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EAN : 9782811229979
480 pages
Milady (14/02/2018)
3.82/5   144 notes
Résumé :
Gwendolyn Hooper, une jeune mariée, arrive à Ceylan pour retrouver son mari, un riche planteur de thé. Mais l'homme est bien loin de ressembler à celui dont elle est tombée amoureuse à Londres. Sombre, distant et se consacrant à sa plantation, il délaisse la jeune femme. Folle de joie d'être enceinte, elle est pourtant confrontée à un terrible dilemme lors de l'accouchement.
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1925 Gwendolyn Hooper arrive à Ceylan pour se marier à Laurence, un riche planteur de thé, un homme sur lequel plane un mystère.
Dans son sillage, un indien , riche peintre, charmeur, sensible aux charmes de Gwen, une riche banquière américaine qui convoitait Laurence avant son mariage, l'horrible soeur de Laurence qui colle comme une sangsue au jeune couple .
Laurence a déjà été marié une fois, a perdu un petit garçon et s'il avait révélé la vérité à sa nouvelle femme, énormément de sous-entendus auraient été évités.
Si bien que Gwen est torturée lors de son accouchement du jumeaux croit-on.
L'auteure va bien plus loin que la romance dans ce roman.
L'ambiance et les couleurs de Ceylan transparaissent dans les pages. le contexte international s'obscurcit et l'aisance des planteurs de thé diminuent.
Ils ont à leur service des Cinghalais de religion boudhiste et des tamuls de religion hindouïste.
Un très beau roman qui coule dans une écriture paisible, qui m'a fait évader. Ce qu'il me fallait en ce moment de confinement si difficile à supporter.
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C'est la première fois que je lis un roman écrit pas Dinah Jefferies et j'ai passé un bon moment.

Le scénario est plutôt classique, nous suivons une jeune jeune qui se marie avec un anglais plus âgé qu'elle. Elle quitte son Angleterre natale pour le rejoindre à Ceylan, au Sri Lanka, où il gère une plantation de thé.

Ce que j'ai aimé le plus est le voyage dans le temps (le livre débute dans les années 1920) et les descriptions de Ceylan. Gwen a des idées plutôt modernes pour son époque notamment au niveau de la colonisation. Par contre, elle est bien trop émotive (je n'ai pas réussi a compter le nombre de fois où elle a pleuré mais je peux vous dire que c'est arrivé très souvent) comme beaucoup de personnages féminins de romance. Je suis tombée amoureuse du mari qui est sans doute l'homme le plus patient de l'univers.

Je suis contente de cette lecture qui était une bonne découverte.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Waouh ! Quel roman !
La mariée de Ceylan est un roman captivant auquel je ne m'attendais pas du tout. Je n'avais encore jamais lu une histoire pareille. Cela m'a littéralement fasciné. La tension est quasi constante à partir du moment où l'héroïne accouche de jumeaux. Là, un certain malaise s'installe jusqu'à la fin.
Mais revenons au début de l'histoire en 1925. Gwendolyn Hooper a tout juste 19 ans lorsqu'elle débarque à Ceylan pour rejoindre son nouvel époux dont elle est tombée amoureuse à Londres. Laurence Hooper, veuf de 37 ans, est un riche planteur de thé. Ils vivent une belle lune de miel en Angleterre et se retrouvent avec passion lorsque Gwendolyn et lui passe un moment à Colombo avant de gagner la maison à Ceylan. Mais une fois, installée à la plantation, son époux, charmant par ailleurs, devient sombre et distant se consacrant beaucoup trop à son travail. Des tensions apparaissent dans la plantation et dans le pays en général. Les époux apprennent toutefois à mieux se connaître avec des hauts et des bas mais certaines choses apparaissent confuses à Gwendolyn dans l'attitude de son mari secret au sujet de la mort de sa première femme et de leur fils, mais aussi dans le comportement équivoque et possessif de celle qui fut la maîtresse de son mari avant qu'il ne l'épouse. Mais lorsque Gwendolyn tombe enceinte, ils sont très heureux. Cependant, le jour de l'accouchement Gwendolyn doit faire un terrible choix qui va l'entrainer durant plusieurs années dans les méandres du tourment. Je ne peux pas vous dire pourquoi car toute la suite de cette histoire se trouve relier à cet événement.
j'ai ressenti une compassion constante pour l'héroïne dont les choix et les angoisses sont tout à fait compréhensibles pour l'époque. On ne peut s'empêcher de se mettre à sa place et de compatir.
