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Viviane Mikhalkov (Traducteur)
EAN : 9782266070942
311 pages
Pocket (12/09/1999)
4.28/5   20 notes
Résumé :
Lorsqu'en 1982, elle accepte d'entamer une correspondance avec un prisonnier du Couloir de la mort qui a sauvagement assassiné deux adolescents, Sœur Helen Prejean est loin de se douter que sa vie va s'en trouver transformée. Pendant les quelques mois précédant l'exécution, la religieuse apprend à connaître cet homme aujourd'hui aussi terrifié qu'il fut autrefois terrifiant.
Mais, en même temps, elle découvre aussi les problèmes des familles des victimes comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Mettons de côté les débats habituels sur la peine de mort, et les doutes factuels qui sont d'ordinaire émis sur ces sentences.

Ce qui m'a vraiment ému dans cette histoire, c'est le côté humain, et la peur de l'incertitude, vécu par un ‘prisonnier' Patrick Sonnier lui-même. Vous ne pouvez pas cesser de vous demander : est-ce qu'il a payé ce prix pour protéger son frère ?

La section où il dit ‘si mon père était présent, tout serait résolu' a embrouillé mes yeux et fait trembler mes lèvres.

Alors vous avez un gros doute sur ces hommes qui sont appelés ‘bourreau', sur la pertinence de leurs actes ; ils continuent de le faire pour vivre !!

Soeur Prejean a fait un excellent travail en montrant le royaume de la peine de mort sous deux angles : le bourreau, et l'exécuté.
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On ne peut pas passer à côté de ce plaidoyer anti-peine de mort. La relation entre ce prisonnier et cette soeur visiteuse (on parle d'une histoire vraie, là) est incroyable. Et si la rédemption existait vraiment ?
Si vous avez vu le film avec Susan Sarandon et Sean Penn, le livre est sensiblement différent, même si l'on retrouve les mêmes thèmes, les mêmes doutes, les mêmes interrogations...
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"Quand bien même la peine de mort ne serait pas dissuasive, on ne perd jamais que la vie d'un criminel."

Tel est le genre de raisonnement qui parcourt les citoyens de l'Etat de Louisiane en 1982.

A travers son récit, Soeur Helen Prejean, nous rapporte son expérience en tant que consultante spirituelle au près d'un prisonnier du Couloir de la Mort, accusé du meurtre et du viol de deux adolescents.
La religieuse narre les mois précédents l'exécution : les minutes du procès, les doutes des jurés, les douleurs des familles, les inégalités sociales et raciales qui influences les jugements. Mais surtout l'attente. L'attente et la crainte de la mort imposé au prisonnier.

Mêlant récit biographique et archives de procès antérieurs, ce livre m'a donner envie d'en savoir plus sur le système juridique américain et sur la peine de mort en générale. Car malgré les 36 ans, qui sépare l'expérience de Soeur Helen Prejean à aujourd'hui, la peine de mort reste de rigueur dans le monde (seulement 106 pays sur 197 ont abolis la peine de mort).
Comment un être humain, horrible soit son crime, peut-il être juger par ses pairs au nom d'un système corrompu, voir inhumain ?
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Captivant et enrichissant.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
I have no doubt that we will one day abolish the death penalty in America. It will come sooner if people like me who know the truth about executions do our work well and educate the public. It will come slowly if we do not. Because, finally, I know that it is not a question of malice or ill will or meanness of spirit that prompts our citizens to support executions. It is, quite simply, that people don't know the truth of what is going on. That is not by accident. The secrecy surrounding executions makes it possible for executions to continue. I am convinced that if executions were made public, the torture and violence would be unmasked, and we would be shamed into abolishing executions. We would be embarrassed at the brutalization of the crowds that would gather to watch a man or woman be killed. And we would be humiliated to know that visitors from other countries - Japan, Russia, Latina America, Europe - were watching us kill our own citizens - we, who take pride in being the flagship of democracy in the world. (p. 197)
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Que valent mes convictions sur la peine de mort quand ma fermeté n'a jamais été mise à l'épreuve ? Personne parmi mes proches n'a été abattu d'une balle dans la nuque. Si ma mère, ma soeur Mary Ann ou mon frère Louie, venaient à disparaître sauvagement massacrés ? Ma magnanimité ne vaut pas cher, je le vois bien. S'il arrivait qu'une personne que j'aime soit assassinée, j'éprouverai rage, douleur, impuissance et un immense sentiment de perte, c'est certain. Et ces sentiments m'accompagneraient peut-être jusqu'à la fin de mes jours. Je ne prétends pas savoir de manière infaillible quelle réaction serait la mienne devant une telle tragédie. J'essaie seulement de suivre la voie du Christ.
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"Nonviolence and nonaggression are generally regarded as interchangeable concepts - King and Gandhi frequently used them that way - but nonviolence, as employed by Gandhi in India and by King in the American South, might reasonably be viewed as a highly disciplined form of aggression. If one defines aggression in the primary dictionary sense of "attack," nonviolent resistance proved to be the most powerful attack imaginable on the powers King and Gandhi were trying to overturn. The writings of both men are filled with references to love as a powerful force against oppression, and while the two leaders were not using the term" force" in the military sense, they certainly regarded nonviolence as a tactical weapon as well as an expression of high moral principle." Susan Jacoby (p. 196)
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"Don't you miss having a man? Don't you want to get married?"
He [Patrick Sonnier] is simple and direct. I'm simple and direct back.
I tell him that even as a young woman I didn't want to marry one man and have one family, I always wanted a wider arena for my love. But intimacy means a lot to me, I tell him. "I have close friends - men and women. I couldn't make it without intimacy."
"Yeah?" he says.
"Yeah," I say. "But there's a costly side to celibacy, too, a deep loneliness sometimes. There are moments, especially on Sunday afternoons, when I smell the smoke in the neighborhood from family barbecues, and feel like a fool not to have pursued a "normal" life. But, then, I've figured out that loneliness is part of everyone's life, part of being human - the private, solitary part of us that no one else can touch." (p. 127)
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if we believe that murder is wrong and not admissible in our society, then it has to be wrong for everyone, not just individuals but governments as well. And I end by challenging people to ask themselves whether we can continue to allow the government, subject as it is to every imaginable form of inefficiency and corruption, to have such power to kill. (p. 130)
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Vidéo de Helen Prejean
"La dernière marche", un film de Tim Robbins, extrait 2
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