AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782355846595
432 pages
Sonatine (12/04/2018)
3.78/5   70 notes
Résumé :
Après L'Affaire Isobel Vine, le retour de Darian Richards.Ex-flic des homicides à Melbourne, Darian Richards a laissé derrière lui un cortège de vies anéanties, de familles en deuil, de réponses impossibles à donner. Épuisé par cette litanie de souffrances, il a pris une retraite solitaire dans le Queensland, loin des villes et de leurs turpitudes. Mais les démons sont partout. Et dans la région, depuis quelques mois, des adolescentes disparaissent sans laisser de t... >Voir plus
Que lire après La promesseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 70 notes
5
7 avis
4
12 avis
3
2 avis
2
3 avis
1
0 avis
J'ai lu le premier tome de cette série grâce à une masse critique et j'avais adoré la découverte de ce nouvel auteur et de son personnage atypique. Dès que j'ai pu, je me suis procurée la suite dans la même édition (j'aime bien Sonatine) et je l'ai enterré dans ma pal à réception. Caro29 m'a aidé à l'en sortir grâce à la pioche de Septembre. J'espère que la lecture de ce tome sera aussi bonne que pour le premier tome et meilleure que le roman précédent.

Après un petit temps de réadaptation et de remise à niveau, j'ai de nouveau suivi avec plaisir le personnage principal Darian Richards. J'aime beaucoup sa psychologie et sa façon d'être avec les autres, ça donne quelques répliques bien sympathiques. de temps en temps, on a également accès au meurtrier, son mode de pensée fait froid dans le dos mais c'est très différent de Mör. Par ailleurs, le dépaysement est total avec les habitants de certaines régions d'Australie. L'auteur a un style sarcastique que j'aime beaucoup, son personnage n'est pas tout mignon, il a des blessures et fait tout pour éviter de penser à son boulot de flic. Mais des cauchemars l'y ramènent constamment et pour les faire cesser, il n'a qu'une solution : enquêter (même sans l'accréditation de la police locale). Par contre, il n'est pas toujours simple à suivre, il saute des étapes pour revenir en arrière ensuite… Il me tardait la fin car certains passages sont assez rudes à lire, ce tueur en série ne fait pas dans la dentelle quand il nous explique ses méfaits. Il me tardait également de savoir comment Darian allait le coincer à son propre jeu. L'histoire n'est pas totalement racontée, il manque des bouts surtout concernant l'enquête de Darian de façon à nous laisser dans le flou jusqu'à la fin. Je n'ai donc rien vu venir même si nous connaissons le nom du meurtrier, la résolution est loin d'être simple.

Comme vous l'aurez compris, ce second tome a été une excellente lecture, c'est toujours un plaisir de suivre Darian dans ses enquêtes avec le style très sarcastique de l'auteur. Plus d'une fois, j'ai souri aux répliques de Darian. du coup, il me tarde de pouvoir me procurer Requiem, le tome 3 de cette série. Il n'y a pas d'autres tomes pour le moment mais j'espère que l'auteur continuera encore un peu à nous régaler avec son personnage principal sombre et tourmenté, et sa façon très radicale de régler ses affaires de tueur en série. Je conseille aux amateurs de thriller « noir » de découvrir cet auteur australien et son personnage atypique.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          344
Ne faites jamais de promesse que vous ne pourrez pas tenir !

C'est ce qui est arrivé à l'inspecteur Darian Richards qui n'a jamais retrouvé le tueur du train, ni jamais apaisé les proches des victimes. Et ses cauchemars les plus tenaces lui font enfin abandonner la crime et prendre une retraite anticipée. Exit Melbourne et ses tueurs, le voilà parti dans un lieu plus rural et calme à Noosa Hill, au nord du Queensland. Mais, hélas, là aussi le crime est bien d'actualité. Bientôt ses cauchemars refont surface et lui font reprendre la traque d'un autre tueur en série, massacreur de très jeunes filles blondes. Et c'est à lui-même qu'il fait alors une promesse. Sans l'accord de la police locale, il mène sa propre enquête...

