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EAN : 9782812608544
279 pages
Editions du Rouergue (04/03/2015)
3.65/5   157 notes
Résumé :
À la fin de la seconde guerre mondiale, à Saint-Brieuc, la jeune Maria Salaun est tondue par son ami d'enfance, Antoine, pour avoir vécu une histoire d'amour avec un officier allemand. Le commando de maquisards, débarquant dans une Jeep de l'armée américaine, impose à la jeune fille l'humiliation publique, en l'asseyant sur une chaise de bistrot, dans la cour de l'auberge de son père, devant la foule friande de spectacle.
Maria n'oppose aucune résistance, sau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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sur 157 notes
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A Saint-Brieuc en 1945, sous un ciel ensoleillé, Maria, icône rousse habillée d'une robe blanche, assise sur une chaine de bistrot devant l'auberge de son père, est tondue devant des habitants haineux, accusée d'avoir entretenu une relation amoureuse avec un jeune soldat allemand durant la guerre. La violence de cette scène destinée à l'humilier profondément ne lui fait pas baisser les yeux, la honte changera bientôt de camp, elle se le promet.
Cette jeune femme blessée mais fière et déterminée, habillée de la robe de fiançailles de sa mère, va exiger de six participants à cette tonte publique, un pardon indispensable à la suite de son existence. Sans violence, par la seule force de son regard, assise sur la chaine numéro 14.
Ce conte sombre et lumineux à la fois, plein de dignité et de délicatesse, aborde ce sujet douloureux avec beaucoup de finesse et rend justice à toutes les femmes injustement tondues à la libération.
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Fabienne Juhel sait trouver les mots justes et pudiques pour décrire ce que des hommes au nom de la morale n'hésitaient pas à faire subir à des femmes dont le seul tort avait été d'aimer un soldat ennemi.
Maria a dû subir cette honte sous les insultes des âmes bien pensantes, sûres de leur bon droit et de leur moralité.
Un matin, une voiture noire s'est arrêtée devant « La petite bedaine » l'auberge familiale, des hommes en sont sortis, ont violemment installé Maria sur une chaise de bistrot et au nom de leur justice, lui ont rasé la tête.

Malgré la noirceur du sujet, ce roman est lumineux, par la beauté et le courage de l'héroïne qui se relèvera de cet outrage et ira demander raison à ses bourreaux en brandissant la chaise tel un bouclier.
Elle marche souveraine en quête d'excuses.

On ne peut qu'admirer Maria, la femme d'une seule passion, capable en toutes circonstances de garder la tête haute.
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L'incipit court pose d'emblée la trame de cette histoire subrepticement romancée, « Les Hommes sont arrivés en Jeep vers midi. » L'image accélère ce que « le carnaval moche »peut foudroyer dans le coeur d'une femme, ici en l'occurrence la belle Maria Salaün . Rousse, donc diabolisée, pècheresse, et toute d'aprioris, Maria, manichéen symbole est paraboliquement la rédemption.
Fabienne Juhel écrit ce récit réaliste en écartant le rideau, afin de fusionner le beau avec le pardon. Les mots poétiques, la trame solaire féminise l'encre pour un retournement des actions au préalable condamnables. « La chaise numéro 14 » est l'emblème de ce que la guerre peut abolir de juste. La fraternité n'a plus sa feuille de route, reste les jugements hâtifs, représentatifs de ce que le mal faire plausible pour certains, peut engendrer comme contradictions implacables. Ce roman est un acte citoyen, mémoriel, digne. Maria sait que la route du vrai est l'ouverture vers la liberté. Cette dernière est pure, amoureuse, loyale et authentique. Ce « Carnaval moche » est une odieuse page de l'histoire de France. La force de ce récit réside dans l'âme pure de Maria. L'alchimie est constructive. Les cheveux de Maria deviennent lumière et éternité. Fabienne Juhel délivre par ses mots, le calme de l'après. le pardon change de camp, le lecteur approuve. C'est un pilier qui résiste aux courants d'air, au vent fou et aux affres des hommes en folie. Publié par « Actes Sud », en Babel Poche, ce roman de feu, de larmes et de convictions s'achève en quintessence d'une couleur magnifiée.
Mémoriel, puissant, digne, majeur, il reste après le point final, dans les mains du lecteur une mèche de cheveux, rousse, magicienne et éclairante.

