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EAN : 9782280299527
352 pages
Harlequin (01/11/2013)
3.84/5   25 notes
Résumé :
Shakerag, quartier noir de Tupelo, Mississippi. Été 1955

C’est sur un air de blues joué à l’harmonica que Billie, dix ans, apprend que sa mère va mourir. Face à l’inacceptable, elle décide alors de braver son entourage et de retrouver son père, un musicien de blues autrefois renommé, mais qui vient de passer plusieurs années en prison, un homme dont ni sa mère ni sa grand-mère ne lui parlent jamais. Pour Billie, c’est la seule façon de défier le sort,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
J'avais totalement craqué sur ce résumé qui sentait bon le blues et la Nouvelle-Orléans des années 50, du coup, quand MOSAIC m'a proposé de me l'envoyer, je ne pouvais qu'accepter (merci !). Et effectivement, j'ai adoré cette histoire !

Beaucoup ne seront pas d'accord avec moi, mais j'ai trouvé que La petite fille de la rue Maple ressemblait par de nombreux côté à La couleur des sentiments de Stockett : même époque, même lieu et même combat. On se retrouve au moment charnière, au moment où tout va basculer, au moment où les "noirs" commencent à se rebeller et où être un "blanc" n'est plus forcément un privilège et commence à devenir un danger...
J'ai trouvé l'histoire très prévisible à partir du moment où l'on découvre le lien qui unit Betty, Cassie et Billie. Après, c'est ce que j'avais envie de lire aussi : je ne vois pas une autre fin à cette histoire.

J'ai vraiment accroché au personnage de Cassie bien que dans les premiers chapitres, elle ne me plaisait pas. Mais plus on la découvre et qu'elle oublie la mort de son mari, plus elle s'attache à Betty Jewel et Billie et plus on la découvre forte, hors de portée des ragots et en amie aimante.
Les moments où elle est avec Betty m'ont tout particulièrement touchée parce que l'on sait qu'elles ne devraient pas être aussi proche et que, quelque part, elles sont comme deux âmes soeurs qui devaient se trouver à un moment où a un autre.
Bizarrement, Billie m'avait beaucoup plu dans les premiers chapitres et m'a de moins en moins touchée plus l'on avançait dans le roman. En fait, c'est ses réactions qui m'ont déplu : je sais qu'il est normal qu'elle réagisse de cette façon, mais vu l'état de sa mère, j'ai trouvé ça assez déplacé et égoïste. Mais bon, elle n'a que 10 ans aussi.
Ah, et Queen, c'est vraiment la meilleure ! ;)

