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EAN : 9782212569247
224 pages
Eyrolles (07/06/2018)
3.63/5   57 notes
Résumé :
Lucie fête ses 25 ans en famille et comme d’habitude, sa mère n’a pas prévu de gâteau . Car Lucie a 30 kilos en trop… dont ni le sport ni les régimes ne sont jamais venus à bout. Quand elle fait le bilan de ses efforts, Lucie se dit qu’elle a le choix entre :
1. Avoir faim non-stop tout en faisant du sport à outrance.
2. Continuer de grossir et mourir d’un infarctus trop jeune.
Elle fait alors une déclaration tranchante : elle va s’offrir une ch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Lucie a 25 ans et pèse 90 kilos, elle n'aime pas son corps et n'aime pas vraiment sa vie.
Il faut dire qu'à part travailler, aller faire les courses et manger, elle n'a pas l'air d'avoir un quotidien très palpitant.
Mais en y réfléchissant, c'est plus ou moins le quotidien d'un tas de gens, les uns ont des conjoints, des enfants, des soucis divers et variés mais au final chacun fait comme il peut pour affronter une vie qu'on n'a pas toujours la sensation d'avoir choisie.
Certains boivent trop, d'autres font du sport à outrance, d'autres encore vont dépenser des sommes folles dans le shopping, chacun choisit son échappatoire, et quelques uns, telle Lucie, mangent trop, de grandes quantités d'aliments lourds, chauds, épais, gras, sucrés, réconfortants, avec plaisir et délectation par moment ou par désespoir à d'autres moments.
Sa solution miracle : se faire opérer, mais pour cela, elle va devoir consulter un psychologue.
Ce roman nous présente donc une héroïne qui va apprendre à se connaître, à comprendre quelles sont ses failles et pourquoi elle se réfugie dans la nourriture.
Cela peut donc concerner un grand nombre de personnes, quel que soit le poids de chacun.

La lecture est rapide et facile mais j'ai détesté le style qui mêle des passages romancés avec des dialogues ou des réflexions portant sur le surpoids, la discrimination que subissent les obèses et l'impact de la société sur le corps de chacun, cela semble totalement artificiel.
Lucie s'interroge sur un sujet et justement ses collègues se mettent à aborder le sujet en question, elle se pose une question et comme par hasard, une personne lui apporte aussitôt la réponse, et c'est comme ça tout du long, ça semble peu crédible et ça arrive à chaque fois comme un cheveu sur la soupe.
Le ton est donné, on n'est finalement pas dans un roman mais dans un livre de développement personnel et cela se sent trop, rien ne semble arriver par hasard, tout découle toujours de ce que vient de vivre Lucie à la page précédente. Un problème ? Une solution.
Les auteurs connaissent leur sujet, elles ont donc eu envie de faire partager leurs savoirs sur l'obésité, sur les solutions possibles, sur le suivi psychologique nécessaire à toute personne qui veut changer de corps et de façon de concevoir sa vie, mais tout est trop pédagogique, très réducteur et quand même sacrément gentillet.
Il suffirait donc d'une séance chez le psy pour comprendre pourquoi quelqu'un mange trop ou mal depuis des années et cette séance permettrait dans la foulée de renoncer à ces excès et de s'accepter tel qu'on est ? Mais oui, bien sûr…

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« I am thin and gorgeous » proclame la publicité du matin au soir mais Lucie préfère se suicider avec gourmandise, goinfrerie, gloutonnerie, et 150 pages ne nous épargnent rien de la descente aux enfers du ruminant qu'elle devient inexorablement.

Jusqu'à ce qu'une réunion avec d'autres « gros » ne la confronte à la réalité et l'oblige à assumer en adulte une vie saine et une alimentation naturelle … magnifique chapitre seize qui ouvre la voie à une lente résurrection.

« La femme qui voit de l'autre côté du miroir » est un ouvrage qui m'a semblé un peu indigeste et trop caricatural pour être crédible.

Comment imaginer qu'un enseignant puisse avoir une vie aussi bestiale et ne s'intéresser à rien d'autre que la bouffe ?

Est-il imaginable que l'éducation nationale n'inspecte pas un professeur qui n'a aucune activité cérébrale ? Lucie, en 200 pages, ne manifeste aucun intérêt pour un livre, un film, un opéra, une représentation théâtrale, un match de sport, ni la moindre attention à la vie associative, politique ou syndicale ; c'est invraisemblable.

Et c'est insultant pour le corps enseignant.

Ce qui est excessif est insignifiant … un problème aussi sérieux que l'obésité aurait gagné à être traité avec plus de finesse et d'équilibre (les 150 premières feuilles m'ont semblées indigeste ; les 30 dernières trop vite expédiées).

