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EAN : 9782760933385
Leméac (Editeur) (01/08/2011)
3.78/5   88 notes
Résumé :
Steeve, grand lecteur, féroce critique de la société, raconte sa dernière année au secondaire marquée par la mort du quart-arrière des Spartiates, l'équipe de football de l'école Gaston-Miron.
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Steeve, un jeune Québécois de la rive-sud de Montréal, vit sa dernière année à l'école secondaire. Une année assez mouvementée. Pour lui, d'abord, qui connait les derniers tourments de l'adolescence. Mais pour les élèves et le personnel de l'établissement en général qui sont marqués par le suicide du quart-arrière de leur équipe de football américain, les Spartiates. Un héros est tombé et, avec lui, son équipe et le climat de l'école.

L'auteur, Biz, dresse un portrait plutôt réaliste de l'adolescence et de la vie dans une école secondaire. Quoique la vision qu'il en a est pessimiste, sombre à plus d'une occasion et cela dans des circonstances n'ayant pas toujours un lien avec le suicide du jeune quart-arrière. D'ailleurs, cet événement tragique ne survient que tardivement dans le récit. Donc, contrairement à ce que le résumé en quatrième de couverture le laisse croire, l'histoire porte davantage sur les tribulations de Steeve.

Ce personnage principal est très cultivé et surtout critique de la société dans laquelle il évolue. Dans les deux cas, peut-être un peu trop? À plusieurs moments, j'ai eu l'impression d'entendre davantage la voix et les opinions de l'auteur que celle d'un jeune homme de dix-sept ans. Mais bon, dans la catégorie littérature jeunesse, ce roman se démarque tout de même, entre autres par son style et par l'habileté avec laquelle y sont insérés une grande quantité de référents culturels.
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Appréciation : Je vous avise, chers lecteurs, ma critique est très négative.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'en ai donné à coeur joie. Un ramassis de frustrations et visions négatives d'un personnage révolté et "chialeux" (pour utiliser son langage) que l'on peut facilement trouver dans notre société. On pourrait dire que le palmarès est complet. Écrit dans un langage d'ado pour des ados, je m'interroge: se retrouvent-ils dans cet espace littéraire? ont-ils le même discours que le narrateur? sont-ils aussi blasés? Est-ce que ça les fait rire? y trouvent-ils une résonnance?
Il aborde les thèmes de la vie quotidienne dans une école secondaire: personnages hauts en couleur, immigrants en quête d'identité et d'adaptation, élèves mal aimés, quête amoureuse, harcèlement, suicide, vengeance, décrochage scolaire, amour, sexe, peurs, haines, violence... Peut-être une bonne lecture pour lancer des discussions en classe, quoique pas nécessairement accessible à tous à cause de l'écriture déjantée. Autrement dit, c'est une caricature qui par moments m'a fait sourire, mais bien loin de me séduire. En fait, je me suis disciplinée à le lire jusqu'à la dernière page. Ou bien je suis complètement déconnectée de la réalité de nos jeunes, ou bien je suis insensible à son humour décapant, grossièrement caricaturé. Sans finesse, sauf peut-être pour le senti de certains jeunes, là où il aurait pu donner un sens plus marqué. Il a voulu exprimer les non-dits, les tabous, le mal de vivre des jeunes, mais il dicte tellement sa propre vision des choses qu'il ne laisse pas place au lecteur pour faire une véritable réflexion. C'est ma première critique et la plus sévère, car il me semble que là il a manqué de jugement. Mais un créateur fait ce qu'il veut et dans son cas on ne compte plus ses succès et son talent.
On peut dire qu'il a un sens aigu de la contestation qu'il exprime, soit avec humour, soit avec colère, mais toujours sur un ton révolté. Incontestable indépendantiste, toujours à la défense de la langue française et de ses racines; ses opinions politiques passent comme les thèmes de ses chansons à textes (chanteur du groupe québécois Loco Locas). Par contre, sous des idées qui se veulent bien ficelées, ses critiques de la société sont à leur tour bourrées de clichés, ce qui réduit considérablement un discours qui se veut critique. Bref, vocabulaire riche, références culturelles pertinentes, mais sûrement pas toujours accessibles pour les jeunes à qui l'on n'enseigne pas nécessairement ces concepts philosophiques ou historiques (c'est à mon tour d'être caustique). Là où les ados et adultes peuvent se retrouver, c'est peut-être à travers le tableau (en partie) réaliste des jeunes dans une polyvalente et les thèmes universels abordés.
On dit que c'est un roman choc pour les ados et pour toutes personnes concernées par le vécu des jeunes. Pour ma part, comme vous l'aurez compris, ce livre n'est d'aucun intérêt. Ce qui m'agace le plus, ce sont ses critiques prémâchées et condescendantes. Mais, comme il est question d'en faire une production cinématographique, j'imagine que certains y ont vu un intérêt pour le bien commun. Et bien tant mieux pour lui et longue vie à cet auteur, somme toute très sympa et talentueux et qui a écrit des romans beaucoup plus intéressants.

