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EAN : 9782012044548
384 pages
Hachette (22/10/2014)
3.7/5   103 notes
Résumé :
Panne de courant généralisée à New York. Immobilisés dans l’ascenseur, Owen et Lucy font connaissance. Lui, le fils du gardien, qui vient de perdre sa mère. Elle, la solitaire, aux parents globe-trotteurs. Ils ont juste une nuit, une nuit féérique où la ville est éteinte, à partager en haut d’un toit, à contempler les étoiles et à rêver de voyage. Jusqu’où une seule nuit peut-elle les emmener ?
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 103 notes
Une histoire d'amour qui commence dans un ascenseur new-yorkais, lors d'une immense panne de courant paralysant la ville. Je me suis dit, ça change, pourquoi pas?

Tout le long du récit nous suivons parallèlement, Lucy, cette jeune fille aisée vivant dans un magnifique immeuble de Manhattan. Et Owen, ce jeune homme désoeuvré qui vit seul avec son père, fraîchement embauché comme gardien de l'immeuble.

Un monde les sépare, et c'est le cas e le dire.

Après une nuit où les deux jeunes gens se découvrent et tombent sous le charme l'un de l'autre, tout en douceur avec cette pointe d'humour, le destin va séparer leur route.
Tout le roman tourne autour de leurs possibles retrouvailles, d'une probable histoire à distance. Vont-ils se retrouver, enfin se revoir, enfin commencer une histoire... Un monde social les sépare, mais aussi un monde géographique. A travers leurs vies respectives, le lecteur voyage. Et le lecteur se sent frustré, tournant les pages pour trouver ces brefs moments où les deux héros vont se rejoindre, vont communiquer de différentes façons.

L'auteur nous fait voyager, nous transporte d'un pays d'Europe à un autre, d'une ville américaine à une autre. Tour à tour, nous suivons chacun des deux adolescents avec la hâte de les voir se retrouver. Bien évidemment, les choses ne sont pas si simples, et l'auteur nous ballade pas mal, met des embûches sur leurs routes...

Un récit assez prévisible et frustrant. Rien de très très original. Rien de franchement éblouissant, mais... C'est frais, c'est original, c'est sympa. Je me suis laissée porter par cette histoire qui finalement, ne tombe pas dans le dégoulinant et le mielleux. J'avoue, j'avais un peu peur avec un titre de la collection "Bloom", d'avoir passé l'âge des histoires trop fleur bleue.
Pourtant, j'ai été étonnée. On est loin d'une histoire de coeur "young adult" vue et revue. On est plutôt sur les routes, dans un "road-movies", dans un voyage initiatique... dans une romance qui a avorté avant d'avoir commencé... dans cette envie d'en avoir plus! J'ai parfois trouvé le temps long, j'avais envie d'aller plus vite, mais après tout ça sonne juste, l'auteur ne nous balance pas ses deux héros dans un fulgurant coup de foudre, et une passion inébranlable. Non, là rien n'est gagné d'avance.

Bref, nous sommes transportés dans leurs destins et leurs voyages, en espérant que l'amour finisse par triompher (même si on se doute pas mal de la tournure que vont prendre les choses...)

Franchement, ce fut une très sympathique surprise. Une romance young-adult, qui bien que facile, bien que reprenant certains éléments qui font recette, sort quand même un peu de quelques clichés.

Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Une histoire qui m'a fait rêver, j'ai voyagé avec ce roman dans plusieurs contrées. Les descriptions des paysages sont détaillées au point que j'ai les images dans mon esprit, restant inoubliables. Les sentiments dans ce récit sont confus, il y a pleins de doutes traçant une frustration plein de mystère mais aussi d'espoir. J'ai été transporté dans ce périple où deux personnages ne savent plus ce qu'ils ressentent, où une lumière perce malgré la distance. Ce livre est plein d'étoiles, d'amour, de voyages et de cultures. C'est clairement une oeuvre magnifique, je n'ai pas pu m'empêcher de tourner les pages à la recherche de cet infime espoir qui peut réunir ces deux jeunes adolescents un peu utopistes.