De plus, les personnages qui l'entourent ne sont pas là pour la rassurer avec une belle-soeur qui vit constamment au crochet de son frère le nez collé à leurs affaires sous leur toit, un régisseur bourru, sans compter l'ancienne maîtresse de son mari au comportement désinvolte sous son nez et la disparition obscure de la première femme de son mari et son enfant. Seule Naveena, une autochtone au service de la maison depuis toujours lui apportera soutien et réconfort dans ses tourments qu'elle ne peut confier à son mari pourtant sensible et aimant qu'elle ne voudrait perdre pour rien au monde. C'est pour cela que son histoire est rendue si difficile lorsqu'un choix vient s'imposer à elle dans sa vie de jeune mariée.
Captivant, presque hypnotique, La mariée de Ceylan est un roman soulevant les préjugés et usages de la fin des années 1920 et du début des années 1930, dans un pays où les cultures venaient se confronter à une réalité qui évoluait selon des principes qui n'étaient pas sans conséquences mais auxquelles on ne s'attendait pas à l'époque. L'histoire se révélant dans toute sa dimension dans une fin surprenante. Une belle découverte !
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Gwen, une jeune Anglaise, épouse l'homme de ses rêves et elle le suit au Ceylan (Sri-Lanka) pour devenir la maîtresse d'une plantation de thés. Elle ne sait rien de la nouvelle terre qui l'accueille et encore moins comment gérer une plantation ou une grande maison, mais elle est prête à apprendre. Après tout, elle est follement amoureuse de Laurence et disposé à tout pour que son mariage soit heureux.
Mais voilà que tout n'est pas si rose est une part d'ombre plane sur le bonheur de Gwen . Son mari est parfois vraiment insaisissable et n'est pas tout à fait clair lorsqu'il répond à ses questions sur ce qu'était sa vie à Ceylan avant son arrivée. Est-ce juste les hauts et les bas de la vie conjugale ou cache-t-il des secrets?
Entre Christina, une banquière américaine, qui voit beaucoup Laurence au sujet de ses investissements et Verity, la belle-soeur collante et agaçante qui traîne trop chez eux et se fait entretenir par Laurence, notre jeune mariée ne sait plus trop ou est sa place ...
Pour couronner le tout , à chaque fois qu'elle pose des questions sur la première femme de Laurence, Caroline, elle rencontre beaucoup de réponses étranges, voire aucune réponse. Comment Caroline est-elle morte? Pourquoi on ne lui dit rien sur le passé de son mari?
Une chose est sûre, il y a beaucoup de secrets cachés à Ceylan et Gwen veut des réponses. Bien que l'histoire soit très prévisible et que vous puissiez voir l'intrigue arriver à un kilomètre, elle est néanmoins suffisamment captivante pour continuer à tourner les pages.
Il est également facile de se plonger dans la vie des personnages mais il ne faut pas avoir peur de remonter le temps aux années '20 et vous laisser entraîner dans le brouhaha, les couleurs, les odeurs, les préjugés et les tensions d'un Ceylan pré-indépendant.
Dans l'ensemble, le livre est bien structuré avec de multiples sous-intrigues et quelques rebondissements pour nous faire "dérailler" ,il garde un rythme régulier mais assez lent (trop à mon gout) pour laisser nos émotions s'imprégner. du côté négatif, l'auteur a tendance à sur-décrire: les vêtements, le physique, mais aussi les relations raciales et les tensions sociales. Trop de détails inutiles remplissent les pages...
C'est le genre de livre qui ferait un grand film. Cadre magnifique et exotique, romance avec conflits et problèmes, tristesse douce-amère et assez de mystère sur les événements passés pour que le lecteur reste absorbé.
