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Jakub Mortka tome 4 sur 5
EAN : 9791095718710
416 pages
Agullo (13/02/2020)
4.16/5   41 notes
Résumé :
Un des élégants quartiers en vase clos de Varsovie, un petit paradis sur terre dont rêvent tous les polonais se trouve brutalement plongé dans le drame : ce matin, au pied des immeubles modernes tout confort, le gardien a découvert le cadavre d'une étudiante en journalisme. Il suffit d'un instant pour que le paradis se transforme en enfer.
Pour Mortka, chargé de l'enquête avec l'aide de la lieutenante Suchocka, le coupable semble d'abord tout désigné. Mais c... >Voir plus
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Sur fonds de tension entre l'Ukraine et la Pölogne le roman se déroule majoritairement à Varsovie dans une cité où une jeune ukrainienne, Svitlana, diplômée de l'Université de Kiev, vient faire des ménages.
Depuis que la Pologne a adhérée à l'UE, son niveau de vie a significativement décollé par r apport à celui de l'Ukraine dont il était proche à l'époque où les deux pays vivaient sous la houlette du grand frère soviétique.
Les Ukrainiens, sans le comprendre ni l'accepter se résignent à dire je vais "faire la Pologne" quand d'aventure on leur demande quel travail ils vont pouvoir trouver.
L'inspecteur Jakub Mortka a divorcé de sa femme Olga qui vit désormais avec un avocat de renom. et cela suffit à pourrir la vie du flic.
Darius Kochan son ancien partenaire a été mis au placard soupçonné de violences conjugales sur sa femme Ania. Il est chargé de réchauffer des Cold Cases...
Sa nouvelle collègue Anna Suchoczka, surnommée la Sèche, l'assiste dans l'enquête sur le meurtre de Zuzanna Latkowska une jeune femme née en 1986 à Byala Podlaska, dont le corps a été découvert un matin par un gardien de la cité des Rêves.