J'ai trouvé l'écriture d'Elaine Hussey très agréable et pleine de douceur. Elle est parfaitement en harmonie avec cette histoire toute douce qui ne manque pourtant pas de sel. Je trouve qu'elle a en quelque sorte le blues dans son écriture et dans son histoire : il y a cette douceur et cette mélancolie qu'on ne retrouve vraiment que dans cette musique...
La petite fille de la rue Maple est vraiment une très belle histoire !
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Se plonger dans la vie de Billie, c'est la promesse de se laisser envoûter par la musique du Tiny Jim's Blues and Barbecue, de se sentir écrasé par la moiteur étouffante du Mississipi, de se voir immergé dans la haine raciale des années 50 et de découvrir l'amitié la plus forte qu'il soit, en dépit des violences et des préjugés.
Tout au long des pages de la petite fille de la rue Maple, le lecteur se verra accompagné du blues, seul personnage omniprésent de l'histoire. Née d'un subtil mélange de douceur et de mélancolie, cette musique, profonde et envoûtante, accompagnera chaque protagoniste dans son évolution, partagera avec lui ses joies et tentera de consoler ses peines. Lorsque Betty Jewel ne sera plus que l'ombre d'elle-même, rongée par ce mal qui lui brise tout espoir de guérison, sa fille, Billie, et sa mère, Queen, ne trouveront de réconfort que dans la rondeur de ces notes. Et quand deux destins se télescopent, c'est aussi le blues qui scellera cette amitié indéfectible.
Car c'est avant tout d'une histoire d'amitié dont il s'agit. Alors que tout les oppose, alors que leurs vies n'auraient jamais dû se croiser, Cassie et Betty Jewel voient leurs destins se lier à tout jamais. Cassie Malone est une jeune femme blanche et veuve. Journaliste au Bugle, elle parvient avec peine à surmonter la perte de Joe, son époux, et à faire le deuil des trois grossesses qu'elle n'a pu mener à terme. Lorsqu'un matin elle découvre la petite annonce de Betty Jewel implorant une mère au coeur aimant pour s'occuper de son enfant après sa mort prochaine, elle décide de mener l'enquête dans ce quartier noir malgré la ségrégation et la réprobation générale.
"Pour l'amour du ciel, Cassie, sois sérieuse! Exhiber une belle femme blanche devant de jeunes Noirs libidineux, c'est chercher l'émeute raciale."
De cette rencontre, de cette mort annoncée et de ces secrets dévoilés, chaque personnage devra passer outre ses préjugés et ses peurs pour offrir à Billie une vie meilleure...
Tout en finesse et en douceur, Elaine Hussey dépeint le tableau implacable du Sud américain des années 50. Car dans ces années où la ségrégation divise le peuple américain, les noirs sont les laissés-pour-compte. Alors que les blancs vivent dans les beaux quartiers parsemés de maison au style victorien, les noirs sont relégués dans les bas quartiers aux routes cabossées et aux maisons de bric et de broc. Dans la chaleur suffocante du Mississipi, la haine transpire des deux côtés. Les noirs, emplis de ressentiment envers ceux qui les ont allégrement exploités, regardent avec une défiance non voilée ces blancs qui se pensent encore supérieurs. Les blancs, quant à eux, consolident cette frontière raciale à grand renfort d'affiches, de lois, d'interdictions. Rien ne saurait rapprocher ces deux communautés et, sous peine d'être poursuivie par la vindicte populaire, chacune se devra de garder sa place, de rentrer par des portes différentes, de ne pas utiliser les mêmes sanitaires...
"Cassie fila droit vers la pancarte indiquant "Réservé aux femmes blanches". […]
- C'est à toi que je parle, sale Négresse! Mais tu n'es pas capable de lire cette pancarte, je suppose. […]
Cassie parvint à atteindre la porte des toilettes, mais Betty Jewel ne fut pas assez rapide. L'homme l'attrapa par le bras et la plaqua contre le mur.
- Les toilettes pour les gens de couleur, c'est par là, dit-il en lui tendant un gobelet en papier."
Ceux qui ont lu La couleur des sentiments de Kathryn Stockett trouveront sans doute des similitudes entre ces deux romans. En raison du contexte politico-social des années 50 tout d'abord mais aussi de cette volonté farouche de dépasser ces clivages raciaux d'un autre temps. Mais la ressemblance s'arrête là. Car bien qu'ayant planté son histoire dans le même décor, Elaine Hussey met en exergue l'idée même de l'amitié. Amitié entre membres d'une même famille, amitié entre membres d'une même communauté, amitié en dépit d'une différence de niveau social ou de couleur de peau.
Dès les premières pages, l'écriture fluide d'Elaine Hussey m'a transportée dans cette histoire, dramatique et magnifique. La galerie des personnages, haute en couleur, ne s'abaisse jamais à tomber dans la caricature. Bien évidemment, les amateurs de l'histoire des Etats-Unis auront cette vague impression de rester sur leur faim. Certains pourront y voir un enchaînement de bons sentiments, improbables à cette période où les consciences commencent à s'éveiller, mais où il reste encore tant à faire pour faire évoluer les mentalités. Personnellement, j'ai pris énormément de plaisir à me laisser bercer par cette belle histoire qui, dans le contexte politico-social actuel, apporte un peu de douceur, de tolérance et de chaleur humaine.
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La 4ème de couverture m'a de suite intriguée. Cette histoire de petite fille qui part à la recherche de son papa dans les difficultés raciales que connait l'Amérique des années 50 m'a titillée. Autant parce que je suis curieuse de cette époque qui dépasse mon entendement autant parce que j'aime les histoires familiales.