Lucy est une fille habitant à New-York ; elle est souvent seule dans l'appartement, ses parents étant des globe-trotteurs. Un jour alors qu'elle se retrouve dans un ascenseur, celui-ci se bloque entre deux étages : Une coupure de courant générale dans toute la ville et les alentours. Mais cette fois, elle a de la compagnie dans cette espace confiné ; celle d'Owen. Ensemble ils vont partager une fin de journée et une nuit magique. J'ai beaucoup aimé Lucy, elle est douce et attachante ; malgré tout elle a son petit caractère. Elle me ressemble en plusieurs points ; sa solitude, les livres et cette pointe de timidité et de fantasme. C'est quelqu'un de marquant qui sait ce qu'elle veut dans la vie.
Owen est un garçon de dix-sept ans. Après le décès de sa mère ; son père et lui déménage à New-York pour un travail de gardien d'immeuble. En voulant aller sur le toit de celui-ci, il prend l'ascenseur mais en pleine ascension il tombe en panne. Et il va faire la connaissance de cette jeune fille. C'est quelqu'un qui aime prendre soin des gens et en particulier de son père auquel il est dévoué coeur et âme ; il est généreux, intelligent aussi. Sa vision des choses est particulière mais très touchante, je suis tombée sous son charme. Il est très mature pour son âge, la perte d'un proche fait grandir ; et il m'a séduite par sa façon de communiquer mais aussi par sa poésie et sa loyauté.

Leur relation est assez spéciale ; ils vont ressentir une sorte d'alchimie entre eux et c'est captivant surtout qu'ils ne se connaissent absolument pas. Et pourtant en dépit d'être des inconnus l'un pour l'autre, l'attirance physique et spirituelle sera plus forte que tout et ils vont s'envoyer des cartes postales et se revoir une fois. Mais tout ne se passe pas comme prévue. Mais ce lien qui les relit ne veut pas se détacher ; ils vont penser l'un à l'autre sans le savoir. C'est un peu des sentiments silencieux et de l'indécision ; mais tout n'est jamais perdu et ils le savent parfaitement. L'espoir parfois peut-être une source de bonheur ; c'est le message que veut faire passer l'auteur et ce roman.

C'est une histoire d'amitié et d'amour plutôt originale, c'est de la Young-Adult mais celle-ci est bien différente de celles que j'ai déjà lues. Dans cette synopsis les deux héros se rencontre dès le début de l'ouvrage – Ensuite on va les découvrir séparés et surtout ils ont pris des chemins très divergent. Owen prendra le large au côté de son père à travers plusieurs Etats et Lucy partira pour Londres où un évènement va basculer sa vie entière. Leur pensés, leur existence ; tout ça est important autant que leur connexion pleine d'harmonie et de magie. En effet malgré des milliers de kilomètres qui les séparent ils sont à l'unisson ; les mêmes pensées et les mêmes actes presque en même temps.

Mais il y a également du suspense dans ce livre ; ce qui est assez rare dans ce genre d'histoire. Ce mystère m'a tenu en alerte, parfois il m'a même désappointé ; mais surtout il m'a emmené, auprès et au-delà des protagonistes. Je n'ai rien pu deviner de comment le récit allé avancer et encore moins de la fin.

L'authenticité des émotions est vibrante. En même temps comment ne pas être touchée par deux héros séparés par le ciel rempli d'un milliard d'étoiles et la traversée de l'Atlantique ? Par un hasard et deux imprévus ? Par deux aventures loin l'une de l'autre ? Par des péripéties que tout le monde peux vivre ; un déménagement, une perte, un père qui ne trouve pas de travail, des parents vivants mais absents, un manque incontestable, des rencontres... Ce sont les sujets qui font parties du roman, beaucoup de choses basiques et pourtant elles sont réelles et c'est ça qui est touchant.