Très vite l'enquête sur le meurtre de Zuzanna tourne autour d'un homme politique sur le déclin, résident de la cité, Aleks Zielinski, il louait des appartement à de jeunes étudiantes dont Zuzanna.
Mortka pousse ses investigations vers le trafic de la main d'oeuvre ukrainienne et en vient à soupçonner Svitlana.
Il s'en prend notamment à un mafieux ukrainien, Dmytro...sans succès !
Si le roman traite avec succès des difficultés de la transition entre la société communiste et l'économie de marché dont les nouveaux adeptes et thuriféraires considèrent qu'elle les autorise à s'affranchir de toutes règles, le récit de l'histoire policière s'enlise à la fois dans la confusion entre les deux enquètes et les difficultés matrimoniales des deux flics, Mortka et Kochan.
Les deux flics, chacun à leur manière essaient de faire en sorte que police et justice ne soient pas passées par pertes et profits.
Anna Suchoczka fait figure de symbole de l'avenir, femme forte, indépendante, elle lutte contre la domination masculine dans la police et entend faire justice à sa façon.
Roman pessimiste mais réaliste !
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Voilà déjà la quatrième enquête de Jakub Mortka, dit le Kub. Après Pyromane, La ferme aux poupées et La Colombienne, l'inspecteur récurrent de l'auteur nous revient en toute grande forme dans cette Cité des Rêves si mal nommée. C'est un polar costaud et rigoureux, le portrait édifiant d'une société polonaise réactionnaire et conservatrice dont les rênes sont tenues presque exclusivement par des hommes, souvent corrompus, à la solde des uns et des autres. Dévorés par l'ambition, ils n'aspirent qu'aux privilèges et à la domination que leur rang leur assure. Dénués de scrupules, l'argent pour seule religion, ils se croient au-dessus de tout et de tous et sont effectivement capables de tout, surtout du pire.
Un des élégants quartiers en vase clos de Varsovie, un petit paradis sur terre dont rêvent tous les Polonais se trouve brutalement plongé dans le drame : ce matin, au pied des immeubles modernes tout confort, le gardien a découvert le cadavre d'une étudiante en journalisme. Il suffit d'un instant pour que le paradis se transforme en enfer. Pour Mortka, chargé de l'enquête avec l'aide de la lieutenante Suchocka, le coupable semble d'abord tout désigné. Mais ce qui paraît simple va prendre à mesure des investigations la portée d'un vaste scandale.
C'est évidemment un vrai plaisir que de retrouver le Kub, quelque peu apaisé. On ne connaît pas son âge exact, il a dans les trente ans. Il a noué depuis peu une liaison sérieuse avec Olga. Les contacts avec Ola, son ex dont il est désormais divorcé, sont moins tendus à défaut d'être enjoués. Il est père de deux garçons qu'il voit très peu, sans doute entre deux enquêtes, à l'insu du lecteur. Dans cette enquête, il fait équipe avec la lieutenante Anna Suchocka, dite La Sèche, apparue dans La Colombienne. Jeune femme aux cheveux de cendres noués en queue-de-cheval, La Sèche est un peu le prototype de la vieille fille, célibataire, teigneuse. le lecteur se demande quelle aurait été sa profession si elle n'avait pas choisi de travailler à la section criminelle. Elle le dit elle-même : « Je suis devenue policière parce que c'est un des rares métiers qui permet, quand les conditions sont réunies, de faire du mal aux gens qu'on déteste ». Silencieuse, pragmatique, capable d'initiatives judicieuses, elle est loyale et le Kub l'estime pour cela. Et moi, je l'aime bien aussi.
Un troisième policier que les fidèles connaissent déjà revient dans cette enquête. Il s'agit de Dariusz Kochan, ex-adjoint de Jakub Mortka. Les deux hommes s'appréciaient sur le plan professionnel, avaient même noué des liens d'amitié. Mais ils ne se parlent plus. Kochan fait donc son retour dans La Cité des Rêves. Pas un retour en fanfare, non, un retour par une toute petite porte menant à un réduit dans lequel le directeur adjoint, Andrzej Andrzejewski, entend bien l'emmurer en le chargeant de reprendre à zéro les affaires classées, les fameux cold cases.
Kochan était un bon flic et il n'a rien perdu de son flair et de son intuition. En trois jours, même pas, il résout deux affaires qui avaient sans aucun doute été enterrées beaucoup trop vite. C'est très bien vu de l'auteur car, à côté de l'intrigue principale, le meurtre d'une étudiante en journalisme, il nous donne à voir deux autres facettes du crime, deux crimes abominables. Ce faisant, il pointe du doigt les carences d'un système judiciaire qui valide hâtivement et cyniquement le classement de crimes non éclaircis à cause d'enquêtes bâclées.
A l'instar de son compatriote, Zygmunt Miloszewski, auteur notamment de Les Impliqués, Chmielarz désosse la société polonaise et stigmatise les rapports homme/femme, entre autres. Les femmes sont au mieux des faire-valoir à la plastique avantageuse que l'on exhibe fièrement à l'occasion de dîners de gala ou de réceptions fastueuses. Au quotidien, elles sont victimes de mauvais traitements, coups, abus sexuels. Dans le monde du travail, elles sont reléguées à des postes subalternes, mal payées, mal considérées. Il reste manifestement beaucoup à faire en Pologne pour l'émancipation de la femme. En cause, une société peu ouverte, le poids écrasant de la religion catholique et des traditions, un pays replié sur lui-même.
Nous connaissons tous des femmes de ménage polonaises. En France, je ne sais pas, en Belgique, elles sont légion. En Pologne, ce sont les Ukrainiennes qui s'y collent " La vendeuse l'avait regardée bizarrement. de travers, et d'un air de mépris. Comme toutes les Polonaises regardaient les Ukrainiennes, les premières ayant de quoi payer tandis que les autres faisaient des ménages. "
L'auteur est né en 1984, il a l'âge de son héros. Il m'impressionne par la maîtrise de ses enquêtes, par la rigueur qu'il y injecte tout en conservant une belle part de spontanéité. Sa matière première, il la trouve dans les travers et les horreurs d'une société implacable où les plus faibles payent le prix fort. Il est tout aussi à l'aise dans la sphère intime quand il décortique les relations de couple. Peu disert sur le sien et sa relation récente avec Olga, il pointe sans détour mais toujours avec retenue ces femmes humiliées, brisées qui, à force de courber l'échine devant des maris brutaux, se révèlent complices de la plus grande bassesse, la maltraitance de leurs propres enfants.
Dans chaque enquête, depuis Pyromane jusqu'à La Cité des Rêves, quand le lecteur pense que l'affaire est bouclée et qu'il peut refermer le livre, l'auteur réussit à introduire un nouvel élément de suspense. J'appellerai cela La touche Chmielarz. Ici, c'est à la toute dernière page et c'est génial.
Un élément qui contribue certainement à la grande qualité de cette série est que le même traducteur est à l'oeuvre depuis le début. Il s'appelle Erik Veaux, il est né en 1939, a suivi des études de langue slave à Bordeaux et Varsovie. Il a effectué plusieurs séjours en Pologne, travaillant notamment à l'ambassade de France à l'époque communiste, puis après le retour à la démocratie. le lecteur retrouve ainsi à chaque nouvelle enquête cette même tonalité, cette même ambiance. On dit qu'une bonne traduction doit être invisible, c'est le cas.