Billie est une petite fille de 10 ans qui a la fâcheuse habitude d'écouter aux portes. C'est comme ça qu'elle apprend que sa maman va mourir et qu'elle se met en tête de retrouver son papa, qui, elle en est sure, pourra guérir sa maman. Sauf que le monde est loin d'être aussi parfait que celui dans lequel évolue une adorable petite fille têtue de 10 ans, et que rien ne se passe comme prévu.

Je suis friande de ce genre de livres. Ils ne sont pas une histoire vraie mais dépeignent très bien les conditions de vie dans laquelle leur décors s'implante. le Mississippi des années 50 n'est pas un endroit où il fait bon vivre quand on est noir ou quand on est un blanc militant pour les droits des noirs. Je suis fascinée par ces gens qui ont eu le courage de braver les interdits de cette époque et qui ont, à leur manière, lutter pour les droits de l'homme. Ces personnes restées dans l'ombre qui ont pourtant tant fait pour que tous aient les mêmes droits.
Ce livre ne narre pas l'histoire d'un personnage qui a marqué son époque en changeant les choses, non, juste la vie quotidienne de femmes unies pour essayer de faire le bonheur d'une petite fille bientôt orpheline.
Dire que ce livre est touchant serait une euphémisme, il est plus que ça. Il montre que la vie est loin d'être facile, et ce quelque soit sa couleur de peau, mais qu'en s'unissant, en s'entraidant, elle est de suite plus facile.
Un peu dans la lignée de « La couleur des sentiments » ce livre est pour moi une belle leçon. Il me fait me sentir plus humble, limite toute petite à côté de ce que certaines personnes sont capables de faire.
La galerie de personnages haut en couleur que nous présente l'auteure est un condensé des différents types de pensées de l'époque, mais ce n'est pas ce qui est le plus notable dans ce récit. La force de ce roman, ce sont ses femmes et cette petite fille qui font front ensemble face à la mort et aux préjugés.
Nous avons ici trois narratrices : la petite Billie, sa maman Betty Jewel et Cassie, la femme qui va représenter leur salut. Ce changement de narrateurs nous permet d'aborder l'histoire sous tous les points de vue et d'en comprendre toute la portée. Même si l'auteure aborde le sujet de la haine raciale à cette époque elle veut surtout mettre l'accent sur la vie de ses femmes qui se voient chamboulée par le même événement et leur façon d'y faire face.

Comme vous l'aurez compris, j'ai adoré ce livre, d'ailleurs si vous en avez dans le même style à me conseiller, je suis preneuse !
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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L'été 1955, Billie a dix ans et vit dans un quartier défavorisé. La ségrégation fait rage et le gouvernement peine encore à intervenir. Les lynchages sont malheureusement encore assez fréquents et c'est donc dans ce climat austère et tendu que grandit la petite fille noire.

Billie est une enfant éveillée et malicieuse, curieuse et culottée. Elle n'a pas la langue dans sa poche, même si elle ne manque jamais d'amour envers sa mère Betty Jewel et sa grand-mère Queen. Elle écoute régulièrement aux portes, mais cette fâcheuse habitude lui joue un drôle de tour : elle apprend que sa mère est atteinte d'un cancer et n'en a plus pour très longtemps. Betty Jewel est d'autant plus apeurée qu'elle ne voit personne pour prendre soin de Billie après son départ. le père de la fillette est en prison, Queen trop âgée, ses amies trop fragiles ou avec une charge familiale déjà trop lourde pour pouvoir nourrir une bouche supplémentaire. Sur le coup du désespoir, Betty Jewel fait paraître une petite annonce dans le journal local et une journaliste s'intéressera alors à elle.