Nouveauté pour moi : une plongée dans le polar australien. Une découverte des régions peu peuplées où le bush joue un rôle bien marquant. Une vraie réussite tant au niveau d'une intrigue bien construite que du personnage principal, un policier misanthrope, qui flirte souvent avec l'illégalité et dézingue sans état d'âme les criminels.

Le tueur en série est également un personnage très étudié. Winston se parle à lui-même et donc au lecteur. Il explique son système, son protocole de travail, car tuer est son métier. Il suit à la lettre son plan parce que « le plan est un chemin connu, une route très sûre. » Les mots du tueur sont glaçants. Aucune empathie ne se dessine dans son discours. Il aura aussi la peau du meilleur-inspecteur-de-la-criminelle-du-pays. Car Winston est un dieu. Winston est Dieu.

Un très bon polar, au suspense parfois insoutenable. Une traque implacable menée de main de maître par un inspecteur au tempérament presque aussi sombre que le criminel qu'il poursuit.
Commenter  J’apprécie          362
*** Âmes sensibles ... passez votre chemin ***

Je retrouve avec plaisir cet auteur Tony Cavanaugh, que j'avais découvert avec L'affaire Isobel Vine. J'enchaîne avec La promesse ... en fait il faudrait commencer avec celui-ci, car l'auteur nous brosse les vies de Darian, Maria, Isoceles et Casey ... que l'on retrouve ensuite dans L'affaire Isobel Vine.
A noter donc, pour ceux qui découvre, car c'est véritablement le début de la vie des ces flics Australiens. Je regrette que la 4ème de couverture nous mettent en défaut, mais je pense que c'est une question de sortie en France...

Cette enquête est .. glaçante, horrible, gore à souhait !
Âmes sensibles s'abstenir au risque de cauchemarder et de se retrouver dans un des logements de Big Winnie qui vous fera découvrir son "ami" Thor, le Brise-Roche ... Jeunes filles évitez d'aller chez le coiffeur vous faire une dernière coloration suivi du brushing car Winston (Winnie) vous fera ... perdre la tête afin d'en faire sa "chaîne" ...
Darian Richards a rendu sa plaque suite à la défaite de son enquête "le tueur du train", mais, tout le monde le connaît : il ne peut pas rester en place et travaille dans l'ombre avec son meilleur ami : son Beretta 9mm coincé dans sa ceinture.
Il est secondé par Maria, une flic toujours en service, mais aussi par Casey et Isoceles un Geek. Darian n'a qu'une seule obsession : se débarrasser de façon radicale de ce tueur en série !

Un scénario très banal me dire-vous ... Oui mais ....
L'auteur a deux dons :
Celui de vous faire une visite guidée assez précise de l'Australie : villes, plages balnéaires, bush ... ce qui permet au lecteur de prendre un peu d'air et un sacré coup de soleil entre deux chapitres où Winston (le psychopathe) vous donne un cours sur l'art et la manière d'être un tueur en série !
Et, justement, l'auteur a ce don malsain de vous mettre les nerfs à vifs lorsque Winston prend la parole devant une assemblée de lecteurs pour vous expliquer comment il va procéder avec "Helen Les-Gros-Nénés" où vous donner une recette de ... cuisine ! Là, on se dit : Darian prête moi ton ami qui s'appelle Beretta !!!! .... Puis de suite après : Mais non ! Je deviens folle, je ne veux pas d'un ami comme ça ...!!!