Toujours est-il que la plume de Jennifer E. Smith a une grande influence sur tous les points cités. Tout simplement parce que l'auteur décrit les tableaux de l'histoire avec énormément de chaleur et d'intensité, c'est plaisant et très poétique. Son écriture est douce, rythmé, fluide ; un peu philosophique et tellement envoûtante que j'ai été déconcerté par autant de talent.

J'en conclu que c'est une oeuvre qui m'a fait toucher les étoiles. C'est une petite perle ; certes c'est un peu jeunesse et pour cette raison ce n'est pas tout à fait un coup de coeur. Néanmoins les personnages sont mûrs pour leur âges ; Lucy et Owen sont émouvants et intéressants, j'ai ressenti énormément d'affection pour eux. C'est une histoire qui est énigmatique des premières lignes aux derniers mots ; avec une originalité très rafraichissante. de la sincérité avec de belle parole qui font réfléchir. Une plume et un récit sensationnel, majestueusement tendre et désarmant où l'espoir est plus fort que la distance et les aléas de la vie.
Lien : http://lesfaceslitteraires.b..
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Jennifer E. Smith est une de mes auteures de romance YA préférée. Je l'ai découvert avec La probabilité statistique de l'amour au premier regard qui avait été un véritable coup de coeur (j'avais même obligé paupiette à le lire …). Puis j'ai lu son deuxième roman L'équation de l'amour et du hasard, toujours aussi délicieux mais que j'avais trouvé un ton en-dessous. Mais avec La distance astronomique entre Toi et Moi, j'ai été autant emportée qu'avec son premier roman. Une véritable pépite de douceur et de romantisme.

Owen et Lucy vivent dans le même immeuble à New-York. Lui au sous-sol dans l'appartement réservé au gardien dont il est le fils, elle au 24ème étage. Ils se sont croisés à plusieurs reprises mais jamais ils ne se sont parlés. Jusqu'à cette nuit où tout va changer. Cette nuit magique qui plongea New-York et toute une partie de la côte Est dans le noir. Black-out total qui les coinça dans le même ascenseur entre le 10e et le 11e étage de leur immeuble. Une fois libérés de leur cage d'acier ils vont réaliser une chose : cette nuit, ils n'ont pas envie de la passer seul mais plutôt à deux. Tous les deux. Ensemble.

Puis le matin arrive et leur chemin va se séparer. Encore plus quand chacun va devoir déménager : Lucy s'en va Edimbourg et Owen part avec son père pour un road-trip, toujours plus vers l'ouest. La distance entre eux n'aurait jamais été aussi astronomique. Mais pourtant une chose va continuer à les rapprocher non pas les téléphones, ou les mails, ou les SMS. Non, juste des cartes postales. Malheureusement, le temps va passer et qu'est-ce qu'une nuit dans toute une vie? Chacun de leur côté, ils vont continuer à vivre, rencontrer des gens, et leur lien va petit à petit s'effilocher. Et pourtant, il y a ce lien entre eux, plus fort que tout, qui revient quand ils s'y attendent le moins et ce lien, la distance, aussi astronomique soit-elle, ne peut rien y faire. Nous allons les suivre durant neuf mois, les voir se séparer, se rapprocher, s'éloigner pour mieux se retrouver …

Que j'aime l'écriture de Jennifer E. Smith toute en légèreté, en délicatesse, parsemée d'humour, elle ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. L'alternance de point de vue entre Lucy et Owen est un vrai plus. Elle nous permet de mieux les connaître, de mieux les comprendre. Lucy, cette jeune fille bien solitaire depuis le départ de ses frères jumeaux à l'université et les absences répétées de ses parents qui voyagent régulièrement partout dans le monde. Sans jamais lui proposer de les accompagner. Owen, ce jeune homme brisé après avoir perdu sa mère dans un accident de voiture et qui doit soutenir son père. D'ailleurs, qui est le plus adulte des deux…

Et du coup, ce n'est pas seulement leur historie que l'on suit mais leurS histoireS. L'histoire de Lucy qui veut renouer le lien avec ses parents, d'une famille qui se rapproche, d'une mère et d'une fille qui ont beaucoup plus en commun qu'elles ne le pensent. Et c'est l'histoire d'un fils présent pour son père malgré sa propre douleur, qui va le soutenir et tout faire pour l'aider à s'en sortir. Un père que l'on voit sortir du gouffre petit à petit, tout doucement, au fil des mois.