Cassie a quarantaine d'années. Elle a fait plusieurs fausses couches par le passé et son mari est maintenant décédé. Elle est seule, même si son beau-père et sa belle-soeur & meilleure amie la soutiennent du mieux qu'ils peuvent. Connue pour ses articles controversés, elle jouit pourtant d'une bonne position dans la société, mais tout est sur le point de basculer : en essayant de venir en aide à Betty Jewel, Cassie s'attirera les foudres des deux camps : celui des Blancs comme celui des Noirs.

Elaine Hussey a parfaitement su rendre le climat du sud des Etats-Unis, aux accents de blues et à la chaleur écrasante. Elle nous emmène à la découverte du passé de deux femmes brisées, qui continuent encore et toujours à se battre et qui n'hésitent pas à aller à l'encontre de ce que leur conseille leur entourage. Ainsi entourée de femmes fortes (car Ma'am Queen n'a rien à leur envier), il n'est guère étonnant de voir Billie aussi décidée et débrouillarde. Elle n'a jamais connu son père dont l'existence demeure tabou dans la famille, mais décide de partir à sa recherche, convaincue que lui seul peut encore sauver sa maman condamnée. Elle déterrera par là-même une vérité qui remettra en cause bien des souvenirs, amitiés et autres relations.

Ce roman est une pure merveille. Malgré un petit côté parfois un peu « trop beau pour être vrai », Elaine Hussey parvient à nous faire ressentir les tensions racistes de l'époque des deux côtés de la barrière. J'ai tourné les pages en me demandant quand les choses allaient déraper et j'étais souvent emplie d'appréhension pour ses personnages si attachants. Car l'autre grande force de cette auteure se trouve dans sa narration. Elaine Hussey retranscrit à la perfection les pensées et les réactions d'une fillette de dix ans, ainsi que celles d'une femme d'âge mûr ayant du mal à faire son deuil. Elle nous livre un formidable message d'espoir et de rédemption, nous parle de la vie et du pardon, de (in)tolérance et de préjugés, tout en allégeant le sérieux des thèmes abordés par quelques touches d'humour, à travers les frasques de Billie.

Je me suis retrouvée immergée dans le Mississippi des années 50. J'en ai dégusté la vie, tantôt langoureuse, tantôt agitée, à l'image de son histoire avant et après la Guerre de Sécession. Ce roman prend place à une période charnière où les consciences commencent à s'éveiller, mais où il y a encore tant à faire pour faire évoluer les mentalités. Un livre que je ne peux que recommander aux adeptes de drames familiaux sur fond de réalité historique.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Merci à Babelio et aux éditions Mosaïc pour ce partenariat.
Billie est une petite fille de 10 ans qui apprends que sa maman est atteinte d'un cancer et qu'elle va bientôt mourir... Pleine de ses rêves d'enfants, elle pense que son papa, qu'elle connaît peu, pourra guérir sa maman.

Elaine Hussey nous raconte une très belle histoire, prévisible, mais douce et mélancolique comme un air de blues.
C'est avec cet air de blues en fond que nous tournons les pages de l'histoire de Billie et des femmes qui l'entoure. Car, La petite fille de la rue Maple est une histoire de femmes, de racisme et de courage. Il ne m'en fallait pas plus pour me plaire.
Dans le Mississipi des années 50, rien ne laisse de place au peuple Noir. Il ne mérite qu'une vie dans des rues boueuses avec des maisons branlantes, mais la vie qui se dégage du quartier de Shakerag vaut bien toutes les richesses du monde. C'est ce que va découvrir Cassie, une journaliste qui tombe sur une annonce de la mère de Billie qui chercher "désespérément" quelqu'un pour s'occuper de sa fille à sa mort.
De cette annonce va se créer un magnifique lien d'amitié entre Betty Jewel, la mère de Billie et Cassie, comme deux âmes soeurs qui se rencontrent enfin.
Leur histoire est touchante. Deux femmes qui essaient tant bien que mal de faire face aux préjugés racistes. Pour une fois à l'époque, face à ça elles sont à égalité.

