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EAN : 9782809817997
350 pages
L'Archipel (06/01/2016)
3.39/5   112 notes
Résumé :
Avant que la guerre n’éclate, Jan et Antonina
Zabinski dirigeaient le zoo de Varsovie. Leurs animaux
n’ont pas survécu à la barbarie – les uns
tués sous les bombardements, les autres expédiés
à Berlin pour l’agrément des dignitaires du Reich,
quand ils ne servaient pas de gibier aux fusils
allemands.
L’idée vient alors aux époux d’élever du bétail. Pour
nourrir les troupes, mais aussi les habitants du
gh... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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La femme du gardien de zoo est un livre étonnant. de par sa forme d'abord qui rejoint le docu-fiction. Il entremêle en effet des passages romancés avec une narration (très) descriptive et des dialogues inventés (même s'ils s'appuient sur des faits), mais aussi des extraits de journal d'Antonina et d'interviews de Jan Zabinski et des parties où l'auteur nous resitue le contexte historique.

Car oui, la femme du gardien de zoo, vous le savez sans doute, est une histoire vraie. L'histoire de ces époux responsables d'un zoo qui voient leurs animaux massacrés à l'occasion de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne et de l'éclatement de la seconde guerre mondiale et qui décident d'utiliser le zoo pour aider et cacher des juifs, et autres actes de résistance.

Antonina et Jan sont des gens bons (même si personnellement le zoo me fait horreur et plus encore dans la conception de l'époque) qui aiment et défendent leurs animaux. Ils défendent la conviction de s'acclimater le plus possible à l'habitat naturel de chaque espèce et de leur offrir de l'espace (alors que bien souvent il s'agissait d'étroites cages en ce temps-là). Mais les passages – assez nombreux – où il est fait référence aux animaux me faisaient souvent frémir à cause du traitement qui leur était réservé et l'incongruence avec l'amour des animaux (par exemple faire l'élevage d'animaux pour leur fourrure… mais les animaux, ai-je cru remarquer, sont souvent mal aimés (en deux mots) par les personnes qui disent les aimer).

Du côté nazi toujours sur la question animale, le livre nous apprend – du moins je l'ignorais – que le nazisme ne défendait pas l'hygiénisme racial seulement pour les hommes, mais aussi pour les animaux ! Jusqu'où va la folie des hommes, je m'interroge encore… Ainsi, il est question de recréer des races disparues, telles l'auroch en prenant des caractéristiques de bovins et en les reproduisant jusqu'à obtenir une « race pure ». le dessein de cette opération ne consistait pas à protéger une espèce éteinte en lui redonnant vie, mais de pouvoir en disposer librement ; quitte à s'offrir des parties de chasse et les liquider.

A ce sujet, le pseudo respect des nazis pour les animaux – plus que pour certains hommes – est une légende faite de paradoxes. « (…) alors que les sujets de Mengele subissaient parfois des opérations sans recevoir aucun analgésique, un grand biologiste fut un jour sanctionné car il n'avait pas assez anesthésié des vers pendant une expérience. » A côté de cela, les nazis pouvaient massacrer des animaux lors de parties de chasse cruelles, d'autant plus que le combat pouvait être inégal puisque les animaux encore encagés…

Quand on aime les animaux ce livre n'est donc pas toujours agréable à lire, car même quand il nous est conté des anecdotes charmantes voire rigolotes (exemple du poussin qui campait sur le dos d'un lièvre telle une monture), malheureusement à un moment ou un autre, cela fini mal…
Il y a aussi des moments d'émotions avec le sort réservé aux juifs, mais ils sont assez rares.

Le livre relate par ailleurs des sujets peu traités que j'ignorais totalement, comme les tentatives d'aryanisation des juives via la décoloration, l'apprentissage de coutumes polonaises et de prières catholiques, tout comme l'allongement du prépuce des hommes.

Mais, si le livre n'est pas déplaisant – et pour certains points il reste intéressant – les nombreuses digressions de l'auteur entrecoupent beaucoup le récit et on ne sait plus vraiment si on est dans un livre d'Histoire ou dans une histoire qui nous est contée.