Voilà ... c'est l'Art et la Manière façon Tony Cavanaugh !
Commenter  J’apprécie          183
En théorie, ce roman avait deux bonnes raisons de m'attirer : le dépaysement promis par sa localisation aux antipodes et le plaisir de lecture promis par le bandeau affiché sur la couverture : "le Michael Connelly australien !" Deux promesses, donc... dont l'une plutôt remplie et l'autre vraiment mensongère.
Le dépaysement, lui, fut réellement au rendez-vous. Connaissez-vous la Sunshine Coast, située dans l'état du Queensland, au nord-est du pays des kangourous? Non? Eh bien moi non plus. Jusqu'à ce que Tony Cavanaugh m'invite à m'y promener. Plages démesurées, spots de surf, parcs nationaux, forêts sauvages, résidences chics au milieu de nulle part, villages paumés, rivières serpentines, canaux et lacs dissméinés dans la mangrove, adolescentes blondes et belles et indépendantes : le coin idéal pour un tueur en série ; et encore plus pour un tueur en série qui s'amuse à balader ceux qui le pourchassent. La promesse de découvrir ce coin du bout du monde a donc été tenue.
A l'inverse, l'affirmation à propos de l'auteur, placardée sur la couverture, fut à l'origine d'une cruelle déception. Pour faire court, je vous le dis clairement et simplement : non, Tony Cavanaugh n'est pas Michael Connelly. Si cette simple phrase a suffi à vous convaincre, vous gagnerez du temps en ne lisant pas la suite de ma chronique (qui spoile un peu, en plus) et en vous détournant de ce roman. Si vous n'arrivez pas à me croire, continuez votre lecture. Mais je vous aurais prévenu.
Alors, pourquoi "Cavanaugh = Connelly" est un mensonge? Parce que l'architecture au cordeau des romans de l'américain surpasse largement le désordre total de l'intrigue conçue par l'australien. Parce que le réalisme des détails et la manière de les agencer qui sont caractéristiques de Connelly ne se retrouvent pas du tout dans la succession d'évènements soit sans intérêt, soit tirés par les cheveux (soit les deux) ni dans la débauche d'indices miraculeux/ostentatoires/absurdes/ridicules (rayez les mentions inut... non, gardez-les toutes) qu'affectionne Cavanaugh. Et, enfin, parce qu'on ne peut comparer les personnages fouillés, solides, humains qui parcourent L.A. sous la plume de l'un et les pantins caricaturaux et sans profondeur qui écument le Queensland sous l'enclume de l'autre.
Quelques exemples : les confessions du tueur, placées régulièrement entre les chapitres qui présentent le point du vue du flic (ou plutôt ancien flic/justicier/karaté kid qui a pris sa retraite sur la Sunshine Coast après un échec cuisant sur une autre enquête liée à un tueur en série). Eh bien ces pages de pensées du tueur m'ont semblé être du pur et simple remplissage. Sa manière d'analyser sa folie, son manque d'empathie et son obsession pour les dessins animés de Disney (ben oui, c'est quand même une preuve de désordre mental) m'a semblé atrocement artificielle. Et à part répéter "Je vise une fille, j'enlève une fille, je m'amuse avec une fille, je tue la fille", il ne nous donne rien d'utile. Uniquement du déclaratif, rien de descriptif (à part à la fin). Comment les enlève-t-il, ses victimes? Que leur fait-il subir? Comment sent-on la tension, la peur, l'horreur? Je ne suis pas un adepte des romans gores et des détails répugnants, mais s'ils sont absents, à quoi sert de nous inviter dans l'intimité du tueur? A rien. Intimité survolée, longue description de la folie du criminel, analysée par lui-même ("Je tuais des animaux quand j'étais petit ; puis j'ai commis un viol ; puis des meurtres, puis une longue série de viols et de meurtres ; tout ça parce que je suis fou et que je manque d'empathie et que je suis fan de Pocahontas"). Ce genre d'analyse m'insupporte. Sans doute parce que j'ai lu un jour une phrase d'un type assez sérieux dans le domaine de l'écriture et qui disait, entre deux mojitos : "Show, don't tell". Un précepte que Cavanaugh a dû laissé tomber de sa poche en se baladant dans un coin perdu de la mangrove australienne.
Autre exemple, concernant les indices (attention, je vais peut-être spoilé : ce serait gênant pour ceux à qui ma chronique donnerait envie de lire ce roman (si, si, c'est possible)) : appartement vide, localisé grâce au portable d'une des victimes ; le type qui traque le tueur s'y faufile, fouille, ne trouve rien (ben oui, l'appart' est vide !), sauf... un rouleau de film plastique alimentaire dans un tiroir. Ben oui, le gars range tout, mais laisse bien en évidence l'outil qu'il utilise pour empaqueter ses victimes. Ensuite, le nom du tueur apparait (avec l'aide d'un geek photophobe, ami de l'ex-flic). Merci le rouleau de plastique qui a permis de trouver des empreintes ! Ah non ! En fait, on nous apprend un peu plus loin qu'il n'y avait pas d'empreintes sur le rouleau. Ben alors, comment qu'yzonfait? Eh bé, c'est tout simple : le tueur prend des photos de ses victimes avec leurs portables ; mais, pour ne pas se faire localiser, il enlève les batteries des portables (malin, le gars) et, surtout, il n'envoie pas les photos à la famille avec lesdits téléphones, mais en utilisant un ordinateur. Ce qui signifie que c'est un gars hyper-doué en informatique. Donc, c'est un électricien (ben oui, tous les électriciens sont des geeks surdoués). Et il n'y a que mille ou deux milles électriciens dans le Queensland (selon les Pages Jaunes). Donc, c'est Promise, le coupable. Pas mal, comme déduction. C'est vrai que moi, qui ne suis pas électricien, je ne sais pas comment transférer une photo de mon portable sur mon ordinateur. Evidemment je passe sur le fait que prendre une photo avec un portable qui n'a pas de batterie, ça doit pas être fastoche, même pour un électricien surdoué du Queensland. Et qu'il est quand même ballot que le tueur ait oublié d'enlever la batterie dans un cas, un seul, mais qui est justement le cas qui va le perdre (puisque c'est à cause de ça qu'on trouve le film plastique, sur lequel il n'y a pas ses empreintes : sale coup pour lui!). Enfin, je ne reviendrai pas non plus sur le titre du roman, "La Promesse", qui en version originale s'intitulait tout simpement "Promise", et qui correspond à la promesse faite par l'ex-flic/justicier/karaté kid, qui veut à tout prix coincer le tueur pour se racheter de l'échec qui l'avait conduit à démissionner de la police de Melbourne. Lequel tueur s'appelle, justement, Promise. Incroyable, quand même. Et heureusement qu'il ne s'appelait pas Jimmy Bullshit.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
Commenter  J’apprécie          82
Des adolescentes, blondes, jolies disparaissent. Pour certains enquêteurs de Noosa ce ne sont que des fugues... Mais Darian Richards un ancien flic ne croit pas à cette théorie !
Il va donc mener son enquête a ses risques et périls !

