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Philippe Aronson (Traducteur)
EAN : 9782757803530
467 pages
Points (21/02/2007)
2.9/5   82 notes
Résumé :
Paul Tomm, journaliste débutant, se pique d'élucider la mort mystérieuse de son ancien professeur d'histoire. Mais sa curiosité en contrarie plus d'un... Paul est confronté à des individus prêts à tout pour s'approprier d'inestimables reliques. Quels sont ces étranges objets, malfaisants, occultes, dispersés depuis le XIIe siècle à travers le monde ?
Un thriller érudit dans lequel présent et passé mènent une danse endiablée.
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre a traîné sur ma table de chevet un certain temps avec des périodes où je le laissais de côté et d'autres où je m'imposais de le terminer en me disant... "Allez, il va peut-être t'étonner ... il va peut-être se passer quelque chose donc ne te décourage pas" ^^


Livre terminé hier soir... et ce qui me vient de suite à l'esprit est ... ENFIN !!!!


Ce livre se présente avec un récit en deux temps. L'histoire principale est incarnée par Paul Tomm, jeune journaliste qui se voit missionné par son journal d'une petite bourgade (Wickenden) afin d'écrire la nécrologie d'un vieux professeur d'université Jaan Pühapäev. Cette simple nécrologie à écrire qui semblait simple va conduire Paul Tomm sur une enquête mêlant étrange, assassinat, chantage, alchimie... de l'autre côté, le récit est entrecoupé de petits chapitres nous présentant et nous relatant chronologiquement et depuis leur disparition le destin d'objets très recherché et ayant appartenu à un certain Al-IDrisi.


Bon en ce qui me concerne... j'adore les thrillers ésotériques mais encore faudrait-il que l'histoire se tienne avec un cadre et une intrigue qui donne envie de s'accrocher au livre. Ici, je me suis littéralement ennuyé. Il ne se passe quasi rien ... nous suivons Paul Tomm pendant une semaine rencontrant des connaissances de ce professeur, parlant avec son patron, rencontrant Hannah Rowe la voisine du professeur mort... L'action est lente... mais lente :( de plus, quelle idée à eu Jon Fasman de donner comme héro à son histoire un jeune journaliste dans une petite ville ? La disparité entre le personnage et ce qu'implique LE SECRET DE CETTE AFFAIRE est telle qu'on n'adhère vraiment pas ! le final est ... BOF ... oui BOF ... on en ressort en se disant... "tout cela pour ça !"


Par contre, j'ai apprécié les passages "interludes" où il était question des objets d'Al-Idrisi. Là l'auteur arrivait en quelques pages à donner du rythme et de la tension au récit. Un vrai souffle d'air contrastant avec la monotonie du récit.


Super couverture, un résumé qui promettait beaucoup mais au final... déception.
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Quel est le rapport entre al-Idrissi, cartographe et herboriste à la cour du roi de Sicile, Roger II, au XIIème siècle et un professeur d'histoire en activité dans la prestigieuse université américaine de Wickenden?
Paul Tomm, jeune reporter au Lincoln Carrier , chargée de rédiger la nécrologie de ce dernier va avoir du fil à retordre pour trouver la solution.
Un voyage autour du monde empruntant les labyrinthes secrets de l'Histoire...
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En voyant cette jolie couverture et le résumé, je me faisais une joie de dévorer un thriller historique parsemé de référence ésotériques à la Umberto Eco.
Déception! Au final ça n'atteint même pas le niveau d'un Dan Brown, c'est dire.
Le livre est long, décousu, incohérent, prétentieux et même carrément ridicule par moments (une scène où le héros se défend avec une balle de base ball...).

