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EAN : 9782213627717
324 pages
Fayard (11/04/2012)
3.62/5   4 notes
Résumé :
Un quarteron de journalistes félons menace la République. Ils s’appellent Éric Zemmour, Robert Ménard, Ivan Rioufol, Élisabeth Lévy. Ils ont le mauvais goût de ne pas se prosterner devant toutes les lubies de l’époque : la culture réduite à l’écran, l’art dévoyé en marketing, la disparition de l’autorité des salles de classe, l’effacement des frontières. Ce sont les « nouveaux réactionnaires ».

Mais de tous leurs crimes, le plus grave est de s’obstine... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je lis beaucoup la presse : et de tout les supports. Mais il y a un mensuel qui est immonde c'est celui d'Élisabeth Lévy " Causeur ". Effrayé et énervé je n'ai pu lire que trois numéros de cette rinçure.

Dans un des numéros de Causeur, Roland Jaccard dit qu'il ne sait pas ce qui est "une personne mineur ou consentir".

Ils donnent dans un de leurs numéros crédit à la thèse de la fausse mémoire pour les victimes d'abus sexuels dans l'enfance, un stratagème qui a fait des ravages et a longtemps amené à un déni de justice pour les victimes de viols entre autre pédophiles.

Alain Finkielkraut, qui tient une chronique régulière dans ce journal immonde, est un soi-disant " intellectuel "qui a tenu des propos étranges sur la pédophilie dans un des ses ouvrages à propos de Tony Duvert un écrivain pédophile qui écrivait qu'il avait envie de violer et souiller des enfants en disant que, je cite Finkielkraut, en tant que pédophile il (Tony duvert) est l'héritier des grands mythes amoureux ".

Il y a un problème avec la revue Causeur d'Élisabeth Lévy et les gens bizarres qui la composent ; j'ai l'impression qu'il y a des choses à creuser sur cette revue, nottamment pour la brigades de protection des mineurs.

Je ne connais pas Élisabeth Lévy, ne sait rien de sa vie privée : mais quand elle s'en prends , dans un des numéros de la revue , à des bébés de couleur , deux photos de gros bébés blancs , un bébé arabe un bébé noir et un bébé asiatique , avec comme sous titre DE LIMOGES À NÎMES, LA NOUVELLE DÉMOGRAPHIE FRANÇAISE et comme gros titre
SOURIEZ, VOUS ETES GRAND-REMPLACÉS! ( comprendre ces bébés de couleur sont des envahisseurs ) dans cette revue à inclinaison pro-pédophile sous couvert de lutter contre " le politiquement correct" (un mot qui veut rien dire), je me demande si la police ne devrait pas enquêter sérieusement sur les étranges personnes de cette revue et je ne peux pas m'empêcher de penser aux sacrées sorcières de Roald Dahl en pensant à Élisabeth Lévy car sa revue est
ouvertement étrange et c'est une vrai sorcière ! :

'Une vraie sorcière déteste les enfants d'une haine cuisante, brûlante, bouillonnante, qu'il est impossible
d'imaginer. Elle passe son temps à comploter contre les enfants qui se trouvent sur son chemin. Elle les
fait disparaître un par un, en jubilant. Elle ne pense qu'à ça, du matin jusqu'au soir. Qu'elle soit caissière dans un supermarché, secrétaire dans un bureau ou conductrice d'autobus.
Son esprit est toujours occupé à comploter et conspirer, mijoter et mitonner, finasser et fignoler des projets sanglants.
- Quel enfant, oui, quel enfant vais-je passer à la moulinette ? » pense-t-elle, a longueur de journée.
Une vraie sorcière éprouve le même plaisir à passer un enfant à la moulinette qu'on a du plaisir à manger des fraises à la crème. Elle estime qu'il faut faire disparaître un enfant par semaine ! Si elle ne tient pas
ce rythme, elle est de méchante humeur. Un enfant par semaine, cela représente cinquante-deux enfants par an!
Un tour, deux tours de moulinette, et hop... plus d'enfant !
Telle est la devise des sorcières.
Mais la victime est souvent choisie avec soin. Voilà pourquoi une sorcière traque un enfant comme un chasseur traque un petit oiseau dans la forêt. La sorcière marche à pas feutrés... elle bouge lentement,
au ralenti... de plus en plus près... puis enfin, elle est prête et pfroutt... elle fonce sur sa victime comme un faucon. Des étincelles crépitent, des flammes jaillissent, des rats rugissent, des lions fulminent... Et l'enfant disparaît ! .'
Extrait de Roald dahl, sacrées sorcières

Il est vrai qu'Elisabeth lévy était très belle dans sa jeunesse, mais elle est devenue physiquement, politiquement et moralement immonde ...