L'incipit court pose d'emblée la trame de cette histoire subrepticement romancée, « Les Hommes sont arrivés en Jeep vers midi. » L'image accélère ce que « le carnaval moche »peut foudroyer dans le coeur d'une femme, ici en l'occurrence la belle Maria Salaün . Rousse, donc diabolisée, pècheresse, et toute d'aprioris, Maria, manichéen symbole est paraboliquement la rédemption.
Fabienne Juhel écrit ce récit réaliste en écartant le rideau, afin de fusionner le beau avec le pardon. Les mots poétiques, la trame solaire féminise l'encre pour un retournement des actions au préalable condamnables. « La chaise numéro 14 » est l'emblème de ce que la guerre peut abolir de juste. La fraternité n'a plus sa feuille de route, reste les jugements hâtifs, représentatifs de ce que le mal faire plausible pour certains, peut engendrer comme contradictions implacables. Ce roman est un acte citoyen, mémoriel, digne. Maria sait que la route du vrai est l'ouverture vers la liberté. Cette dernière est pure, amoureuse, loyale et authentique. Ce « Carnaval moche » est une odieuse page de l'histoire de France. La force de ce récit réside dans l'âme pure de Maria. L'alchimie est constructive. Les cheveux de Maria deviennent lumière et éternité. Fabienne Juhel délivre par ses mots, le calme de l'après. le pardon change de camp, le lecteur approuve. C'est un pilier qui résiste aux courants d'air, au vent fou et aux affres des hommes en folie. Publié par « Actes Sud », en Babel Poche, ce roman de feu, de larmes et de convictions s'achève en quintessence d'une couleur magnifiée.
Mémoriel, puissant, digne, majeur, il reste après le point final, dans les mains du lecteur une mèche de cheveux, rousse, magicienne et éclairante.

L'incipit court pose d'emblée la trame de cette histoire subrepticement romancée, « Les Hommes sont arrivés en Jeep vers midi. » L'image accélère ce que « le carnaval moche »peut foudroyer dans le coeur d'une femme, ici en l'occurrence la belle Maria Salaün . Rousse, donc diabolisée, pècheresse, et toute d'aprioris, Maria, manichéen symbole est paraboliquement la rédemption.
Fabienne Juhel écrit ce récit réaliste en écartant le rideau, afin de fusionner le beau avec le pardon. Les mots poétiques, la trame solaire féminise l'encre pour un retournement des actions au préalable condamnables. « La chaise numéro 14 » est l'emblème de ce que la guerre peut abolir de juste. La fraternité n'a plus sa feuille de route, reste les jugements hâtifs, représentatifs de ce que le mal faire plausible pour certains, peut engendrer comme contradictions implacables. Ce roman est un acte citoyen, mémoriel, digne. Maria sait que la route du vrai est l'ouverture vers la liberté. Cette dernière est pure, amoureuse, loyale et authentique. Ce « Carnaval moche » est une odieuse page de l'histoire de France. La force de ce récit réside dans l'âme pure de Maria. L'alchimie est constructive. Les cheveux de Maria deviennent lumière et éternité. Fabienne Juhel délivre par ses mots, le calme de l'après. le pardon change de camp, le lecteur approuve. C'est un pilier qui résiste aux courants d'air, au vent fou et aux affres des hommes en folie. Publié par « Actes Sud », en Babel Poche, ce roman de feu, de larmes et de convictions s'achève en quintessence d'une couleur magnifiée.
Mémoriel, puissant, digne, majeur, il reste après le point final, dans les mains du lecteur une mèche de cheveux, rousse, magicienne et éclairante.


L'incipit court pose d'emblée la trame de cette histoire subrepticement romancée, « Les Hommes sont arrivés en Jeep vers midi. » L'image accélère ce que « le carnaval moche »peut foudroyer dans le coeur d'une femme, ici en l'occurrence la belle Maria Salaün . Rousse, donc diabolisée, pècheresse, et toute d'aprioris, Maria, manichéen symbole est paraboliquement la rédemption.
Fabienne Juhel écrit ce récit réaliste en écartant le rideau, afin de fusionner le beau avec le pardon. Les mots poétiques, la trame solaire féminise l'encre pour un retournement des actions au préalable condamnables. « La chaise numéro 14 » est l'emblème de ce que la guerre peut abolir de juste. La fraternité n'a plus sa feuille de route, reste les jugements hâtifs, représentatifs de ce que le mal faire plausible pour certains, peut engendrer comme contradictions implacables. Ce roman est un acte citoyen, mémoriel, digne. Maria sait que la route du vrai est l'ouverture vers la liberté. Cette dernière est pure, amoureuse, loyale et authentique. Ce « Carnaval moche » est une odieuse page de l'histoire de France. La force de ce récit réside dans l'âme pure de Maria. L'alchimie est constructive. Les cheveux de Maria deviennent lumière et éternité. Fabienne Juhel délivre par ses mots, le calme de l'après. le pardon change de camp, le lecteur approuve. C'est un pilier qui résiste aux courants d'air, au vent fou et aux affres des hommes en folie. Publié par « Actes Sud », en Babel Poche, ce roman de feu, de larmes et de convictions s'achève en quintessence d'une couleur magnifiée.
Mémoriel, puissant, digne, majeur, il reste après le point final, dans les mains du lecteur une mèche de cheveux, rousse, magicienne et éclairante.

