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Iawa Tate Giuliani (Traducteur)
EAN : 9782846260190
588 pages
Au Diable Vauvert (02/11/2001)
3.97/5   105 notes
Résumé :
Californie 2032. La fille de Lauren, Asha, créatrice de jeux virtuels, découvre le journal dans lequel Lauren a posé les bases de Semence de la Terre, bible humaniste et pacifiste.
Dans un pays au comble du chaos, les élections portent au pouvoir le révérend Jarret, un chrétien fondamentaliste. L'Amérique renoue avec la grande tradition de l'esclavagisme, dernière étape avant l'ouverture de camps de détentions destinés aux rebelles. C'est le sort réservé à la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Je me demande ce qui provoque le désir de lire un livre plutôt qu'un autre. le nom de l'auteur.e, d'abord. le titre, sans doute. La couverture, parfois. le genre, peut-être. La recommandation d'un.e ami.e, évidemment. En ce qui me concerne, tous ces éléments ont une importance. Mais il y a une chose à laquelle je me reporte toujours, sans aucune exception : l'argument donné en 4ème de couverture. Rien ne me donne plus envie de lire un livre ou de ne pas le lire que ces quelques lignes qui me permettent de me projeter dans ma future lecture et d'évaluer si cela pourrait me plaire.

Mais plus le temps passe, plus m'apparaît clairement le défaut majeur de cette habitude. Ma lecture est en effet modelée par cette courte présentation, contrainte en quelque sorte. Dans le livre dont il est question ici, j'ai ressenti cela de manière flagrante. Attention je ne parle pas du fait de dévoiler des éléments-clés de l'intrigue, à la manière de certaines bandes-annonces, dont la vision se termine invariablement par un commentaire du type « Bon bah c'est bon, on a tout vu, pas la peine d'aller au ciné ».

Ici, le synopsis, au lieu d'introduire l'intrigue, la détourne. le roman, tel que je l'ai lu, fait le récit des aventures de Lauren Oya Olamina, prêcheuse païenne à la tête d'une petite communauté de fidèles, mais vu à travers les yeux de sa fille, Asha, qui lit et commente le journal écrit par sa mère. Cette relation à distance entre la mère et la fille est au coeur de l'ouvrage, son ambiguïté en est l'intérêt profond, bien plus à mon sens que la vision dystopique d'une Amérique déclassée et en proie à la violence.

Or cette analyse rétrospective du roman a été polluée tout au long de la lecture par l'idée que j'avais en tête depuis le départ, suite à ma consultation de la 4ème de couverture. J'étais ainsi persuadé que La Parabole des talents, suite de la Parabole du semeur, narrerait les aventures d'Asha en 2032, « célèbre créatrice de jeux virtuels », qui « entre en résistance à son tour », à la suite de sa mère. C'est triplement trompeur. D'abord parce que si l'action démarre en 2032, la lecture du journal débute elle au plus tôt en 2090. Ensuite parce que la profession d'Asha n'est évoquée qu'en passant, dans les dernières pages, mais que cela n'influe nullement sur l'histoire dont il est question. Enfin parce que,

Pourquoi insister sur ces quelques lignes et pas sur le roman ? Parce que je me suis rendu compte à cette occasion à quel point ma lecture s'est retrouvée prisonnière de ce résumé, à quel point je suis passé à côté du sujet en me demandant quand, enfin, le roman rejoindrait le chemin tracé par le synopsis de la 4ème de couverture, quand la fille succèderait à la mère en tant qu'héroïne. Cela ne s'est jamais produit.

C'est bien dommage, car le travail d'Octavia E. Butler sur la foi, la filiation, l'absence, la construction de l'identité est à bien des égards passionnant. J'en tirerai une leçon pour l'avenir : pour se laisser porter et emporter par un roman, mieux vaut en savoir le moins possible !

Je remercie néanmoins sincèrement Babelio et la maison d'édition de m'avoir offert cette lecture dans le cadre de l'opération « Masse Critique ».
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[Nouvelle publication d'une critique parue sur une autre édition du livre, ce que je me dois de corriger pour remplir mon engagement dans le cadre de l'opération "Masse critique"]

Je me demande ce qui provoque le désir de lire un livre plutôt qu'un autre. le nom de l'auteur.e, d'abord. le titre, sans doute. La couverture, parfois. le genre, peut-être. La recommandation d'un.e ami.e, évidemment. En ce qui me concerne, tous ces éléments ont une importance. Mais il y a une chose à laquelle je me reporte toujours, sans aucune exception : l'argument donné en 4ème de couverture. Rien ne me donne plus envie de lire un livre ou de ne pas le lire que ces quelques lignes qui me permettent de me projeter dans ma future lecture et d'évaluer si cela pourrait me plaire.

