De
Norman Lewis (1908-2003), gallois curieux et vagabond,
Graham Greene, qui s'y connaissait, a dit qu'il était "un des meilleurs écrivains du siècle".
L'Europe, avec la Mafia sicilienne, le débarquement en 1943, l'Autriche en 1945, sans oublier un village very british où règne le propriétaire terrien, l'Asie, en Inde et Birmanie, l'Amérique centrale, jusqu'à la Papouasie, et j'en oublie,
Norman Lewis y a posé ses pieds et son regard vif. Ces délicieux petits textes sont écrits avec élégance et sobriété, l'humour britannique bourré d'understatement y fait merveille, c'est au lecteur de réfléchir et de conclure, Lewis n'est jamais pesant. Terriblement efficace.
Tout est formidable, évidemment, rien que "Une bataille sans queue ni tête" contant le débarquement américain près de Naples sous les ordres d'un chef assez planqué vaut son pesant de cacahuètes, mais j'en reste là! Lisez ce livre... (oui, je sais, encore!)
L'auteur aussi de
Naples 44 et
Comme à la guerre, (que je ferais bien de lire), où la guerre est décrite avec le même faux détachement décontracté.
Lien :
http://en-lisant-en-voyagean..