L'incipit court pose d'emblée la trame de cette histoire subrepticement romancée, « Les Hommes sont arrivés en Jeep vers midi. » L'image accélère ce que « le carnaval moche »peut foudroyer dans le coeur d'une femme, ici en l'occurrence la belle Maria Salaün . Rousse, donc diabolisée, pècheresse, et toute d'aprioris, Maria, manichéen symbole est paraboliquement la rédemption.
Fabienne Juhel écrit ce récit réaliste en écartant le rideau, afin de fusionner le beau avec le pardon. Les mots poétiques, la trame solaire féminise l'encre pour un retournement des actions au préalable condamnables. « La chaise numéro 14 » est l'emblème de ce que la guerre peut abolir de juste. La fraternité n'a plus sa feuille de route, reste les jugements hâtifs, représentatifs de ce que le mal faire plausible pour certains, peut engendrer comme contradictions implacables. Ce roman est un acte citoyen, mémoriel, digne. Maria sait que la route du vrai est l'ouverture vers la liberté. Cette dernière est pure, amoureuse, loyale et authentique. Ce « Carnaval moche » est une odieuse page de l'histoire de France. La force de ce récit réside dans l'âme pure de Maria. L'alchimie est constructive. Les cheveux de Maria deviennent lumière et éternité. Fabienne Juhel délivre par ses mots, le calme de l'après. le pardon change de camp, le lecteur approuve. C'est un pilier qui résiste aux courants d'air, au vent fou et aux affres des hommes en folie. Publié par « Actes Sud », en Babel Poche, ce roman de feu, de larmes et de convictions s'achève en quintessence d'une couleur magnifiée.
Mémoriel, puissant, digne, majeur, il reste après le point final, dans les mains du lecteur une mèche de cheveux, rousse, magicienne et éclairante.



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Une bonne fiction agréable à lire.
Une fiction qui fut réalité pour bien des femmes.
A la libération, Maria, fille d'un aubergiste, est tondue à l'instigation de son ancien soupirant.
Continuation de l'absurdité de la guerre.
Maria est bafouée, humiliée, mais animée par un esprit de réhabilitation, vêtue de la robe de fiançailles de sa mère qu'elle portait et munie de la chaise sur laquelle elle fut tondue va demander justice à six personnes. Maria a de la fierté, Maria n'a pas honte. Elle demande juste réparation et reconnaissance.
La cruauté, la vengeance sont les moteurs de ce roman.
Y participe en temps que personnage important Louis Guilloux, auteur de « le pain des rêves ».
L'écriture est agréable. Quelques situations un peu convenues mais l'ensemble constitue un plutôt bon roman.

