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EAN : 9782811214050
632 pages
Milady (20/03/2015)
3.5/5   23 notes
Résumé :
La clé de son avenir se trouve dans le passé...En 1715, le comte de Nithsdale rejoint la rébellion jacobite écossaise. Accusé de trahison, il est emprisonné à la Tour de Londres où il attend son exécution. Deux siècles plus tard, Jane Granger se fiance avec Will, un descendant des Nithsdale. Lorsque Will tombe dans le coma, Jane fait le serment de le sauver. Par un caprice du destin, elle se retrouve plongée au coeur du XVIIIe siècle et est convaincue que Will se ré... >Voir plus
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Une romance historique saupoudrée de magie et de spirituel.

Fan absolue de sa trilogie Valisar, je ne pouvais pas passer à côté du dernier né de Fiona McIntosh. D'autant plus qu'il s'agit d'une romance historique, et qu'en ce moment je ne lis pratiquement que ça. C'est donc avec une hâte et une joie non contenues que je me suis plongée dans cette histoire, surprenante à bien des égards.

Ce récit est celui de deux destins différents, qui vont s'entrecroiser par la force des choses. Nous remontons le temps jusqu'en 1715, en Écosse, sur les traces de la belle comtesse Winifred, épouse du comte William Nithsdale. A cette période, l'Écosse et l'Angleterre, respectivement catholique et protestante, s'entredéchirent et sont plongés dans des conflits politico-religieux. Pour faire court, les Écossais, tentent désespérément de faire revenir le souverain Jacques II sur le trône. Mais l'Angleterre, sous les ordres du roi George Ier ne l'entend pas de cette oreille et souhaite écraser la rébellion jacobite. William est un jacobite, opposé à l'oppression anglaise, il va rallier les troupes des highlanders et affronter son ennemi. Hélas la fin du conflit est défavorable puisqu'il finit emprisonné.
En parallèle de cette période de troubles qu'est le XVIIIème, les moments du « présent », sont eux ancrés à Londres, en 1978. Nous suivons alors une jeune galloise, Jane, étudiante, issue d'un milieu aisé, fiancée à Will Maxwell, qui n'est autre qu'un lointain descendant du comte de Nithsdale. Nous les découvrons lors d'une journée qu'ils partagent en amoureux. Jane est particulièrement indécise sur les sentiments qui la lient au jeune homme et s'interroge sur son union future et son engagement réciproque. Malheureusement pour eux, la journée s'achève dramatiquement, car une rixe contre des Hooligans plonge Will dans le coma. Complètement désemparée face aux choix choix décisifs qu'elle doit prendre, et poussée par sa peine et sa culpabilité, Jane va entreprendre un voyage périlleux. Arrivée en Australie sur un lieu chargé en énergies et vibrations telluriques, un accident la catapulte soudainement deux siècles en arrière, en pleine rébellion jacobite en Ecosse ! C'est ainsi que l'esprit de Jane s'incarne dans le corps de la comtesse de Nithsdale, Winifred. Les deux esprits vont cohabiter et Winifred va ainsi permettre à Jane de se repérer et d'évoluer plus facilement dans cet environnement étranger. Cela m'a indubitablement fait penser au roman de Stephenie Meyer Les âmes vagabondes, dans lequel deux esprits cohabitent dans un même corps. Ici, nous sommes très loin de la science fiction et la relation qui se développe entre les deux entités est beaucoup moins hostile. En effet, Jane et Winifred vont devoir s'entraider coûte que coûte pour sauver le comte de Nithsdale, car de son sort dépend entièrement le destin de Will dans le présent.

