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EAN : 9782809711721
542 pages
Editions Philippe Picquier (01/04/2016)
2.83/5   26 notes
Résumé :
Shanghai, 1931. Un immense chaudron bouillonnant des intérêts contradictoires qui se partagent la ville. Et, entraîné malgré lui au cœur des événements les plus dangereux, Xue, un jeune photographe franco-chinois, qui se met au service de la police de la Concession française, un peu par peur, un peu par intérêt. Sa maîtresse russe, Teresa, trafiquante d’armes au passé trouble, navigue entre mafieux et organisations clandestines qu’elle approvisionne au gré de leurs ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique

Le 19 mai 1931 à Shanghai, Cao Zhenwu, officier du Kuomintang de Tchang Kaï-chek (1887-1975) est brutalement abattu à coups de revolver par Ge Yamin, de la Société des Forces unies, qui se suicide aussitôt.

Cette entrée en matière nous conduit directement dans la Chine violente de 20 ans après son installation en république par Sun Yat-sen (1866-1925), un pays ravagé par les luttes entre seigneurs de guerre, le Kuomintang, les communistes de Mao, sans oublier les bandes puissantes de mafieux et, en plus, menacé par les ambitions territoriales japonaises.

Le capitaine Sarly de la section politique de la police de la Concession française de Shanghai est chargé de l'enquête de cet assassinat. Ce policier d'origine corse tombe relativement vite sur le dossier de la séduisante et mystérieuse Teresa Irxmayer, une femme d'affaires d'origine russe de 38 ans spécialisée dans la contrebande d'armes et de munitions.

Si Nankin constituait la capitale administrative de la Chine, Shanghai en formait la capitale commerciale et économique avec son énorme port maritime. Encore aujourd'hui Shanghai est une des plus importantes villes du monde avec ses 28 millions d'habitants et si l'on considère l'agglomération plus de 80 millions, soit la population de l'Allemagne.

Xue Weishi, un jeune reporter eurasien et amant sporadique de Teresa est, à ce dernier titre, arrêté par la police et soumis par l'inspecteur principal Maron de la Concession française à un interrogatoire la tête enfoncée dans un seau en fer-blanc. Comme il ne sait rien du trafic illégal de sa maîtresse, il est relâché mais poursuivi, tout comme Teresa elle-même et ses hommes de main, tels les frères Chen, actifs à Hongkong et jusqu'à Hanoï.

La valeur de l'ouvrage réside évidemment surtout dans la description d'un univers particulier, où se côtoient à côté des autochtones, les officiels des concessions étrangères, des trafiquants en tous genres et des réfugiés politiques comme les Russes blancs et mêmes les premiers Juifs d'Allemagne.

Ce qui ralentit la lecture c'est la multitude des personnages dont les noms chinois sont une épreuve pour notre pauvre mémoire d'Occidentaux. La liste des personnages en fin de volume n'est donc pas un luxe superflu.

Attention mes ami-e-s, il existe deux Xiao Bai : une écrivaine chinoise née en 1982 et auteure de "Si loin et si proche" et un écrivain né en 1968 à Shanghai et l'auteur du roman présenté ici.

Vu le nombre de pages (540) et les noms chinois, il faut au lecteur une certaine dose de patience et de courage, mais comme souvent sa persévérance est largement récompensée.
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Shanghai, 1931. Xue Weishi, jeune photographe franco-chinois, est mêlé malgré lui à un attentat visant un membre du Kuomintang, abattu sur un quai de la Concession française. Interrogé vigoureusement par la police, il est finalement relâché quand il est établi qu'il ne connait rien aux affaires de sa maîtresse, la sublime Teresa, une Russe blanche trafiquante d'armes. Chargé de l'enquête, le capitaine Marly, un corse expatrié, le prend sous son aile et en fait un informateur. Par hasard, Xue retrouve la veuve de l'homme assassiné, Leng Xiaoman. Par son intermédiaire, il fait la connaissance de la Société des Forces unies, groupuscule d'obédience communiste, dirigé par Gu Fuguang. Et voilà, le jeune homme entraîné dans un jeu du chat et de la souris, louvoyant entre la police française qui exige des renseignements fiables, les communistes qui préparent une action de grande ampleur et Teresa et Xiaoman qu'il souhaite protéger malgré leur implication dans les évènements présents et futurs.

