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La Petite Bédéthèque des Savoirs tome 28 sur 29
EAN : 9782803675685
72 pages
Le Lombard (03/05/2019)
3.58/5   18 notes
Résumé :
Pourquoi, alors que nous pensions que le travail était devenu bien moins pénible qu'aux siècles derniers, les burn out, les dépressions et même les suicides sur les lieux de travail se sont depuis généralisés et n'épargnent plus aucune société occidentale ? La sociologue du travail Danièle Linhart, spécialiste de ces questions, nous explique non sans humour – car il en faudra ! – les effets pervers des politiques managériales contemporaines qui précarisent les trava... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il s'agit d'une bande dessinée de 56 pages, en couleurs. Elle est initialement parue en 2019, écrite par Danièle Linhart (sociologue, directrice de recherche au CNRS), mise en images par Zoé Thouron. Elle fait partie de la collection intitulée La petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixé comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe donc des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur professionnel, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.

Cette bande dessinée se présente sous une forme assez petite, 13,9cm*19,6cm. Elle s'ouvre avec un avant-propos de David Vandermeulen de 4 pages, plus 2 notes. Il construit son introduction sur l'origine de l'utilisation du mot Burn Out, en partant de l'Akédéia des moines copistes, en passant par le séjour de Graham Greene (1904-1991) dans une léproserie à Yonda au Conga Belge, pour arriver dans une Free Clinic de New York dans les années 1970. Jacques (retraité) et une sociologue du travail (appelons-là Danièle) sont en train de prendre une bière en terrasse au café. Jacques indique que Matthias (son petit-fils) se prépare à passer un entretien d'évaluation à son travail. Il est surpris qu'il ne soit pas accompagné par un délégué du personnel, ou soutenu par ses collègues. Danièle lui explique que c'est normal : chaque salarié est évalué sur la base de ses objectifs individualisés, et parfois un salarier peut être le client d'un autre, comme sur une chaîne de production. Jacques se demande comment le monde du travail a pu évoluer comme ça. Danièle convient que la génération de Jacques avait fait très fort avec 3 semaines de grève généralisée. C'est d'ailleurs pour ça que le patronat a réagi.

La sociologue explique alors que la stratégie du patronat a été d'individualiser la gestion des salariés pour créer de la concurrence là où il y avait de la solidarité et de l'entraide. Jacques se souvient que de son temps, les ouvriers s'entraidaient, se refilaient les trucs et astuces, prenaient l'apéritif pendant le boulot, se voyaient en dehors du boulot, et se syndiquaient. Danièle souligne que c'est exactement que ça que le patronat voulait éliminer. Il a pu le faire en instaurant l'individualisation avec les horaires variables, donc des pauses prises à des horaires différents, des pauses déjeuner également en décalé, de la polyvalence permettant de faire tourner les agents au sein d'une équipe, et l'individualisation des primes, remettant en cause le principe de À travail égal, salaire égal. du coup, le travail est devenu une épreuve solitaire où tout le monde est en concurrence avec tout le monde. Jacques se demande quel est le rapport avec le burn-out. Son téléphone sonne : Matthias rend compte de son entretien qui s'est très mal passé. Son manager s'est déclaré déçu qu'il ait juste rempli ses objectifs et qu'il n'en ait dépassé aucun.

Une fois n'est pas coutume, David Vandermeulen se contente d'une introduction assez brève portant l'origine du terme Burn-out, avec des exemples pris dans L Histoire. Il remonte ainsi au troisième et quatrième siècle, puis passe tout de suite au vingtième siècle. Il indique dans l'une des notes en fin de texte qu'il a puisé ses informations dans l'ouvrage Global burn-out (2017) de Pascal Chabot. Malgré tout, cela permet d'indiquer que ce phénomène ne date pas de la deuxième moitié du vingtième siècle, et d'expliquer d'où vient le terme de Burn-out. le lecteur passe ensuite à la bande dessinée proprement dite. Danièle Linhart a choisi un format classique pour son exposé : elle met en scène un avatar (la sociologue du travail) qui expose ses idées à un auditoire. Au début, celui-ci comprend une seule personne, un retraité, ce qui permet de repartir de mai 68 et de pratiques d'un autre temps. Elle intègre également Matthias (ingénieur) ce qui permet d'évoquer la pratique de l'évaluation personnelle, et Lise une infirmière en arrêt évoquant son angoisse de reprendre le travail. Il échoit donc à Zoé Thouron la tâche délicate d'introduire de la variété visuelle dans l'exposé ainsi présenté.

