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Simone Mouton di Giovanni (Traducteur)
EAN : 9782883533141
96 pages
Jouvence (15/06/2003)
3.91/5   132 notes
Résumé :
Communiquer, nous le faisons tous constamment et tous les jours. Cependant peu sont celles et ceux qui connaissent les règles d'une communication respectueuse de soi, de ses besoins, émotions, désirs et sentiments. Et peu sont celles et ceux qui savent écouter et respecter l'autre dans ses besoins, émotions, désirs et sentiments. Avec La communication non violente dans sa vie quotidienne Marshall Rosenberg propose une méthode qui permet en toute circonstances d'accr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 132 notes
La communication non violente est la base de mon métier, enfin, dans un monde idéal. Je suis presque obligée d'être violente maintenant. En moyenne j'accueille téléphoniquement ou physiquement, dans un centre social, 14 personnes en une heure. Je dois écouter, évaluer l'urgence et orienter. Pendant que j'essaie d'écouter une personne, le téléphone sonne inlassablement et les autres usagers entrent et attendent, entendant les propos de la personne que je reçois.

Si je laisse la personne s'exprimer sans lui couper la parole, sans aucun autre bruit autour, elle mettra moins de deux minutes à exposer son problème mais ce n'est pas le cas.

Alors faire les exercices de ce petit livre m'a permis de retrouver un certain équilibre, de me remettre en question.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Qui suis-je …après la lecture de ce livre ?
Une chacal ou des chacaux (ca m'amuse de transformer les chacals en chat'caux )
Une giraf ou des gira'pffffff ?
Ces animaux sont pris en exemple de la CNV pour montrer qu'on peut évoluer d'un animal pas très sympathique ,vorace et sans coeur en un animal qui a cette classe ,cette prestance de voir les choses avec distance et de parler le langage CNV avec fluidité.

Suis pas encore Bilingue du CNV et pas certaine de le devenir.

Il se trouve que moi je suis une sirène qui s'entortille les cheveux pour tenter d'appliquer les préceptes de la communication non violente dans le monde marin et il y a de quoi faire…
Bon évidement ça fait pas très naturel de dire à ma pote la Baleine qui vient de me passer devant pour boulotter le bon plancton dont j'aurai voulu faire mon petit 4 heures :

Phase un observation de la situation :
-Je constate que vous avez pris la liberté de vous avancer devant moi sans demander mon avis
Phase deux exprimer mon ressenti
-Je suis énervé tout rouge
Phase trois exprimer mon besoin
-Mon besoin c'est d'être sur que j'aurai suffisamment de plancton pour me faire un sandwich entre 2 tranches d'algues marine
Phases 4 la demande :
-cela serai merveilleux que tu acceptes de me suivre pour que je puisses me servir en premier .
Bon sur ce coup là ma tentative de CNV c'est mal terminé car ma pote Baleine m'a propulsé à 300 mètres au-dessus de l'eau avec son souffle pour me signifier qu'il y a une hiérarchie de taille et que c'est elle qui décide et en plus elle m'a fait un tête à queue et avec le poids qu'elle fait je me suis retrouvée au fond de l'océan en train de réfléchir à l'utilité ou pas de la CNV
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Ce petit livre qui coute moins de 5€ est une belle entrée en matière de le communication non violente. Chaque jour nous sommes confrontés, dans notre vie professionnelle, amicale ou familiale à des incompréhensions. Nous avons l'impression d'avoir pourtant dit ce qu'il fallait, comme il le fallait et pourtant la réaction n'est pas du tout celle que l'on souhaitait, pire parfois c'est complètement la réaction inverse de celle que l'on attendait qui se produit.
C'est extrêmement frustrant et peut même mener à des conflits. Cette technique prône avant tout l'écoute. L'écoute de soi, de ses besoins, de ses émotions afin de savoir dans quel état d'esprit l'on se sent au moment où l'on s'exprime mais également ce que l'on attend de cette conversation (réconfort, compliment, soutien….) L'on y apprend aussi à écouter l'autre car le dialogue ne se fait pas seul. Dans quel état d'esprit se trouve la personne que j'ai en face de moi ? a t-il(ou elle) bien compris ce que je voulais lui exprimer ?
Le but étant que chacune des deux parties trouve dans cet échange sincérité et bienveillance.

La technique repose sur l'application de quatre principes fondamentaux:

1) Toute situation doit pouvoir être observée sans juger les autres.

2) Chacun doit apprendre à exprimer son propre ressenti ;

3) a exprimer ses besoins ;

4) à formuler ce qu'il attend de l'autre.

Les quatre étapes de la CNV :

Observation (O) : décrire la situation en termes d'observation partageable ;
Sentiment et attitudes (S) : exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation
Besoin (B) : clarifier le(s) besoin(s) ,
Demande (D) : faire une demande respectant les critères suivants : réalisable, concrète, précise et formulée positivement. Si cela est possible, que l'action soit faisable dans l'instant présent. le fait que la demande soit accompagnée d'une formulation des besoins la rend négociable.