Fiona McIntosh n'hésite pas à s'éloigner de son répertoire habituel, pour nous offrir une romance historique et fantastique, où se côtoient la magie et spirituel
Même si ce n'est pas le coup de coeur que j'espérais, je ne suis pas pour autant déçue. Comme à l'accoutumée, l'auteure livre un récit creusé, abouti, où chaque détail a son importance, et où rien n'est laissé au hasard. L'intrigue est bien menée, légèrement prévisible, elle arrive malgré-tout à nous surprendre et à nous tenir en haleine. le dénouement est un peu convenu, mais reste agréable et fait sourire. Les chapitres que j'ai préférés sont de loin ceux consacrés au sort du comte de Nithsdale qui sont vraiment palpitants et haletants. Je conçois que Jane n'est pas une héroïne particulièrement attachante, qu'elle se conduit en irresponsable capricieuse quelques fois, mais son caractère colle plutôt bien avec son personnage. J'ai une légère préférence pour Winifred, et je regrette que ce ne soit pas elle la véritable héroïne de l'histoire. (même si elle occupe une place de choix) Finalement, elle et son époux sont sans conteste, à la source des émotions les plus fortes qui se dégagent du récit. Personnellement le sort de Will plongé dans le coma et les états d'âme de Jane ne m'ont pas émue outre mesure.
Je regrette seulement que les moments avec Winifred et William en Écosse soient si courts. Au même titre que les plaines verdoyantes balayées par le vent, les vallons et les collines, les paysages brumeux, qui sont eux aussi regrettablement absents du récit. Il faut dire que je plaçais la barre extrêmement haut et que je m'attendais peut-être à une histoire comme je les aime, plus contemplative, poétique, avec moins de dialogues et de rebondissements. (Il faut dire qu'après avoir lu Un bûcher sous la neige, j'ai pris goût au nature writing...). Quoi qu'il en soit, je ne boude pas mon plaisir, et je reste admirative du talent de Fiona McIntosh.

A travers le thème du voyage dans le passé -sujet qui me fascine toujours autant-, elle nous fait traverser les siècles à la rencontre de personnages plus vrais que nature. Elle aborde de manière subtile et même vraisemblable, des questions d'ordre spirituel et ésotérique. Je dois avouer que ses interprétations au sujet de la réincarnation et de la trame de la descendance sont remarquablement crédibles et convaincantes. On imagine très bien le comte William de Nithsdale sous les traits d'un jeune scientifique de la fin des années 1970.

Fiona McIntosh, cela s'en ressent dans ses lignes, s'est soigneusement documentée sur son sujet. Elle connaît les évènements qui ont marqué son pays, l'Angleterre et semble avoir une vaste connaissance des lieux qu'elle évoque. Comme elle le précise dans ses remerciements, elle s'est elle-même rendue sur place, notamment à la Tour de Londres, et comme son héroïne, Jane, a assisté à la cérémonie des clés. Pour les dates et circonstances historiques, elle s'est entourée de connaisseurs du sujet et s'appuie sur des études sérieuses et reconnues. Les petits piqûres de rappel sur le passé historique de la Couronne protestante m'apparaissent comme très judicieuses et bien menées. C'est ainsi que deux personnalités que j'admire, Anne Boleyn et l'humaniste Thomas More auteur de la fameuse « Utopie » ne sont pas oubliés. En effet, ils furent tous deux emprisonnés dans la tour de Londres, qui a une importance capitale, puisqu'elle a scellé la destinée tragique de ces deux proches d'Henry VIII. Emblématique symbole historique avec la rose, on comprend aisément le choix du titre français, que je trouve pour ma part bien représentatif du roman.
L'histoire d'Angleterre s'ouvre un peu plus au lecteur au fil des pages, ce qui concorde parfaitement ne l'oublions pas avec les études menées par l'héroïne elle-même, qui passe un doctorat en histoire. Encore une fois, Fiona McIntosh tisse une trame logique et cohérente et fait évoluer ses personnages dans un monde tangible.

Bien que les descriptions de la nature soient peu étayées, elle arrive tout de même un peu à nous faire Voyager. L'auteure vivant en Australie, on suppose facilement qu'elle a elle-même foulé la terre du fameux Ayers Rock (Uluru), et qu'elle n'est pas étrangère aux croyances autochtones concernant cet immense édifice rocheux considéré comme sacré.
Cette évocation de lieux existant réellement, confère au récit un aspect vraiment manifeste, qui contraste assez bien avec la tonalité un peu mystique et spirituelle qui se dégage du roman.
L'aller-retour perpétuel entre la vision de Londres au XVIIIème, et la vision qu'en a Jane au XXème nous permet de faire le lien en notant tous les changements positifs -ou négatifs- et de nous imaginer parcourir la fameuse capitale.

