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EAN : 9782266148887
384 pages
Pocket (01/02/2005)
3.47/5   183 notes
Résumé :
Mathilda Gillespie parlait trop, buvait trop et terrorisait son entourage. Elle était richissime, avare et fabulatrice. Sa fille se droguait, sa petite-fille la volait. Son testament, ignoré de tous, les déshéritait. On la retrouva noyée dans sa baignoire, enguirlandée d'asters et d'orties blanches, comme Ophélie, et affublée d'une muselière en fer rouillé, comme une sorcière médiévale. Ce suicide, ou plus vraisemblablement ce meurtre, était une sorte de chef-d'œuvr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'en démords pas j'adore les écrits de Minette Walters. Merci (encore) à @nicolak de me l'avoir fait découvrir.

Tous commencent par une femme morte dans sa baignoire. Les veines des bras tailladés et son visage recouvert d'une muselière (instruments utilisés pour faire taire les femmes dans les années 1800) décoré d'ortie (rien que ça).
Un étrange décès… Mais est-ce un suicide ou un meurtre ?

Ainsi débute une histoire remplie de secrets, de mensonges, de meurtres… des personnages plus loufoques les uns que les autres. Je n'y ai vu que du feu, j'ai vu temps de coupables, mais je me suis bien trompées.

Un très bon roman, que l'on savoure pour son suspens et pour ses mots.

Bonne lecture !

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Mathilda Gillespie une vieilles femme qui terrorisait son entourage et retrouvé noyée dans sa baignoire 🛀 entourée d,
asters et d. orties et le visage enfermé dans une muselière en fer rouillée comme une sorcière médiévale.
l, inspecteur cooper aura fort à faire pour trouvé le coupable.
une bonne intrigue avec des personnages plutôt touchant même si ils peuvent être les coupables.👍
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Une vieille femme est assassinée. Elle ne remportait pas l'estime de tous : elle avait un caractère épouvantable, était cynique et dénigrait tout le monde. Petit à petit, et grâce à son journal intime, on découvre qui elle est et pourquoi elle est ainsi. En même temps, on fait connaissance avec le petit monde qui l'entoure : sa famille, ses voisins, son médecin... Chaque profil est passé au peigne fin au niveau psychologique. On se prend à aimer certains personnages, même s'ils deviennent les meurtriers possibles de cette vieille dame. Les secrets de famille sont mis à jour de manière progressive. Une excellente intrigue, notamment par rapport à l'héritage.
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Mathilda Gillespie est une vieille dame indigne : elle ne fait aucun effort pour être aimable, se montre volontiers condescendante, manie redoutablement l'humiliation et, par-dessus tout, ne cache pas son goût développé pour l'argent. Rien ne peut lui valoir la sympathie de sa famille, de son entourage ou des villageois à l'exception de celle de son médecin, Sarah Blakeney. Détestée par tous, Mathilda s'est prise d'amitié pour la jeune femme qui la soigne depuis un an. Plus étonnamment, elle s'est aussi entichée de son mari, le peintre Jack Blakeney. Quand on retrouve Mathilda noyée dans sa baignoire, une muselière ancienne attachée sur le visage, l'intérêt de sa famille se porte davantage sur son testament que sur les circonstances de sa mort. Mais, Mathilda a joué un dernier tour fâcheux, elle a légué toute sa fortune à Sarah Blakeney.
Pour l'inspecteur Cooper, la mort de la vieille dame n'est pas un suicide, mais un crime. Pour en révéler les motifs, il va devoir comprendre les vies chaotiques des membres des familles Cavendish et Lascelles marquées par l'hérédité, l'inceste, l'alcool et la drogue. Sarah Blakeney, elle aussi, veut comprendre le cadeau empoisonné que lui a laissé sa patiente.
Pour ce troisième roman, Minette Walters retrouve ce qui fait sa marque de fabrique. le récit, toujours fragmenté, se découpe entre des extraits du journal de Mathilda Gillespie et l'enquête, menée en parallèle, par Sarah et l'inspecteur Cooper. Nous retrouvons aussi les personnages de femmes en colère chers à Minette Walters : Mathilda, tour à tour victime et bourreau, enfermée dans l'orgueil et la haine, fait contrepoint à Sarah, déçue par un époux volage et égoïste.
Pourtant cet ouvrage, tissé avec habileté, semble parfois un peu invraisemblable dans l'accumulation de certains traits. L'oncle de Mathilda, Gerald Cavendish, est un demeuré. le père de Mathilda est un alcoolique. Son ex-mari est un homosexuel pédophile et alcoolique. La fille de Mathilda, Joanna, est droguée et prostituée. Sa petit-fille est une voleuse. Minette Walters nous dépeint une famille où les tares, les vices et les perversités ne semblent épargner personne. Par ailleurs, Jack Blakeney, le mari de Sarah, nous est dépeint comme un être veule, paresseux, vaniteux, suffisant, profiteur, cavaleur avant de nous être au final révélé comme un brave type. Un peu plus de nuances aurait donné plus de force à ce polar vénéneux qui, comme tout les poisons, a force de doubler les doses devient moins toxique.
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Walters Minette
La muselière
Une vieille dame style Tatie Danièle terrorisait, médisait, était terriblement méchante, buvait, en plus d'être très riche et avare. Sa fille sans doute vu le caractère de sa mère était tombée dans la drogue et le vol.
On retrouva Mathilde, cette vieille acariâtre noyée dans sa baignoire et entourées de fleurs et comme les sorcières du temps jadis, on lui avait placé une muselière rouillée. Sans doute pour qu'elle arrête de médire. Il semblerait qu'elle tenait un journal, mais diable, où se trouve-t-il ?
Certains pensent au suicide, mais au vu des circonstances, cela ne doit pas être possible. Car en plus elle déshéritait toute sa famille. Personne ne l'aime et elle n'aime personne, à l'exception de son médecin Sarah ainsi que de son mari, un peintre. À qui elle va léguer sa fortune.
Un inspecteur va douter du suicide et va faire sa petite enquête, c'est là que l'auteur, comme à son habitude va nous donner un indice par ci, un indice par-là, ce qui oblige le lecteur à tourner la page et à tenter de mettre toutes les pièces du puzzle en place pour savoir.
Il faut dire aussi qu'elle n'avait pas une famille au top, des incestes, de l'alcool, de la drogue, du vol, une légère démence etc…
C'est certes un roman policier mais je le vois plus comme une vitrine d'une société au bord du déclin, car chacun a une tare et si l'on tourne la tête, on en rencontre tous les jours sauf uq'ici ils sont rassemblés dans une même famille
Sarah, le médecin va travailler de concert avec le policier. Car il y a beaucoup de contradictions. Serait-elle devenue cette vieille femme super désagréable à cause de sa famille ou l'inverse ?
Tout au long de ce roman on va tenter de le découvrir et comme je l'ai dit cela par petite touche bien répartie, parfois dans une phrase qui fait tout changer dans les opinions que l'on a pu acquérir dès le début.
C'est bien écrit, toujours dans le style bien particulier de cet auteur.