Voici un exemple concret :

Commencez par dire à la personne ce qu'elle a fait (« Tu as oublié notre rendez-vous »).
Exprimez ce que vous ressentez (« Cela m'a beaucoup surpris et peiné »).
Dites-lui quels besoins ne sont pas satisfaits chez vous (« J'ai besoin de pouvoir compter sur toi, et ça n'a pas été le cas »).
Formulez une demande claire et positive (« J'ai besoin de ton soutien, de tes conseils, pourrai-je compter sur toi la prochaine fois ? »). Il est essentiel de garder à l'esprit que « chaque fois que quelqu'un fait quelque chose pour nous par culpabilité, par honte, par devoir ou par obligation, nous finissons par le payer ».

Il y a quelques exemples concrets mais… peut-être pas assez pour que réellement on puisse mettre en pratique les conseils de l'auteur en refermant le livre.
C'est un sujet très intéressant qui mérite, à mon sens d'être creusé. L'idéal étant même à mon avis de suivre un stage pour réellement comprendre le fonctionnement de la méthode et en faire une habitude.
J'ai, depuis que j'ai lu le livre, tenté à plusieurs reprises de mettre en pratique les conseils de Marshall Rosenberg, en utilisant le « parce que » ou en essayant de demander à l'autre ce qu'il/elle ressent plutôt que d'essayer de trouver une « solution » à sa demande « je comprends » étant la seule vraie réponse à formuler.
C'est beaucoup plus difficile qu'il n'y parait. Et ça l'est encore plus lorsque l'on essaie de répondre de manière « non violente », comprendre, seulement en questionnant l'autre.
Les expressions à bannir sont par exemple tout ce qui implique un conseil ou ce qui peut être perçu comme un ordre. « Il faut que », « Tu devrais »…. Pourtant je ne sais pas vous, mais moi, lorsque je parle à quelqu'un qui me parle de ses soucis, je ne peux m'empêcher d'essayer de l'aider à trouver une solution… et je n'y vois rien de « violent ». C'est même pour moi une preuve de compassion, d'intérêt vis à vis de ce que vit l'autre mais Marshall lui pense que nous devrions juste tenter de nous mettre à la place de l'autre, sans chercher à tenter de l'influencer. Il faut alors entièrement repenser sa manière de s'adresser aux autres.

Les obstacles à l'expression des besoins sont d'ailleurs nombreux.

le conditionnement social ou familial qui réprime l'expression des sentiments
Un manque d'habitude à exprimer ses besoins
le manque de vocabulaire pour exprimer ses sentiments et ses besoins (je vais « bien », je vais « mal »)
Croire qu'on se met en situation de faiblesse (risque d'être critiqué ou manipulé)
Ne pas croire que l'autre puisse faire preuve de bienveillance à l'égard de nos besoins

Lien : http://alittlepieceof.fr/mes..
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C'est le type même d'essai pratique américain que je ne supporte pas. Essai qui part du principe que tout est égale par ailleurs, que tout conflits est basé sur un malentendu (et jamais sur une volonté de pouvoir et de vaincre, d'obtenir plus, entre des personnes en situation inégale de dépendance) et sur le mythe mensonger et criminel du gagnant - gagnant.
Il répète à loisir et profusion, façon National-Géographique des lieu commun biz-ounours.

Pas pour moi !
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Et voilà encore quelque chose que l'on devrait nous apprendre à l'école !

"la Communication Non Violente, ce sont le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d'en faire autant. "

La communication non violente, c'est la communication bienveillante, donc l'art de dire ce que l'on veut, sans blesser l'autre. Je dis bien l'art, car c'est plus facile à dire qu'à faire. Une vraie gymnastique du cerveau, un réel apprentissage qui demande une pratique régulière, au moins sur soi, dans une volonté de meilleure compréhension de ce que l'on ressent.

Je ne sais pas si la globalité de cette technique est réellement applicable au quotidien, mais ponctuellement, en cas de gros problème, je pense que ça peut permettre de s'exprimer au mieux, et d'avoir donc une écoute réelle en face de soi, ce qui apportera certainement quelque chose de plus constructif.

La CNV repose sur l'application de quatre principes fondamentaux :
1) L'observation d'une situation sans la juger.
2) l'expression de ses sentiments,
3) l'expression de ses besoins,
4) formuler ce que l'on attend de l'autre, sans que ce soit une exigence.

On peut la mettre en place dans toutes les sphères relationnelles : famille, couple, amis, travail... car il arrivera forcément un moment où nous ressentirons une émotion négative, qui cache un besoin... et s'il est déjà parfois difficile de verbaliser ce que l'on ressent, il l'est encore plus de comprendre quel besoin est caché derrière cette émotion, et de l'exprimer pour que l'autre puisse réellement entendre ce qui ne va pas, sans qu'il entre dans un mécanisme d'auto-défense voire dans un conflit. La suite étant de trouver une solution pour combler ce besoin, en l'exprimant sous forme de requête et non d'exigence.

Quand on souhaite communiquer de cette façon, il est également nécessaire de savoir écouter, de se mettre en empathie avec la personne. Parfois on croit que l'on écoute vraiment la personne en face de soi, et pourtant cette dernière ne se sent pas vraiment écoutée. Curieux, non ? Ce livre nous permet de changer cela, si on le souhaite bien sûr.