J'ai adoré les personnages de Lucy et Owen (et en plus il a une tortue !). Et surtout leur complicité malgré la distance, malgré leurs différences, malgré tout. Complicité renforcée par l'alternance de point de vue dont je parlais précédemment. Je repense notamment à un passage particulier, simple, court, efficace, qui m'a sourire, couiner, le tout entourée de papillons à paillettes ! ^^

Parce que oui je vous préviens, c'est le genre de livre à sourires niais, gloussements, couinages, et compagnie ! Un livre qui se dévore à toute allure mais qui se savoure aussi jusqu'à la dernière page, la dernière ligne, le dernier mot. Et d'ailleurs, parlons-en de la fin… Jennifer E. Smith a une manière bien particulière de finir ses livres. Une fin qui nous surprend et nous énerve un brin dans un premier temps à la lecture de son premier roman. Une fin à laquelle on commence à s'habituer en lisant son deuxième roman. Une fin que l'on attend, que l'on espère et que l'on se met à adorer à la lecture de son troisième roman. Des fins qui n'en sont pas. Des fins qui concluent les romans tout en laissant la porte ouverte à notre imagination. J'avais été extrêmement surprise la lecture de la probabilité statistique de l'amour au premier regard par cette fin arrivée comme ça mais je dois dire que je m'y suis habituée et que j'adore ça, c'est un vrai plus pour les romans !

Je ne peux que vous conseiller de la lire si vous avez aimé ses romans précédents et de la découvrir si vous êtes fans des romances YA atypiques ! Moi, je vais sagement attendre la publication de son prochain roman en français (parce que vu son talent je suis sûre qu'elle va continuer à être traduite !).
Lien : http://lune-et-plume.fr/la-d..
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Il y a des romans comme ça : on s'attend à lire une romance gentillette, un peu passe-partout et on est agréablement surpris; l'alchimie opère avec ce roman là et pas avec un autre et une fois terminé, on est bien content de l'avoir lu.
C'est donc le cas ici.

Le point de départ : un garçon et une fille que tout oppose (le milieu social, la situation familiale, les passe-temps) se retrouvent coincés dans l'ascenseur lors d'un black-out que subit New York et au cours de la nuit qui suit, ils apprennent à se connaître et à s'apprécier.
On pourrait penser que c'est le début d'une histoire d'amour toute mignonne avec New York pour cadre...
Que nenni!
La romance prend une autre tournure et c'est ce que j'ai trouvé original.

Une relation qui se construit dans l'absence et le manque.
Owen voyage, rencontre Paisley; Lucy voyage, rencontre Liam mais leurs trajectoires divergentes n'empêchent pas le lien.
Un roman délicat sur la nécessité de fuir pour se reconstruire, sur le deuil d'un être aimé, sur la difficulté de communiquer avec sa propre famille.
Contrairement à d'autres romans jeunesse se déroulant aux Etats-Unis, il n'y a pas de lycée, de bandes d'amis, de soirées arrosées, de bals, de réseaux sociaux : le cadre habituel des romances adolescentes américaines est évoqué mais la référence, ce serait plutôt Kérouac, cette philosophie de la découverte et de la vie au jour le jour. Cette singularité des protagonistes m'a d'emblée plu énormément.

A partir de cette rencontre initiale, les personnages vont s'auto-citer sans cesse et chaque chapitre, sur Owen ou Lucy,à partir de leur séparation, relate leurs faits, quasiment en miroir.
Bref, j'ai été séduite par cette façon de raconter qui montre le fil rouge qui relie les deux protagonistes malgré la distance et le silence, par le caractère aventurier des deux personnages qui peuvent prendre la route si facilement, par toutes les références littéraires de l'héroïne adaptées aux lieux où elle arrive, par leur personnalité enrichie de tous les souvenirs qui leur reviennent sans cesse...