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
"à part qu'elle ne croyait pas qu'il y eût une vie après la mort, sinon par asticots interposés, le résultat étant que nous sommes tous des cannibales. » Elle sourit devant la mine dégoûtée de son interlocuteur. «Un être meurt, il est mangé par les vers, qui sont mangés par les oiseaux, qui sont à leur tour mangés par les chats, dont les excréments engraissent les légumes, par qui sont mangés par les hommes. Ou tout autre variante qui vous plaira."
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"Elle va être furieuse contre moi.
- Vous croyez ?
- Vous venez de dire qu'elle était irascible.
- Exact. Mais il n'y a pas de quoi être inquiet. Il suffit de baisser la tête quand les casseroles commencent à voler."
Elle se tamponna vigoureusement les yeux.
"Les casseroles ? Est-ce qu'elle...
- Non, répondit-il d'un ton ferme. C'est une façon de parler. Sarah est quelqu'un de très gentil. Elle ramène à la maison des pigeons blessés, leur fixe des attelles et suit leur lente et terrible agonie avec une expression d'intense commisération. Cela fait partie des trucs qu'on leur apprend à l'école de médecine."
Elle le regarda d'un air effaré.
"C'est horrible !
- Je plaisantais. Sarah est le médecin le plus doux que je connaisse.
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La scène n'était pas sans évoquer Marat dans sa baignoire, mais en beaucoup plus sinistre. Pauvre Mathilda, songea Sarah, combien elle aurait détesté cela, si elle avait pu se voir.
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"Ai-je mérité d'être méprisé / Par mon créateur, plein de sagesse et de bonté ? / Puisque c'est vous qui m'avez fait naître / Avec moi une partie de vous doit disparaître."
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Il m'arrive de me réveiller aux premières lueurs de l'aube et de voir la planète telle qu'elle est .
Une pétaudière avec d'un côté des fanatiques religieux corrompant les âmes, de l'autre des politiciens véreux corrompant les esprits et, au milieu, des masses intolérantes et illettrées assoiffées de sang parce qu'elles sont trop stupides pour désirer autre chose.
- Que le monde s'arrête, je veux descendre, hein ?
- A peu près.
- Et aucun espoir dans tout cela, Tommy ?
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Vidéo de Minette Walters
Minette Walters répond aux questions de Barbara Peters. 1/6
Non sous-titré.
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