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EAN : 9782264047762
480 pages
10-18 (08/11/2012)
3.33/5   15 notes
Résumé :
Pour son premier jour en tant qu'agent de police des communautés aborigènes, Emily Tempest est gâtée. À une affaire sordide impliquant deux vieux amis, un géologue illuminé et un ivrogne de l'outback, s'ajoute l'arrogance d'une hiérarchie blanche aux préjugés tenaces. Et dans ce royaume de poussière et de feu rythmé par les chants sacrés, la terre gronde d'une menace surnaturelle...
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il faut sans doute être Australien, connaître le bush des aborigènes pour apprécier ce roman. Emily Tempest est originaire de ce bush quasi désertique, mais contrairement aux autres autochtones, a réussi, a fait des études, et est engagée dans la police pour faire le lien entre la population blanche et ces "dangereux" aborigènes, pauvres, violents, alcooliques…
Tout le roman est l'histoire des mille et une tribulations d'Emily dans ce monde mystérieux, parfois mystique, avec comme maigre fil conducteur une enquête policière qu'Emily veut résoudre malgré l'avis de ses chefs blancs qui ont déjà classé l'affaire: la mort de deux noirs un peu fous ne mérite pas qu'on se fatigue trop! Ceci n'est pas vraiment un roman policier. Emily Tempest ne sera jamais une policière modèle. Elle aime trop ce peuple primitif et éprouve une haine viscérale envers ses chefs blancs, pleins d'arrogance et cons à la fois.
La première partie du récit est intéressante parce qu'elle nous fait découvrir ce monde inconnu, même si l'auteur le raconte de façon assez confuse. Mais peu à peu l'impulsivité d'Emily l'amène à des comportements aberrants, dignes de ses ancêtres mais pas d'une personne civilisée raisonnable. L'histoire se termine dans la violence, et à plusieurs reprises Emily échappe à la mort grâce à un miracle de dernière seconde, pour découvrir un gigantesque complot centré sur les déchets nucléaires qui explique le crime initial!
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J'ai été très agréablement surprise par ce livre.

C'est le deuxième polar australien que je lis et je découvre à chaque fois une atmosphère bien particulière. J'ai beaucoup aimé dans celui-ci la mise en exergue des réalités de cohabitation entre les aborigènes et les Blancs (sic) tout en faisant découvrir leurs mythes et leurs légendes. Je ne savais pas que le Bush australien était exploité par des mines, cela me donne envie d'en découvrir plus sur ce pays à l'autre bout du monde.

Une lecture palpitante, où l'on se prend au jeu aux côtés d'Emily.
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C'est un excellent polar australien ethnographique et géologique.
L'héroïne aborigène qui mène l'enquête est rigolote et "couillue". Elle a un sacré sens de la répartie et elle assure. C'est bien qu'un homme fasse parler une héroïne féminine.
Le livre décrit bien la condition des aborigènes qui n'est pas brillante du tout : le monde des Blancs et celui des aborigènes ne s'interpénètrent pas. Pour les aborigènes, c'est ghetto, oisiveté, déculturation, picole et drogue.
L' histoire de corruption, de collusion tient la route.
Enfin le livre nous fait merveilleusement bien ressentir le bush, l'outback, avec son silence, sa chaleur, ses mines, ses animaux. "Quelque part, au loin, un oiseau entonnait des cantiques"
je recommande chaleureusement la lecture de ce livre.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les hommes se trouvaient à une centaine de mètres, vers l'ouest : une colonne de silhouettes fantomatiques qui piétinaient à grand fracas une rangée de branches. Boomerangs et clapsticks battaient une pulsation grave, lancinante, le rythme de la terre.
Gypsy Watson, notre chef, le kirta, s'est remis à scander le chant du Feu. Tous et toutes, nous l'avons suivi.
Mes seins, peinturlurés de croix tracées à l'ocre, se sont balancés doucement comme je me retournais pour observer la scène.
On ne pouvait s'empêcher de sourire. Ceux de la ville : ils avaient beau être déracinés, fracturés, déchirés par l'oisiveté et la violence, par la picole et Hollywood; les moments comme celui-ci, quand les gens se réunissaient, quand ils tentaient de restaurer l'essence, vous redonnaient espoir.
C'étaient les chants qui faisaient çà : plus qu'elles ne les chantaient, les femmes les captaient en plein vol comme des récepteurs radio. On imaginait aisément ces grands cycles chantés traversant de lointaines contrées et prenant en chemin la forme de tout ce qu'ils traversaient : des fragments de langage, de minéraux, de Rêve, le vol d'un faucon, la chute d'une plume, l'éclair d'une météorite.
L'écho de cette musique résonne partout, même ici, aux abords de la ville des Blancs, au milieu des décharges d'ordures et des dépôts de camions. Elle chante en se répercutant le long des fils électriques, elle jaillit du bitume et de l'acier.
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