En résumé, un roman qui m'a donné le sourire après sa lecture et qui m'a changé des romances chargées de drames que j'ai lues récemment.

A partir de 14 ans
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J'ai découvert Jennifer E. Smith avec son précédent roman : "L'équation de l'amour et du hasard" qui m'avait bien plu. L'auteure monte la barre d'un cran avec ce nouveau roman, encore plus touchant et profond.


Lucy vit en plein coeur de New York et Owen est le fils du gardien de l'immeuble. Ces deux adolescents n'ont rien en commun mais le hasard va les rassembler lors d'un gros black out. D'abord coincés ensemble dans un ascenseur, ils ne cèderont pas à la panique mais au contraire, profiteront de cette panne d'électricité pour discuter puis observer les étoiles et manger de la glace une fois dehors. Cette nuit magique va les rapprocher et créer un lien entre eux. Un lien si fort que 8 000 kilomètres n'arriveront pas à ébranler.
Après le black out, Lucy et Owen reprennent leurs vies. Les deux adolescents seront séparés, Lucy partira pour l'Europe avec ses parents globe-trotteurs tandis qu'Owen suivra son père, en quête de travail. "La distance astronomique entre toi et moi" porte bien son nom. Lucy et Owen ne se verront que très peu et pourtant, il s'agit bien d'une romance. Jennifer E. Smith nous montre que pour eux, le célèbre dicton "loin des yeux loin du coeur" est faux. C'est même tout le contraire.

L'auteure nous offre une histoire d'amour mais développe surtout la personnalité des deux héros de façon individuelle. Ils vivent tous les deux sur des continents différents et nous allons les accompagner, chacun leur tour. Lucy et Owen sont très humains, très réels. Dire que je me suis attachée à eux serait un euphémisme. Je les ai sincèrement aimé, j'ai eu l'impression d'être à leurs côtés, pendant douze mois. de plus, je me suis beaucoup reconnue dans le personnage de Lucy, accro aux livres et aux musées. Owen, quant à lui, a vécu un drame qui l'a bouleversé. J'ai été très émue pour lui et son père. La mort de sa mère a fait voler en éclat toute son existence, le laissant désemparé.
Jennifer E. Smith n'idéalise pas les romances adolescentes. L'histoire d'Owen et de Lucy est au contraire, réaliste. Entre leur rencontre et la fin, ils vont vivre des tas d'expériences qui les feront grandir. Avant de comprendre leurs sentiments respectifs, ils vont devoir expérimenter et faire d'autres rencontres. J'aurais pu être frustrée de lire aussi peu de scènes entre les deux héros mais finalement non. Contrairement aux jeunes de leur génération, Lucy et Owen ont un petit côté "old school". Les mails étant trop directs, ils préféreront communiquer à travers les cartes postales, un symbole fort depuis cette nuit, dans cet ascenseur.


Le voyage est une thématique très importante dans ce roman. L'auteure nous ballade d'un pays à l'autre, d'une ville à une autre, sans oublier de nous décrire le paysage à chaque fois. "La distance astronomique entre toi et moi" est un livre très visuel. L'auteure dépeint parfaitement les lieux, le climat ou encore les modes de vie de chaque endroit visité par nos protagonistes.
Jennifer E. Smith a une plume très poétique. On retrouve énormément d'allusions à la carte postale, le cadre est donc très important mais pas que. le roman est écrit à la troisième personne et pourtant, les sentiments des personnages sont exacerbés. Nous comprenons Owen et Lucy, comme si nous les connaissions vraiment. Il n'y a pas d'action ni de rebondissements et pourtant, j'ai eu du mal à me détacher du livre. Jennifer E. Smith a un style très prenant qui amène à la rêverie et au voyage. Impossible de refermer ce roman sans avoir envie de découvrir tous ces lieux magiques.


Pour conclure, c'est avec des étoiles plein les yeux que je termine cette lecture. Avec "La distance astronomique entre toi et moi", Jennifer E. Smith nous prouve que l'amour n'a pas de frontière. Si vous êtes d'humeur romantique et que vous avez envie un bon one-shot... ne cherchez plus!


