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EAN : 9782756023335
136 pages
Delcourt (19/02/2014)
3.94/5   87 notes
Résumé :
" Seriez-vous capable d'incarner, par les pouvoirs de la peinture, la grâce absolue d'un être ? "

Venise, 1510. Le peintre Giorgione, sur le point de mourir de la peste, jette ce qui lui reste de force dans un ultime tableau. Il se mesure enfin à l'extraordinaire aventure picturale et humaine du maître illustre qui, sans le savoir, a déterminé sa vocation: Antonello de Messine.
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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♫Vénus Vénus
Elle est née des caprices
Elle est née des caprices
Pommes d'or, peches de diamant
Pommes d'or, peches de diamant
Et ces cerises qui grossissaient lorsque...
La pluie et la rosée
Toutes ces choses
Guidées par une étoile
Guidées par une étoile
Première à éclairer la nuit
Vénus Vénus♫
Alain Bashung - 2008 -

La vision de Bacchus
Le Titien, et Giorgio le fils maudit
Ils sont tous là, ils sont reVénus
Les caprices , c'est fini
Fixer la beauté pour l'éternité
Renaissance d'une "Vénus endormie"
Vision sublime à chaque instant renouvelée
Ô mon beau miroir, le peintre vénitien y réfléchit
dans le creux d'une cuillère , image incurvée.
Tu le termineras quand des couleurs tu auras repris...
Giorgione(1477-1510) L'émotion picturale retrouvée.
Sens de l'espace et des volumes des peintres Toscans
Traitement des lumières aussi fin que chez les Flamands
BD riche en enseignement...Merci à Jean Dytar
Qui dit tard, recule sa montre avant d'aller au plumard 🥱




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C'est dans un bien triste état qu'Anna retrouve son fils, Giorgio, en ce matin d'octobre 1570. Grand peintre, il s'enferme de plus en plus dans son atelier, ne consacrant son temps qu'à son art. de surcroit, atteint de la peste, une forte toux l'encombre. Il sait que son heure est proche. Avant de mourir, il se confie à son maître Bellini et lui avoue qu'il tient à finir son tableau. Il tient à faire ressortir toute la vie et toute la magie qu'il a pu ressentir le jour où il est tombé sur une oeuvre d'Antonello de Messine. C'est grâce à lui qu'il a su qu'il voulait se donner corps et âme à la peinture...
En 1475, Antonello de Messine vient s'installer à Venise. Alors qu'il rapporte avec lui un tableau qu'on lui avait commandé, le Duc de Bari tombe sous le charme du coup de pinceau et lui réclame aussitôt de faire un portrait de lui. Antonello, qui vient d'inventer une toute nouvelle méthode pour peindre, demande au Duc de lui accorder 20 minutes. Très vite, l'on parle de ce jeune peintre dans toute l'Italie, même le Duché de Milan a fait appel à ses services. Que son talent soit tout simplement reconnu ou jalousé...

Une oeuvre dans une oeuvre...
Jean Dytar s'empare de l'histoire d'Antonello de Messine, grand peintre italien De La Renaissance reconnu pour la luminosité, la vie et la pureté dans ses oeuvres. Il voulait atteindre la perfection avant tout et fut le créateur de nouvelles méthodes et l'introducteur de nouvelles techniques de travail (utilisation de lentilles, de miroir ou de peinture à l'huile). Influencé par ce dernier, l'on suit aussi le destin tragique de Giorgio. Jean Dytar, introduisant quelques histoires d'amour, de jalousies ou de drames réussit à étoffer cet album en suscitant l'intérêt du lecteur. Une mise en page dynamique et variée, des jeux d'ombre et de lumière resplendissant, des destinées incroyables et passionnantes, un coup de crayon éclatant, l'auteur sensibilise le lecteur à la peinture italienne dans cette oeuvre dense et riche de façon subtile et séduisante. L'on ne peut s'empêcher, une fois cet album refermé, d'aller admirer "La Vénus endormie"...