Ce livre est rapide à lire. C'est un résumé de cette technique, mais j'ai trouvé qu'il apportait déjà beaucoup de pistes à explorer.
Ce que j'ai bien aimé, ce sont les petits exercices à la fin de chaque chapitre, qui permettent de tester notre niveau de compréhension.
Il est évident qu'il faut beaucoup pratiqué pour que ça devienne naturel, mais ça ne me semble pas impossible. de mon côté, j'ai déjà commencé à mettre par écrit (en appliquant la CNV) certaines choses que j'ai ressenties, pour mieux me comprendre. Je fais partie des gens qui éprouvent des difficultés à verbaliser ce qu'ils ressentent, alors imaginez le chantier !

Petite astuce que je pense utiliser également : la roue des émotions. C'est un outil qui permet de mettre en lien ses émotions avec ses besoins, et avec ce qui pourrait les combler. Ça me semble nécessaire à avoir pour mieux se comprendre, et mieux communiquer ses besoins aux autres.

Allez ! Au boulot ! :-D
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Quoi que vous fassiez, faites-le avec le désir de servir la vie. Servez les êtres humains avec compassion, et si votre but est de contribuer à leur bien-être et que vous faites cela de plein gré, cela rencontrera alors votre besoin de contribuer, et quand nous donnons de cette manière là, il devient très difficile et très subtil en fait, de dire qui donne et qui reçoit.
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Beaucoup de gens font un lien entre la non-violence et la violence physique alors qu’il existe d’autres formes de violence. Par exemple, les violences que les gens se font à eux-mêmes en se blâmant ou en se critiquant, ce qui entraîne de la dépression. Mais également, la violence infligée par les parents à leurs enfants lorsqu’ils utilisent la culpabilité et la honte afin d’avoir un impact sur eux. Et donc, de cette manière, nous sommes tous impliqués d’une façon ou d’une autre par la violence.
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Lorsque quelqu’un vous entend réellement sans vous juger, sans essayer de vous prendre en charge, ni de vous modeler, c’est délectable.
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J'ai grandi en croyant qu'on attendait de moi
Que je prouve a quel point j'étais fort et violent.
Mais John Wayne n'est plus mon héros
Et je vais laisser paraitre mes peurs et mes blessures.

Quand j'étais triste ou seul, j'avais peur de l'avouer.
Je croyais que les sentiments étaient de la faiblesse
Et que la faiblesse était mauvaise.
Mais John Wayne n'est plus mon héros
Et je vais laisser paraitre a douceur.

Et j'ai dévalorisé les femmes en ne voyant que leur corps
Et j'ai fait étalage de mes conquêtes devant mes amis.
Mais John Wayne n'est plus mon héros
et je vais laisser paraître ma vulnérabilité.

Marshall ROSENBERG
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Le principe de la motivation par la culpabilité consiste à apprendre aux gens qu'ils sont responsables des sentiments d'autrui. Ainsi quand un père déclare : 'Papa est malheureux que tu aies de mauvaises notes à l'école', il laisse entendre que sa peine dépend des actes de l'enfant. Du coup, celui-ci se sent coupable. A première vue, cette impression de responsabilité peut passer pour de l'affection : l'enfant est concerné par ce que vit son père et se sent coupable de sa souffrance. Cependant s'il fait alors ce que son père désire, son acte ne sera pas motivé par un élan du cœur, mais aura pour but d'échapper à la culpabilité. La plupart d'entre nous n'ont pas été éduqués pour penser à leurs besoins. Mais, quand ces derniers ne sont pas satisfaits, on nous a plutôt appris à penser à ce qui ne va pas chez les autres. C'est ainsi que nous qualifions de paresseux un enfant qui n'accroche pas sa veste au portemanteau comme nous le désirons ou d'irresponsable un ouvrier dont le travail n'est pas conforme à nos attentes. Ces évaluations d'autrui sont des expressions indirectes de nos besoins insatisfaits. Elles risquent plus de provoquer la résistance et l'agressivité que de susciter le désir de satisfaire nos besoins.
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Videos de Marshall B. Rosenberg (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marshall B. Rosenberg
28 mars 2013
Communiquer, nous le faisons tous constamment et tous les jours. Cependant peu sont celles et ceux qui connaissent les règles d'une communication réellement respectueuse de soi et de l'autre. Dans ce livre, Marshall B. Rosenberg propose une méthode qui permet en toutes circonstances d'accroître la qualité de la relation, la compréhension et les rapports entre les personnes, mais aussi et surtout le respect de nos différences mutuelles. "Quand nous réussissons à entretenir la fluidité de communication décrite dans ces pages - en exprimant sincèrement ce qui se passe en nous et ce que nous aimerions, ainsi qu'en écoutant les autres et ce qu'ils aimeraient de manière empathique -, j'ai constaté que nous pouvons goûter plus pleinement à la magie de la bienveillance. J'espère que, pour vous, ce livre y contribuera."
+ Lire la suite
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