La Cité des Rêves
Titre original : Osiedle Marzen
Traduit du polonais par Erik Veaux
Éditions Agullo Noir 2020

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Il importe désormais d'avoir une certaine attention pour les romans policiers en provenance des pays de l'est et plus particulièrement à la littérature noire issue de la Pologne avec ce que l'on peut considérer comme de grandes figures du genre comme Zygmunt Miloszewski qui s'est tourné vers la littérature blanche ou Wojciech Chmielarz qui devient la nouvelle référence dans le domaine du polar polonais avec sa série mettant en scène l'inspecteur Jakub Mortka surnommé le Kub. Publiée chez Agullo, on découvrait cette nouvelle série policière avec Pyromane en suivant l'enquête de ce policier revêche affecté à la brigade criminelle de Varsovie qui tournait autour d'une série d'incendies meurtriers. Avec La Ferme Aux Poupées le Kub nous entrainait dans son exil dans les Carpates où il mettait à jour un trafic de traite de femmes destinées à la prostitution. Avec La Colombienne on assistait au retour en grâce de cet inspecteur opiniâtre réaffecté à Varsovie afin de s'atteler à une enquête périlleuse portant sur un trafic international de stupéfiant. Davantage focalisé sur le domaine de la politique et du trafic d'influence qui peut en résulter, Wojciech Chmielarz nous invite à retrouver, avec La Cité Des Rêves, son policier fétiche dont les investigations tournent autour d'un meurtre commis au sein d'une résidence cossue de la capitale polonaise.



Les habitants de la Cité des Rêves sont en émoi lorsqu'ils apprennent que le gardien de cette résidence protégée a découvert le cadavre d'une jeune femme dans la cour de ces immeubles modernes, tout confort. C'est l'inspecteur Jakub Mortka qui est en charge de l'enquête secondé de la lieutenante Suchoka, surnommée La Seiche. Rapidement leurs soupçons portent sur une femme de ménage ukrainienne qui a pris la fuite le matin même du meurtre. Mais au fil de leurs investigations, les deux policiers vont mettre à jour les étranges comportements de certains habitants dont un ancien jeune député ambitieux tombé en disgrâce qui affiche la volonté d'effectuer un retour en force dans les affaires politiques du pays. Mais quels sont les atouts de cet individu qui semble bénéficier de l'appui de quelques personnalités louches de la pègre polonaise auquel Jakub Mortka a déjà dû côtoyer pour son plus grand déplaisir.



