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Françoise Du Sorbier (Traducteur)
EAN : 9782266161954
544 pages
Pocket (10/10/2007)
3.56/5   172 notes
Résumé :
C'est donc dans le Montana qu'aura pris fin la cavale d'Abbie Cooper. C'est là, en effet, que le corps de la jeune fille, recherchée pour meurtre et actes d'éco-terrorisme, a été retrouvé, prisonnier des glaces d'un lac gelé. Bien que les circonstances de sa mort demeurent obscures, pour Sarah, sa mère, le responsable est tout désigné : c'est Ben, son mari. C'est lui qui a, par ses actes impardonnables, précipité la décomposition de leur famille et la dérive incontr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Un très beau roman qui nous emporte dans une histoire familiale, avec ses secrets, ses colères, ses relations intimes et fortes. Un roman sur les valeurs, les passions, les erreurs, sur la culpabilité, sur la vie finalement... Une histoire qui traite de nombreux thèmes, une histoire qui m'a emportée, moi simple lectrice qui avait entamé ce livre un peu à reculons, à tort ! En refermant ce livre, je n'ai qu'un conseil : lisez ce roman qui vaut le détour...
Un joli coup de coeur. Une écriture simple, tellement nature, sans fioriture. Nicholas Evans est un écrivain qui transmet en beauté !
Ecrite en 2005, cette histoire est aujourd'hui encore très actuelle, et tellement vraie.
Ce roman, c'est la vie : drames, passions, remises en question, reconnaissance de soi, engagement, idéaux personnels, point de non retour... Une belle réussite.
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Le corps d'une jeune femme a été retrouvé dans un lac gelé du Montana. Il s'agit d'Abbie Cooper, une éco-terroriste recherchée pour meurtre.
Tout au long du roman, nous allons apprendre quelles circonstances ont fait que cette fille choyée promise à un bel avenir est devenue une criminelle en cavale.

La ligne de partage, c'est celle du partage des eaux, cette frontière naturelle dont on trouve la description dans l'ouvrage. Mais c'est aussi celle entre le bien et le mal, la limite entre l'idéalisme et le fanatisme. le moment où une mauvaise rencontre transforme les convictions et les discours argumentés en actes revendicatifs et violents.

Plus qu'un thriller, ce roman est l'histoire d'une famille dont les parents se déchirent. Ben, le père, est banni parce qu'il est tombé amoureux d'une autre. Tandis que son fils Josh tente de se construire, il subit les remarques cruelles de Sarah, son épouse meurtrie qui le tient pour responsable de la mort de leur fille Abbie.

Ménageant le suspense alors que l'on connaît quasiment tout le dénouement dès le premier chapitre, l'auteur mêle habilement poésie des paysages et présentation des relations humaines dans toutes leur ambiguïté. Quand la haine se mêle à l'amour, la soumission à la passion, l'idéal à l'horreur.

J'ai été happée par cette histoire, lisant les derniers chapitres avec avidité et émotion. Je le recommande chaudement!
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le corps d'une jeune femme est retrouvée dans la glace par un skieur hors piste dans les montagnes rocheuses. Qui est-elle ? Il s'avère que la morte est recherchée par la police. Issue d'une famille aisée, choyée par ses parents, l'auteur va nous raconter en flashback, le chemin tortueux d'une femme dont la vie bascule par amour jusqu'à la tragédie.
Evans depuis "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" collectionne les succès. Et il est vrai qu'avec ce roman ces fans ne seront pas déçus. Abordant les thèmes de la famille, du militantisme écologique, du terrorisme ou de la trahison, l'horizon est vaste et chacun y trouvera un écho. Evans se sert aussi de façon magnifique des paysages sauvages du Montana. Mené comme un thriller, Evans nous captive jusqu'aux dernières pages même si la fin est connue dès le début. Ne boudez pas votre plaisir.
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N°496– Janvier 2011.
La ligne de partage – Nicholas EVANS- Albin Michel.
Traduit de l'américain par Françoise du Sorbier.


Le roman s'ouvre sur la découverte par deux skieurs du cadavre d'une jeune fille emprisonné dans la glace à « Goat Creek ». Les recherches, difficiles au début, révèlent son identité: il s'agit d'Abbie Cooper recherchée par le FBI.

