La femme du rétroviseur

Autre ebook offert pendant le confinement. Je suis dubitatif quand à ce roman qui m'a plus qu'énervé. Si je devais le décrire, c'est le livre du trop. Trop de descriptions, trop brouillon, trop d'extravagances, trop de style, trop de morts, trop de protagonistes, trop, trop, trop !

Le suspense n'a pas réussi à prendre chez moi à cause de la façon dont ce roman a été écrit. de trop nombreuses descriptions inutiles ou d'aparté sans rapport avec l'action hachent le récit, faisant perdre le fil de l'intrigue. Et c'est d'un lourd ! Souvent, on a une phrase descriptive. Puis aussitôt une deuxième pour dire exactement la même chose avec des mots différents ou en utilisant une figure de style qui tombe souvent à côté. Parfois même, on finit par se dire pourquoi l'auteur a accolé certains mots entre eux, qu'est-ce qu'il a voulu dire ? Pourquoi torturer ainsi son lecteur ? Son contrat d'édition était-il rémunéré au nombre de mots qu'il allait mettre dans son livre ? Sans compter de trop nombreuses phrases sentencieuses, anticapitalistes avec un brin de complotisme, aussi subtiles que la lumière criarde d'un néon. de plus, tout au long du roman, on trouve un champ lexical sur les ténèbres, la folie et la mort, mais là encore, on sent trop que l'auteur essaie d'imposer une ambiance qu'il ne parvient à instiller, tant c'est maladroit et artificiel.

Côté intrigue, ça part dans tous les sens et le récit finit par perdre toute crédibilité à cause de ses excès. Jusqu'au retournement final qui pose question. Est-ce un coup de génie littéraire qui permet d'expliquer tout ce que l'on vient de lire ? Ou bien une grosse arnaque scénaristique pour faire pardonner tout ce que l'on a subi ? En tout cas, il est fortement déconseillé aux auteurs d'écrire sous l'emprise de la drogue. Parce que là, c'est le sentiment que j'ai eu avec cette histoire complètement hallucinée.

En bref, si vous avez un amoureux des livres dans votre entourage, mais que vous détestez cette personne, offrez-lui ce livre, c'est un excellent instrument de torture. (Je n'ai jamais autant eu l'envie d'abandonner une lecture qu'avec ce roman)

La première et 4ème de couverture m’ont attirée vers ce livre reçu par confinementlecture.com en version numérique.
Lecture laborieuse. de très (trop) nombreuses pages pour rentrer vraiment dans la lecture.
Style d'écriture brouillon. Incohérences dans l'histoire.
Trop de détails sur des lieux comme pour donner du crédit à la rédaction, faire plus vrai. Mais ça n'apporte que de la lourdeur.
Histoire tirée par les cheveux. «intrigue » sans finesse, cousue de gros fils. L’auteur essaie de faire passer son opinion sur de nombreux sujets en prêtant des propos au héros mais sans finesse, dans des moments hors propos.
La fin est juste rocambolesque! Pour ne pas dire du n’importe quoi.
Très très déçue!

Si un roman est surprenant, c'est bien « La femme du rétroviseur » de Thierry Balloy aux éditions « ALTER REAL ». Pour plusieurs raisons, finalement toutes assez bonnes si l'on se penche sur l'histoire dans sa globalité, car l'affaire est terrible et met tout le monde d'accord. L'Homme est un monstre pour l'Homme et à tous les étages de la fusée. Bon, où en étais-je ? Ah oui surprenant. D'abord le début, long, avec l'impression que l'auteur souhaite installer le lecteur dans une espèce d'engourdissement, une monotonie de la vie dans laquelle le bonheur est à portée de main, mais sans l'être vraiment. Ensuite, l'emballement, si je puis dire, et cette soudaine accélération du pouls avec la conviction que le type, le héros, ne va pas s'en sortir et pourtant, il fait bien le taf, tellement que l'on a l'impression curieuse de basculer dans la fiction sans aucun discernement. On est dans un film et le routier (le héros est un routier) avec ou sans son camion ressemble étrangement à Bruce Willis, version « Piège de cristal ». Enfin, le happy end superbe, rapide et époustouflant si l'on accepte le grand spectacle. Il va bien falloir, car la fin, ensuite, nous laisse pantois. Elle nous fait gentiment revenir à nos pénates. La grande surprise. Alors, on peut ne pas aimer les excès de style de l'auteur, les dérapages scéniques divers et variés, le manque de classicisme (quoique) mais il faut comprendre une chose, il y a une raison à cela et elle n'est pas piquée des vers. Un bon thriller qu'il ne faut pas lire comme un thriller classique. Un sujet d'actualité dont on parlera probablement dans le futur et au final, un bon souvenir. Je mets quatre étoiles pour l'idée et la prise de risque.
Lien : http://michel-lecocq.com

Excellent thriller qui tient en haleine du début à la fin. On n'est plus dans la lecture mais devant un film. L'écriture de Thierry Balloy est à la fois limpide et originale par ses accroches de terroir qui lui donnent relief et originalité. Son personnage principal donne une autre image du routier que n'aurait pas renié Max Meynier pour les plus anciens d'entre nous !
A lire en attendant qu'un scénariste s'empare de ce livre pour en faire un film ou une série.

Prendre la route avec Mathieu Cassagne, le personnage principal.
Avaler les pages pour faire le plein de truculentes trouvailles imagées.
Se régaler de tronçons qui fleurent le sud.
S'enfiévrer en ligne droite.
Surveiller la jauge aux trépassés.
Frémir à chaque carrefour.
À destination, assister à un ébouriffant tête-à-queue et applaudir l'auteur.