A lire pour connaitre cet acte de résistance assez inédit, mais ce n'est pas une oeuvre indispensable.
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Histoire vraie de Jan et Antonina Zabinski, propriétaire du Zoo de Varsovie et résistants pendant l'occupation allemande et notamment l'éradication progressive du Ghetto de Varsovie.

Ce roman est à la fois le récit de la vie du couple, celle des différentes sortes de relations possibles aux animaux et un hymne à la lutte pour la conservation d'une attitude digne et humaine en toute circonstance.

L'histoire débute en 1935 avec la présentation du Zoo sous un jour paisible et proche d'une vision bienheureuse. Elle permet de poser la relation des deux personnages principaux aux animaux et par extension à toute espèce vivante.

On retiendra comme éléments significatifs de leur destinée, leur goût pour l'autre sous toutes ses formes et leur grande capacité de travail et d'organisation. Lorsque la guerre arrive et que l'espoir d'une aide étrangère s'effondre c'est la consternation et l'obligation de tenter de survivre.

La plupart des événements qui vont suivre sont dramatiques. Il sera aussi bien question des animaux et de la flore du zoo, que de la famille et bien sûr des amis et de tous ceux qu'il est nécessaire de sauver.

J'ai particulièrement apprécié le parallèle fait en permanence entre leurs valeurs et celles des nazis et leurs implications scientifiques. Mais aussi tous les beaux portraits d'hommes et de femmes qui ont su rester droits dans une situation terrible comme Janusz Korczak.

Le récit chronologique prend une teinte douce amère comme une résistance folle et impossible au mal absolu, un hymne à la vie cependant qui doit se savourer chaque jour, chaque minute.