Pourtant ça démarre bien. En rédigeant la nécrologie d'un de ses profs (qu'il a à peine connu ceci-dit), un journaliste jeune et un peu glandeur mais forcément talentueux (tout le monde le dit alors) va mettre au jour un étrange complot de personnages ésotériques trouvant ses racines dès siècles plus tôt.
Le livre alterne entre l'enquête proprement dite (point de vue narratif du personnage principal) pour les chapitre impairs, avec l'histoire, la description et la valeur monétaire de 16 objets ayant appartenu à un alchimiste au Moyen-Âge.
Pourquoi pas ?
Encore faut-il donner un peu de sens à l'histoire au lieu de nous balancer de façon artificielle.
Du début à la fin du livre je me suis demandé ce qu'était les chapitres pairs. Qui les écrit ? Je pensais qu'il s'agissait d'une espèce de journal intime, peut-être ayant appartenu à la victime. On découvre à la fin [spoiler]que c'est apparemment écrit par Hannah, mais c'est incohérent car elle raconte des scènes qu'elle n'a pas vécues ni vues[/spoiler].
Quel rapport entre ces différents objets (non, il ne s'agit uniquement d'objets ayant appartenu à I'alchimiste du premier chapitre pair), pourquoi leur "valeur estimée" ?
Non seulement ça mais en plus à bien y réfléchir [spoiler]on s'en fout un peu, il n'y a que la Table d'émeraude qui serve à prolonger la vie. D'ailleurs elle est passée où celle-là ? Dans le coffre trouvé par le flic? On n'aura même pas la réponse, on sait juste qu'apparemment les alchimistes l'ont récupéré à la fin et tout rentre dans l'ordre, donc. Comme si rien ne s'était passé. [/spoiler]

Des longueurs épouvantables.
Je suis pas du genre à bouder mon plaisir devant de longues et passionnantes descriptions, mais là c'est toute une série de dialogues, situations, réflexions, instrospections inutiles qu'on nous inflige. Des passages qui ne sont ni agréables à lire, ni nécessaires à l'intrigue.

Lors d'une scène vers la fin du livre, les principaux protagonistes dînent ensemble et révèlent (enfin!) les découvertes étonnantes qu'ils ont faites sur la victime. Qu'on alterne entre la description du savoureux repas et les révélations, je veux bien.
Mais une réflexion sur le fait qu'un des personnages s'est mal rasé entre "le pli entre le cou et le double menton, où poussait comme de la mousse une longue touffe de poils", moi j'ai envie dire : "on s'en fout, viens-en au fait!"

Prenons comme exemple le 8ème chapitre. Un personnage mystérieux nouvellement arrivé en ville sous une fausse identité doit exécuter une mystérieuse mission. Pour ce faire, il élabore une longue stratégie visant à devenir le client habitué d'un restaurant chinois. C'est-à-dire qu'il y vient quasiment tous les jours pendant 20 jours et discute avec les serveurs. Croyez-le ou non mais l'auteur tient à nous faire vivre ça sur 7 pages. Doublement inutile. D'abord parce qu'il n'y aucun suspense, on sait d'avance que la "mission" c'est de récupérer un objet. (Pourquoi ? parce que c'est comme ça dans tous les chapitres pairs, pardi!); ensuite parce que sa "stratégie" est ridiculement compliquée. Il aurait très bien pu venir n'importe quel jour pour récupérer l'objet. Ce chapitre aurait pu être plié en deux pages. On dirait que l'auteur se fait un devoir de rallonger. Pour faire plus sérieux ?

Là où on nous promettait un livre "érudit", je vois surtout une énumération de lieux exotiques pêchés à droite, à gauche, un catalogue de stéréotypes à peine plus originaux que la normale. Sans doute Fasman se trouve-t-il érudit d'évoquer la France via le Sancerre et Bourg-en-Bresse au lieu de Paris et du champagne (sarcasme). Mais moi, désolé ça m'impressionne pas.
Qui plus est l'auteur fait parfois preuve d'une condescendance assez dérangeante vis-à-vis de tout ce qui n'est pas américain.
Je passerai sur les anglais snobs et édentés, les chinois impassibles, parlant à peine l'anglais et prêts à tout pour avoir un héritier mâle; le plus rigolo reste les scènes en Union Soviétiques, qui semblent tout droit sorties de Ian Fleming. Les russes sont forcément bêtes, maigres, et la bouche pleine de slogans socialistes.
Sans compter les absurdités historiques. Passe encore que l'auteur s'imagine qu'en URSS en 1988 on pouvait être dénoncé pour avoir tenu une cérémonie religieuse dans sa propre maison; mais quand un soldat parle de la "lutte contre les Mencheviks" en 1974 en Ethiopie...