L'intérêt d'une intrigue telle que La Cité Des Rêves repose sur la multitudes de personnages qui entrent en ligne de compte dans un récit où chacun d'entre eux prend autant d'importance, si ce n'est plus, que les protagonistes principaux du livre qui semblent davantage en retrait, en particulier pour ce qui concerne Jakub Mortka devenant le centre névralgique des interactions entre les différents individus intervenant dans le cours de cette histoire complexe. On apprécie ainsi cette rigueur dans la construction narrative où chaque chapitre met en exergue à un intervalle régulier les différentes actions des nombreux personnages du roman qui nous fait penser au rythme d'un film tel que Pulp Fiction auquel l'auteur fait d'ailleurs référence. Plus que le Kub ou La Seiche, les deux policiers chargés de l'enquête, on s'intéressera davantage à des individus tels que Piort Celtycki nous donnant une vision peu glorieuse du système politique polonais ou à un malfrat comme Mieszko qui se révèle moins balourd qu'il n'y paraît. Trafics d'influence, chantages, extorsions, le monde polonais tel que présenté par Wojciech Chmielarz est assez sombre ceci d'autant plus lorsqu'il dépeint le milieu politique mais également le milieu journalistique auquel il appartient. Tout cela nous donne une vision lugubre d'un pays qui n'a pas encore totalement rompu avec les anciennes pratiques d'un régime communiste corrompu et qui s'engouffre dans une logique capitaliste ne présentant pas ses meilleurs atours comme le démontre des jeunes polonais tels que Aleksandr Chelmonski et ses camarades d'infortune en quête d'argent pour financer leurs concepts informatiques les entraînant vers des dérives qu'ils ne peuvent plus maitriser. Victimes intègres ou personnes vulnérables, on s'intéressera également aux femmes qui interviennent dans le récit à l'instar de la courageuse étudiante journaliste Suzanna Latkowska ou de Svitlana, cette femme de ménage ukrainienne contrainte d'endosser un meurtre qu'elle se défend d'avoir commis. C'est d'ailleurs autour de ce personnage ambivalent que l'on appréciera le coup de génie Wojciech Chmielarz qui parvient toujours à nous surprendre avec quelques éléments ou détails qui révéleront toute leur importance au terme d'un épilogue qui laisse sans nul doute place à une suite. Outre ces nouveaux intervenants on prend également plaisir à revoir quelques personnages récurrents comme Dariusz Kochan, ancien adjoint du Kub qui est relégué aux archives pour déterrer quelques « cold case » lui permettant d'obtenir un certain succès, ceci presque à son corps défendant dont une affaire tournant autour du caïd Borzestowski que l'on avait croisé dans les romans précédents de la série.



Complexe, mais extrêmement bien mené, La Cité Des Rèves révèle tout le talent de Wojciech Chmielarz qui, dans la précision du détail, parvient à nous surprendre jusqu'à la toute dernière ligne d'un texte plaisant et abouti.





Wojciech Chmielarz : La Cité Des Rêves (Osiedle Marzen). Editions Agullo Noir 2020. Traduit du polonais par Erik Veaux.



A lire en écoutant : Eden de Talk Talk. Album : Spirit of Eden. 1997 Parlophone Records Ltd.


Lien : https://monromannoiretbiense..
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« Il se souvenait de la première fois où il avait dû annoncer à des parents la mort de leur enfant. le garçon avait déjà la quarantaine, les parents, plus de soixante-dix ans, et il avait cru que la tâche serait facile. Il y était allé. Il était arrivé dans un petit appartement bien tenu à Targówek. Il avait annoncé l'évènement aux deux vieux de manière professionnelle, mais avec empathie. Il était reparti très content de lui. Les problèmes apparurent plus tard. C'était l'époque où Ola était enceinte pour la première fois. Il commença soudain à craindre que quelque chose lui arrive. Quand le téléphone sonnait, il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était l'hôpital ou un collègue, pour lui annoncer que sa femme était morte. Il avait demandé de l'aide à son père, un médecin d'expérience. Il n'en parlait jamais à la maison, mais Mortka devinait à son visage quand il venait de perdre un patient. Il rentrait à la maison, sombre et renfermé, s'enfermait une dizaine de minutes dans sa chambre, et quand il en ressortait, il affichait à l'inverse une gaieté forcée.
Son père l'avait écouté avant de dire brièvement :
– Tu t'y feras.
Curieusement, cela l'avait aidé. Les crises de panique avaient cessé, et il avait bel et bien fini par s'y habituer. »
Quatrième volet des aventures du Kub, cette cité des rêves est à mon sens le meilleur (à date). Notre inspecteur y enquête sur le meurtre d'une jeune femme et tout le monde se fait rouler dans la farine : lui, nous, même ceux qui croient tenir les rênes. Les choses ne sont jamais ce qu'elles semblent être tout en étant toujours plus simples que ce qu'on pensait. Un meurtre, un(e) coupable, ça c'est simple. Quand deux personnes s'offrent spontanément en coupable désigné(e), ça se complique un peu. Surtout quand de tous côtés on presse le Kub d'en choisir un(e) et d'en rester là… En annexe, on assiste au lent cheminement de Kochan vers un personnage capable de s'amender – ce qui est totalement contre-nature dans la mentalité polonaise. Il a « un peu cogné sa bonne femme » et ne voyait pas vraiment le problème. Relégué aux cas non résolus, il y fait contre toute attente des merveilles et ouvre un peu les yeux sur ses propres démons. Enfin si l'épilogue apporte une réponse il crée surtout une énorme attente et on se frotte les mains par avance pour le volet suivant…
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Trouver un polar dans ma boite à lettres m'a doublement réjouie ; le polar en lui-même qui est toujours la promesse d'un bon moment de lecture, et le fait qu'il soit polonais parce ça n'est pas si courant que cela.

