Premièrement, j'aime beaucoup les romans à double temporalité et dans celui-ci, on passe du règne de François 1er à nos jours avec une très grande facilité. J'ai adoré voyager au coeur de la cour du Roi, les parties historiques étant toujours mes préférées.
Ceci dit, les parties dans le présent m'ont tout autant plu car les personnages sont attachants et bien ancrés dans notre siècle.
Deuxièmement, j'ai adhéré tout de suite à l'histoire. Les rêves étranges que fait Lisa semblent bien réels et il faut avancer dans le récit pour essayer de comprendre le lien qui relie Lisa à la Duchesse. On suit d'ailleurs avec plaisir l'évolution de la jeune femme aux prises avec ses songes. Sa vie va s'en trouver bouleversée !
Troisièmement, la partie historique est juste géniale. Foisonnante de détails, on a l'impression de vivre à la cour de François 1er. Tout est évoqué avec passion, les us et coutumes, la religion, la guerre et surtout la condition féminine qui est abordée de manière sensible et sans fioriture.
Les notes de bas de pages sont enrichissantes, on apprend plein d'anecdotes et de faits.
Et puis, il ne faut surtout pas négliger l'histoire d'amour entre Léanna et Joachim. Les amants malheureux finiront-ils par être heureux ?
Pour terminer, vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman. Il est fait pour vous si vous aimez les romans historiques et/ou les romans à double temporalité. C'est le deuxième livre de l'auteure que je lis et c'est un bonheur à chaque fois. C'est donc une auteure à suivre !
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Très bon moment de détente. J'ai préféré la partie historique, à la partie contemporaine.
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D’être une femme était le sort le moins enviable sur cette terre. N’importe quel animal était plus libre qu’elle. Léanna était à la merci de son père, qui allait la livrer à ce comte maudit, lequel aurait toute latitude pour faire ce qu’il lui plairait de sa vie. Elle n’aurait pas le droit d’émettre la moindre protestation, d’avoir la moindre opinion, de faire valoir le moindre désir. Elle devrait faire son devoir et obéir encore et encore à cet époux et maître. Cette injustice la rendait malade presque autant que le chagrin d’être séparée de son amour.
C’était ce qu’il y avait de magique dans les rêves. Parfois, comme dans celui qu’elle était en train de faire, l’amour et la passion semblaient multipliés par mille par rapport aux plus forts sentiments ressentis dans la réalité.
Elle adorait l’idée de séduire. Ce jeu était inné chez elle. Elle avait un besoin impérieux de voir dans les yeux des hommes à quel point elle leur plaisait, comme ils la désiraient. Et elle ne savait pas ce qu’aimer signifiait.
Les femmes devaient obéissance et soumission aux hommes. Elles n’avaient pas le moindre mot à dire quant à leur vie, ni à aucun autre égard d’ailleurs. Les hommes étaient les seuls à décider, à penser.
l y a tant de bonnes raisons de rester toujours entouré du sexe faible! Les femmes nous inspirent, elles sont notre air, nos muses et même nos cervelles, parfois.