Un très beau texte !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, à Varsovie, en Pologne, Jan et Antonina Zabinski dirigent le zoo de la ville. Mais avec l'arrivée des Allemands, les choses changent : le zoo sert de terrain de chasse pour les soldats avinés et il est vidé de la quasi totalité de ses pensionnaires par Lutz Heck, le patron du zoo de Berlin, qui veut recréer des races d'animaux disparus. Jan et Antonina vont tenter de sauver tant bien que mal les animaux restants et le lieu lui-même en fondant à la place une porcherie pour alimenter les populations et nourrir discrètement les juifs du ghetto, puis un élevage d'animaux à fourrure. Malgré les conditions de vie extrêmement difficiles en raison des restrictions, Jan et Antonina vont sauver des centaines de personnes juives ou résistantes, bravant tous les dangers au péril de leur vie.
Je lis beaucoup de romans ayant trait à la Seconde Guerre Mondiale, aussi quand j'ai entendu parler du livre de D. Ackerman, j'étais très intéressée, d'autant plus que je ne connaissais pas du tout l'existence de ce zoo et son rôle durant cette sombre période. J'ai beaucoup apprécié cette lecture, d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire vraie, méconnue. Par ailleurs, j'ai été touchée car les tous premiers personnages principaux sont des animaux sauvages qui devraient être protégés comme dans un zoo alors qu'ici la barbarie nazie se déchaîne sur eux (comme sur le peuple juif). Certaines scènes donnent froid dans le dos... Au début du roman, j'ai été décontenancée par la présence abondante de descriptions et un vocabulaire parfois recherché, j'ai eu peur que le roman soit écrit tout du long de cette manière, heureusement il n'en est rien et cette difficulté d'écriture n'est que passagère. D. Ackerman a réalisé ici un travail réussi, s'inspirant de journaux de Jan et d'Antonina Jabinski avec des citations d'origine. La vie dans le ghetto de Varsovie est dépeinte brillamment et donne à imaginer les conditions de vie épouvantables dans le ghetto, la violence extrême durant l'insurrection et le courage des résistants qui ont lutté jusqu'au bout pour essayer de sauver leur ville. Peu de romans à ma connaissance n'abordent la vie dans le ghetto de Varsovie, mis à part le survivant de Jack Eisner que j'avais particulièrement apprécié aussi et qui est un livre à connaître. La femme du gardien de zoo est donc un roman qui mérite d'être connu.
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Un livre époustouflant pour moi, qui m'a remuée jusque dans les tripes. C'est suite à avoir vu le film que j'ai su que celui-ci était basé sur un roman, l'histoire vraie du couple de gardiens de zoo de Varsovie dans les années 30 et plus tard. En plus d'en apprendre sur la famille et l'entourage des Zabinski, on apprend beaucoup de faits méconnus pendant la deuxième guerre mondiale, entres autres sur la forte et nombreuse Résistance présente en Pologne en cette sombre époque. Elle a eu une place beaucoup plus importante que ce que je croyais savoir. C'est une histoire bouleversante, comme toutes celles qui concernent la guerre. Très éducatif, on est surpris souvent, on voit passer beaucoup de statistiques (surtout concernant la Pologne), on lit des parcelles de souvenirs de gens qui ont réellement existé, à travers les mots majestueux de l'auteure, laquelle a réussi à construire de belle façon l'histoire recueillie par divers témoignages et par le journal intime d'Antonina. C'est très beau et horrifiant souvent, également, comme on peut s'en douter. On apprend beaucoup sur les animaux sauvages, parfois les anecdotes nous font rire car de nombreux animaux habitent carrément dans la résidence à travers les gens, ce qui provoque des situations cocasses, mais on apprend aussi sur l'amour, le courage et la compassion. Malgré l'époque épouvantable, ces sentiments trouvaient la force d'être présents. C'est un livre choc. Qui communique beaucoup d'émotions. Qui fait réfléchir. Cela prend un courage, une détermination et une organisation incroyable pour faire ce que les Zabinski ont fait. Des géants. Mais surtout, cela prend une dose inimaginable d'amour envers les autres, même de parfaits inconnus ! Cela est impressionnant et cela fait chaud au coeur de voir que de telles gens ont existé et que grâce à eux, d'autres ont pu vivre. Ces lectures sont importantes. Parce qu'il est important de savoir...On ne peut malheureusement pas effacer L Histoire et défaire le mal qui a été commis, mais il ne faut jamais oublier ce qui s'est passé. Cela ne doit jamais se reproduire. Chacune de ces lectures est une véritable claque et leçon de vie. "La Femme du Gardien de Zoo" en est une !