Billie, comme toute gamine qui se respecte, est quelque peu embêtante. Forcément on se verrait pas avoir les réactions d'une enfant de 10 ans. Malgré tout, elle montre une grande intelligence et beaucoup de ruse. On s'attache facilement à cette petite fille qui doit laisser son innocence de côté pour affronter le destin.
Sa mère, Betty Jewel m'a énormément attendri. La souffrance quotidienne décrite par l'auteur m'a rappelé de mauvais souvenirs, mais elle m'a aussi montré un autre côté, la force de se battre et de marcher tête haute face à la vie et la mort qui l'attend.
Cassie a un très grand coeur, mais ça ne m'a pas suffit pour vraiment m'attacher aller. J'ai trouvé qu'elle acceptait trop de choses trop facilement.
Je ne pourrais pas finir de parler des personnages sans parler de Queen, l'âme du Mississipi dans ce roman. Toujours fourrée dans sa cuisine à faire des tartes et des petits pains, à prier Dieu et chanter du blues. J'ai adoré ce personnage!

Elaine Hussey a une écriture très douce et fluide à l'image de l'histoire. Elle nous plonge dans ce pays qu'elle aime et on sentirai presque l'odeur du poulet frit et la chaleur de cet été où la vie de Billie a changé.

Un roman touchant qui m'a changé de mes lectures et qui m'a amené une bouffée de chaleur et de musique.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
- Si Ben tolère tes opinions, Cassie, c'est uniquement parce que tu es son amie.
- Que tu dis... C'est peut-être aussi à cause de mon cerveau.
L'homme assis près d'elle se leva à ce moment-là, abandonnant sur le comptoir un exemplaire froissé du Bugle. Cassie tapota du pouce les photos en première page, celles des candidats à l'élection sénatoriale.
- Regarde ça, dit-elle, rien que des hommes ! Tu devrais te présenter, Fay Dean. Tu ferais un meilleur sénateur que tous ceux-là.
- Je serais la risée de la ville. C'est déjà bien assez comme ça que j'aie eu l'audace d'ouvrir mon cabinet d'avocate.
- Je ne supporte plus tous ces préjugés. J'en trépigne de rage.
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- Je me souviens t'avoir dit que tu étais folle, répondit Perry Lynn [...]
- Et moi que tu devrais suivre l'élan de ton coeur, dit Betty Jewell.
Avis dont elle se serait abstenue à l'époque, si elle avait su comme aujourd'hui à quel point on projetait ses propres désirs sur les autres. La manière dont nous concevons la vie ne correspond pas à une réalité claire et sans fard, mais à un fantasme né de notre imagination et de nos espoirs.
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L’espoir surgit parfois alors qu’on est en bout de course et qu’on n’a plus la force pour rien. Elle songeait à la grâce qui survient quand on s’y attend le moins et qui vous lave de tout, comme l’eau d’un fleuve débordant de ses rives pour nettoyer la Terre entière.
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Le malheur vient parfois sournoisement, en vous approchant sans bruit avec la voix lasse d’une mourante, alors que le tonnerre aurait dû faire trembler la terre, les sirènes auraient dû hurler, les gens auraient dû se disperser en courant pour se mettre à l’abri.
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Mais tout ce qui lui vint à l'esprit c'était qu'on pouvait passer toute une existence à ne vivre qu'en surface. On construisait une forteresse pour protéger son travail, son mariage, ses amis, et on pensait qu'on ne risquait plus rien, que tout irait bien.
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