Malheureusement, ce n'est pas assez pour que ça soir une lecture mémorable pour moi. Même les scènes que je savais censées être poignantes et déchirantes ne me faisaient rien ressentir. Je ne sais pas pourquoi, mais à la fin ,j'avais l'impression que malgré une lecture correcte, l'histoire n'avait pas réussi à me captiver complètement.
Ce n'est pas un livre ou il y a beaucoup d'action ou un scénario pointu. C'est un roman plus serein, pour ceux qui aiment les histoires uniques, les secrets et les drames familiaux. Les amateurs de romans historiques légers aimeront également le livre.
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J'aime bien commencer les nouvelles sessions du Challenge Bookineurs en Couleurs par le plus gros livre de la PAL (puis par le plus petit et ainsi de suite jusqu'aux "moyens"). Je trouve ça plus motivant d'alterner les pavés avec des lectures rapides afin de rester dans un rythme dynamique. Cela dit, j'ai été agréablement surprise de tomber sur La Mariée de Ceylan qui m'intriguait : ce roman avait l'air assez différent de mes dernières lectures et j'étais donc curieuse de le découvrir !
Effectivement, j'ai passé un très bon moment avec ce roman qui m'a davantage rappelé les livres de Barbara WOOD qu'un Victoria des Editions Harlequin, collection que j'ai beaucoup lu ces derniers temps...

J'ai aimé cet esprit de voyage au début du siècle dernier. Je trouve ces atmosphères toujours très mystérieuses, étrangement rassurantes malgré cette aura inconnue pouvant être un peu inquiétante. Je serais bien en mal de placer Ceylan sur une carte (du côté de l'Inde peut-être ? Après vérification sur internet, c'est bien ça ! ;D) mais j'ai trouvé sa représentation très fidèle avec l'idée que je me faisais de la région, tout en humidité, en forêt et en montagnes (faut pas chercher à comprendre pourquoi j'ai une représentation des paysages en tête si je ne sais pas placer le lieu sur une carte --'). Je trouve que, dans cette histoire particulièrement, cet exotisme donne beaucoup de charme et de sensualité à l'ambiance. de plus, j'aime bien la façon dont rien n'est dit et l'importance que prennent ainsi les secrets.
De même, j'ai adoré que l'histoire se déroule sur une dizaine d'années, nous laissant voir Gwen et sa famille grandir. Cela permet également de multiplier et complexifier les différentes intrigues. J'ai apprécié voir le monde changer autour d'elle, découvrir un peu l'histoire de Ceylan mais aussi du monde (comme l'apparition du prêt-à-porter, des publicités et de certaines figures politiques) : cela fait vraiment un lien entre le monde de Gwen et le nôtre.
J'ai été étonnée de découvrir les conditions de travail des personnes travaillant dans l'industrie du thé. Je ne suis pas naïve au point de croire qu'elles sont au top - surtout quand on voit que ce n'est toujours pas le cas aujourd'hui, mais je ne pensais pas qu'elles m'évoqueraient l'esclavagisme dans les champs de canne à sucre. Mes grands-parents étant nés à peu près en même temps qu'Hugh, ça me choque de me dire qu'encore très récemment, cette catégorisation était de mise.
L'histoire de Gwen m'a particulièrement touchée. Je n'avais pas vraiment deviné les intrigues qui apparaissent dans le résumé et la surprise n'en a donc été que meilleure encore : j'ai vraiment été happée par les découvertes de la jeune femme. Pour le coup, j'ai trouvé très facile de se mettre à sa place dans les décisions difficiles qu'elle doit prendre (et qui ne peuvent pas vraiment être différentes) ainsi que dans les questions qu'elle se pose quand à ce qui a pu se passer et dans son mal être qui en découle. Aujourd'hui, il serait sûrement possible de régler le problème d'une autre manière ou d'accumuler les preuves de sa bonne foi mais, au début du XXe siècle, tout ça n'existait pas.
La conclusion m'a beaucoup plu : c'est ce que l'on espérait tous malgré certains moments difficiles (j'ai encore versé ma petite larme). J'ai trouvé plusieurs passages très beaux, tant ils permettent aux personnages de s'ouvrir les uns aux autres. C'est chouette de se dire que, avec le temps, les personnes s'adoucissent et s'autorisent des sujets de discussion qui auraient été sans retour quelques années auparavant.