Si beaucoup de personnes trouvent que cette histoire et même son scénario, ressemble au Chardon et au Tartan, je ne partage absolument pas ce point de vue. Les circonstances même du voyage de Jane dans le passé ne sont pas dûes au hasard, mais bel et bien aux choix qu'elle a pris. de même que les personnages, leurs relations et les histoires d'amour n'ont rien à voir avec la saga de Diana Gabaldon. C'est très différent, et même si on peut rapprocher les deux récits en raison du thème du voyage dans le passé, les circonstances et la vie de l'héroïne n'ont rien à voir avec ceux de Claire Randall et Jamie Fraser. Oubliez donc vos préjugés et laissez vous entrainer dans une histoire complètement différente et originale.

Finalement, Fiona McIntosh m'a encore une fois convaincue. Nous sommes très loin de l'héroïc fantasy et de son exaltante trilogie Valisar, mais je salue sa volonté de s'essayer à un autre registre. C'est un roman réussi, qui n'est pas parfait et comporte quelques petits défauts. J'aurais notamment préféré qu'elle s'attarde un peu plus sur la vie des Nithsdale en Écosse et sur les paysages enchanteurs de cette contrée. Ce n'est malheureusement pas le propos du roman, et l'accent est plutôt mis sur la fin des années 70 et sur l'histoire entre Jane et Will. Pourtant, j'ai dévoré cette histoire à une vitesse incroyable, preuve en est que mon auteur chouchou a encore réussi à me captiver et à m'émerveiller avec sa plume.
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Fiona McIntosh est une autrice bien connue pour "le dernier souffle", dans l'univers de fantasy, et j'ai pu découvrir qu'elle s'intéressait aussi au domaine historique avec ce roman.
Ne connaissant que bien peu de l'histoire anglaise, elle m'a fourni à travers sa plume une ébauche de la rébellion jacobite qui eu lieu en 1715 menée par les partisans catholiques du Roi Jacques II exilé en France. Sa place fut alors prise par le Roi Georges 1er, de la maison des Hanovre, et donc protestant. Voilà le contexte historique où se déroule notre roman.
Nous avons deux histoires parallèles qui vont se croiser et s'entremêler, d'une part Winifred, l'épouse du comte de Nithsdale, capturé par les anglais lors de la rébellion, et enfermé avec d'autres compagnons célèbres et réels dans la fameuse Tour de Londres, et d'autre part nous avons Jane Granger, vivant deux siècles plus tard dans une Londres moderne et actuelle. celle-ci se fiance avec Will, un descendant des Nithsdale. Un événement imprévu plonge son fiancé dans le coma, alors Jane entreprends un pèlerinage fou en Australie, et par magie se retrouve plongée dans le corps de Winifred. Sa mission sauver le comte pour sauver Will son descendant. Bien sûr quand on s'entremet dans le passé, certaines choses vont se modifier, et là je retrouve la fertilité imaginaire de notre autrice, qui sait manipuler avec soin le côté historique et la romance avec art.
Je ne me suis pas ennuyée, ce fut un plaisir de lire cet épais roman, et je le recommande pour passer un moment de lecture agréable .
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La rose et la tour n'est pas sans rappeler la saga Outlander. En effet, Jane Granger, pour sauver son fiancé qui est dans le coma, se retrouve projetée deux siècles en arrière en Écosse. La petite différence, c'est qu'elle se retrouve dans la corps d'une jeune femme mariée à l'ancêtre de son fiancé.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, il se passe peu de choses au départ et l'intrigue est longue à se mettre en place. Par contre, une fois le voyage dans le temps effectué, je me suis laissée bercer par l'intrigue et le suspense. La fin est surprenante mais m'a beaucoup plu

C'est un roman léger, sans prise de tête et malgré ces 600 pages, il se lit facilement. On voyage en Écosse et surtout on découvre la vie du XVIIIè siècle qui est loin d'être facile. Je n'avais encore jamais lu l'auteure mais j'ai pris plaisir a découvrir ce roman.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Décidément, après avoir tenté de lire Odalisque, je crois que Fiona et moi ne sommes pas faites pour nous rencontrer littérairement parlant... Elle utilise des ficelles scénaristiques qui ne m'avaient pas convaincue précédemment, et qui, après les avoir retrouvées dans cette romance, m'apparaissent comme étant des tocs d'écriture auxquels je suis totalement hermétique.

Je ne le cache pas, j'ai tenu à lire La Rose et la Tour parce que le pitch me rappelait furieusement Outlander. On sent d'ailleurs la volonté éditoriale de le rapprocher de cette série avec un titre tout en mimétisme de construction : La Rose et la Tour vs. le Chardon et le Tartan… À noter que le titre d'origine est Tapestry (=Tapisserie) et qu'il aurait sans doute mieux valu le conserver pour éviter ce rapprochement peu judicieux à mon sens.