La vision de Bacchus... tout un art...
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En ouvrant ce roman graphique, j'ai tout de suite été saisie par la beauté des dessins et des couleurs employées, un vrai coup de coeur. C'est en effet, un certain défi pour un auteur de BD de se frotter à l'univers artistique très perfectionniste des peintres du Quatrocento.
On est très vite embarqué dans la Venise de la Renaissance, avec des reflets en touches impressionnistes dans l'eau du grand canal, sur les traces du peintre Giorgione dont on va nous conter une histoire qui commence par la fin.
Jean Dytar évoque les frères Bellini, Antonello de Messine, la vie dans les ateliers d'artistes et les rivalités qui opposaient ces génies pour obtenir la faveur des grands mécènes et la responsabilité des chantiers. Il nous parle de leur souci de rendre la peinture vivante, et troublante de vérité, pour celui qui la regarde, et des nombreuses trouvailles pour approcher cet idéal comme la camera obscura.
C'est une histoire d'amour triste qui conduit du Sicilien à Giorgione, avec deux femmes, Anna et Claudia, un vieillard obsédé par la fuite du temps, des fils rebelles, qui amène à des oeuvres magnifiques du patrimoine mondial.
La création est un petit miracle au carrefour de la sensibilité d'un être humain, de son histoire personnelle et de l'idéal d'une époque. Ainsi par delà les siècles, ressentons-nous toujours autant d' émotion devant "la tempesta" et la "Venus" de Giorgione.
Un grand merci à un passeur de lecture au goût très sûr, pour avoir mis sur mon chemin cette oeuvre qui a obtenu le prix de la BD historique en 2014.
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La vision de Bacchus est une très belle bande dessinée, elle se compose de beaux dessins et de jolies couleurs. Nous suivons deux histoires en parallèle. Un matin, Anna découvre son fils chez lui dans un état pitoyable. Il est terriblement malade mais il a une mission : finir le tableau de sa vie. Il veut prendre exemple sur Antonello de Messine, grand peintre de la Renaissance. Nous suivons l'histoire de ce Antonello qui a vécu une histoire similaire : il était malade mais sa passion pour la peinture était plus forte que tout. Je ne m'attendais pas au retournement de situation qui a lieu vers la fin de la bande dessinée, je ne m'en étais pas doutée une seule seconde. Ce roman graphique est à lire pour l'histoire qu'elle contient et la beauté des images.
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Immergez au coeur de Venise au XVème siècle, à la rencontre des grands peintres de la Renaissance.
" La Vision de Bacchus " est le second opus de Jean Dytar paru aux Editions Delcourt dans la collection Mirages en 2014.
Venise, 1510. Giorgione souffre de la peste. Mais il est déterminé à achever un tableau très spécial...
p. 7 : " Un feu brûle en moi... Je ne sais pas si vous pouvez comprendre ce que c'est... la sensation d'être en mesure de créer quelque chose de grand. De beau. De vivant."
Janvier 1475. Antonello de Messine est un grand peintre.
p. 32 : " C'est l'effet de présence dont est capable la peinture que nous recherchons tous deux... Et le genre de relation intime que cet effet peut produire sur celui qui la contemple. "
Son talent ne tarde pas à se faire connaître, grâce à une technique de production de portrait dont il est l'initiateur. Le Duché de Milan lui propose même de devenir leur peintre officiel.
p. 42 : " Vous savez ce qu'on dit ? ... Antonello de Messine aurait refusé une proposition à Milan pour affronter Bellini sur son territoire : les églises de Venise !"
Mais les propositions pleuvent, et Antonello accepte de réaliser une oeuvre bien différente cette fois.
p. 50 : " C'est pourquoi j'ai besoin de vous Antonello ! Fixez la beauté d'Anna pour l'éternité. "
Dans cette bande dessinée, Jean Dytar utilise un concept graphique directement puisé chez les peintres du Quattrocento.
L'auteur met en avant la notion de "présence" à travers la peinture de la Renaissance italienne.
Le lecteur est capté par la finesse du trait et ce jeu d'ombres et de reliefs, caractérisé par une colorisation douce et efficace.
Un bel ouvrage !
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critiques presse (5)
BoDoi
27 mars 2014
Avec un dessin vif, à la fois élégant et presque humoristique par quelques rondeurs et expressions, Jean Dytar (Le Sourire des marionnettes) relève globalement le défi.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
17 mars 2014
Un très bel album qui laisse une très agréable impression une fois refermé. Très conseillé si vous voulez redécouvrir tout un pan de l'art vénitien, sublime période pleine de véritables trésors d'émotion...
Lire la critique sur le site : Sceneario
BulledEncre
14 mars 2014
Un ouvrage magistral.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Actualitte
03 mars 2014
La vision de Bacchus est une bande dessinée magnifique et très émouvante : la conclusion de l'histoire est totalement déchirante !
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDGest
24 février 2014
Dialogue longuement mûri entre la narration dynamique offerte par la bande dessinée et l’immersion statique procurée par un tableau, reconstitution minutieuse d’une époque faste des Beaux-arts, portraits séduisants de figures artistiques méconnues, voici un ouvrage riche d’enseignements.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
- Quel regard vous posez sur moi !
- Mmh...
- On ne m'a jamais regardée ainsi.
- Pas même votre mari ?
- Non. Ce n'est pas moi qu'il regarde. Il voit en moi le souvenir d'une autre.
- C'est pourtant bien vous, et pas une autre, qui partagez sa vie !
- Que croyez-vous que cet homme partage ? Lui aura son tableau... Il ne se posera plus la question de qui il regarde. Elle sera éternellement belle. Elle ne vieillira jamais. Elle ne lui dira jamais non.
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Je veux vous plonger dans l'état de Bacchus sidéré par la beauté d'Ariane... Peindre un tableau si fort que cette vision fugitive soit pour vous une sensation durable, à chaque instant renouvelée...
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Seriez-vous capable d'incarner par les pouvoirs de la peinture la grâce absolue d'un être ? Faire une image si juste et si forte que l'on pourrait sentir la chaleur de son corps, le souffle de sa respiration...
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Le portrait à davantage d'éclat que tu n'en as... Comme s'il avait su te saisir toute entière, et te sublimer ! Prodigieux...
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Figure-toi que sur cette île vivait le dieu Bacchus. Or, au petit matin, il découvrit, stupéfait, Ariane endormie sur la plage... Saisi par cette vision sublime, il tomba fou amoureux de la jeune femme... et c'est ainsi qu'Ariane devint l'épouse de Bacchus !
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Videos de Jean Dytar (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Dytar
Un entretien avec Jean Dytar, pour la sortie du magnifique album : Les Illuminés aux éditions Delcourt. Entretien réalisé lors du FIBD d'Angoulème 2024.
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