Je découvre avec ce roman la plume de Tony Cavanaugh ! Depuis un certains j'aime me plonger en Australie et avec ce roman je m'y suis sentie !

J'ai adoré ce Darian Richards un ancien flic, le meilleur mais alors avec une façon de faire, une façon de pensé peu commune !

J'ai apprécié les chapitres ou le kidnappeur parle, nous sommes bien immergés dans sa tête ! Et cela n'est pas forcément joli...
Ce livre ne nous epargne pas ! Même si je l'avoue j'ai eu un peu de mal au démarrage... Mais une fois bien dedans... Sombre, noir, violent avec un flic sur le fil j'adhère, j'adore !

Bref je vais poursuivre l'aventure !
Commenter  J’apprécie          170


critiques presse (2)
Lexpress
11 mai 2018
Seul artifice superflu d'une intrigue sans cela serrée comme un poing : les apartés délirants du bourreau. Péché véniel d'un débutant, nettement plus aiguisé par la suite.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Actualitte
13 avril 2018
Darian Richards avait décidé qu’il raccrochait : depuis trop longtemps, sa carrière de flic l’avait conduit à traquer le pire de l’espèce humaine. Avec La promesse, Tony Cavanaugh décide que la retraite de son héros sera de brève durée. Roman noir, assurément.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Neuf appels ratés.