Lucie, rejoins-nous vite sur Babelio, intéresse-toi à la culture, et tu seras mieux dans tes baskets ;-)
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Petite lecture sympathique pour l'été, La femme qui voit de l'autre côté du miroir nous parle de Lucie, jeune prof d'anglais de 25 ans qui est en surpoids. Elle souffre de son état car tout - sa famille, ses collègues, la société,... - vient toujours lui rappeler qu'elle est "grosse". Alors que pour son anniversaire sa famille s'est cotisée pour lui offrir un vélo d'appartement dont elle n'a que faire et que son "gâteau d'anniversaire" se résume à un yaourt aux pêches (il ne faudrait pas qu'elle prenne plus de poids !), elle ne souhaite qu'une chose : être traitée comme tout le monde. Elle leur annonce dès lors sa décision : elle compte avoir recours à une chirurgie bariatrique.

Son parcours la mènera finalement vers une autre direction... Un peu d'introspection et de belles rencontres l'aideront à se façonner... un nouveau mental.

Ce petit livre plutôt plaisant est toutefois sans prétention. Il aborde le thème de la grossophobie, mais aussi de l'image de soi en gardant une certaine légèreté (sans mauvais jeu de mots). C'est un sujet qui peut toucher de nombreuses femmes, même si elles ne sont pas en surpoids, car nous sommes nombreuses à ne pas nous sentir appartenir au moule de perfection que l'on nous vend (publicités, magazines,...) et à ne pouvoir se reconnaitre dans l'injonction paradoxale du mouvement body positive (sois parfaite /vs/ accepte ta cellulite ... il y a de quoi devenir schizo vous ne trouvez pas ?).

Ce n'est vraiment pas de la grande littérature sur la forme. le fond est plein de messages plutôt intéressants mais assez maladroitement insérés dans les dialogues.
En bref, une lecture de plage, alors si vous avez l'envie de vous distraire, c'est parfait.
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Lucie est une jeune femmes de 25 ans, mais avec 30 kilos en trop. 30 kilos qui lui gâche la vie. Pour son anniversaire des 25 ans, ça famille lui offre un vélo d'appartement pour qu'elle puisse perdre du poids et sa mère ne fait même pas de gâteau pour fêter son anniversaire. Lucie annonce alors à sa famille qu'elle a prit une grande décison : Elle va faire une "chirurgie Bariatrique".
Elle suit donc les différentes démarches dont la dernière, obtenir la signature de la psychologue en bas du formulaire. Mais la rencontre ne va pas se passer comme Lucie se l'imagine et va lui ouvrir un nouveau chemin dans sa propre vie....
J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai dévoré. Catherine Grangeard et Daphnee Leportois nous parle sans tabou des diktats de la minceur et des régimes, du regard des autres, du regards que l'on peut avoir sur soi-même, de ce que l'on camouffle, ...
Un vrai bon moment de lecture, a lire sur la plage, dans les transports, à la montagne, à la campagne, enfin où vous voulez :)
Je suis restée un peu sur ma faim sur la fin, je ne voulais pas que ça se finisse. mais cela présage peut être une suite. En tout cas la porte est ouverte
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C'est avec un réel plaisir et intérêt qu'on suit la vie de Lucie aux prises à un problème de surpoids qu'elle a décidé de régler par la chirurgie, qui va la mener à cette occasion vers une psychologue et une prise de conscience de ce qui se cache de l'autre côté du miroir. A travers ce rapport au corps, ce rapport à l'autre et au monde, ce livre traite surtout de l'estime de soi, tout en abordant au passage de nombreux problèmes de notre société actuelle : sexisme, harcèlement, différence, poids de la famille et de l'éducation, diktat de la minceur et des régimes. Même si j'ai été un peu frustrée que les auteurs restent un peu trop à la surface des choses, sans doute dans un souci de vulgarisation, c'est néanmoins un livre qui a le mérite d'exister et de soulever des questions et de nombreux tabous encore bien présents. le tout de façon plutôt subtile et légère. Car de nombreux sujets sont abordés en filigrane notamment au travers de tous les personnages secondaires qu'on aurait aimé encore plus fouillés et à qui on aurait volontiers donné la parole.
Ce roman parle de souffrance mais aussi da la possibilité de sortir de cette souffrance en cessant de se poser en tant que victime, de la société, des parents, de l'industrie agroalimentaire, de la publicité, des magazines féminins, de la mode… des autres en somme. Ce livre donnera sans doute des pistes et des clés à de nombreuses personnes mal dans leur peau, dans leur être, leur corps, leur tête pour fendre l'armure que leur offrent leurs kilos en trop. Changer le regard sur soi pour changer le regard des autres, premier pas vers une liberté retrouvée. Assumer pour avancer.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Un ange passe dans la salle, avec un air de « que celui qui n'a jamais été glouton lui jette la première pierre». Lucie, elle, est décontenancée par cette intervention véhémente. Elle en a tellement soupé, tellement bavé. Et, au moment où elle arrive enfin à se rebeller et à oser exprimer sa colère contre sa famille et à se sentir mieux, il faut que ce soit un gros en plus qui vienne la sermonner et lui demander d'endosser ses responsabilités, de se flageller.

