L'histoire est très différentes des autres témoignages : Ici on suit Mandy adulte qui doit faire avec les difficultés que ses traumatismes d'enfance ont sur elle alors que d'habitude on suit les enfants placés chez Cathy.
J'ai moyennement aimé. Cathy m'a manqué et je me suis sentie extérieure au récit. Il m'a vraiment manqué quelque chose pour être vraiment à fond dans cette histoire.
J'ai finis tous les livres de cette autrice en larmes et là bof, un peu d'émotion à la fin mais rien en comparaison de ce que j'ai ressenti d'habitude.
Par contre, j'ai trouvé très intéressant de montrer la manière dont la vie d'enfant affecte la vie d'adulte. le pouvoir du cerveau en cas de traumatisme et les bouleversements qu'ont ces actes sur des familles entières.
Bref, même si Cathy m'a manqué, j'ai apprécié cette histoire.
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Roman lu en deux jours avec pour thème principal le "viol oublié" : Mandy , 23 ans, retourne dans la maison de ses grands parents alors qu'elle y avait passé de merveilleux étés étant plus jeune. Sa mémoire a occulté un événement du passé qui lui revient par bribes ... un viol par un membre de sa famille ! Heureusement, il y aura une belle fin pour Mandy. Je n'en dirai pas plus.
Lecture facile, mais assez répétitive qui en fait un bouquin de 350 pages.
Cela m'a changé de mes "thrillers". Pas déplaisant, mais sans plus.
L'auteur arrive toutefois à nous plonger dans cette famille qui sait garder ses secrets, n'en déplaise à ceux qui doivent en supporter les conséquences.
Ma note : 7/10
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Une histoire bien particulière et bouleversante pour Mandy, qui en retournant dans cet ancien lieu de son enfance se souviendra, ou pas, de bien des choses.
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Cher, très cher grand-père ! Elle tenait tant à lui ! Elle ne pouvait pas supporter l’idée même de le perdre. Avec grand-mère, il avait occupé, d’aussi loin qu’elle s’en souvînt, une part si importante de sa vie. Elle avait toujours une relation privilégiée avec son grand-père ; ils se ressemblaient par tant d’aspects et ils voyaient la vie de la même manière ; ils avaient le même sens de l’humour. Ses parents lui avaient souvent répété qu’elle tenait beaucoup de lui, et la perspective de ne plus jamais le voir était plus qu’elle ne pouvait le supporter. Ne plus lui parler au téléphone, ne plus passer le voir sans prévenir et voir son visage s’éclairer sous l’effet de la surprise ; ne plus rire d’une blague avec lui ou discuter politique, ce qu’il adorait.
Jusqu’alors, il avait toujours paru plus jeune que ses quatre-vingt-cinq ans, mais sa maladie l’avait énormément vieilli. Mandy n’arrivait pas à associer l’homme agile, droit comme un i que son grand-père était quelques semaines à peine plus tôt, avec ce vieillard sans substance qui n’avait même pas la force de relever la tête pour boire.
C’était comme un air de déjà vu, cet éclair de familiarité, une sensation plutôt qu’une pensée consciente. Un vertige, un sentiment d’irréalité, comme si elle avait soudain eu la vision d’un autre monde. Cela avait été fugace et imprécis, mais en regardant la maison de sa tante, Mandy sentit la panique monter en elle. Enfant, elle y était venue de nombreuses fois, mais elle n’arrivait pas à se souvenir du moindre détail. C’était comme de regarder l’album de photos de vacances de quelqu’un d’autre, prises dans un endroit où elle était déjà venue.
Mon propre oncle, bon sang ! Je lui faisais confiance. Je le considérais comme un père. Toutes ces nuits au chevet de grand-père, lui assis simplement à côté de moi tout en sachant… Comment a-t-il pu ? Comment a-t-il osé ? En repensant aux photos des deux fillettes nues sur son ordinateur, elle sentit son estomac se retourner. Les mots et les phrases déferlaient, désormais pleines de sens, mais enterrées si profondément dans sa mémoire qu’elle n’avait pas compris tout de suite.
Elle se sentait trahie. Qui plus est par sa propre famille, les personnes même qui auraient dû lui être les plus proches, sur lesquelles elle aurait dû pouvoir compter aveuglément pour leur franchise, leur honnêteté