Un roman aussi dense que la population de Shanghai en cette année 1931. La ville est un brûlot où se croisent Français, Anglais, Russes blancs, Japonais et Chinois. L'ambiance est délétère. le Kuomintang de Tchang Kaï-chek affronte les communistes de Mao qui veulent chasser les impérialistes et les colonialistes qui s'accrochent avec hargne à leurs territoires. La vie est belle pour les expatriés qui s'encanaillent dans les salles de jeux, les maisons closes ou sur les champs de courses, tout en s'adonnant à la spéculation immobilière, inconscients du vent de l'Histoire. Dans la Concession française, la police veille au grain, composant avec les sociétés secrètes, les voisins anglais qui, eux, s'arrangent des velléités colonialistes des Japonais. L'on fait peu cas des communistes que l'on tient pour quantité négligeable.
Toute la force de ce roman est son analyse précise des forces en présence à ce moment charnière de l'Histoire de la Chine. A cette facette historique, l'auteur mêle de l'espionnage mais aussi de l'amour, mettant en scène des femmes fatales qui font tourner la tête d'un héros dont le coeur balance entre une mystérieuse et dangereuse trafiquante d'armes et une émouvante et fervente militante communiste.
S'il est intéressant de se plonger dans la tourbillonnante Shanghai, dans ses ruelles labyrinthiques, ses échoppes, ses longtang, le roman est trop foisonnant pour être attachant. L'abondance de personnages, les situations inextricables et l'intrigue alambiquée gâchent le plaisir de lecture pour un livre cependant intéressant d'un point de vue historique. Long et difficile.
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Shanghai, 1931. Suite à un attentat commis dans la Concession, Xue se retrouve plus ou moins malgré lui à travailler pour la police française, tout en essayant de maintenir sa liaison avec Teresa, une mystérieuse Russe blanche aux activités louches.

Voilà un livre qui m'aura demandé beaucoup de temps et de concentration: il m'a fallu près d'un mois pour en venir à bout!

Il faut dire que la construction du récit a de quoi déstabiliser. Il y a profusion de personnages, dont seule une poignée a un véritable intérêt pour le récit. Certains chapitres sont consacrés à des protagonistes qui semblent importants sur le coup, puisque l'auteur prend le temps de les développer assez longuement, mais qui au final ne sont reliés que par un fil quasi-inexistant aux personnages principaux ou aux évènements. Il y a aussi ceux dont le nom se prononce/s'écrit de façon presque identique (Chen et Zheng, par exemple) et qui interviennent en même temps, dans des fonctions similaires. Il y a un passage que j'ai dû relire trois fois avant de me rendre compte qu'il y avait deux personnages…

D'autre part, il y a un abus de flash forward: on a assez souvent des phrases du genre « plus tard, Bidule se rendrait compte que… » ou « rétrospectivement, Machin s'apercevrait que… », etc. L'inconvénient du procédé, outre le fait que ça finit par devenir répétitif, c'est que ça tue un peu le suspense… Pourquoi spoiler le lecteur? Si on sait que les protagonistes vont s'en sortir, la tension retombe, c'est dommage!

L'intrigue mêle à la fois espionnage et enquête policière. ça part un peu dans tous les sens et, honnêtement, je ne suis pas sûre d'avoir bien compris si les déductions à la fin étaient justes ou pas ^^ A la limite, je m'en fichais un peu, parce que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.