L'auteur crée une gallerie de personnages aussi trucullents (en apparence) qu'inutiles. Ainsi, Austell, personnage ennuyant et attachant dont on sait tout dans les premiers chapitres et qu'on ne reverra plus du tout passé le premier tiers du livre. Ainsi le duo des policiers corrompus et incapables (forcément dans une petite ville) à la Laurell et Hardy. On croit qu'ils interviendront dans le dénouement, en fait non. Ainsi le médecin légiste dont [spoiler]on ne sait même pas s'il est mort d'un accident ou non, et d'ailleurs sa mort n'était pas justifiée.[/spoiler]

Enfin, l'histoire. Je n'ai pas envie de tout raconter mais la révélation finale n'est qu'une déception de plus. La montagne accouche d'une souris. "Tout ça pour ça ?" Et oui.
Les motivations de la victime sont absurdes et ne justifient pas sa disparition. Les motivations de ses assassins le sont tout autant. On n'a pas réponse claire sur ce qu'ils sont vraiment. On a l'impression à la fin de l'histoire que c'est comme si rien ne s'était passé.
Quelle perte de temps.
Faites-vous plaisir et éviter ce livre. Et si jamais vous l'entâmer un jour, vous pouvez sauter directement à la fin, vous n'aurez pas perdu grand chose.
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Je ne sais pas ce qui m'a gâché vraiment le plaisir en poursuivant la lecture de ce roman pourtant bien écrit!
Tout avait l'air de bien commencé avec la mort du professeur de l'histoire de l'université de Wickenden, et que le journaliste Paul Tomm, en recevant la recommandation d'écrire sa chronique nécrologique, découdre tout un mystère qui couvre ce personnage originaire de l'Estonie . En même temps, nous découvrons un personnage étrange du moyen-âge, Al-Idrisi qui est à la fois cartographe, herboriste, illustrateur, scribe, bibliothécaire, compositeur, guérisseur et philosophe, un érudit qui sera à l'origine de la création de plusieurs bibliothèques à l'époque. En fuyant certaines menaces de ces ennemis, il deviendra herboriste et géographe dans la cour du roi de Sicile à Palerme où il entretient une grande bibliothèque dans laquelle il se livre aux activités ésotériques, notamment en pratiquant de l'alchimie. Mais un jour sa disparition étant déclarée, un voleur s'approprie un sac dans cette bibliothèque et découvre dans celui-ci des objets ésotériques étranges...
Puis les temps vont basculer, Jon Fasman nous fait courir un peu partout dans le temps et à plusieurs endroits pour retrouver la destinée de ces objets, dispersés partout dans le monde, et leur impact sur les hommes. Ces objets deviennent des personnages à part entière, faisant preuve d'une érudition de l'auteur, seulement plusieurs personnages et contextes interviennent au point qu'on a du mal à tout relié avec le temps présent où se déroule l'enquête un peu passive de de Tom. Je dirais qu'à la taille de l'érudition , il a certainement manqué une fiction de taille pour emporter véritablement dans cette course acharnée de ces objets aux multiples pouvoir!
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En 1154, à Palerme, un voleur dérobe un sac dans la bibliothèque
d'un célèbre géographe au service du roi.
Neuf cents ans plus tard, dans une petite ville du Connecticut, le jeune journaliste Paul Tomm enquête sur la mort mystérieuse d'un vieux professeur originaire d'Estonie.
Les deux intrigues se font bientôt écho avant de se rejoindre.