C'est donc mi-sceptique quant au timing de sortie de ce livre (2014 en vo) qui coïncide avec le début de l'adaptation TV d'Outlander, mi-curieuse (sincèrement, malgré les apparences…) que j'ai entamé ma lecture. Si je n'espérais pas que le roman égale le chef-d'oeuvre de Diana Gabaldon, je m'attendais tout de même à en ressortir satisfaite vu les ingrédients proposés. Non seulement je n'en suis pas du tout ressortie satisfaite, mais, en plus, je me suis sacrément ennuyée tout du long de ce pavé jusqu'au bout duquel j'ai été avec le sentiment de traverser un désert d'émotion.

Le défaut principal de ce roman, c'est Jane, l'héroïne. Elle n'a pas d'envergure, tout au plus celle d'un personnage secondaire. Son point de vue est lisse, convenu ; je n'ai éprouvé aucune sympathie à son égard et me suis lassée, dès les premières pages, de ses hésitations amoureuses. L'auteur tient à nous la faire passer pour une femme opiniâtre et volontaire, et elle va jusqu'à donner l'impression qu'elle impose ce trait de caractère sans fondement en répétant presque mot pour mot la même réplique dans la bouche de deux personnages différents.

Page 47 Will, le fiancé : « Au contraire, c'est une qualité rare. Tu n'as pas besoin de baguette magique. Tu es le genre de personne qui obtient des résultats par la seule force de ta volonté. »
Page 108 Robin, le voyant : « Il semblerait que votre penchant naturel à prendre les choses en main soit l'un de vos atouts majeurs dans la vie… Vous êtes de celles qui obtiennent habituellement ce qu'elles veulent pour peu qu'elles s'y consacrent avec opiniâtreté. »

Jane n'a pas su gagner mon affection, ni éveiller mon intérêt même quand nous sommes dans le passé… À propos du passé, d'ailleurs, si je ne peux décemment pas contester les recherches effectuées par l'auteur, je pense qu'elle a trop voulu en faire/en mettre. Les alternances du début qui nous projetaient en 1715 m'ont fait l'effet de lire un condensé d'événements clefs extrait d'un manuel d'histoire.

Plus généralement, je dirai que le roman souffre de longueurs considérables, au moins sur le début. En effet, il faut compter environ 130 pages pour sauter dans le temps… Et, en attendant, on a droit à des tiraillements d'amour et de culpabilité. Enfin, dernier point sur lequel je m'appesantirai, c'est le protagoniste « cheveu magique sur la soupe » que j'ai encore dû subir ici. Encore, car Robin le voyant est, pour moi, un Paz 2 (le nain faux idiot d'Odalisque qui met en marche les destins de tous).

Je ressors déçue de ma lecture, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps. Je ne sais pas si l'auteur a voulu surfer sur la vague Outlander, ni même si elle l'a fait consciemment, mais en dehors de ce timing suspect, son roman manque cruellement de saveur. À vouloir faire compliqué/intelligent pour éblouir, on en oublie l'essentiel : la spontanéité et l'émotion. Une erreur impardonnable pour une romance historique…
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Que dire sur ce roman? Déjà que la couverture est juste magnifique, ensuite que je ne pouvais que lire ce roman pour deux choses. La première, l'auteure que j'aime beaucoup. Retrouver sa plume à été un vrai délice. La deuxième raison le genre. de la romance historique, doublé d'une histoire vrai, je ne pouvais que être séduite. J'avoue que j'ai appris sur la fin que c'était une histoire vrai, le tout en lisant les remerciements de l'auteureEn commençant ce roman, je l'ai débuter un peu à reculons. Je dois dire que j'ai vue tellement de chronique négative sur ce dernier que j'avais peur de tomber sur une déception. Au contraire ce fut un véritable coup de coeur. L'auteure à su m'embarquer dans sont univers avec une facilité déconcertante, malgré le changement d'époque à chaque chapitre sur le début du livre. Fiona McIntosh à sur mélanger avec talent suspense, romance et une petite touche de fantastique sans difficulté apparente.

