La danse du scalpel

Pas moins de 400 pages pour ce roman qui sort des sentiers battus grâce à un mélange de genres original. L'auteur jongle entre la science-fiction, l'horreur, le roman policier et la science pimentée de gore.
Kate Duval traque un psychopathe qui trépane ses victimes pour leur décortiquer le cerveau. Mais l'assassin n'est autre qu'un petit Einstein particulièrement charismatique devant lequel tous les savants s'inclinent. le lecteur connaît le coupable avant l'inspectrice, mais ça ne retire rien à l'intérêt de l'enquête, puisqu'on se demande comment Kate va arriver à débusquer le savant fou.
On baigne dans la pseudo-science, imprégnée d'horreur et de suspense et baignant dans le sang. Un bon moment de détente pour amateurs du genre.Et on parle de whormholes, sujet qui me passionne.
Je ne connaissais pas l'auteur, sa plume est fluide et agréable. Dommage que seuls deux de ses livres aient été traduits en français. J'ai bien aimé, mais pas au point de lire le reste en version originale.

L'un, c'est un chercheur en physique de très haut niveau, un des plus grands génies que la terre a porté. L'autre, c'est un tueur en série qui agit de façon chirurgicale. Mais, en fait, c'est le même homme, un peu sur le thème du Dr. Jekyll et Mr Hyde. Et le plus surprenant, c'est que ses meurtres le font passer à un autre niveau et lui permettent de mieux appréhender la matière, la gravité et toute cette sorte de choses. Plusieurs haut placés ferment les yeux sur ses crimes pour profiter des retombées de ses recherches sur l'industrie et la défense. Mais l'inspectrice Katherine Duvall va se trouver impliquée dans ses crimes et c'est difficile de l'arrêter quand elle cherche à découvrir un coupable.

Un roman assez bizarre qui mélange la science-fiction, le thriller, le policier, l'horreur, la science et l'amour. Et, la combinaison, d'une science physique assez poussée avec un thème policier à la base, est assez surprenante, mais ça fonctionne.

J'ai beaucoup aimé, mais il faut dire que la science et le génie me fascinent. Reeves-Stevens est un écrivain peu traduit, mais j'ai bien aimé les 2 livres que j'ai lus de lui.

Après une longue traversée dans l'univers de la science-fiction, j'avais très envie d'un petit livre d'horreur. Ce roman dort depuis trois ans dans ma PAL. Je l'avais trouvé lors d'un voyage dans le Puy-de-Dôme, dans une petite bouquinerie. Je ne connaissais pas l'auteur, mais ça faisait un Pocket terreur de plus dans ma besace. Allez savoir pourquoi il a tant sommeillé avant que je ne daigne l'ouvrir.

Je vais être direct et franc, je voulais lire de l'horreur et de l'horreur, j'en ai eu que 10 pages. Ce n'est pas la première fois qu'un auteur envoie un premier chapitre de tonnerre et laisse l'ensemble de son livre plus décevant concernant mes attentes. Ici, il m'a percuté en plein dans le pif, ça m'a bien mis mal à l'aise.

En soi l'ensemble du récit est agréable et bien écrit avec une histoire intéressante. le tout manque d'audace et de dynamique. Garfield Reeves-Stevens a bien développé ses personnages. Moi qui souhaitais faire une pause avec la science-fiction, je retrouve un texte sous fond de science. Écrit quelques années avant que le super anneau à collision de particules ne voit le jour en Suisse. Une oeuvre récompensée comme il se doit par le grand prix de l'imaginaire, cuvée 93. Perso, je préfère celle d'avant.

Lu il y a très longtemps, j'ai eu envie de le relire et j'ai été à nouveau "soufflée" par ce récit! Certes c'est assez "gore" mais en même temps les implications sur la vie, la mort, les trous noirs, la physique quantique sont bien expliquées.
Il a un peu vieilli mais j'ai passé un bon moment! C'est intense, c'est prenant! Je le recommande.

Un polar bien noir et très gore qui m'avait plu en son temps. Mélange de science physique et d'enquête policière bien menée avec suspense ad hoc, hémoglobine bien fraîche, bref un bon moment d'évasion.