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EAN : 9782757875261
288 pages
Points (14/03/2019)
3.33/5   155 notes
Résumé :
Une étude américaine a prouvé que caresser un chat diminuait le risque d'infarctus, mais il n'est pas encore dit que cela arrêtait les balles : le propriétaire d'un bar à chats lillois est retrouvé gisant dans une mare de sang au milieu de ses matous. Comble de l'infamie, le chat star du commerce, Ruru, manque à l'appel. La commissaire Romano est mise sur le coup, assistée de son adjoint Tellier, aussi terre à terre qu'elle est spirituelle et borderline. Étrangement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 155 notes
Un bon petit cosy mystery qui fera le bonheur des adeptes du genre. Sophie Chabanel s'inscrit dans la continuité des créatrices de personnages originaux, atypiques et parfois légèrement déjantés comme on en trouve chez Nadine Monfils, Sophie Henaff ou Fred Vargas. L'autrice trace ici sa propre voie (et sa voix) dans un style qui lui est personnel. C'est distrayant, parfois drôle, émaillé de petites remarques spirituelles et sarcastiques sur le monde et la vie d'aujourd'hui ! L'ensemble est enlevé et ça fait passer un moment de lecture/détente agréable.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Un grand merci aux éditions Seuil et à Babelio pour l'envoi de ce livre, je me suis régalée à le lire!

Un policier atypique, ça me plait! Je ne connaissais pas l'auteure, qui a écrit déjà d'autres romans, mais pas dans cet univers.

Atypique, oui, car j'ai beaucoup ri, quel humour! Les situations sont décrites très souvent de façon assez désopilante, les portraits des personnages sont eux aussi hilarants. Un petit exemple; évoquant son adjoint, le pur Thellier,"la commissaire Romano avait beau être immunisée contre son accoutrement miteux, elle ne put retenir un soupir. Le pull violet peluché qui lui arrivait au nombril , manifestement victime d'une erreur de lavage laissait entrevoir un large pan de tee-shirt jaunâtre, à coup sûr victime d'une autre erreur de lavage."...

Atypique par son enquête aussi. Il y a certes un meurtre , celui de Nicolas Peyrard mais déjà cette victime est retrouvée au milieu de matous, dans un bar à chats lillois... et sa veuve pleure la disparition de ...Ruru, superbe persan et pas celle de son mari! Gangs, ami de jeunesse du mort qui a réussi à la télévision , arnaque politique , on part un peu dans tous les sens! Mais quand c'est la commissaire Romano qui mène le jeu, on se réjouit.

Car oui, autre élément original: ce personnage déjanté, féministe ,célibataire séductrice, au franc-parler, à la brusquerie de surface qui cache en fait une humanité désarmante. On suit avec plaisir ses pérégrinations, ses intuitions, ses interrogatoires loufoques. Et ses réflexions pleins de bon sens sur la société. Les autres membres de son équipe ne sont pas en reste, question originalité !

Et petit plus pour moi, Lille, que j'adore, mise en scène de même que d'autres villes du Nord comme Bailleul, dans ce livre.

Vraiment un excellent moment à passer ! Je recommande vivement de découvrir l'univers décalé et si humoristique de Sophie Chabanel!
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Après celle du chien, de Don Winslow, La griffe du chat! Pas de jaloux comme ça. Affectionnant particulièrement les chats, le titre ne pouvait que m'attirer. Et l'histoire semblait prometteuse avec cette enquête sur fond d'humour.

Autant le dire tout de suite, dans cette catégorie, j'ai préféré le style de Sophie Hénaff avec son Poulets grillés, à celui de Sophie Chabanel. Avantage de l'antécédent? Il y a de ça sans doute.

Une fois cela dit, j'ai malgré tout lu sans déplaisir ni ennui La griffe du chat. L'équipe de policiers, la commissaire Romano en tête, est assez singulière. le comportement de la fraîchement veuve prête à sourire dans son ton mélodramatique autour de la disparition de Ruru, persan obèse star de son Café des chats, tandis que son époux refroidit à quelques centimètres d'elle.
Les personnages du roman, flics y compris, sont outrés et/ou caricaturaux. Romano marque l'esprit par son côté cash, sexuellement libérée, volontiers grossière, gourmande et impliquée avec ses adjoints. L'enquête en devient presque un prétexte pour la galerie de portraits et les commentaires acides que ne manquent pas de faire la commissaire.

La griffe du chat change des polars très noirs et des thrillers ultra violents à grands coups de serial killer. Il offre une sympathique lecture détente, où la spécialiste du management Sophie Chabanel en profite pour glisser quelques conseils par le biais de son héroïne. Mais attendre plus de cette histoire serait source de déception. Alors un petit café, un chat sur les genoux et c'est parti pour les Hauts de France.
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Une couverture criarde et une victime qui fleure bon le cosy mystery promettent au lecteur un moment de légèreté.

Et la première partie de ce roman fait le job, au prix certes de personnages fort caricaturaux.
Au premier rang de ces personnages le duo d'enquêteurs que forment la cynique et volage commissaire Romano et son adjoint le Tellier. Un homme conformiste, rigide, bien-pensant mais également un bon, un peu naïf et fort nécessairement sympathique.