Pour ce qui est de l'histoire, on suit les aventures de deux jeunes femmes d'époque différente, ainsi que celle de leurs mari/fiancé respectif. Deux femmes qui on peur pour les hommes qu'elles aimes. Deux Will de la même famille, qui ce ressemble quasiment comme deux gouttes d'eau.
On va passer le plus clair de notre temps avec Jane qui est une héroïne agréable, quoique... elle ma énerver plus d'une fois le long du livre. En particulier dès l'instant où elle rencontre un personnage. J'ai vraiment eu envie de la frapper. Mais bon à coté de ça elle a un coeur en or, risquant sa vie pour sauver celle de William. En tout cas je ne peu pas lui reprocher son courage ou sens de l'honneur pour beaucoup de choses. J'ai bien aimée découvrir comment elle et Winifred ce sont battue pour sauver le mari de cette dernière.
J'ai beaucoup aimée le fait qu'on retourne régulièrement au chevet du Will de 1978. Savoir comment il va, ainsi que sa famille et celle de Jane.
Un des moments qui ma le plus marqué, fut l'exécution d'un des condamné. Elle fut vraiment difficile. L'auteure n'a épargnée personne, que ce soit ses personnages ou ses lecteurs. L'exécution ne fut pas horrible dans le sens dégoutant non, mais poignant. Cependant, je me suis souvent posée la question sur l'auteur du voyage de Jane. Qui est-il réellement?

Spoil
J'ai adorée l'évasion de William, une idée de fou. Il y a pas à dire, Winifred était une femme vraiment intelligente. Ça à du être vraiment dur pour William que de ce déguiser en femme et surtout s'enfuir comme un "lâche". Les hommes de l'époque était vraiment différent de la notre.
La fin est comme je l'espérais, quoique j'aurais aimée plus de détail sur le couple Julius/Jane; Ont sait qu'ils sont ensemble et qu'ils vont vivre heureux. Mais j'aurais aimée connaitre une partie de leurs vie. de même que pour Winifred et William. Voir comment ce déroule leurs nouvelle vie en Italie.
Fin spoil

En conclusion : C'est un roman plus qu'agréable, il est certes moins passionnant que la trilogie du dernier souffle mais il reste prenant. Plus d'une fois je me suis mis au coté des personnages, stressant au même moment qu'eux. Les personnages sont agréable et attachant, et l'histoire nous montre une belle histoire d'amour. Une écriture toujours aussi envoutante. Et une fin parfaite. Je peu que vous conseiller ce roman
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Jane avait quitté Traquair House dès les premières lueurs du jour et chevauchait à présent en compagnie de sa fidèle servante et amie Cecilia. À la faveur du silence qui s'était peu à peu installé, la jeune femme revint en pensée sur son premier réveil dans l'Écosse du XVIIIe siècle.
Au moment de s'habiller, l'aide apportée par sa femme de chambre l'avait embarrassée, même si elle comprenait que c'était là un réflexe conditionné de femme du XXe siècle. D'autant qu'elle n'aurait pu attacher son corset doté de véritables fanons de baleine sans le secours de Cecilia. De nouveau, le miroir lui avait présenté le reflet d'une aristocrate terrorisée par le sort réservé à son mari. Tout indiquait que ce dernier était incarcéré à la Tour de Londres.
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Pourquoi diable s'était-elle imaginé que les femmes de cette époque étaient des créatures effacées, condamnées à vivre en retrait, dont la principale préoccupation était le mariage ? [...] Non, les femmes du temps des Nithsdale savaient exactement comment influer sur le jeu social tout en œuvrant à couvert d'une société raffinée qui n'omettait jamais de prendre le thé à 17 heures.
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C'est votre subconscient, j'imagine, qui vous met en garde contre ce qui vous semble trop simple, trop parfait, trop facile. Sans doute pensez-vous que l'amour dont vous rêvez devrait se faire désirer un peu plus, que vous devriez vous battre pour l'obtenir, prendre des risques.
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Quitte à mourir, autant rendre l'âme sur le champ de bataille, fourbu et couvert de sang, mais dévoré par d'ardentes convictions, en proclamant le nom du roi légitime !
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Non, Winnie. Cela fait des années que je suis une écharde dans la chair de la Couronne protestante. Tout serait beaucoup plus simple si elle n'était pas obligée de parlementer avec un fervent catholique qui vit dans les Marches écossaises.
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