On notera également l'abus de scènes de sexe. Si au début ça permet de comprendre les relations entre certains personnages, au bout d'un moment ça semble un peu obsessionnel de la part de l'auteur et ça ne sert plus à grand chose.

Pourquoi avoir lu ce livre en entier, si j'ai autant de choses à lui reprocher?

Essentiellement pour l'aspect historique et l'ambiance qui se dégage du récit. On a vraiment l'impression d'être à Shanghai, dans les Concessions, au début des années 1930. On ressent la chaleur et l'humidité du climat, les odeurs des longtangs, l'avidité des Occidentaux et leur mépris pour les Chinois, la pression de l'armée japonaise; on circule dans la ville à bord des voitures d'époque, on entend le crépitements des armes; on perçoit la fébrilité des personnages face à la situation et la peur du héros, pris dans ses mensonges, qui essaie de louvoyer entre les camps pour sauver sa peau.

Rien que pour la découverte de Shanghai à cette époque et dans ces circonstances, ce roman valait la peine d'être lu. J'ajouterai qu'il y a aussi pas mal d'action, c'est parfois assez haletant.

Sachant à quoi m'attendre, je ne sais pas si j'aurais eu envie de lire ce livre, mais une fois commencé, je voulais voir comment les choses allaient se développer et se conclure. Mais ç'a été vraiment frustrant pour moi de ne pas pouvoir avancer plus vite. Quand je passe autant de temps sur un bouquin, ça veut dire qu'il ne me plaît pas assez pour être dévoré. J'ai fait beaucoup de pauses au cours de ma lecture. Donc je vous le recommande seulement si l'aspect historique/ambiance vous intéresse et que passer beaucoup de temps pour cette lecture n'est pas un problème pour vous.

Dans l'ensemble, une lecture intéressante, à l'ambiance prenante, mais que j'ai eu du mal à terminer, beaucoup de choses ne m'ayant pas convenu.

