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EAN : 9782226325891
370 pages
Albin Michel (30/03/2016)
3.25/5   42 notes
Résumé :
Chris Womersley

La compagnie des artistes

À dix-huit ans, Tom Button a quitté sa campagne natale pour venir étudier à l’université, profitant de l’appartement dont ont hérité ses parents à la mort de sa tante Helen. Dans la résidence « Cairo », Tom fait la connaissance d’un musicien excentrique, de son épouse et de leur grand cercle d’amis artistes. Sous le charme de ces originaux dont le style de vie le fascine, totalement émerveillé p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,25

sur 42 notes
Tom Button s'émancipe en rencontrant les voisins de sa tante décédée. Récupérant le logement, il se lie d'amitié avec Max Cheever et son épouse la belle Sally, James, ou encore Gertrude et Edward.Tous vivent dans une forme d'insouciance, de liberté qui forcément attire notre jeune héros. Mais tout cela est' il vraiment sincère ?
Womerlsey que j'avais découvert avec le très bon « Les affligés » revient avec un troisième roman « La compagnie des artistes », et c'est avec un brin de déception que je referme ce roman. L'histoire semblait prometteuse, mais j'ai eu un mal fou à éprouver la même attirance que Tom, pour ces voisins peu ordinaires. J'ai lu les aventures de ce jeune homme sans éprouver un réel attachement pour lui, détaché de son intérêt à suivre cette bande insolite (même si la belle Sally est un atout de poids). On suit cela sans ennui, mais l'émotion se fait rare, et les rebondissements sont finalement assez prévisibles. Bien en deçà des « infligés » à mon humble avis.
Un grand merci à Babelio et aux Editions Albin Michel (et sa belle édition d'auteurs étrangers : Boyden (Joseph et Amanda), D.J. Pollock, Paul Lynch, P. Meyer, A. Doer, H. Goddard Jones etc …) pour l'envoi de ce roman.
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Tom Button a 17 ans et toute la peine du monde à comprendre comment il peut appartenir à sa famille avec laquelle il n'a, semble-t-il, aucun atome crochu. Seule sa tante Helen trouve grâce à ses yeux, mais elle est brouillée depuis des années avec ses parents. Lorsqu'elle meurt, ses parents héritent de son appartement de Cairo, un quartier de Melbourne, et Tom n'hésite pas, prétextant de s'inscrire à l'université, à s'y installer. Il y fait connaissance des habitants, tous hauts en couleur, entre la petite Eve qui entre sans invitation dans les appartements qui ne sont pas fermés à clé, ou cet intrigant et charismatique Max Cheever. Dandy aristocratique portant sur le monde un regard acéré, époux de la sublime Sally, fréquentant les milieux de l'art, en particulier de la peinture et de la musique, Max intrigue et séduit Tom, qui voit en lui un modèle de ce qu'il aimerait devenir.

Ayant succombé au charme énigmatique de Les affligés, dont j'ai chaudement recommandé la lecture autour de moi, je ne pouvais que me jeter sur la nouvelle parution de l'Australien Chris Womersley. La compagnie des artiste est basé sur un fait réel, le vol du célèbre tableau "La femme qui pleure" de P. Picasso au musée d'art de Melbourne en 1986. le vol fut revendiqué par un groupe appelé les Australian Cultural Terrorists qui demandèrent la création d'un prix pour les jeunes artistes comme rançon et restituèrent le tableau une semaine plus tard, dans une consigne de gare. Ce roman semblait prometteur, tout comme les premières pages, qui m'ont charmée, promesses d'un roman initiatique au parfum doux-amer de la nostalgie.
J'ai assez vite déchanté. J'ai eu beaucoup de mal à m'approprier les personnages de cette histoire, sortis tout droit d'un dictionnaire de stéréotypes (le naïf, le dandy, le camé, la femme fatale, l'homosexuel amoureux de son meilleur ami, etc...), le déroulement de l'histoire est assez convenu et prévisible, le "suspense" instillé sur la deuxième partie du livre peine à intéresser son lecteur, bref, l'émotion n'était pas au rendez-vous. Reste la jolie écriture de l'auteur et la découverte d'un fait divers dont je n'avais jamais entendu parler !
Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cette découverte.
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Devenu écrivain, Tom Button raconte une année mémorable en compagnie d'artistes ...