L'élan de la petite mécanique du duo aux caractères opposés s'use néanmoins à mesure qu'on avance dans le roman.

Quant à l'intrigue, et bien aussitôt lu, aussi vite oubliée. Un peu comme un scénario de téléfilm policier. Vous savez ces téléfilms qui passent en revue les régions françaises.

Bref, l'ensemble n'est pas désagréable mais il est parfaitement dispensable.
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Le propriétaire d'un bar à chats est retrouvé mort, laissant deux veuves éplorées se crêpant le chignon. Un des chats de race a disparu, la veuve la plus récente semblant amèrement regretter sa perte, bien plus que celle de son mari (sic). Un trio de policiers enquêteurs est chargé de l'affaire, avec à sa tête une policière, féministe, Dom donjuanesque, personnage atypique qui ne s'en laisse pas compter. Quel contraste avec son collègue plutôt bonne pâte et très premier degré !
J'ai apprécié l'humour de ce petit roman policier (par exemple l'expression "bilan carbone éducatif" pour désigner une compensation vs une concession au sujet de sorties de pré-adolescentes).
Quelques remarques bien placées sur le monde de l'audiovisuel rajoutent du piment au récit qui manque un peu de suspense, le dénouement se laissant deviner relativement vite.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
« Je ne le reverrai plus jamais », hoquetait la femme effondrée sur la banquette, à trois mètres du corps étendu par terre. Elle tenait sa tête dans sa main gauche, tandis que son
bras droit, en attelle, restait stoïque à côté d’elle, curieusement désolidarisé de son corps en émoi. Sous le T-shirt fuchsia, sa poitrine volumineuse se gonflait et dégonflait au
rythme des hoquets. Au repos, elle devait être impressionnante ; en mouvement, elle était spectaculaire.
La commissaire Romano s’en voulut de cette observation, du niveau de ses collègues hommes. Avec toutefois une circonstance atténuante : ses minuscules seins l’avaient longtemps complexée et elle en gardait une fascination pour les fortes poitrines – image d’un destin qu’elle ne connaîtrait pas.
Elle se mordit la lèvre, hocha doucement la tête et s’efforça de prendre l’air grave de circonstance, malgré l’environnement sonore qui ne facilitait pas le recueillement.
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Après la destruction quasi complète de Bailleul, les élus de la municipalité avaient décidé de restaurer le grand bâtiment à l'entrée de la ville, quelques mois après que la dernière bombe avait éclaté ( façon de parler, bien sûr ; les bombes, il en remontait encore régulièrement des champs alentour ).
P174
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Il se souvint aussi du mémorial du Linge, visité au hasard d’un séjour avec Louise en Alsace, avant la naissance des filles. Un modeste mémorial associatif à la muséographie démodée : quelques uniformes de poilus sous des vitrines poussiéreuses, des panneaux explicatifs au style désuet, quelques douilles d’obus décorées. Et un modeste pré, dans lequel on avait conservé quelques tranchées. Français et Allemands s’étaient disputé le pré en question pendant deux mois, pas grand-chose. Le temps d’y laisser dix-sept mille cadavres. À ce stade, les deux parties s’étaient lassées de la plaisanterie. Et chacun était resté de son côté. Tellier se souvenait d’un des cartels mentionnant « des combats particulièrement meurtriers pour des gains territoriaux minimes ». Un pré, oui, on pouvait appeler ça un « gain territorial minime ». Ni 3D ni faux bruits d’obus : juste un pré ponctué de quelques fossés, des chants d’oiseaux et dix-sept mille fantômes. Comment imaginer raccourci plus glaçant de la connerie de la guerre ?
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Sur la porte du café des chats, une feuille A4 avait été scotchée:" Fermé pour convenance personnelle, réouverture jeudi 12 mars." Une expression inattendue pour évoquer un mari décédé, la veuve était décidément une personnalité créative.
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... ce dernier avait la violence physique en horreur- peut-ëtre un résidu d'une jeunesse baba cool. Quand les chamailleries de ses fils menaçaient de dégénérer en bagarre, il les rappelait à l'ordre d'un ton sans appel. « Pas de voix de fées », assenait-il avec une exaspération qui poussait à obéir. Tellier n'avait jamais compris ce que les fées venaient faire là-dedans, mais se gardait de poser des questions. Il avait dû attendre la fac de droit pour comprendre enfin que les "voix de fées » étaient en réalité des « voies de fait ». L'accent provençal de son père l'avait induit en erreur. D'où son boulanger de père avait-il sorti cette expression juridique ? C'était une des mille questions qu'il ne lui poserait jamais. Le pacifiste convaincu était mort d'un cancer foudroyant vingt ans plus tôt.
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Videos de Sophie Chabanel (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Chabanel
En parallèle de son parcours professionnel, Sophie Chabanel se laisse porter par son plaisir d'écrire et publie son premier roman aux Éditions Albin Michel en 2007.
Elle voit en l'écriture un moyen de développer sa pensée mais aussi un avantage "libérateur", une façon de s'affirmer pour soi et pour les autres.
Pour découvrir son dernier livre, L'emprise du chat, Editions du Seuil, c'est par ici : https://bit.ly/3vRjTNL
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