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EAN : 9782709661881
400 pages
J.-C. Lattès (18/09/2019)
3.4/5   15 notes
Résumé :
Fabio a six ans, deux parents et une dizaine de grands-pères. Il est le seul enfant de la famille Mancini, et les nombreux frères de son véritable grand-père, des hommes impétueux et dangereusement excentriques, se le disputent pour l’entraîner dans leurs diverses activités telles que la chasse et la pêche, et d’autres guère appropriées à un enfant. Fabio grandit donc sans avoir de camarades de son âge, jusqu’à son premier jour d’école…Mais, le plus inquiétant, c’es... >Voir plus
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Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions J.-C. Lattès pour l'envoi, de le cadre de la masse critique de septembre, du roman La mer où l'on n'a pas pied de Fabio Genovesi.
Fabio a six ans, deux parents et une dizaine de grands-pères. Il est le seul enfant de la famille Mancini, et les nombreux frères de son véritable grand-père, des hommes impétueux et dangereusement excentriques, se le disputent pour l'entraîner dans leurs diverses activités telles que la chasse et la pêche, et d'autres guère appropriées à un enfant.
Ce qui l'inquiète... c'est la terrible malédiction qui semble toucher sa famille : tous les hommes qui ne sont pas mariés à quarante ans deviennent fous ; ce dont témoigne sa collection de grands-pères...
Fabio grandit donc sans avoir de camarades de son âge, jusqu'à son premier jour d'école…
Jour après jour, de l'école primaire au collège, Fabio s'efforce de trouver un équilibre entre son monde intérieur, aussi riche et vaste que son imagination, et le monde extérieur, bridé par d'innombrables règles et dominé par la loi du plus fort...
Oh là là ! Que cette lecture fût laborieuse ! Pourtant La mer où l'on n'a pas pied me tentait énormément, j'ai même sauté de joie en découvrant que j'allais le recevoir.
Malheureusement j'ai un peu déchanté à la lecture car je trouve que cet ouvrage est vraiment très lent. Il manque de rythme et il ne se passe pas réellement grand chose.
On découvre le petit Fabio. Il a six ans quand il rentre à l'école et découvre qu'il est différent des enfants de son age au niveau du nombre de grands-pères. Lui, il en a une dizaine ! Alors ses nombreux grands-pères deviennent ses tontons (ce qu'ils sont, en vrai).
L'enfant découvre aussi qu'une terrible malédiction pèse sur sa famille, ce qui le perturbe, il aimerait en savoir plus..
L'enfant grandit doucement, sous nos yeux.. C'est sympathique, certains passages m'ont plus toutefois je trouve l'ensemble assez moyen.
Je ne sais pas si cela vient de la traduction mais je le répète : cela manque cruellement de rythme. C'est poussif, il y a des longueurs. Ce n'est pas désagréable à lire, loin de là, mais je n'ai pas réussi à accrocher réellement.
Petite déception donc, ce qui est rare avec des romans reçus grâce à Babelio.
Je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir, et je ne mets que la moyenne : 2.5 étoiles.
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La mer où l'on n'a pas pied Fabio Genovesi J.C Lattès #LaMerOùlonNaPasPied #NetGalleyFrance

Je vous présente Fabio, l'unique enfant de la tribu Mancini et quand je parle de tribu c'est le terme adapté.. Quel autre gamin peut se prévaloir d'une dizaine de grand-pères? Aldo, Aramis, Athos, Adelmo et Arno sans compter leurs amis sont comme des pères, des oncles pour notre Fabio !
Alors Fabio essaye de composer entre le village Mancini où il est chez lui et le monde inconnu de la ville, de l'école où personne ne l'apprécie et où il se sent si seul...
Comme je me suis sentie bien en compagnie de Fabio et de sa famille un brin déjantée! Tout m'a plu, l'écriture tout d'abord de Fabio Genovesi servie de belle façon par la traduction de Nathalie Bauer, l'histoire touchante, émouvante, drôle, loufoque bien souvent. le ton sonne juste, Fabio n'est qu'en enfant et l'auteur a su faire parler un enfant. Alors bien sur Italie oblige, le duel parti communiste face à l'Eglise catholique romaine ne se fait pas attendre et que voulez-vous Don Camillo n'est jamais bien loin dans ma mémoire ..
Un roman que je me réjouis d'avoir découvert loin de l'effervescence de la rentrée littéraire, un roman à découvrir et à savourer
.Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce périple italien.
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Lorsque j'ai vu cette couverture, je dois dire que je n'ai pas été très emballée. Pourtant, j'ai tout de même eu la curiosité de lire le résumé du livre et là, j'ai eu très envie de découvrir cette histoire qui semblait bien singulière. Forcément, ça se passe en Italie alors je ne pouvais pas résister ! Un grand merci aux Editions JC Lattès pour avoir mis un exemplaire à ma disposition ... j'en profite pour m'excuser d'avoir mis aussi longtemps à rendre mon billet mais je suis très mal organisée depuis mon retour de Berlin et le temps me file entre les doigts ...