Voir sa transformation physique au fil du temps sur la
télévision m'a immédiatement fait penser au génial RoaldDahl et à son analyse sur la transformation physique d'une mauvaise personne avec le temps :

"Détail amusant : Commère Gredin n'était pas vilaine
dans sa jeunesse. Au contraire, elle était même jolie.
elle avait enlaidi en vieillissant.
Comment expliquer cette transformation ? Je vais
vous répondre.
La méchanceté et l'égoïsme se lisent aussitôt sur un
visage. Et, si un individu est méchant et égoïste tous
les jours de la semaine pendant des années, il devient
si vilain qu'il est impossible de le regarder sans
frémir.
En revanche, une personne bonne et généreuse ne
peut en aucun cas être laide. Vous pouvez avoir un
nez en pied de marmite, une bouche en accordéon, un triple menton, des dents de lapin, mais si vous êtes
bon et généreux, votre visage rayonnera et tout le
monde vous trouvera beau. "
Extrait de Roald Dahl, les deux Gredins

J'ai longtemps cru que le processus d'enlaidissement progressif d'un visage , tel que décrit , aussi , dans le portrait de Dorian Gray d'oscar Wilde , était une belle fiction jusqu'à ce que je découvre que le processus d'enlaidissement progressif d'une personne mauvaise était quelque-chose de réel ...

Merci Élisabeth Lévy !
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critiques presse (2)
Un réquisitoire d’autant plus efficace qu’il n’est pas sans autodérision.
Lire la critique sur le site : LeSpectacleduMonde
Lexpress
03 mai 2012
étrange croisement d'Alain Finkielkraut (pour l'ossature conceptuelle) et de Mathilde Seigner (pour la gouaille), Elisabeth Lévy est meilleure à l'écrit qu'à l'oral (où, reconnaît-elle, elle peut être "insupportable").
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
[l'idée qui semble s'appliquer dans le débat public actuel]
Je ne partage pas vos idées et je me battrai pour que vous ne puissiez pas les défendre
Commenter  J’apprécie          70

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Videos de Elisabeth Lévy (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elisabeth Lévy
Bataille des idées : la victoire aux réactionnaires? Frédérique Matonti est professeure de science politique à l'Université Paris I - Panthéon-Sorbonne. Elle publie Comment sommes-nous devenus réacs ? (Fayard, 2021) : un titre volontairement provocateur mais qui parle quand même de son temps… Car, à la veille de l'élection présidentielle de 2022, l'idéologie réactionnaire semble désormais hégémonique.
L'auteure fait ainsi le constat d'un discours décomplexé, l'idéologie réactionnaire n'étant pas cantonnée à l'extrême droite car pour elle "ce qui caractérise le réac c'est cette volonté de revenir toujours à un passé imaginaire."
Le point de départ de ce livre est l'exaspération de Frédérique Matonti devant certains médias et chaînes d'info en continu - les fast thinkers (ou "intellectuels médiatiques") et certains médias étant pour beaucoup dans cette nouvelle hégémonie culturelle. Elle considère ainsi que "beaucoup de ces essayistes sont des fast-thinkers, des penseurs qui pensent vite, qui n'étayent pas suffisamment leurs propos." Et à l'heure du zapping, ce sont toujours les mêmes discours et les mêmes têtes qui se manifestent : Mathieu Bock-Côté, Eugénie Bastié, Charlotte d'Ornellas, Pascal Praud, Alexandre Devecchio, Sonia Mabrouk, Natacha Polony, Elisabeth Lévy, Geoffroy Lejeune, et, bien sûr, Eric Zemmour.
Le livre remonte aux moments de ce glissement qui a lieu dès les années 1980. Car, il y a quarante ans, le clivage gauche/droite régissait les débats politiques et intellectuels. Mais, à partir de la fin des années 1970, la conjoncture politico intellectuelle progressiste marquée par l'hégémonie culturelle de la gauche se referma. Mobilisations antiracistes et étudiantes, fausse opposition entre classes populaires et minorités, crise de Mai 68… Autant de combats perdus par la gauche dans cette guerre des idées : " à partir du moment où la gauche est au pouvoir dans les années 80 on voit très vite cette contre hégémonie de droite se mettre en place " nous dit Frédérique Matonti.
Conséquence de tout ça, aujourd'hui, il n'y aurait plus personne pour endiguer les fast thinkers. Pour preuve, l'attaque dont est victime l'université, avec notamment l'enquête sur l'"islamo-gauchisme" annoncée en février 2021 sur CNews par la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal. Elle reprenait le discours du ministre Jean-Michel Blanquer. Une guerre des idées qui n'est pas sans danger nous averti la politiste car "on a vu aux Etats-Unis comment la bataille culturelle s'est transformée en violence."
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