Deuxième tome d'une BD biographique sur la jeunesse de Staline.
Le petit peintre convoqué au Kremlin transpire à grosses gouttes en cette année 1931. Pensez-donc le maître de la Russie soviétique, le grand Staline, l'a choisi pour lui raconter sa jeunesse fougueuse.
Une mission sans doute piégée, car nul ne doit survivre à de telles confessions de la part d'un dictateur qui a effacé soigneusement les traces de passé.
Un passé trouble, fait de diatribes virulentes anti-capitalistes, mais aussi anti menchevik, ces révolutionnaires trop tièdes à son goût et à celui de
Lénine. de passages en prison, de déportations en Sibérie aussi. D'où il est toujours revenu. Par faveur de l'Okhrana, la police secrète du Tsar ? A t-il trahi ses amis politiques ?
Staline détaille ces années où sous le surnom de Koba, il a sillonné la Géorgie et l'Azerbaïjan, menant des gréves, des manifestations et organisant des attaques de banques et de train. Les bénéfices de cette vie de hors la loi partaient en partie au financement du parti bolchevik.
Staline coureur de jupons aussi. Ayant toujours un bon prétexte politique pour tromper son amante du moment.
Sa vie est un roman (d'ailleurs
Simon Sebag Montefiore l'a montré dans une biographie qui se lit comme un roman).
Cette transposition en BD ne me convainct pas totalement. Certes les informations essentielles sont là, mais j'apprécie toujours aussi peu le dessin et la colorisation.