Lien : http://www.megworld.fr/2014/..
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critiques presse (1)
La distance astronomique entre toi et moi nous replonge avec fraîcheur dans le torrent d'émotions des amours adolescentes.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
— « La Fille de l’Ascenseur » ? Ça me va très bien. Mais Lucy marche pas mal aussi. Je suis au 24D.
Il hésita deux secondes.
— Je suis à la cave, finit-il par lâcher avec un petit haussement d’épaules désabusé.
— Oui, forcément, murmura-t-elle, prenant conscience – un peu tard – de sa gaffe.
Heureusement qu’il faisait noir ! Au moins, il ne la verrait pas piquer un fard.
Cet immeuble était une sorte de petit pays à lui tout seul, avec ses lois et ses coutumes : ici, quand on rencontrait quelqu’un de nouveau, on ne lui disait pas seulement son nom, on ajoutait aussitôt le numéro de son appartement. Elle avait juste oublié que le gardien était toujours logé dans un petit F2 au sous-sol – où elle n’était jamais allée, d’ailleurs.
— Au cas où tu te demanderais ce que je fais dans cet ascenseur, reprit-il au bout d’un moment, je me suis juste aperçu que le panorama était beaucoup plus beau vu d’en haut.
— Je croyais que c’était interdit d’aller sur le toit.
Il remit son portable dans sa poche et en sortit une simple clef, qu’il posa bien à plat sur sa paume.
— C’est vrai, lui répondit-il avec un large sourire. En théorie.
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Mais, cette nuit, il n’y avait plus que le grand dais noir du ciel et cette pluie d’étoiles au firmament. Ça brillait tellement qu’elle ne pouvait plus en détacher les yeux. 
— L’agent avait raison, murmura-t-elle. Ça doit être un sacré spectacle vu de l’espace.
Owen ne répondit pas tout de suite. Et quand il s’y décida, sa voix n’était plus qu’un souffle :
— Je sais pas. Je crois que c’est encore mieux vu d’en bas.
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— Et pour que, toi aussi, tu puisses faire un vœu.
— C’était quoi, le tien ? De retourner là-bas un jour ?
— Pas vraiment.
— Quoi alors ?
Elle leva la tête pour le regarder.
— De revenir ici un jour.
Il sourit.
— Le seul problème, c’est qu’on est décalés de près de quinze mètres, lui signala-t-il en désignant du doigt la place qu’ils avaient occupée la dernière fois, là où il avait fait apparaître une étoile au dernier endroit qu’on puisse imaginer. Et je suis quasi sûr que le vrai centre du monde, c’est là-bas.
— Je sais pas… (Mais elle souriait aussi, il le voyait bien.) Moi, je crois qu’on y est déjà. 
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«  Le hall à midi le 7 juin. »
(...) Et puis elle tapa : « Pas en haut de l’Empire State Building ? » et appuya sur « Envoyer » avant d’avoir le temps de se raviser.(...)
« Qu’est-ce que tu dirais de la statue de la Liberté à minuit ? » (...)
« Ou, mieux, une barque à Central Park au crépuscule. »
« Un taxi sur Broadway à l’aube. »
« Une calèche sur la Plaza en plein midi. »
« Le colonel Moutarde avec la corde dans l’observatoire. »
Son rire dut résonner du haut en bas de la maison endormie.
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— C’est là-haut qu’on habite, l’informa-t-il. Si tu regardes par la fenêtre de la salle de bains, tu peux voir la mer. Enfin, plus ou moins.
— Y a pas de meilleur endroit pour une vue sur la mer.
Il haussa les sourcils.
— Euh, j’en vois plusieurs.
— Oui mais, dans la salle de bains, tu peux t’asseoir dans la baignoire et jouer aux pirates, lui expliqua-t-elle sur le ton de l’évidence, comme si ça tombait sous le sens.
— Mille sabords, mais c’est bien sûr ! s’exclama-t-il en riant.
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