Mais plus le temps passe, plus m'apparaît clairement le défaut majeur de cette habitude. Ma lecture est en effet modelée par cette courte présentation, contrainte en quelque sorte. Dans le livre dont il est question ici, j'ai ressenti cela de manière flagrante. Attention je ne parle pas du fait de dévoiler des éléments-clés de l'intrigue, à la manière de certaines bandes-annonces, dont la vision se termine invariablement par un commentaire du type « Bon bah c'est bon, on a tout vu, pas la peine d'aller au ciné ».

Ici, le synopsis, au lieu d'introduire l'intrigue, la détourne. le roman, tel que je l'ai lu, fait le récit des aventures de Lauren Oya Olamina, prêcheuse païenne à la tête d'une petite communauté de fidèles, mais vu à travers les yeux de sa fille, Asha, qui lit et commente le journal écrit par sa mère. Cette relation à distance entre la mère et la fille est au coeur de l'ouvrage, son ambiguïté en est l'intérêt profond, bien plus à mon sens que la vision dystopique d'une Amérique déclassée et en proie à la violence.

Or cette analyse rétrospective du roman a été polluée tout au long de la lecture par l'idée que j'avais en tête depuis le départ, suite à ma consultation de la 4ème de couverture. J'étais ainsi persuadé que La Parabole des talents, suite de la Parabole du semeur, narrerait les aventures d'Asha en 2032, « célèbre créatrice de jeux virtuels », qui « entre en résistance à son tour », à la suite de sa mère. C'est triplement trompeur. D'abord parce que si l'action démarre en 2032, la lecture du journal débute elle au plus tôt en 2090. Ensuite parce que la profession d'Asha n'est évoquée qu'en passant, dans les dernières pages, mais que cela n'influe nullement sur l'histoire dont il est question. Enfin parce que,

Pourquoi insister sur ces quelques lignes et pas sur le roman ? Parce que je me suis rendu compte à cette occasion à quel point ma lecture s'est retrouvée prisonnière de ce résumé, à quel point je suis passé à côté du sujet en me demandant quand, enfin, le roman rejoindrait le chemin tracé par le synopsis de la 4ème de couverture, quand la fille succèderait à la mère en tant qu'héroïne. Cela ne s'est jamais produit.

C'est bien dommage, car le travail d'Octavia E. Butler sur la foi, la filiation, l'absence, la construction de l'identité est à bien des égards passionnant. J'en tirerai une leçon pour l'avenir : pour se laisser porter et emporter par un roman, mieux vaut en savoir le moins possible !

Je remercie néanmoins sincèrement Babelio et la maison d'édition de m'avoir offert cette lecture dans le cadre de l'opération « Masse Critique ».
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Quatre ans que je repousse cette lecture après avoir fini La Parabole du semeur, le premier tome de ce diptyque. Et je confirme qu'il vaut mieux attendre d'être dans le bon état d'esprit pour le lire, car la violence du premier tome ne fait que croître dans le second. Aux viols et tortures déjà omniprésents s'ajoute un retour à l'esclavage qui ne se cache même plus de l'être.

On y retrouve Lauren, l'héroïne de la Parabole du semeur, qui a réussi après bien des obstacles à implanter sa communauté et envisage de développer la religion qu'elle a créée. le tout dans un monde où catastrophes climatiques s'enchaînent, où règnent l'égoïsme et la loi du plus fort, et où les États-Unis s'enfoncent dans un fanatisme religieux qui les conduit à élire un président fasciste voulant « rendre à l'Amérique sa grandeur » (précision, le livre est paru en 1998).

Comme dans le premier tome, l'histoire nous est racontée à travers le journal de Lauren, qui s'étend cette fois de 2032 à 2035. Néanmoins, ce deuxième tome dispose d'une couche narrative supplémentaire avec le récit de la fille de Lauren, Asha, qui cherche à reconstituer l'histoire de sa mère soixante ans plus tard. Asha voue à celle-ci autant d'admiration que de rancoeur et porte sur la religion créée par sa mère un regard très critique. Cela rend le personnage de Lauren encore plus ambigu que dans le premier tome, où tout était vu de sa propre perspective. C'est peut-être pour cette raison que j'ai trouvé La Parabole des talents un cran au-dessus de la Parabole du semeur.

Ce diptyque dans son ensemble n'en est pas moins l'une des dystopies les plus crédibles et terrifiantes que j'aie lues dans ma vie. Et pourtant, elle n'est pas totalement sombre ni dénuée d'espoir. J'en conseillerais la lecture à quiconque a le coeur assez bien accroché.

