Hervé Algalarrondo est un journaliste énervé. Il a donc pondu un livre énervant. Un pamphlet vif et enlevé qui bouscule quelques idées reçues et tape fort, quitte à ne pas toujours viser juste. L'objet de son ressentiment? La gauche, qu'il accuse d'avoir tourné le dos au peuple [...].
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S’il y a angélisme, c’est qu’il y a des anges : ce sont bien évidemment les jeunes issus de l’immigration dans la mesure où ils représentent « la jeunesse du monde ». Le fait qu’ils soient nombreux parmi les délinquants ne remet pas en cause ce statut. Les post-soixante-huitards voient dans leur comportement un signe de révolte contre un ordre blanc injuste. Il aurait un fondement politique. Mai 68 s’est défié des « majorités silencieuses » pour mieux glorifier les marginaux, les « dévoyés », comme disait Sartre. Les « jeunes » des « quartiers » correspondent à ce portrait.
"Deux jeunesses françaises" d'Hervé Algalarrondo