Mon téléphone et mon arme : ma vie se résumait à ça. Me débarrasser du flingue a été facile. Il m’a suffi de le balancer dans l’océan. Sans me soucier de contempler sa chute depuis le haut de la falaise. J’étais occupé à regarder le téléphone. Il fallait le détruire lui aussi, je le savais, pourtant je l’ai fourré dans ma poche arrière et j’ai continué à marcher. Plus tard, me disais-je.
Neuf appels ratés, toujours le même numéro. J’avais conduit dix-huit heures d’affilée, jusqu’à ce que l’épuisement me force à m’arrêter. Six cafés plus tard, j’étais devant le téléphone que j’avais soigneusement installé face à moi sur la table comme un invité.
Lui et moi étions les seuls clients du resto. Dehors, s’étalant au fond de la nuit, un parking peuplé de camions, de camping-cars et de longs semiremorques,tous tranquilles, tous silencieux ; ça dormait partout. Une femme usée, Rosie à en croire son badge, m’avait servi depuis un comptoir couvert de fritures de la veille. Maintenant, elle me fixait, comme on le fait en général avec un type qui ne répond pas à son téléphone qui sonne puis vibre, puis resonne et revibre depuis vingt minutes. C’est quoi votre problème ?
Répondez, merde. Vous vous planquez, z’êtes en cavale, on vous traque ?
Rosie me tenait à l’oeil et cet oeil était sombre. Elle avait déjà repéré le moyen de filer au plus vite de son propre resto au cas où ses soupçons se confirmeraient : j’étais bien ce monstre que chaque nouvelle décharge de caféine qu’elle me servait à contrecoeur réveillait un peu plus. Ma sonnerie, j’imagine, devait me rendre d’autant plus inquiétant : Hey Joe, Jimi Hendrix.
Une chanson que je connaissais bien. Autant que les détails d’autres meurtres conjugaux, ceux-là bien réels. La sonnerie était un code, utilisé sur tous nos téléphones, pour signaler l’appel d’une famille. Pendant de nombreuses années et sur le vaste territoire d’une très grande ville, nous avions eu un nombre incalculable de victimes, mais ça n’y changeait rien ; au bout du compte, les questions étaient toujours les mêmes.
Rosie commençait à tressaillir dès qu’elle entendait la voix rauque de Jimi expliquer comment Joe avait buté sa femme parce qu’elle en avait regardé un autre.
Commenter  J’apprécie          00
On ne tue pas des innocents. Ceux qui font ça, on les arrête. La criminelle attire tous les flics, même les flics pourris, parce que tous veulent choper les tueurs qui rôdent parmi nous avec leurs sourires et leurs mensonges.
Commenter  J’apprécie          60
C'est quoi, putain, normal ? Je vous entends le demander. Ah, bonne question. Voilà la réponse : il n'y a pas de réponse. Normal, ça n'existe pas. Mais voilà quelque chose à ne pas oublier, les amis : tout le monde croit que ça existe et pratiquement tout le monde essaie de s'en donner l'air.
Commenter  J’apprécie          30
J’avais trouvé la suivante et j’étais trop excité à l’idée de la prendre, de faire joujou avec elle et de la zigouiller, mais je ne pouvais pas parce que je savais qu’elle allait revenir pour se joindre aux autres. Imaginez un peu quand j’aurais trente ans et que j’en aurais tué une centaine, ou plus encore ? J’aimais ça et c’était si facile – mais comment j’allais supporter d’avoir tous ces démons dans la tête toutes les nuits ? J’avais lu que des gens s’étaient mis une balle dans la tête pour se débarrasser de leurs cauchemars. Maintenant je comprenais pourquoi.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai pensé à ce que j'avais laissé derrière moi. Une existence définie par la sauvagerie de tueurs qui désintégraient la vie, qui la fermaient comme on claque une porte, arrachant le souffle des souvenirs, annihilant le son des pas; une sauvagerie sanglante de chairs tranchées...
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Tony Cavanaugh (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tony Cavanaugh
Interview de l'auteur australien, Tony Cavanaugh. Il a écrit "L'Affaire Isobel Vine", "La Promesse" et "Requiem", publiés chez Sonatine Éditions.
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (165) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..