Mais elle en a assez de faire tous ces efforts. Qu'on arrête de la croire coupable ! Elle n'a pas fait exprès, bordel, d'être grosse ! Bon, elle veut bien reconnaître qu'elle n'est pas un ange, un modèle diététique. C'est bien elle et personne d'autre qui soulève son popotin du canapé pour aller se chercher des cookies ou un gros chocolat chaud. Toutes ces sucreries ne sont pas arrivées non plus toutes seules dans son placard. Ce n'est pas juste la publicité qui les y a conduites.

C'est elle aussi qui, d'une certaine manière, a choisi de régler ses problèmes de cette manière. Il faudra qu'elle aborde ce sujet-là avec sa psy. Qu'est-ce qui la pousse encore à jouer le personnage de la grosse ? Quelque part, en fait, cet homme a raison, et c'est rassurant d'ailleurs de reconnaître qu'elle garde un rôle dans son histoire, que tout ne dépend pas des autres.

Responsable mais pas coupable.
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Un homme, la cinquantaine, s'énerve soudainement :

— Eh oh, d'accord pour analyser tout ça, mais il serait peut-être temps d'arrêter de jouer les victimes. Depuis le début de la réunion, vous accusez la société, vos parents, le sexe, les hommes, les grandes industries alimentaires, bientôt ce sera les magazines féminins, la mode, les applis... comme si cela suffisait pour nous faire plonger dans la nourriture. C'est bien joli vos histoires, mais, nous, on a choisi d'être goinfres quand d'autres préfèrent se priver de nourriture. La vérité est aussi là !

La question n'est pas d'essayer de trouver toutes les causes possibles à notre problème parce que je vous promets que la liste, elle n'est pas près d'être finie, vu la société dans laquelle on vit, mais de comprendre pourquoi aujourd'hui, toi, moi, lui, nous, on n'arrive pas à se détacher de cette souffrance. Si on est là, c'est bien pour en parler et aller mieux, non ?

Faudrait pas faire comme si, chacun d'entre nous, on n'avait pas joué un petit rôle dans cette histoire, faudrait pas nier non plus qu'on continue parfois à le jouer, même si c'est difficile de le reconnaître tellement on nous la seriné que c'étaient nous les coupables.

Remettons les choses à leur juste place et assumons un peu ! On n'est pas obligés de céder au syndrome de Stockholm et de croire religieusement les règles édictées par la société, selon lesquelles, sans corps mince, on ne vaut rien. On est des adultes, maintenant, non ?
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—J'en ai surtout marre d'entendre que je n'ai aucun mérite d'avoir minci, sous prétexte qu'avec une chirurgie c'est facile. Les gens ne comprennent rien. Et, pourtant, ils en parlent comme s'ils savaient tout sur tout...

— C'est normal, ça remet en question leurs préjugés, continue une autre patiente, de l'autre côté de la salle. Pour certains, on est devenus gros parce qu'on n'a pas fait assez de sport ou de régimes. Ils ne réalisent pas qu'on a arrêté le sport justement parce qu'on est gros ni qu'on a grossi parce qu'on a entre autres suivi des régimes. Donc, la chirurgie, ça leur coupe l'herbe sous le pied. C'est trop facile, ça leur semble même injuste, ils voudraient que tu paies, que tu sois punie d'avoir pris ces kilos, que tu souffres pour les perdre. Comme si on ne souffrait pas assez comme ça... Quoi qu'on fasse, on gêne, on déborde.
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Les gens n'aiment pas les gros, ni ceux qui l'ont été. Ils en ont peur. Ils représentent exactement ce qu'ils craignent de devenir. Ce qu'ils ne voudraient surtout pas être.
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Parfois, elle a juste le moral à zéro : une journée éreintante au collège, un coup de téléphone désagréable, des regards méprisants, des remarques insultantes dans la rue. Alors elle s'offre des blinis tartinés de tarama ou de houmous, qui lui permettent de patienter jusqu'au dîner.
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Vidéo de Daphnée Leportois
Entretien avec Catherine Grangeard et Daphnée Leportois à l'occasion de la rencontre entre les auteurs et les lecteurs de Babelio.com le 27 juin 2018. Découvrez les 5 mots choisis par les auteurs pour évoquer leur roman "La femme qui voit de l'autre côté du miroir".
La page du livre : https://www.babelio.com/livres/Leportois-La-femme-qui-voit-de-lautre-cote-du-miroir/1047223
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