En 1986, à l'âge de 17 ans, il quitte sa province pour habiter à Melbourne dans l'appartement de sa défunte tante Helen.
Parti pour faire de longues études sérieuses à l'Université, il découvre une vie bien plus trépidante dans l'immeuble. Ses voisins artistes lui ouvrent grand leur porte.
Derrière le rideau... une vie de bohème, d'amitié, de fêtes, de combines et d'apparences trompeuses : de quoi perdre la tête pour ce jeune naïf...

La compagnie des artistes est le roman initiatique d'un jeune homme immergé dans un milieu artistique. le jeune Tom va découvrir la vie festive, l'amitié, le désir, l'amour, l'art mais aussi les coups fourrés. Il va apprendre a démêler le vrai et le faux et ressortira de cette aventure transformé.

Malgré quelques bons passages (les faussaires), ce roman d'apprentissage ne m'a pas accroché. Un sentiment de déjà vu, celui du jeune provincial projeté dans le milieu artistique et son miroir des alouettes.
A mon avis, ce sont les personnages qui tirent leurs épingles du jeu : Tom l'ingénu qui tombe des nus, Max le dandy cynique à souhait , Sally une femme fatale , Edward et Gertrude, deux peintres dopés et le portrait d'une femme qui pleure vaut son coup d'oeil...

Au final, peu emballé par La compagnie des artistes

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour cette découverte en si bonne compagnie
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Tom Button a 17 ans quand il débarque à Melbourne. Il vient de Dunley, petite bourgade de campagne Son rêve , quitter Dunley, sa famille et commencer des études de littérature et d' histoire de l'art à Melbourne. Il emménage dans l'appartement de sa tante Helen , décédée depuis peu , résidence Cairo , appartement 20.
Le monde s'ouvre à lui, il est à l'âge charnière où chacun se cherche, timide, maladroit, manquant d'assurance et de confiance en lui , il va tout naturellement tomber sous le charme de Max Cheever et de ses amis. Artistes, bohèmes, buveurs, noceurs, toxicomanes pour certains... Tom, émerveillé, va se laisser happer , rien ne le fascine plus hormis ce groupe d'artistes, Max , gourou atypique , musicien brillant, autodidacte, James le désoeuvré, le rentier,Gertrude et Edward , artistes peintres héroïnomanes, et Sally l'épouse de Max, le premier amour de Tom......Adieu l'université, vive les nuits de folie, Melbourne la nuit et les projets de Max....
La femme qui pleure de Picasso ......la France et ses plages du sud .....
Quand Tom , devenu écrivain, se penche sur son passé , inéluctablement l'année vécue à Cairo ( titre original du roman ) est à ses yeux l'année mythique et magique qui a fait de lui l'homme qu'il est devenu .
Je remercie vivement les éditions Albin Michel et Babelio pour cette masse critique privilège .Une lecture plaisante, une découverte de la ville de Melbourne , j'ai passé un agréable moment sur les pas de Tom mais à mon humble avis il manque un peu, voir beaucoup, de piment à ce roman , un petit zeste de suspense peut-être pour en faire une grande histoire , dommage .....

