La question blanche

J'ai remarqué ce livre sur une table de librairie. J'ai lu sa quatrième de couverture et je l'ai reposé immédiatement.
'e l'ayant pas lu et n'ayant pas l'intention de le lire, je ne le critique donc pas. J'ai cependant lu le pathos hallucinant que l'on trouve dans les citations ci-dessous, qui m'incline à faire confiance à la sagesse des auteurs des deux critiques défavorisés ci-dessus
J'observerai simplement que la citation en question traduit une haine de soi pathologique et une confusion totale de la pensée
L'angoisse de l'auteur ne provient pas de son identité occidentale et chrétienne mais de son refus d'assumer cette identité et de la difficulté à vivre sans espérance métaphysique, ce qui n'a rien à voir avec ce concept vide qu'est la "race'

Je devrais m'interdire en principe de juger l'entièreté d'un texte sur deux extraits. Mais il est dit que l'on reconnaît l'arbre à ses fruits.
Le wokisme rend-il fou ? Je le crois

Un citadin vit dans le monde contemporain, sans s'empêcher
d'avoir des réflexions sur la Mort et sur l'identité de chacun.

Une couverture au titre écrit en blanc sur blanc, lisible uniquement par son relief. du coup, la présentation fait un peu prétentieuse puisqu'on ne lit que le nom de l'auteur. Cet auteur, il m'avait marquée avec Supplément au roman national, un livre superbement écrit, cinglant, ultra contemporain. Mais avec cette question blanche, quelle déception ! le narrateur parle de ces penchants morbides, ne pouvant s'empêcher à tout moment de la journée de rapporter ses préoccupations à la Mort. Autour de lui, son entourage c'est A., la femme avec qui il vit, et B., C., D. et E. le lecteur est donc enfermé avec ce seul narrateur comme personnage vraiment incarné. Puis, sa femme tombe malade d'un cancer, et la Mort se met à vraiment lui faire face.

Il y a aussi dans ce roman ce point qui est relayé par la quatrième de couverture : le narrateur se sent en décalage avec son image, sa peau blanche lui semble inadaptée, il regrette cette identité "blanche" qui est synonyme d'absence d'identité, et d'absence de culture, de rites, permettant d'appréhender la mort et les douleurs de la vie.

Et puis, le narrateur prend sur ses épaules toute la culpabilité du passé esclavagiste et colonial de l'Europe, des Blancs. J'ai beau n'être [...]

(suite sur le blog)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Une nouvelle malaisante, masochiste, vulgaire et raciste, que l'on ne peut comprendre qu'en épluchant l'hérédité de l'auteur. Quoi qu'il en soit, c'est littérairement sans intérêt et du temps perdu.