En fait, lisez tout Octavia E. Butler.
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Californie, 2032 -Dans les collines de Humboldt County se fête le cinquième anniversaire de l'installation de la communauté de la Chênaie, voulue et crée par Lauren Oya Olamina Bankole.
Près de soixante membres forment à présent ce groupe, travailleurs, solidaires et unis derrière leur leader charismatique ; ils sont Semence de la Terre.
Une telle unité fait peur, leur croyance gêne et certaines rumeurs les assimilent même à « des païens adorateurs du diable ». Et ce n'est pas l'élection du nouveau président qui va arranger leur affaire : un homme séduisant, à la voix suave et captivante, fondateur de l'Église chrétienne d'Amérique, nommé Andrew Steele Jarret. Lui et ses disciples désirent regagner une patrie perdue selon eux, un retour à une Amérique comme un pays glorieux et conquérant où tous les hommes croyaient à un Dieu unique ; ils veulent au-delà se débarrasser des Adorateurs de Satan, des impies, de la racaille… Et ce, par tous les moyens.
Ce sont de nouvelles épreuves qui attendent Lauren et ses proches, dans une Amérique proche du chaos et où de nouvelles formes de violence émergent. Toutes les réponses sont-elles dans le livre des vivants ?

Je termine l'année 2022 avec ce superbe diptyque socio-politique, qui aborde tout aussi bien des préoccupations climatiques qu'économiques ou sociales. Les enjeux mis en avant par l'auteure se retrouve déclinés dans ce second opus avec encore plus de puissance et d'investissement, tout en conservant une écriture efficace et humaniste.
J'ai découvert là une grande auteure dont je lirai avec plaisir d'autres écrits.
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« La Parabole des talents » débute à peu près à la fin de « La Parabole du semeur ». Pas de coupure chronologique donc, mais un changement de narration, puisque nous est donné à lire le journal de Lauren Oya Olamina dans un long flash-back (nous sommes en fait en 2090) et à l'aune du ressenti de sa fille Larkin, alias Asha Vere.
La première communauté Semence de la Terre a vu jour sur la propriété de Bankole, La Chênaie. La vie s'organise autour de la nouvelle religion promulguée par Lauren. Mais en cette année 2033, un nouvel ennemi se fait jour en la personne de Jarret, le nouveau président des États-Unis, extrémiste de droite prônant l'élimination (entre autres) des sectes païennes hors de l'Église chrétienne d'Amérique.
La dystopie proposée par Octavia E. Butler est profondément sombre : pays en cendres, racisme, es-clavagisme, régression du droit en général et celui des femmes en particulier… à bien des égards, « La Parabole des talents » fait écho à « La Servante écarlate », avec notamment la prédominance de la reli-gion étatique et la mise sous le joug des femmes.
Cependant, l'ouvrage d'O. E. Butler met avant tout en lumière la religion, la foi, la vocation à se dé-passer et à prendre des risques pour accomplir sa mission sur terre.
Les propos d'Olamina, poétiques dans le premier tome, sont ici beaucoup plus prosélytiques : tous les événements, toutes les pensées de la narratrice sont tournés vers le développement et la diffusion de ses croyances. La destruction de la communauté, l'esclavage subi durant pratiquement deux ans, le vol de sa fille, même la mort de son mari, sont transformés par Olamina en des briques supplémentaires pour l'élévation de sa religion.
L'auteure ne fait pas dans la dentelle et soumet le lecteur à toutes les horreurs possibles et inimaginables : perte de liberté, torture, viol, vol de tous les biens, kidnapping d'enfants, « rééducation » imposée… Mais ce n'est pas cette violence dans les propos qui m'a le plus gênée. En fait, je n'ai pas réussi, lors de cette lecture, à adhérer, même provisoirement, à la religion et à la « vérité » d'Olamina. Malgré ses promesses humanistes, malgré son respect des autres, malgré sa « noble » mission, tout mon être s'est hérissé à la lecture des mots « religion » et « vérité » accolés.
« La Parabole des talents » est un roman écrit en 1998. Constater, en cette fin de 2021 que Octovia E. Butler a commis un texte si visionnaire est proprement alarmant. La lectrice, et au-delà, l'être humain que je suis, a peine à adhérer à l'idée que l'éducation, la santé, le progrès, l'intérêt pour les autres… ne puissent se concevoir qu'au sein d'une religion, fût-elle « pacifique et humaniste ».
Voilà bien longtemps que je n'avais pas réagi aussi violemment, de façon quasi allergique, à un roman… Preuve s'il en est du talent d'O. E. Butler…
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Extrait du Souvenir d'Autres Mondes par Taylor Franklin Bankole