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Lorsque l'on a 18 ans, une famille à laquelle on n'est pas vraiment attachée c'est une vraie aubaine de se retrouver à vivre, seul , dans un petit appartement. Être étudiant, s'installer dans les meubles de sa tante décédée, et même récupérer son antique Mercédès, voici ce que propose la vie à ce gamin naïf. Tom est vite ébloui par ce nouveau départ, lui qui se nourrissait de rêves. La fac ? Pas très utile lorsque l'on se trouve une famille d'adoption, des artistes, musiciens ou peintres .... qui ont d'étranges conversations, picolent beaucoup et se droguent mais s'intéressent à lui.
Dans ce roman l'histoire se met peu à peu en place. Tom raconte, signale en passant les quelques erreurs qu'il va commettre. Comme lui on ne sait pas du tout où l'on va... J'ai eu de mal à entrer dans l'histoire, tant les éléments sont évoqués avec parcimonie mais extrêmement détaillés. Valse de personnages étranges mais attachants. Où est le vrai et le faux dans cette histoire? D'ailleurs tout n'est-il pas que mensonge?
Largement documenté La compagnie des artistes nous entraîne dans une aventure improbable mais assez fascinante. L'écriture précise de l'auteur, nous offre de belles images, une analyse d'une époque et d'une vision d'un monde étrange. Au coeur de l'art, de la magouille et d'une société sans scrupule.
J'avais vu quelques critiques assez négatives pour ce titre, ce qui avait un peu douché mon enthousiasme à le lire. Finalement j'ai aimé me laisser embarquer dans cette aventure, suivre les pas de Tom avec sa candeur désarmante est une expérience étonnante.
Un roman original, désarmant à l'écriture originale. J'y ai noté de nombreuses belles phrases.

Merci à Babelio et à Albin Michel pour ce roman que je n'aurais jamais lu sans cette masse critique. Oui une bien belle découverte.
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critiques presse (1)
Telerama
01 juin 2016
Womersley (...) décrit avec nostal­gie sa crédulité, symbole de l'exaltation délicieuse de la jeunesse.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
J'ai toujours considéré la plupart des êtres humains avec ce mélange de peur et de perplexité qu'on réserve en général aux lions, par exemple, ou à d'autres bêtes sauvages ; ce sont de mystérieuses créatures, sûres d'elles-mêmes et de leur place sur cette planète. Moi, en revanche, je n'ai jamais eu aucune assurance et j'avance dans la vie en espérant toujours que la décennie qui suivra m'éclairera sur la façon dont je dois me comporter. Il m'a fallu toute une existence pour comprendre que la plupart des gens sont confrontés à de semblables incertitudes, mais il est désormais trop tard pour tirer profit de ce savoir.
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- C'est difficile de n'avoir personne pour nous montrer comment se conduire dans la vie. On a tous besoin de modèles. Moi-même, j'ai eu des parents - le temps que ça a duré... Mon père était toujours de bon conseil.
Il avait raison. Et comme mes parents (si c'étaient bien mes parents) n'avaient pas été des modèles pour moi, j'en étais venu à me méfier des adultes - des "vrais" adultes, avec de vrais boulots et de vraies vies -, ce qui expliquait en partie pourquoi j'avais tant de mal à trouver ma voie.
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"Il est des périodes dans la vie qui nous marquent à jamais, des saisons ou des journées qui déterminent notre personnalité si totalement que c'est à l'aune de ces moments-là que le reste de notre existence se mesure, tout comme il existe peut-être une seule photo de nous à avoir saisi notre véritable moi".
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"Notre appréciation de l’œuvre d'art est souvent sans commune mesure avec ses qualités esthétiques intrinsèques, poursuivit Gertrude, s'échauffant sur ce thème. Ce qui intéresse les gens, c'est l'aura qui l'entoure. L'artiste, l'époque de sa création, et ainsi de suite. Comme pour une marque. C'est ridicule. Dans les musées, on en voit qui passent au pas de charge devant une œuvre. Puis ils s'aperçoivent qu'elle est signée d'un peintre célèbre, alors ils reviennent pour s'extasier. Bang ! Leur opinion change du tout au tout...
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« Le premier tram du jour passa dans la rue. À l'est, au-dessus des montagnes lointaines, le ciel s'éclaircissait. Des nuages boursouflés prenaient une teinte orange foncé, comme si, plutôt qu'un lever de soleil, c'était une splendide éruption qui avait lieu, d'une échelle si cosmique et à une telle distance que ses effets étaient quasi indiscernables. Au premier plan, un fouillis d'antennes jaillissant des toits, les tours HLM à quelques rues de là, dans Wellington Street, un mur de graffitis. Cette vue aurait pu être décourageante pour certains – et même déprimante – mais ce matin-là, elle m'inspira la plus exquise mélancolie. J'aime le beau, mais c'est en général ce qui est méprisé (béton, barbelé, ruelles et objets cassés) qui m'inspire la plus profonde émotion. Je trouve difficile à résister à ce charme brut. »
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