer ce qui mijote sur le gaz.
À la cuisine, le silence sert de faire valoir aux bruits de vaisselle, mais non. Pas de radio.
— Chantiez-vous Arlette ?
— Oh non ! Monsieur Bruno, heureusement ! Je ferais pleuvoir !
— N'avez-vous rien entendu ?
Arlette ne voulait pas qu'on se moquât d’elle... Mais si lui aussi entend des voix... Quand même elle est prudente :
— Je sais pas. Je crois que j'ai des accustènes , comme Germaine. Alors je sais pas si c'en est ou si on cause.
— Chut... Écoutons.
Il y avait comme une conversation, des mots confus et bas entre plusieurs personnes... Cela semblait venir du salon...
Bruno tendit l’oreille vers la table : il s’empara du carton et tout se tut.
Qu’est ce que c’est que ce bordel ! ? Il secoua les feuillets, les vida sur la table... Rien au fond, ni insecte prisonnier ni invention électronique nouvelle, mauvaise farce d’un collègue inventif.
Perplexe, attendant une explication qui ne vient pas, Bruno reste penché sur les liasses de papier. Il lit machinalement des prénoms . Chaque liasse porte comme titre un prénom, voire un diminutif. C’est tout.
Bon. Il n’y a rien. Allons ! A la poubelle.
Ou mieux, à l’incinérateur du jardin.
Muni d’un briquet, le carton sous le bras, il sort.
Tandis qu’il marche à grandes enjambées sur le gravier de l’allée, il entend nettement des plaintes, puis des pleurs, puis des sanglots et des lamentations.
Cette fois, c’est sûr. Tout ça provient de sous son bras, du carton, des feuillets écrits.
Il s’assied dans la gloriette pour examiner ce phénomène insolite. Alors, une petite voix se fait entendre parmi les pleurs assourdis et les reniflements.
— « Comment peux-tu me condamner une autre fois ? J’ai tant fait pour me sortir de la misère où j’étais. Une enfant mal née, pas au bon endroit, et j’ai tout redressé. Dans ma candeur, j’en ai fait toute une affaire, mais j’ai gagné le bonheur, du moins l’image que je m’en faisais ! Et tu veux brûler mon histoire ? Nos histoires ! Car tous ici nous avons redressé courageusement notre vie mal plantée, contourné des pièges... Nous avons gagné ou découvert la vie, nous voulons vivre ! »
Les sanglots et les plaintes reprirent, plus bas.
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Les amis que l'on quitte continuent d'exister, et l'on éprouve de la joie à les retrouver conformes au souvenir.
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Ce n'est pas le destin qui façonne un être, mais ce qu'il en fait.
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