La période de grand chambardement, que la presse a pris l'habitude d'appeler «l'Apocalypse», quand elle ne le désigne pas sous le terme plus amer d'«Epidémie», aurait commencé en 2015 pour s'achever en 2030 ; une décennie et demie vouée au chaos. [...]. A ce jour, l'Epidémie est loin d'être jugulée.
Elle aurait été le résultat, ai-je lu également, de la conjonction accidentelle de trois crises : climatique, économique et sociologique. Il serait plus juste de reconnaître que le drame fut la conséquence de notre refus d'apporter en temps voulu une solution aux problèmes qui nous crevaient les yeux, dans chacun des domaines concernés. Après avoir été à l'origine de ces problèmes, nous sommes restés les bras ballants tandis qu'ils grandissaient jusqu'à prendre les dimensions d'une catastrophe. J'ai entendu bien des gens contester cette évolution, nier notre responsabilité dans l'avènement de l'Epidémie. Pour ma part, né en 1970, j'ai vécu assez longtemps pour savoir où se situe la vérité. Au lieu de pourvoir à la satisfaction d'un besoin essentiel pour le plus grand nombre, comme il se doit si l'on veut donner à la civilisation une chance de survie, j'ai vu l'enseignement se transformer peu à peu en un privilège réservé aux riches. Je suis resté passif, alors que la loi de la facilité, la recherche du profit et le laxisme légitimait des atteintes de plus en plus graves à l'environnement. J'ai assisté à l'extension inexorable de la pauvreté, de la faim et de la maladie.
En fin de compte, les effets produits par l'Epidémie furent équivalents à ceux qui auraient pu naître d'une Troisième Guerre Mondiale. Il s'est bien trouvé, au cours de cette même période, plusieurs conflits locaux pour ensanglanter la planète ici ou là. Il s'agissait toujours de sordides contentieux, coûteux en vies humaines et en richesse. Le prétexte invoqué, invariablement, était la défense des intérêts nationaux menacés par un voisin belliqueux. Le plus souvent, la responsabilité du déclenchement des hostilités incombait à des chefs incompétents, incapables de résoudre leurs problèmes intérieurs et ne disposant d'aucune autre solution de rechange pour conjurer un cuisant échec électoral ou éviter de graves troubles sociaux. Ces canailles savaient pouvoir réveiller la fibre patriotique de leurs concitoyens en flattant chez eux quelques misérables points faibles tels que la peur, la haine et la rapacité.
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Pourquoi s'exposer inutilement à la souffrance et à la mort? Nous mentirons de notre mieux à ces assassins, kidnappeurs, pillards, esclavagistes. Nous leur dirons ce qu'ils veulent entendre, nous accepterons toutes les besognes qu'ils exigeront de nous. Un jour, leur vigilance se relâchera, leur matériel sera défaillant. Une échappée se présentera à la faveur de la chance ou bien nous parviendrons à ouvrir une brèche dans laquelle notre haine s'engouffrera. Nous les tuerons tous.
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La douceur facilite le Changement
L'amour apaise les craintes.
Rien de tel qu'une obsession
Magnifique et constructive
Pour rendre supportable la douleur (...)
Pour détourner la colère,
Engager chacun d'entre nous
Dans la plus intense,
La plus décisive
De toutes les luttes qu'il nous appartient de mener.
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On adresse jamais de prières
Qu'à soit-même
Et , d'une manière ou d'une autre ,
Toute prière reçoit sa réponse .
Priez donc ,
mais prenez garde .
Vos desirs , Qu'ils trouvent ou non leur accomplissement ,
Détermineront celui ou celle que vous deviendrez .
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Êtes-vous adepte de Semence de la Terre,
Êtes-vous croyant?
La foi ne vous sauvera pas.
Seule l'action,
Guidée et déterminée par la foi et la connaissance,
Vous sauvera.
La foi
Amorce et oriente l'action,
Ou elle ne sert à rien.
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Vidéo de Octavia E.  Butler
Octavia E. Butler (1947-2006) est la première autrice afro-américaine de science-fiction.
En douze romans et un recueil de nouvelles, son oeuvre constitue une littérature qui pense l'oppression et la résistance. Plusieurs fois lauréate du prestigieux Prix Hugo, elle a aussi fait l'objet d'un hommage de la NASA sur... Mars ! Son chef-d'oeuvre visionnaire "La Parabole du semeur" (1993) prophétise l'avènement de Donald Trump dans un récit terriblement d'actualité, d'autant qu'il se déroule en 2024.
Pour parler de cette pionnière de la SF, Natacha Triou reçoit trois invités : Isis Labeau-Caberia, autrice de fiction et de non-fiction Jeanne-A Debats, autrice de science-fiction Marion Mazauric, créatrice et dirigeante des éditions Au Diable Vauvert
#sf #litterature #afrofuturism __________
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