PS: ne lisez pas la 4e de couverture, elle en dit bien trop!
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Et encore un livre abandonné ! Je suis allé jusqu'à à environ un bon tiers. Attiré par le titre, en fait. le découpage en courts chapitres en facilite la lecture mais les méandres de l'intrigue et la psychologie des personnages sont malheureusement plus tortueux que les véritables venelles de cette concession dans laquelle j'ai longuement erré, au grès de mes pérégrinations chinoises. de fait, j'ai y retrouvé beaucoup de points communs avec ce qui en reste actuellement. Et un peu de recherches historiques ne fait que confirmer la réalité de ce véritable nid de frelons. Une ville dans la ville. La concession française des années 30 était le foyer de plusieurs insurrections, qu'il fallait sans cesse contrôler. L'embryon du parti communiste chinois y avait ses quartiers et c'est aussi là que se visite encore aujourd'hui la demeure de Sun Yatsen. A quelques stations de métro de la vitrine futuriste de Pudong et des immeubles cossus du Bund, ce quartier a su garder ce charme « à la Française », avec ses petits pavillons, ses platanes, mais aussi ses ruelles, au détour desquelles on peut encore déguster un café/croissant en terrasse. Seule les alentours et les centres commerciaux ultra-modernes de l'avenue Joffre, artère principale de la concession, devenue aujourd'hui l'avenue Huaihai laisse paraître la démesure de l'architecture chinoise à l'oeuvre et la volonté compréhensible d'effacer ce passé colonial gênant. On a aucun mal à imaginer les intrigues qui ont pu se nouer dans cette ville dans la ville avec ses tripots, ses passages à tabac, ses femmes fatales, ses gangsters, ses fusillades, le tout sous l'oeil aigu d'une administration plus que complaisante qui savait en tirer un profit maximal. Mais Tout cela finit par me fatiguer. Par manque de renouvellement de l'intrigue, par une certaine confusion entre les personnages, peut-être aussi par la lassitude de ce quartier dont on ne sort quasiment jamais, un peu comme comme la "Casbah" dans le film « Pépé le Moko » de Duvivier d'où Gabin ne parvient jamais à sortir, sauf pour mourir. Il est des lieux comme ça, qui commencent par envoûter, puis dont le piège se referme peu à peu sans qu'on y prenne garde.
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Illisible comme roman, indigent comme compte-rendu historique, malgré une matière passionnante.
C'est en fait la postface qui donne la clef du livre : "Mais les hommes ne vivent pas dans un monde fabuleux où (comme dans certains films) un magicien posséderait un livre où seraient consignés leurs entreprises, leurs actes et les variations les plus subtiles de leur fonctionnement mental, au moment même où ils se produiraient. Si un tel livre existait, les historiens seraient au chômage, les romanciers aussi."
Ou pour mieux dire Xiao Bai n'aurait jamais tenté cette expérience, qui ne vise finalement rien d'autre que de remplacer ce livre fabuleux dans une affaire où se mêlent, comme souvent alors dans cette partie du monde, crime organisé, politique et guerre secrète.
Et cela aurait été tant mieux, à vrai dire, car un roman n'a pas vocation à être ce livre fabuleux ni, d'ailleurs, l'histoire. Les deux en nécessitent une, d'histoire, et les deux peut-être devraient se prêter à une analyse, à un degré supplémentaire de lecture que la simple retranscription mécanique des évènements.
En somme, un travail titanesque dont l'audace naît de son manque total d'ambition.
Il ne se prête guère à la lecture, et on peut penser qu'il n'a pas été écrit pour cela.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Quelqu’un l’avait relevé et posé sur une chaise comme on sort une photo du bain de révélateur, comme on la suspend à un câble électrique. Le monde retrouve ses lignes droites, se remet d’aplomb après un changement d’angle à quatre-vingt-dix degrés quand on la met à sécher. Sa vision s’éclaircissait peu à peu, quelqu’un le regardait en souriant, non pas l’inspecteur chinois qui était là auparavant, avant qu’on lui mette la tête dans le seau,
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La Concession agissait comme une cuve de teinture, elle baignait tous les arrivants dans les couleurs de ses propres légendes. Cette cité, en suspend dans les airs, sans racine, sans passé ( et aussi probablement sans avenir), transformait tous ceux qui y trempaient, quand bien même ils n'étaient que des visiteurs de passage, et les rendaient pareils à elle. Sans passé, sans avenir, seulement pourvus de leurs légendes.
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Ce qui irritait le plus les Français, c’était que la plupart de ces bâtards étaient des Chinois. Selon ses théories à lui, le service politique ne devait pas se cantonner dans les hautes sphères, mais travailler en osmose avec la population locale, seule façon de préserver au mieux les intérêts de la France dans les colonies.
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Dans les Concessions, les Chinois huppés ne lisaient que les journaux étrangers, ils payaient leur abonnement au mois, les domestiques allaient les chercher le matin dans la boîte aux lettres à la porte de derrière, avant de les leur porter dans le salon. Si ces gens-là venaient encore le trouver, il leur expliquerait, dès lors que la presse étrangère s’emparait d’une nouvelle, c’était comme un écrou desserré dans les vannes du bureau de la censure, le lendemain elle paraissait dans tous les journaux chinois. Voilà qui dépasserait leurs espérances, pas vrai ?
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Tu peux changer de nom, te laisser pousser la barbe, mais tu ne peux pas changer de doigts. Ils ont une méthode, qui consiste à enduire les doigts d’encre noire et à les appliquer sur du papier blanc, les empreintes sont ensuite conservées, fichées dans des archives. Ainsi de ta vie entière tu n’auras plus aucun moyen de les semer, où que tu ailles la police pourra te dégoter. On ne va pas se couper les doigts, non, alors l’acide c’est un bon truc, ça ne fait pas mal, même en s’en mettant pendant des semaines.
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