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Quelle force a ce roman tenu de bout en bout par une écriture intense ! Pour avoir aimé un soldat allemand, la jeune Maria Salaün est tondue devant la foule par son ami d'enfance.
Vêtue de la robe immaculée des fiançailles de sa mère comme d'une armure étincelante, elle refuse de subir. Elle affronte les regards, les insultes en repoussant la honte hors de son être. Et c'est elle qui, tête nue, protégée par la chaise sur laquelle elle a été exposée, exige de ses juges qu'ils lui rendent des comptes.
Dans cette robe qui la chape de marbre comme pour mieux protéger le bouillonnement intérieur des émotions, Maria, au nom de toutes les femmes, affirme le prix de la vie et la valeur de l'humain. Dans les creux et le coeur de son histoire, viennent se réfracter, comme dans un prisme, la figure et l'oeuvre de Louis Guilloux.
L'écriture de Fabienne Juhel accompagne et enrobe les riches nuances de l'intrigue. Mouvante, elle joue une symphonie toute en subtiles variations. Sèche aux phrases coupantes comme des ciseaux sacrifiant une chevelure, elle devient d'une luminosité intense lors de pauses plus intimistes. La robe, la chaise, la chevelure rousse prennent une dimension symbolique qui place le roman à la frange du merveilleux.
C'est un roman inoubliable qui garde une part de mystère et des richesses à découvrir à chaque relecture.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Parce que le coiffeur n'avait pas osé dire "non", lui. Elle, si. Elle avait dit "non" de tout son corps et de tout son poids, le dos droit, le corps ancré au sol.
Elle avait dit "non" avec ses yeux grands ouverts qui voyaient le ciel - personne ne pouvait l'en empêcher -, les goélands, les nuages et, à travers le battement de ses cils, les fourmis sur le pavé, d'autres insectes caparaçonnés dont elle ignorait le nom mais qui, à cet instant, la passionnaient follement parce qu'ils l'emportaient dans leur monde minéral et souterrain. Un monde où un grain de poussière pouvait provoquer de véritables éboulis tandis que les catastrophes humaines devenaient, à l'échelle de ces insectes, des mythes.
Elle avait dit "non", mâchoire serrée, entre ses dents. Elle avait dit "non" adossée à sa chaise avec la barre cintrée qui lui sciait les omoplates, imprimait un sillon dans ses chairs.
Surtout, Maria Salaün avait dit "non" avec la robe blanche de fiançailles de sa mère.
Parce qu'on pouvait dire "non" de toutes ses forces, sans crier.
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Mais s'ajoutait à la sensation de froid, plus fort que tout, la marque d'une brûlure : quelqu'un, Firmin, le frère d'Antoine, avait tracé une croix gammée sur son crâne.
Une croix gammée !
Le pire qu'elle est qu'elle eut à endurer même si personne n'avait ri devant le résultat. Personne n'avait craché non plus.
Une croix gammée alors qu'elle était innocente de tout le sang versé ! Qu'elle avait en abomination la guerre, la haine et le fanatisme ! Quel rapport y avait-il entre donner de l'amour, en recevoir et ça ? Aucun. Aucune correspondance. Aucune passerelle possible. L'amour n'était pas la guerre.
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Ses bras en tombèrent. Sous le choc, il lâcha son coupe-chou. Raide et aussi pâle qu'un marbre. Une raideur de cadavre drapé dans sa blouse blanche de barbier. Un mort debout. Tétanisé, comme croyant à un mauvais rêve.
Dix fois, cent fois, depuis ce jour où il avait été contraint de la raser, il avait imaginé cet instant où il se retrouverait confronté à la jeune fille, espérant et redoutant à la fois cette confrontation. Dix fois, cent fois il avait murmuré, hurlé le mot, ce mot unique qu'il étouffait dans l'oreiller pour ne pas inquiéter sa femme :
- Pardon... Pardon... Pardon ! Pardon !! Pardon !!!...
Il s'endormait chaque nuit avec ce mot là à la bouche, le visage barbouillé de ses larmes d'homme lâche, d'homme faible. Il emportait dans ses songes l'image de la jeune fille en robe de mousseline de soie blanche assise sur sa chaise, tête nue. Tête nue, oui : son ouvrage et sa honte !
L'image continuait de le hanter au réveil, durant les repas, au travail, derrière ses paupières closes, ses yeux grands ouverts, s'invitant à l'improviste dans le miroir à la place de la tête d'un de ses clients.
C'était la tête nue d'un oiseau déplumé aux yeux fixes et graves.
Celle-là même que Maria Salaün lui offrait maintenant de l'autre côté de vitrine de sa boutique.
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Une femme belle comme une mariée leur était apparue, tel un mirage, dans la lumière de midi. Cette fille aurait pu être leur sœur, leur financée. Elle leur rappelait aussi leurs mères, jeunes. A cause de la robe d'un autre âge sans doute. Que diraient-elles d'ailleurs, leurs mères, si elles les voyaient molester une femme sans défense ? Elles ne les avaient pas élevés pour qu'ils deviennent des tyrans ni des tortionnaires.
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-L'amour vient quand tu ne t'y attends pas. Il ne faut pas l'effrayer avec des prières ou des plantes, il faut sourire à la vie. Alors, il vient, happé par ton sourire.
Le sourire est l'appeau. Tous les oiseaux s'y laissaient prendre.
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