Fabio a six ans, deux parents et une dizaine de grands-pères, des hommes impétueux et dangereusement excentriques. Seul enfant de la famille, il grandit sans camarades de jeux. Jusqu'à son premier jour d'école…
Mais le plus inquiétant, c'est la terrible malédiction qui plane sur les Mancini : tous les hommes encore céliba­taires à quarante ans deviennent fous ; ce dont témoigne sa collection de grands-pères.
De l'école primaire au collège, Fabio s'efforce de trouver un équilibre entre son monde intérieur, aussi riche et vaste que son imagination, et le monde extérieur, bridé par d'innombrables règles, dominé par la loi du plus fort.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre, j'ai mis longtemps à rendre cette chronique parce que je ne sais pas exactement si j'ai aimé ou non ce livre. Ca partait super bien, j'ai dévoré les premiers chapitres. J'ai adoré découvrir cette famille italienne des années 80 qui sort de la banalité ambiante, ces oncles complétement déjantés et ce petit garçon qui tente de trouver sa place. Ce petit bout d'homme plutôt naïf qui aspire à une vie tranquille qui ressemble à celles de ses camarades de classe.

Je suis tombée sous le charme de la "non relation" du petit Fabio avec son père. C'est une partie du livre qui m'a beaucoup touchée et pas mal remuée. Après l'accident dont le père est victime, j'ai trouvé que le comportement du garçon était exemplaire et ça m'a beaucoup émue. C'est vraiment le point fort du livre. Fabio est un gamin très attachant. Ce côté ode à la vie, ne jamais arrêter de se battre et rester optimiste en toutes circonstances m'a vraiment beaucoup plu

Mais si j'ai eu du mal à apprécier ma lecture, c'est surtout parce qu'il contient un nombre incalculable de moments complétement étranges et bien trop tirés par les cheveux pour me convaincre. Ce qui m'a beaucoup ennuyé, c'est que je n'ai presque jamais cru à l'histoire que Fabio Genovesi m'a raconté. Bien trop souvent, j'ai levé les yeux au ciel en signe de "pfff mais n'importe quoi". Je suis vraiment désolée d'avoir eu ce ressenti alors que j'avais très envie d'aimer ce récit.

Une lecture en demie teinte ... à découvrir pour les plus curieux et les dingues de littérature italienne.
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Fabio est un petit garçon de six ans qui vit au milieu d'une famille totalement fantasque au coeur de l'Italie. Fils unique, dépourvu de cousins, il est le seul enfant de la famille Mancini et une sorte de petit roi d'un univers très fermé qui compte dix grands-pères, un père taiseux qui répare tout sur son passage, une mère aimante qui veut absolument le protéger des réalités de la vie et une grand-mère qui vit dans le souvenir de son mari disparu.

Les grands-pères sont en fait des grands-oncles totalement excentriques et hors du monde et Fabio apprend grâce à eux plein de choses passionnantes que l'école ne lui inculquera jamais !

On suit Fabio de ses six ans à ses treize ans et l'histoire se déroule à hauteur d'enfant. Un enfant certes naïf mais qui porte un regard plein de pertinence sur le monde et l'absurdité de l'âge adulte.

C'est drôle, les situations rocambolesques voire invraisemblables, s'enchaînent, surtout dues à la présence de ces dix oncles tous plus barrés les uns que les autres et aux questionnements de Fabio sur la vie, la nature, les rapports humains.

A travers des événements douloureux ou plus légers Fabio traverse l'enfance accompagné de l'amour de se famille, légèrement en décalage par rapport aux autres enfants et en vivant des expériences qui vont faire naître chez lui une véritable vocation de conteur.
On aurait presque envie d'avoir la même enfance libre et heureuse que Fabio !

J'ai traversé ce récit avec tour un tour le rire aux lèvres et les larmes aux yeux. Grâce à la fantaisie et à l'humour de l'auteur, je me suis attachée à ce petit garçon et à sa famille. Même si je me suis demandée au cours des premières pages où le roman allait, je me suis finalement laissée transportée.

Ce récit démontre avec justesse que ce qui importe, plus que de vivre dans une norme étriquée, est de laisser leur place aux rêves et à la fantaisie.
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Le petit Fabio est un enfant doté d'une drôle de famille. Il habite dans le village Mancini au sein de sa petite ville. C'est là qu'il vit avec ses nombreux grands-pères, ses parents, et sa grand-mère.
Sa vie est bien remplie mais l'école vient bouleverser sa joyeuse routine. Il doit s'adapter à un autre rythme tout en comprenant qu'une malédiction pèse sur lui. En effet, si ses grands-pères sont si bizarres, c'est parce qu'ils ont passé l'âge de 40 ans sans se marier. Fabio doit donc trouver la femme de sa vie et l'épouser avant 40 ans sous peine de devenir fou comme eux.
Entre petits drames et accidents de la vie, Fabio va devoir apprendre à grandir et à nager où l'on n'a pas pied.

