De Béatrix Beck, il faut tout lire. Les romans, les nouvelles, les récits, les contes. C'est drôle, poignant, inconvenant, attendrissant, surprenant, un peu canaille aussi.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
"La Fiancée"
Le cou sanglé d'un "gavroche" noir et tomate, la taille guêtrée de porc, les poignets entubés dans des cylindres métalliques alourdis de monolithes, dés à jouer, cornes, scalps et pinces à linge, les pieds embarqués dans des arches mi-phoques, mi-serpent, jo Lagrange affronte la vie sur un air de boogie et avale les cocktails comme un condamné son petit verre
Ma pierre était aussi sensationnelle que Pompéi elle-même, comme si celle-ci avait créé celle-là : le spath d'Islande à la double réfraction. Ce caillou, transparent comme la vitre à travers laquelle j'avais vu l'amour - posé sur quelques mots de mon cahier, les multipliait par deux, leur donnait une ombre, à la manière du soleil. J'ai souhaité depuis écrire un livre intitulé "La double réfraction du spath d'Islande, sans savoir qu'y mettre.
Bande annonce d'Une confession, adaptation du roman Léon Morin, prêtre de Béatrix Beck