Ce roman , mi-roman policier, mi-récit de voyage fabuleux à travers les siècles, nous entraîne sur plusieurs continents.
Les objets magiques y cotoient des secrets inavouables.
Et il y règne une ambiance tout à fait exceptionnelle, qui fait que j'ai littéralement dévoré ce livre qui nous parle d'objets aussi fascinants que mystérieux.

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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
– Hé, c’était quoi, les autres trucs que tu as lus sur la liste, demanda Joe.
– Quels autres trucs ?
– La Dame en pleurs, l’athanor, la tour, tout ça.
– Des antiquités, j’imagine. Je ne vois aucun lien entre ces objets plutôt disparates. Et toi ?
– Si, ce sont des antiquités.
– Ben oui, évidemment. Mais je veux parler d’un vrai lien.
– N’est-ce pas un vrai lien ? Si au lieu de dire “une vieille merde dans mon grenier” tu dis “antiquité”, ça prend de la valeur. Les activités de Jaan dépassaient peut-être le vol de bijoux ; il aurait pu être receleur pour des bandes spécialisées. Ça lui irait comme un gant.
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Il longea les bords du chemin, marchant sous les arbres délibérément mais sans hâte, de façon régulière et détendue mais sans entrain. Faisant le tour de l'édifice, il s'approcha, passant sous les orangers, citronniers et amandiers. Il enfouit quelques oranges dans l'une des poches qu'il avait cousues à l'intérieur de sa tunique. Il s'accroupit sous une fenêtre et tendit l'oreille. Une guêpe atterrit sur sa lèvre et arpenta son visage jusqu'à l'oreille. Une seconde guêpe atterrit sur son nez, une troisième sur la paupière gauche, une quatrième sur la droite. Recroquevillé, parfaitement immobile, empêchant cuisses et genoux de trembler, il sentit que les antennes des guêpes allaient le faire éternuer.Chacune, de la taille d'un auriculaire, avancait de façon militaire jusqu'à un point fixe, avant de marquer une pause, comme dans l'attente d'une directive. Puis, l'une après l'autre, les guêpes s'envolèrent. Omar se glissa jusqu'à l'entrée principale de la maison, franchit la porte e lat referma derrière lui.
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A la fin de l'été, al-Idrisi rendit visite au roi danois Sven, lequel était curieux de rencontrer un étranger venu du Sud, hâlé en permanence par le soleil du désert. Le cartographe ne s'attarda pas; il écrivit à Roger qu'en se dirigeant vers le nord "un homme passe naturellement de la civilisation à la barbarie; en effet, on se demande même si une civilisation est possible dans les climats nordiques. L'énergie d'un homme étant dépensée entièrement pour se défendre contre le froid en hiver, l'enfer des moustiques et la maladie en été, sans parler d'envahisseurs infidèles en toute saison, comment cultiver l'art de l'esprit et de l'intelligence- musique, érudition, conversation, cuisine- qui fleurissent, par la grâce de Dieuu, à vôtre noble cour, qui me manque tant?
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L’alchimie ne se limite pas à transformer le plomb, ou le sable, comme tu l’as si méchamment dit, en or. C’est la science de la transmutation, la compréhension de la nature fondamentale de l’univers et de tous ses objets. Théoriquement, un alchimiste accompli devrait pouvoir transformer n’importe quel objet en n’importe quel autre objet.
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A la fin de l'été, al-Idrisi rendit visite au roi danois Sven, lequel était curieux de rencontrer un étranger venu du Sud, hâlé en permanence par le soleil du désert. Le cartographe ne s'attarda pas; il écrivit à Roger qu'en se dirigeant vers le nord "un homme passe naturellement de la civilisation à la barbarie; en effet, on se demande même si une civilisation est possible dans les climats nordiques. L'énergie d'un homme étant dépensée entièrement pour se défendre contre le froid en hiver, l'enfer des moustiques et la maladie en été, sans parler d'envahisseurs infidèles en toute saison, comment cultiver l'art de l'esprit et de l'intelligence- musique, érudition, conversation, cuisine- qui fleurissent, par la grâce de Dieuu, à vôtre noble cour, qui me manque tant?
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