Gwen m'a bien plu. Malgré sa jeunesse dans les premières pages, il est plutôt facile de s'identifier à elle. J'ai beaucoup aimé découvrir Ceylan et ses habitants à travers son regard curieux et positif. J'ai aimé sa douceur, son dynamisme et sa bienveillance envers les personnes dans le besoin qui croisent sa route. Ce qu'elle fait paraît normal pour nous mais il est clair qu'elle dénote des autres "blancs" de son époque sur Ceylan.
Laurence, son époux, m'a moins touchée. On ne découvrir l'histoire qu'à travers les yeux de Gwen, alors sa distance et ses côtés plus mystérieux ne jouent pas toujours en sa faveur. Cela dit, j'ai aimé son respect des personnes ainsi que son écoute : il est évident qu'il fait partie de ceux qui font bouger les choses.
Hugh, Liyoni et Naveena - la gouvernante - m'ont également touchée. Liyoni, la petite fille, est vraiment très attachante, notamment quand l'on connait son histoire. Elle nous donne vraiment envie de la protéger. J'ai aimé la loyauté et la bienveillance de la gouvernante, tout en discrétion.

L'écriture de Dinah JEFFERIES est vraiment très agréable. Les changements successifs d'époque donnent un rythme à l'histoire intéressant, nous permettant de changer légèrement d'environnement sans subir le temps qui passe. Même si cela ne nous permet pas de bien faire connaissance avec l'ensemble des personnages, j'ai apprécié suivre uniquement Gwen. Cela renforme l'atmosphère secrète et mystérieuse du roman.
Une chouette découverte.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Nothing had prepared her for the shock of Ceylon's scorching heat, nor its clashing colours, nor the contrast between the bright white light and the depth of the shade. Noise bombarded her: bells, horns, people and buzzing insects surrounding her, swirling and eddying, until she felt as if she were being tipped about, like one of the pieces of flotsam she'd been watching earlier. When the background noise was eclipsed by loud trumpeting, she spun round to stare at the timber wharf, mesmerized by the sight of an elephant raising its trunk in the air and bellowing.
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- Je me suis interrogé quand nos chemins ne se sont plus croisés aussi souvent, et vous ne sembliez pas vous-même quand je suis venu avec Verity.
- Verity ne vous avait invité que pour saper mon autorité.
- Je crois que vous devriez parler à l'ayah. Très souvent, les domestiques en savent bien plus que nous sur notre propre famille.
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Devant ses yeux, trois terrasses de jardins emplis de fleurs descendaient en pente douce jusqu'au lac, avec des sentiers, des escaliers et des bancs stratégiquement placés entre chacune. Le plan d'eau brillait du plus bel éclat argenté qu'elle ait vu jusque-là. Les souvenirs du trajet en voiture de la veille - avec ses terrifiants virages en épingle à cheveux, ses profonds ravins et ses cahots à vous donner la nausée - s'effacèrent aussitôt. Tout autour du lac, des théiers parfaitement symétriques formaient une tapisserie de velours animée de cueilleuses de thé, vêtues de saris aux couleurs éclatantes et semblables à de petits oiseaux brodés en train de picorer.
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To Gwen, Ceylon was a place where British dreams had been built and fortunes made, where English families had lived and children had been born, and where her life had changed beyond her wildest dreams. Yet here was a different world, where girls ran about in simple cotton tops and threadbare skirts, where babies gurgled and crawled in the dirt, and people did not have enough to eat.
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Elle avait déjà abandonné un enfant. Si la maladie de Hugh était sa punition pour avoir protégé son bonheur en sacrifiant celui de sa fille, le seul moyen de sauver Hugh était de faire ce qui était juste. La vérité en échange de la vie de son fils. Un mal pour un bien, un marché avec Dieu. Même si elle devait tout perdre. Si elle gardait son secret son petit garçon mourrait.
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Video de Dinah Jefferies (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dinah Jefferies
Dinah Jefferies - BBC Breakfast TV 3 octobre 2015 Version traduite
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