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Encore un roman sur la Seconde Guerre Mondiale, diront certains...Pour ma part, je dirais : Un roman sur un aspect assez peu présent dans la littérature relative à cette période : les risques incroyables que prirent ces héros, des hommes et femmes qui au péril de leur vie et de celles de leurs proches décidèrent de cacher et d'aider des Juifs au nez et à la barbe des allemands, ces hommes et femmes reconnus par le nouvel État d'Israël comme "Juste parmi les nations" (en hébreu : חסיד אומות העולם)
Jan et Antonina Żabiński, polonais non juifs en ont accueilli et aidé plus de trois cents.
Tous deux passionnés par les animaux habitaient Varsovie, où ils dirigeaient le zoo, un zoo qui accueillait certes des animaux exotiques de tous pays du monde , mais surtout des animaux européens en voie de disparition. A l'arrive de l'armée allemande, qui cherchait à conquérir un "espace vital" supplémentaire pour y implanter des familles, le zoo fut d'une part pillé par les nazis et par le patron du zoo de Berlin, qui cherchait des reproducteurs afin de recréer la race pure des élans d'Europe et celle des aurochs. Un aspect méconnu de la folie nazie : la recherche de la race pure y compris dans le monde animal. D'autres animaux inutiles pour ces recherches furent expédiés dans les zoos allemands, furent offert en cadeau à des dignitaires nazis ou servirent d'animaux de safari pour les soldats ou officiers en gogette...on n'arrête pas la folie.
Devenu presque vide leur zoo disposait de cages vacantes ou de couloirs inutilisés...Alors pourquoi pas élever des porcs, seuls animaux capables de manger les ordures de la ville, des porcs qui purent nourrir d'une part les juifs affamés, au mépris de interdits religieux ou l'armée allemande...voire d'empoisonner ses soldats. Certains espaces accueillaient des dépôts de munitions allemands ou des élevages de chiens viverrins dont la fourrure réchauffait les soldats du front le l'est. Et d'autres des familles juives, "Des gens qui avaient tout perdu, sauf la vie".
Ce n'est pas aux portes d'un dépôt de munitions qu'on viendra chercher des juifs !
Et Jan, sous le nez des allemands dirigeait de plus un réseau de résistance, son adage était : "Plus c'est public, moins c'est suspect.", il faisait fabriquer les faux papiers permettant aux juifs de quitter le ghetto, leur trouvait des logements en zone "aryenne". Il ne fut pas facile de trouver le ravitaillement pour le zoo, ses animaux restants, les juifs recueillis, de se battre, sans être inquiété. On ne sait pas trop comment il y arriva.
Le livre retrace la vie à Varsovie, détruite à 90% en 1945, depuis l'arrivée des allemands, le fol espoir d'être sauvés par les armées anglaises et françaises, jusqu'à l'arrivée des Russes, qui attendirent patiemment dans les faubourgs de Varsovie, que l'insurrection des habitants de Varsovie soit matée par les milliers de SS envoyés par Hitler pour montrer le bout de leur nez.
Après tout, un polonais mort n'a guère d'importance...
On peut regretter la lenteur de certaines pages, quelques longueurs, et assez souvent un manque de rythme
Le livre fourmille de détails historiques, s'appuyant d'une part sur le journal de Jan et Antonina Zabinski, et sur les archives portant sur la période 1935-1945. Il mérite d'être connu. Certains aspects sont peut-être romancés, mais l'essentiel est là : le courage et l'abnégation d'une famille polonaise au service de Juifs et de la résistance polonaise...c'est le plus important.
En toute modestie Jan déclara : "Je n'ai fait que mon devoir - si vous avez la possibilité de sauver quelqu'un, c'est votre devoir d'essayer." ," Nous l'avons fait parce que c'était la chose à faire."
Une très belle leçon toutefois : "Je ne comprends pas qu'on en fasse toute une histoire. Si une créature, humaine ou animale est en danger, on la sauve."