Ainsi débute une histoire aux multiples rebondissements que le lecteur va découvrir grâce à la rétrospective. Derrière ce titre un peu sibyllin, il faut entendre « la ligne de partage des eaux » Cette histoire commence en effet il y a quelques années dans un hôtel de l'état de Montana aux États-Unis. En réalité cet établissement est un ranch, nommé « la Ligne » qui reçoit des hôtes et qui est situé « au sommet d'une vallée tortueuse ». A cet endroit précis, la rivière se divise en deux. D'un côté « Lost Creek », dont « l'existence est aléatoire » et de l'autre « Miller's Creek » dont le cours est impétueux. de chaque côté de cette colline, le paysage est bien différent et le filet d'eau d'une rivière ne donne vie qu'à une végétation maigre tandis que l'autre permet une flore luxuriante. Dans ce ranch, plusieurs familles se retrouvent chaque été. Sarah et Benjamin Cooper, les parents d'Abbie et de Josh, Les Bradstock, les Delroy. Apparemment ces couples sont satisfaits de se retrouver chaque année avec leurs enfants et Abbie, encore adolescente, s'imaginait que ses parents étaient heureux de vivre ensemble. Effectivement, leur vie est simple et normale, mais ils n'ont pas échappé à l'usure du couple, au temps qui passe, à l'envie de l'inconnu... Abbie vit sa vie d'adolescente et profite de ses amours de vacances en même temps qu'elle tombe amoureuse de la nature sauvage du Montana où habite Ty.

C'est dans ce décor que Benjamin, que tout le monde appelle Ben, tombe amoureux, six mois auparavant, de Eve Kinsella ce qui acheva l'histoire du couple qu'il formait avec Sarah. Les deux époux se séparent ce qui bouleverse Abbie, mais laisse apparemment indifférent son frère Josh. Est-ce pour cela que la jeune fille devenue étudiante, se passionne au rythme de ses rencontres et de ses aventures amoureuses, pour l'écologie, pour la contestation et même pour la révolution ? Elle rencontre Ty, le jeune fils d'un couple d'agriculteurs dont la propriété est ravagée par des forages de gaz. Elle prend conscience des choses, s'engage dans le militantisme et la défense de la nature, s'émancipe en même temps qu'elle finit par admettre, malgré sa révolte, la séparation de ses parents incapables d'êtres heureux ensemble. Ce qui est vécu par elle comme un échec [a-t-on le droit, quand on a fondé une famille, de la sacrifier au nom d'un nouvel amour ?] est pour son père un nouveau départ. Avec Eve « il se sent revivre » tandis qu'Abbie bascule petit à petit dans un monde marginal qui menace de la broyer. Elle participe, au côté de Rolf, devenu son mentor mais aussi son amant à un incendie criminel contre ceux qui s'enrichissent en détruisant la nature. Ce malheureux épisode se solde par la mort d'un homme. Abbie et Rolf sont donc recherchés par la police. Il mènent ensemble une vie de traqués, un peu comme Bonny et Clyde. En fait Abbie est victime du syndrome de Patti Hearst (syndrome de Stokholm) : Une jeune femme, issue d'un milieu aisé tombe, à l'occasion d'une période difficile de sa vie, sous l'influence d'un homme charismatique, plus âgé qu'elle. Il parvient à la convaincre que le système d'éducation sous lequel elle a vécu jusqu'à présent est pervers et il l'entraîne dans une vie où le crime est à la fois une obligation morale et une nécessité romanesque. Elle devient donc une « eco-terrorisme » poursuivie. Sa fuite éperdue et son désir de se livrer à la police lui font à nouveau croiser la route de Ty qui fut un temps inquiété comme éventuel complice d'Abbie. L'idylle avec Rolf tourne court malgré la future maternité d'Abbie et le piège se referme sur elle.