La cité des rêves est une résidence bien cossue de Varsovie, tranquille et bien fréquentée, en tout cas si on ne creuse pas trop.

Voilà que le gardien y découvre le corps sans vie d'une jeune et jolie étudiante journaliste. Pour l'inspecteur Mokta, le coupable ne fait aucun doute…

Parallèlement, nous suivons son collègue Kochan, une brute souvent alcoolisée, un peu sur la touche, et assigné pour le moment aux cas non résolus.

Pour Mokta, l'affaire va s'avérer bien plus complexe qu'elle ne devait l'être, car d'une part il y avoir d'autres morts, mais surtout, il va devoir partir dans tous les sens, prendre des voies sans issues, se perdre (et le lecteur avec) tout en étant pressé d'établir un coupable une bonne fois pour toute.

L'auteur, dans cette quatrième aventure de Mokta ne se contente pas d'une banale enquête. Il dresse d'une part le portrait attachant d'un looser mis au pied du mur et prêt à s'amender. En outre il nous montre une Pologne gangrénée par la mafia et ses élites perverties, et qui n'a pas encore soldé ses vieilles rancunes toujours.

Le tout donne un ouvrage qui a du rythme, une bonne dose de testostérone, qui se lit avec un réel plaisir et donne envie de découvrir les précédents épisodes.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il se souvenait de la première fois où il avait dû annoncer à des parents la mort de leur enfant. Le garçon avait déjà la quarantaine, les parents, plus de soixante-dix ans, et il avait cru que la tâche serait facile. Il y était allé. Il était arrivé dans un petit appartement bien tenu à Targówek. Il avait annoncé l’évènement aux deux vieux de manière professionnelle, mais avec empathie. Il était reparti très content de lui. Les problèmes apparurent plus tard. C’était l’époque où Ola était enceinte pour la première fois. Il commença soudain à craindre que quelque chose lui arrive. Quand le téléphone sonnait, il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était l’hôpital ou un collègue, pour lui annoncer que sa femme était morte. Il avait demandé de l’aide à son père, un médecin d’expérience. Il n’en parlait jamais à la maison, mais Mortka devinait à son visage quand il venait de perdre un patient. Il rentrait à la maison, sombre et renfermé, s’enfermait une dizaine de minutes dans sa chambre, et quand il en ressortait, il affichait à l’inverse une gaieté forcée.
Son père l’avait écouté avant de dire brièvement :
– Tu t’y feras.
Curieusement, cela l’avait aidé. Les crises de panique avaient cessé, et il avait bel et bien fini par s’y habituer.
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La vendeuse l’avait regardée de travers et d’un air de mépris. Comme toutes les Polonaises regardaient les Ukrainiennes.
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La Sèche se demanda la tête que ferait le politicien en voyant tout le désordre qu'ils avaient laissé. Elle regretta un peu de ne pouvoir assister à la scène.
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La vendeuse l'avait regardée de travers et d'un air de mépris. Comme toutes les Polonaises regardaient les Ukrainiennes.
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Il se souvenait de la première fois où il avait dû annoncer à des parents la mort de leur enfant.
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