La trilogie Cornish, acte III. Retour chez Arthur et Maria qui sont devenus de scrupuleux mécènes et s'efforcent de monter un opéra d'après quelques notes éparses laissées par
E.T.A. Hoffmann et une brillante absence de livret.
La musique finira néanmoins par être écrite, le livret sera livré en temps et en heure avec la participation aussi involontaire que fructueuse de
Sir Walter Scott, le spectacle sera monté, révélant à nouveau les amours adultérines de Guenièvre et Lancelot, sous les regards attentifs d'Hoffmann qui commente depuis les Limbes et d'Arthur qui signe des chèques depuis son bureau.
Arthur qui, bien sûr, s'avisera trop tard qu'il porte le même nom que le cocu magnanime de la Table ronde.
On l'aura compris, entre la vie et l'opéra se tisseront de multiples liens; l'art étant prémonition et mise en évidence du mythe caché au fond de chacun d'entre nous. Et qui découvre son personnage mythique gagne mieux qu'un ange gardien: un modèle fécondant qui ouvrira de nouvelles perspectives à sa vie.
Voilà le rideau qui retombe sur les Cornish. le 3° tome a la charge de conclure: rôle ingrat qui l'oblige à trop souvent résumer les épisodes précédents et dont l'intrigue, à trop baguenauder, manque parfois de consistance. Mais du moins bon de cette qualité-là, j'en veux bien tous les jours.
Je vais reprendre quelques forces. La trilogie de Deptford m'attend