Zoé Thouron a déjà réalisé d'autres bandes dessinées entremêlant humour et vulgarisation comme Les improbablologies (2018). Ici elle est entièrement tributaire de l'exposé qui lui est remis, et du degré auquel l'autrice l'a pensé en termes visuels. Elle dessine des personnages juste dégrossis, avec des exagérations d'expressions à des fins comiques. le lecteur peut reconnaître facilement les personnages. Elle prend le temps de donner des tenues vestimentaires différenciées : jupe, bottes et pull pour la sociologue, pantalon en velours, chemise et pull pour Jacques, costume cravate pour Matthias, robe, charentaise et tablier à fleur pour Lise chez elle, bleu de travail pour les ouvriers, blouses blanches pour les chercheurs. le déroulé de l'exposé lui permet de se lâcher un peu avec l'apparition de personnages inattendus comme des parachutistes, un manager en short et chemise hawaïenne, des salariés sous substance psychoactive, une secrétaire proche de la retraite, ou encore une fée DRH. À chaque fois que l'exposé en laisse la latitude, l'artiste introduit un élément de décor : le tapis de la chaîne pour les boîtes de conserve, les banderoles des manifestants les oiseaux dans un jardin public, un cheval de Troie, une rampe à incendie et un toboggan, une chambre d'hôpital, des boulets. Les illustrations restent toutefois inféodées au texte et totalement tributaire de sa forme.

Au début, le texte de l'exposé proprement dit s'entremêle et interagit avec les réactions des personnages, que ce soit la discussion de Jacques et Danièle, ou les observations des ouvriers sur la chaîne de production. Arrivé à la page 47, la narration prend la forme du texte de l'exposé, entrecoupé par des échanges comiques entre les salariés concernés, ou entre syndicalistes, passant dans un registre moins intégré, moins interactif entre exposé et BD que précédemment. D'un côté, il et normal que l'exposé de vulgarisation ait la primauté du déroulé ; de l'autre côté plusieurs ouvrages de la collection reposent sur un mode narratif moins primaire. Pour autant, cela ne retire rien à la qualité de la vulgarisation et l'intérêt de l'exposé. le lecteur observe même que la densité des phylactères et des encarts de texte ne ralentit pas le rythme de lecture. En outre l'exposé progresse de manière organique et claire. Danièle Linhart part des acquis de mai 68, et indique que le patronat a bien dû réagir pour éviter qu'un tel blocage ne se reproduise. Elle passe en revue les pratiques managériales, la psychologisation du travail, la narcissisation des salariés dont découle une servitude volontaire, la manière d'obtenir une implication personnelle, affective et émotionnelle, aux dépends de la professionnalité des salariés, la façon dont les évolutions perpétuelles et toujours plus rapides maintiennent tous les salariés et fonctionnaires dans un état d'apprentissage perpétuel. Plutôt que d'évoquer le burn-out de manière frontale, elle dresse l'évolution des conditions de travail sous un angle sociologique, de manière que le regard du lecteur soit différent et son esprit déjà informé pour en arriver au burn-out comme état généré par l'organisation du travail, une forme d'épuisement du travailleur ayant perdu sa confiance en lui et envisageant sa tâche comme un éternel recommencement du fait d'un environnement sans cesse changeant, rendant impossible espoir de terminer, ou de reprendre le dessus.

Tout du long de son exposé court la souffrance au travail, que ce soit l'absence de reconnaissance des compétences, des savoirs professionnels, de l'expérience. Elle présente l'évolution des pratiques managériales, la pratique du changement perpétuel, ainsi que l'évolution de la fonction Ressources Humaines, vers une perspective de s'arroger le droit de prendre en charge les difficultés de la vie privée des salariés. le lecteur salarié ou employé reconnaît aisément certaines pratiques auxquelles il a pu être soumis : les gadgets ludiques, le management jouant sur l'affectif plutôt que sur les connaissances métier, la transposition de bonnes pratiques d'un secteur d'activité à un autre n'ayant aucun rapport avec le premier, l'obligation de s'impliquer pour rendre pertinents et intelligents des dispositifs pensés en dehors d'eux, voire même le saut à l'élastique pour assurer la cohésion, etc. Au fur et à mesure de la progression de l'exposé, il peut ne pas adhérer au principe sous-jacent qui veut que toutes ces évolutions aient été téléguidées par le patronat, une forme pernicieuse de complot global. Mais il se souvient aussi des compétences professionnelles de l'autrice, et la plupart des remarques fait mouche par rapport à sa propre expérience professionnelle. Cela l'amène à se poser d'autres questions, comme la manière dont les managers peuvent être eux-mêmes manager puisqu'ils connaissent toutes les ficelles, les trucs et astuces.