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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Anticipant leur malheur et leur épouvante quand le jour fatidique arriva (le 6 août 1942), il [Korczak, pédiatre et écrivain] monta avec eux dans le train à destination de Treblinka, car, expliqua-t-il, il savait que sa présence les calmerait - "On ne laisse pas un enfant malade la nuit, et on ne laisse pas des enfants à un moment comme celui-ci." (...) Korczak et les enfants grimpèrent dans des wagons de marchandises rouges pas beaucoup plus grands que des cages à poules (...) Dans son témoignage, Joshua Perle décrit la scène : "Un miracle se produisit, deux cents âmes pures, condamnées à mort, ne pleurèrent pas. Pas un seul d'entre eux ne s'enfuit. Aucun n'essaya de se cacher. Comme des hirondelles blessées, ils s'accrochaient à leur professeur et mentor, à leur père et frère, Janusz Korczak."

(...) Les Polonais considèrent Korczak comme un martyr et les Israéliens le vénèrent comme l'un des trente-six Justes, dont les âmes pures rendent possible le salut du monde. Selon la légende juive, ces quelques hommes, grâce à leurs coeurs bons et à leurs bonnes actions, empêchent la destruction du monde mauvais. Par égard pour eux seuls, l'humanité entière est épargnée. La légende dit que ce sont des gens ordinaires, ni parfaits ni prodigieux, et que la majorité d'entre eux restent inconnus leur vie durant, pendant qu'ils choisissent de perpétuer la bonté, même en pleine tourmente.
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Après l'effondrement du communisme en 1989, manifestant un humour caractéristique, les Polonais ont installé le ministère de l'Education dans l'ancien QG de la Gestapo, le ministère de la Justice dans celui du KGB, la Bourse dans l'ancien siège du Parti communiste, etc. Mais l'architecture de la vieille ville est une splendeur visuelle, reconstruite après la guerre dans le style gothique, fondé sur les dessins et peintures que fit au XVIIIe siècle le Vénitien Bernardo Bellotto. Certains immeubles comprennent, en incrustation dans leurs façades, des décombres de la ville bombardées. Des dizaines de statues et de monuments ornent les rues, car la Pologne est un pays à moitié enseveli sous son passé ponctué d'invasions, nourri par le progrès mais toujours partiellement en deuil.
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Cette sauvagerie ne répondait pas à la faim ou à la nécessité, il ne s'agissait pas d'une manœuvre politique, les bêtes condamnées n'étaient pas abattues parce qu'elles étaient devenues trop abondantes dans la nature. Non seulement les SS ignoraient leur valeur de créatures remarquables à la personnalité unique, mais ils ne leur accordaient même pas des sensations élémentaires de peur ou de souffrance. C'était une obscénité dans laquelle le bref frisson de tuer l'emportait sur les vies animales.
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Traditionnellement, les tilleuls captent l'esprit de l'été : "lipa" signifie tilleul et "lipiec" juillet. Jadis consacrés à la déesse de l'Amour, ils devinrent le refuge de Marie quand le christianisme s'imposa, et devant les autels au bord des routes, sous les tilleuls, les voyageurs continuent à la prier de leur apporter le bonheur. A Varsovie, les tilleuls égaient les parcs et entourent les cimetières, les marchés ; des rangées de grands tilleuls casqués de feuilles flanquent les boulevards. Révérées comme servantes de Dieu, les abeilles qu'ils attirent fournissent l'hydromel et le miel pour la table et les chandelles pour la cire pour les messes, d'où le fait que de nombreuses églises plantaient des tilleuls dans leurs cours. Le lien entre l'église et les abeilles s'affirma tant que, jadis, au tournant du XV° siècle, les villageois de Mazowsze adoptèrent une loi condamnant à mort les voleurs de miel et les destructeurs de ruches.
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En 1971,les Russes donnèrent son nom à un astéroîde qui venait d'être découvert. "(2163) Korczak", mais ils auraient peut-être dû l'appeler "Ro", cette planète dont il rêvait. Les Polonais considèrent Korczak comme un martyr et les Israéliens le vénèrent comme l'un des trente-six Justes, dont les âmes pures rendent possible le salut du monde. Selon la légende juive, ces quelques hommes, grâce à leurs cœurs bons et à leurs bonnes actions, empêchent la destruction du monde mauvais. Par égard pour eux seuls, l'humanité entière est épargnée. la légende dit que ce sont des gens ordinaires, ni parfaits ni prodigieux, et que la majorité d'entre eux restent inconnues leurs vies durant, pendant qu'ils choisissent de perpétuer la bonté, même en pleine tourmente.
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Vidéo de Diane Ackerman
La femme du gardien de zoo de Diane Ackerman aux éditions de L'Archipel
Jan et Antonina Zabinski dirigent le zoo de Varsovie quand éclate la Seconde Guerre mondiale. La Pologne est envahie et bientôt règne la barbarie. Les animaux ont été tués sous les bombardements, envoyés à Berlin ou ont servi de gibier aux officiers allemands. Jan et Antonina se mettent alors à élever des porcs ? officiellement pour les troupes, officieusement pour nourrir les habitants du ghetto. Surtout, ils profitent d?un réseau de souterrains reliant les cages pour y cacher des juifs et les faire quitter le pays... Grâce au courage de ce couple, trois cents d?entre eux seront sauvés. Inspiré du journal intime d?Antonina Zabinski, ce récit retrace le combat d?un couple soucieux de la cause animale qui s?engage dans une lutte secrète contre l?oppression nazie. Un très beau portrait de femme, où l?abnégation et la générosité côtoient la cruauté et l?horreur.
Vous pouvez commander La femme du gardien de zoo sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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