A travers cette histoire se mêlent le traumatisme du Worl Trade Center, les préoccupations écologiques et un drame familial. Les Cooper se déchirent sous les yeux de leurs deux enfants qui tentent comme ils peuvent de se raccrocher à leur vie et d'y donner un sens. Même si Sarah et Ben réussissent à refaire leur vie chacun de leur côté, même si Josh, mûri par cette épreuve, parvient à s'insérer dans la société, il reste que l'éclatement du couple me semble responsable de la dérive d'Abbie et de sa fin tragique. La question de la responsabilité reste posée [autant que celle de la culpabilité !] et du hasard qui met les gens en situation et pèse sur leur choix. Je ne partage que très difficilement l'apaisement de l'épilogue et je doute que chacun puisse, après un pareil malheur, retrouver le bonheur perdu. En ce sens le roman me paraît un peu superficiel et semble privilégier une manière de « happy end » qui ne m'a guère convaincu.

Malgré quelques longueurs et de nombreux personnages, parfois furtifs, l'auteur, grâce à des descriptions poétiques des grands espaces américains et un suspens savamment entretenu, tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin.


©Hervé GAUTIER – Janvier 2011.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Roman très agréable à lire, facile à suivre et divertissant. le livre commence par la fin : Abbie est retrouvée morte, sous la glace dans l'état du Montana, au niveau de la ligne de partage des eaux. le récit est consacré à tout ce qui s'est passé les années précédentes aboutissant à cette fin tragique de la jeune fille : sa vie dans une famille plutôt bourgeoise à New-York, la séparation de ses parents, sa colère, son amour de la nature qui la pousse dans les bras d'un « éco-terroriste » qui la ralliera à sa cause, la convaincant de commettre des actes illégaux, le dérapage d'une action la menant à tuer un jeune homme, sa cavale….
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait enchaîné sur un long sermon corrosif, lui expliquant qu'il n'était qu'une victime de plus de cette culture de consommation absurde et délirante, où les gens étaient bombardés de promesses diaboliques de bonheur ; pire, même, puisqu'on leur disait à tout bout de champ qu'ils avaient le droit d'être heureux. Et que s'ils ne l'étaient pas, ils pouvaient le devenir, ils n'avaient qu'à s'acheter de nouvelles fringues, une nouvelle voiture, un nouveau lave-vaisselle, ou se trouver un nouvel amant. Les messages étaient partout, dans tous les magazines qui traînaient, dans toutes les émissions de télé à la noix, ils alimentaient la cupidité et l'envie, rendaient les gens insatisfaits, les persuadaient que ça pouvait changer, qu'ils pouvaient être heureux, riches et beaux, si seulement il se procuraient le dernier truc à la mode, une nouvelle petite amie, une nouvelle tête, ou une nouvelle paire de seins en silicone...
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Pendant toute la semaine, elle leur avait pris la tête à force de répéter que ce monde était totalement à chier, sans aucun espoir d'amélioration. Que les multinationales étaient en train de tout foutre en l'air : les rivières, les forêts, toute cette putain de planète. Et qu'on était tous d'accord : on laissait pisser.
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Décidément, les humains étaient de drôles de créatures. Ils pouvaient être tant de choses différentes à la fois, et éprouver toutes sortes d'émotions contradictoires. Amour et haine, joie et désespoir, courage et peur. On croirait un grand disque tournant, de toutes les couleurs imaginables, sur lequel la lumière danse et change sans cesse.
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Et puisqu'il ne pouvait rien y faire, l'alternative était claire : ou bien il s'abandonnait au chagrin, continuait à se culpabiliser et rendait la vie impossible à ceux qu'il aimait ; ou il s'en remettait à la vie et prenait tout ce qui, dans son existence, la nouvelle et l'ancienne, était bon et intact.
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Occupez-vous l'un de l'autre. Comme couple. Quand vous aurez des enfants, vous voudrez les faire passer en premier. C'est une erreur. La vie de couple, ça ressemble à une plante. Pour qu'elle prospère, il faut l'arroser et la nourrir. Sinon, une fois les enfants partis, tu la chercheras dans un coin, et elle sera morte.
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Vidéo de Nicholas Evans
Extrait du livre audio "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" de Nicholas Evans lu par Christophe Brault. Parution numérique le 23 février 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/lhomme-qui-murmurait-loreille-des-chevaux-9791035407759/
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