Zoé Thouron et Danièle Linhart n'évitent pas la difficulté inhérente à cet exercice de vulgarisation : elles utilisent un dispositif narratif basique mais qui n'aboutit pas toujours à une bande dessinée. Par contre, le discours de Danièle Linhart est passionnant de bout en bout et met en lumière les mécanismes du management contemporain, ce qui fait froid dans le dos, et permet de comprendre comment un salarié ou un employé peut arriver à un état de souffrance aussi insupportable, quand il doit veiller en permanence à faire l'usage de lui-même le plus efficace, le plus rentable quelles que soient les situations de travail de plus en plus incertaines et fluctuantes, en s'infligeant la philosophie d'économie systématique des temps et des coûts, et que le mode de management se montre bienveillant avec lui tant qu'il reste dans le cadre imposé. L'employé ne semble pas pouvoir mettre en scène des stratégies d'évitement face à des pratiques relevant de l'organisation et pas imputables à un ou plusieurs individus.
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J'ai été surprise par ce tome de la petit bédéthèque des savoirs car le titre est assez mensonger: on ne parle pas tellement du burn-out à part dans l'avant-propos mais des modifications intervenues dans l'organisation du travail récemment (il n'y a pas de dates et de comparaisons précises à part de temps en temps à l'avant mai 68).

J'ai trouvé le propos peu structuré et de mauvaise foi intellectuelle car l'auteur répond à une question sans l'expliciter, en prenant des exemples particuliers pour en faire des vérités générales et sans définir le périmètre de son étude. Parle-t-on du travail en général, des conditions de travail des ouvriers, des infirmières dans les hôpitaux…?

C'est dommage car ça décribilise le propos qui s'il avait été mieux présenté aurait pu me convaincre car plusieurs arguments sont très intéressants (l'autonomisation des employés a en fait produit de la concurrence et diminuer la solidarité entre collègues, l'obligation de vouloir toujours progresser force les gens à sortir toujours de leur zone de confort, pertes de sens lié au travail dans les hôpitaux quand le but est d'être rentable et qu'on ne donne plus la capacité aux gens de soigner les malades d'une façon en accord avec leur éthique…).

Ainsi si la flambée de burn-out peut sans dout être relié à une perte de solidarité dans nos sociétés, faire de cette perte de solidarité une volonté « de l'ombre » du patronat en réaction aux grèves générales de 68 me semble un peu simpliste. de façon générale, les propos sont intéressants mais présentés comme une seule vérité, sans quelque part une honnêteté intellectuelle de montrer les différentes voix ou théories qui ne cadrent pas avec celle de l'auteur.

Le titre aurait dû être « l'infantilisation des employés » ou « l'évolution du management » et pas « burn out » car on ne parle en fait pas du tout des différentes causes ou situations qui peuvent le produire, ou même des symptômes du burn out ou des chiffres actuels prouvant qu'on est bien devant un phénomène en expansion. En introduction, l'auteur rappelle qu'il y avait eu une prolifération d'épuisement dû au travail dans les monastères égyptiens au Vème siècle de notre ère mais à aucun moment ses propos suivants n'expliquent quelles similitudes on peut trouver dans justement le rapport au travail.