Le résumé de ce livre m'avait autant intrigué qu'il m'avait plu. Faire la connaissance de Fabio et de sa famille a été pour moi une jolie bouffée d'oxygène. Ce roman raconte son enfance depuis son entrée à l'école primaire jusqu'au collège. En fil rouge, il y a la relation entre ce petit garçon et son papa. Ces moment touchants et très joliment racontés sont contrebalancés par les histoires avec ses nombreux grands-pères. Ceux-ci sont en fait les frères de son grand-père, qui lui est décédé.
J'ai vraiment adoré la fantaisie qui se détache de ses personnages. Au départ, on peut les trouver agaçants, grossiers et fous. Mais au fur et à mesure que le roman avance, on ne peut que les trouver attachants. Et surtout, même s'ils sont souvent maladroits envers Fabio, leur amour pour lui est indéniable.
Car l'amour est sans doute un des sujets principaux de ce livre. Celui que l'on se porte en famille, ou entre époux. Malgré les défauts, les différences, c'est toujours l'amour qui a le dernier mot. Et le plus beau qui est raconté dans ce roman est celui indéfectible de Fabio pour son père.
On trouve aussi de très belles réflexions sur l'enfance, les chemins que l'on choisit dans sa vie... A travers les portraits truculents de ses grands-pères, Fabio nous montre aussi que cette famille incroyable, dont il a parfois honte, lui apporte en fait la stabilité. Preuve que la "normalité" n'est pas toujours ce que l'on croit.
Il y a dans ce roman la fougue italienne, le soleil de Toscane et une douce nostalgie. Rien de déprimant, au contraire, j'ai beaucoup souri, j'ai été émue, et comme pour tous les livres que j'ai aimé, j'ai quitté Fabio et son incroyable famille à regret.

Pourquoi lire Là où l'on n'a pas pied ?

Regardez ce livre, rien que sa couverture est une invitation à rejoindre Fabio, à plonger avec lui.
Il y a l'Italie, et ce soleil d'été qui vient tout juste de nous quitter.
Il y a ces anecdotes, cette part d'enfance que l'on oublie trop vite.
Et il y a cette famille, improbable, bancale mais qui fonctionne pourtant si bien.
Il vous en faut plus ? Lisez...
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Parce que certaines choses viennent vous faire rire et d’autres vous faire pleurer, d’autres encore sont si grosses qu’elles emportent tout, et vous vous envolez avec elles, vous riez et pleurez à la fois, vous agitez les mains au hasard dans l’air rempli d’éclairs et de coups de tonnerre, de coups de tonnerre et d’éclairs, dans les bras d’une tempête nommée bonheur.
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C’est pour avoir raison que les guerres commencent, puis à force de bombes et de canons on l’oublie, et il n’y a plus que des médailles sur les poitrines et des morts sous la terre.
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Elle m'a regardé. Ses lèvres tremblaient comme les choses lointaines sur la route quand c'est l'été et que le soleil tape fort. Puis, je ne sais pas si ça a été elle, ou nous deux à la fois, au bout d'un instant on a éclaté de rire. pourquoi, je ne le savais pas, et Martina non plus sans doute, mais c'était bien. Rire pour une raison précise, quand on vous chatouille ou à la fin d'une blague bien racontée, c'est trop facile. Il vaut mieux rire comme ça, parce que ça vient tout seul, comme les éternuements qui vous chasse la poussière du nez, un rire qui chasse l'amertume du cœur.
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Je regrette pour le thé que tu as reçu, Martina, mais je suis heureux que tu ne sois pas morte. Que tu assistes au cours de basic. Qu’on soit ensemble devant nos vélos et que tu sois vivante. Voilà ce que j’aurais aimé répliquer. Sauf que les belles choses sont comme les laides : elles restent coincées dans votre gorge pendant que vous dites des choses moyennes. Le meilleur de nos conversations reste toujours enfermé en nous, et meurt dans l’obscurité.
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Tout ça se mélangeait dans mes journées et dans ma tête, où l’église et le communisme n’étaient qu’une seule et même chose. Car l’histoire était toujours la même : d’un côté, il y avait des saints ; de l’autre, des héros ; et partout un tas d’idéaux, de martyres, et un avenir scintillant qui nous attendait tout près. Sauf que, pour les femmes, cet avenir débutait après la mort, alors que les hommes, impatients, le réclamaient tout de suite.
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