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Quel roman jeunesse! La réalité du secondaire y est dépeinte avec tellement justesse qu'il est impossible de rester insensible au quotidien des adolescents. La lecture de ce roman devrait être obligatoire pour tout adulte oeuvrant auprès d'adolescents.
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Pour l'information de tout le monde, j'ai lu ce livre parce mon école secondaire nous la donné en français. Je n'aurais jamais lu un livre aussi mauvais si ce n'était pas le cas. Une histoire sur des élèves de secondaire fait par un homme de 30 ans n'avais pas beaucoup de chance d'être bonne. Mais pour que ce livre soit si peu en rapport avec la vie de vrai élèves. Peu être est ce parce que ce livre a été fait en 2011, mais personne en ce moment n'a les mêmes manières de penser que les gens dans le livre. le personnage principal, Steeve, est le deuxième personnage que je déteste le plus. Il est énervant et pense qu'il est différent de tout le monde, juste parce qu'il lit des livres. TeLlEmEnt DiFféREnt DEs AuTrEs. Il sexualise les filles dans l'école et sa prof de français, alors qu'il n'a que 16 ou 17 ans. Il pense qu'il est meilleur que le reste juste parce qu'il lit plus et critique aussi beaucoup son entourage. Je le déteste et j'aurais VRAIMENT aimé qu'il ce fasse enfermer dans la fausse où il est allé exploser et meurt. Je ne regrette pas avoir écrit cela. La personne que je déteste le plus est l'entraîneur. Il a osé causer la mort de Mathieu en l'insultant pour aimer quelqu'un. Et il s'est enfuit après qu'il se soit pendu parce qu'il est lâche et ne peu pas subir les conséquences de ce qu'il a fait. Tout ça parce que Mathieu est gai? C'est un bâtard, c'est ça que je dit et il aurait du mourir à la place de MSA.
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Ce roman de Biz traite de la vie des adolescents durant leur secondaire. le narrateur se nomme Steeve et il étudie à la polyvalente Gaston-Miron et est en secondaire V. Il raconte le train-train quotidien des adolescents de l'école qui est chamboulée à la mi-année par la mort de Mathieu St-Amour, le populaire quart-arrière de l'équipe de football de l'école.

Ce livre m'a rappelé comme il est parfois difficile de passer au travers de cette période de la vie. Nous ne sommes plus des enfants mais nous ne sommes pas non plus encore des adultes. Il y a aussi le fait que la période du seconde est une vrai jungle où les plus fort règnent en rois et intimident les plus faibles sans intervention d'adultes car ceux-ci croient souvent que c'est une situation normale..

L'auteur saisit bien le mode de pensée des adolescents. Quand j'étais ado, je ne pensais pas comme aujourd'hui. le seul problème du livre est lorsque Biz apporte son opinion ce qui touche le Québec. Il quitte trop son personnage d'adolescent et laisse parler l'adulte qu'il est. Ce n'est pas l'opinion qui est en cause mais plutôt la brisure au point de vue de la narration.

Je recommanderais ce roman à tous les adolescents et surtout à leurs parents car je crois que ça pourrait les aider à mieux les comprendre et à se souvenir comment ils étaient eux-mêmes lorsqu'ils étaient jeunes.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Et ne blâmez pas les créatures pour leur paresse et leur béotisme. Nous ne sommes que les Frankenstein du ministère de l’Éducation. Un pur produit d’expériences ratées par les savants fous du Complexe G. Résultat : une génération de petits empereurs qui pavanent leur nudité intellectuelle avec ostentation. Mais ne nous blâmez pas. La culture du vécu et la hantise de l’élite font croire aux ignorants que leur pensée vaut celle de Kant et de Socrate. En évacuant l’effort et la connaissance de l’école, les pédagogues ont tué l’apprentissage. Mais une épée ne s’aiguise pas avec du coton. C’est en la frottant cent fois sur la pierre que son fil devient tranchant. Confronté à la médiocrité érigée en système, j’ai fait le minimum. D’un point de vue scolaire, je considère mon secondaire comme une totale perte de temps. Tout ce que j’ai appris, je le dois à mes lectures hors classes.
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Une seule chose rallie tous les ados : l'amour de la musique. Elle pulse dans nos tympans au même rythme que le sang dans nos tempes. Nos écouteurs sont les cordons ombilicaux qui nous relient à la matrice de nos iPods. Toutes les scènes de notre existence sont enrichies d'une trame diégétique. En ce moment même, des transfusions ont lieu. Des amis échangent leurs découvertes estivales en partageant leurs écouteurs. Jumeaux hétérozygotes nourris au même placenta...
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On a beau dire que l’école nous emmerde, vers la fin du mois d’août, on a quand même hâte de revoir les amis. Le jour de la rentrée est toujours fébrile. Dès le matin, les autobus jaunes déversent des torrents de flots agités et l’esplanade principale se transforme en rivière frémissante. Longeant le terrain de football du côté est, j’ai une vue d’ensemble des adolescents réunis devant la polyvalente.
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Et parce que la vie n’est pas une pub de Coke, il y a cette majorité de jeunes sans style défini, hybrides et inclassables. J’en suis. N’en déplaise aux sondeurs, la jeunesse est multiple. Il n’y a pas de courant d’opinion propre aux jeunes. Ce sont les mêmes lignes de fractures que pour les adultes: gauche-droite, vaillance-paresse, extravagance-conformisme, génie-bêtise.
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Et bien sûr il y a les flamboyants Spartiates, notre équipe de football, la fierté de Gaston-Miron. Aisément reconnaissables à leurs couleurs bourgogne et or, ils forment une véritable armée. Le quart-arrière Mathieu Saint-Amour en est le général. Beau, blond, brillant, c’est le demi-dieu de notre école. Même les profs et la direction lui vouent un respect intimidé. Seul l’entraîneur Claude Picotte peut prétendre à un certain ascendant sur lui. Chargés de le protéger sur le terrain, les gros joueurs de ligne l’accompagnent partout, comme une garde prétorienne. Évidemment, il discute avec des filles, réunies en hémicycle béat autour de lui.
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