Bref, j'ai été déçue par cet ouvrage que j'ai trouvé trop partisan alors que certains aspects m'intéressent fortement.
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Le Lombard a eu une idée très ingénieuse en créant la collection "La Petite Bédéthèque des Savoirs". L'objectif est de faire travailler un dessinateur avec un spécialiste qu'il ou elle soit archéologue, historien.ne, théologien.ne, géographe... le duo propose de vulgariser un domaine pour que tout à chacun.ne puisse s'approprier un thème. Une approche avec un récit de fiction comme dans ce tome où deux personnes d'une même famille prennent un verre et entame une discussion avec le burn-out que subissent de plus en plus de gens. L'avant-propos se fait toujours par le directeur de collection, David Vandermeulen qui parle des origines du mot devenu très courant dans la langue française. Une préparation aux explication à ce phénomène. D'ailleurs, c'est la mère, sociologue du travail, qui va donner l'historique de la construction professionnelle qui vise à créer le mal être chez le collaborateur en l'isolant et en lui faisant perdre le sens du travail. Un choix pas très unique pour servir au mieux la productivité à tout prix. Derrière ces mots se cache Danièle Linhart, sociologue, qui partage son analyse très bien argumentée. En effet, ce n'est ni très joyeux ni très optimiste. Et toute ressemblance avec une situation que vous avez vécu n'est absolument pas fortuite. Zoé Thouron apporte du dynamisme et de l'humour à ce récit d'une soixantaine de pages. Par contre, cela permet de mieux comprendre le système pour essayer de mieux le détourner ou s'y opposer. Les nouveaux systèmes de management incitent à faire travailler toujours plus les gens, sans véritable collaboration et en débordant sans scrupule sur la limite entre vie personnelle et vie professionnelle. La sécurité sociale calcule les arrêts maladies qui n'arrêtent pas d'augmenter. L'addition humaine à la fin reste peu réjouissante avec la dépression, les burn-out jusqu'au suicide sur le lieu de travail. Jusqu'à quand ces systèmes vont-ils rester une norme, d'autant plus qu'ils s'appliquent aussi bien à l'hôpital ou à l'armée? On termine la bd avec une amertume assez dense car la possibilité d'y échapper ou y réchapper semble bien difficile. Toutefois on ne laisse pas le lecteur ainsi, on lui propose une bibliographie avec aussi bien des essais que des bandes dessinées. Aucun doute que l'on poursuivra notre découverte pour mieux comprendre et mieux s'en préserver.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Voici une BD intelligente, qui est très instructive sur l'évolution du travail depuis mai 68 et ses effets sur les salariés. L'idée d'associer une experte et une illustratrice donne à l'album sa caution scientifique tout en expliquant de manière ludique ! Les illustrations sont colorées et agréables, et portent avec beaucoup d'humour le propos du livre. Je suis très contente d'avoir pu découvrir une BD de cette collection... et j'ai déjà repéré certains autres titres qui me font de l'oeil !
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J'ai beaucoup aimé cette petite BD synthétique qui met précisément le doigt sur les ressorts organisationnels qui conduisent bon nombre de personnes au burn-out avec des arguments que je n'ai pas retrouvé ailleurs. C'est très bien écrit et, comme toujours avec cette collection, l'humour n'est pas en reste.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Chacun doit désormais veiller en permanence à faire l'usage de lui-même le plus efficace, le plus rentable quelles que soient les situations de travail de plus en plus incertaines et fluctuantes, en s'infligeant la philosophie d'économie systématique des temps et des coûts. Chacun doit se transformer en petit bureau des temps et des méthodes pour s'administrer à lui-même cette logique. En quelque sorte, l'organisation taylorienne du travail est maintenant sous-traitée à chacun… et ça porte un nom : c'est le Lean Management.
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Le burn-out est un épuisement lié aux énormes efforts qu'il faut produire en permanence pour parvenir à faire son travail, reconquérir la maîtrise technique tout en sachant que ça ne s'arrêtera jamais et qu'il faudra toujours recommencer. Très important aussi le conflit éthique que peut ressentir le salarié quand il est obligé de travailler selon des critères de qualité et d'efficacité imposés par la direction et qui peuvent être à l'opposé de ceux qui relèvent du métier et des valeurs professionnelles.
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Cette attaque en règle des savoirs et de l'expérience passe par la pratique du changement perpétuel : le management restructure sans cesse les départements et es services, externalise et réinternalise sans arrêt les activités, recompose à l'infini les métiers, change avec frénésie les logiciels, impose une mobilité systématique à la hiérarchie procède à des déménagements répétés, si bien que les savoirs et l'expérience des salariés sont rendus obsolète.
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Il s'agit pour le management de jouer sur les dimensions les plus affectives, les plus émotionnelles des salariés, sur leur narcissisme pour qu'ils acceptent de se dépasser au travail, tout en se conformant strictement à ce qu'on attend d'eux.
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Il ne faut pas sous-estimer le poids de l'idéologie. Le management a besoin de justifier, de légitimer le modèle qu'il met en place, et donc il raconte des histoires en permanence. C'est ce qu'on appelle le storytelling.
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