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EAN : 9782358801140
52 pages
Arola (18/10/2018)
4.71/5   7 notes
Résumé :
Attention, les chefs-d’oeuvre ont quitté le musée et s’affichent dans les rues ! Et si le street art nous faisait voir l’histoire de l’art sous un autre jour ? C’est le pari de cet album, destiné à toute la famille. Sur chaque double page, un nouveau face-à-face étonnant se dévoile à travers un jeu de pages en rabats. Un texte explique le parallèle entre les deux oeuvres, mais s’intéresse aussi à la démarche du street artiste. Car ce ne sont pas simplement des clins... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je remercie les Editons Arola- Revue DADA ainsi que babelio pour l'envoie de ce livre : La ruée vers l'art. Quand le STREET ART raconte L'HISTOIRE DE L'ART de Clémence Simon, livre qui a satisfait toutes mes attentes. La couverture est cartonnée ce qui est appréciable pour les beaux livres ou les livres d'art que l'on regarde fréquemment.Une double page nous transmet mieux l'idée de la taille de chaque oeuvre avec une demie page repliée qui nous donne les informations sur chaque artiste, quelques explications, sa vision de l'art. le tout pour 19 euros ce qui est un rapport qualité-prix appréciable pour les collectionneurs de livre sur l'art.
A titre d'exemple, je prends la photographie de la couverture,
Okuda, La Nouvelle Joconde/ Léonard de Vinci, La Joconde/
2017 / 1503
450 bombes spray / huile sur toile
Paris 13ème avenue d'Ivry / Paris 1er musée du Louvre
50 m / 0,70 m
et voilà les renseignements très utiles qui vont avec chaque peinture, je me souviens avoir été énormément déçue par la taille de la Joconde quand je l'ai apprise, si petite et si célèbre.
Je vous donne la liste des artistes, beaucoup sont connus: Banksy, JR, Okuda, Fintan Magee et Adnate, Ozmo, blu, Ernest Pignon-Ernest, Tristan Eaton, Pejac, Oak Oak, Dmitri Aske, Zilda, Jérome Mesnager, Steve Galgas et Mike Altman, Ron English, D*Face, Invider, tous ont du talent, de l'humour et expriment leurs préoccupations, leur vision de notre société.
J'aurais pu être choquée par cette interprétation de tableaux de maître, mais non au contraire, ils ne saccagent pas des oeuvres, ils les connaissent et en font une autre oeuvre impermanente car le monde, l'histoire, les idées évoluent et l'art avec .
En tout cas, grâce au travail de Clémence Simon et à ses textes mon approche du STREET ART est réussie. Pour la petite histoire, Zilda a changé le pape François en Superman et nous a donné une magnifique interprétation de la mort et le Fossoyeur, quand à Pejac avec l'aide d'Hokusai, il m'a fait découvrir mon seau et ma serpillère sous un jour nouveau.
Avec ces artistes la poésie est là où l'on ne s'y attend pas et c'est une bien jolie manière de concilier le passé et le présent.
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Le street art appartient sans doute aux mouvements artistiques contemporains les plus dynamiques. Ces graffiti, sculptures et pochoirs intégrés aux constructions urbaines font sortir l'art des musées, en transformant la rue en « musées à ciel ouvert » accessibles à tous, et donnent à réfléchir aux citadins de passage...

La ruée vers l'art nous permet de découvrir près d'une vingtaine d'oeuvres de street-artistes de renommée, qui ont toutes en commun de détourner des peintures ultra-célèbres. Chacune est présentée par une grande photo s'étendant sur une double page, assortie d'un rabat proposant une description, quelques pistes d'interprétation et des informations sur l'oeuvre d'art détournée.

Nous nous sommes beaucoup amusés à découvrir certains tableaux que les garçons ne connaissaient pas encore, mais aussi à en reconnaître d'autres : la Joconde, les fresques de Lascaux visitées l'année dernière, un portrait d'Arcimboldo étudié à l'école maternelle, La Grande Vague de Kanagawa que nous avons en poster… Mes garçons ont été abasourdis par la prouesse technique que représentent certaines oeuvres de street art, comme ces tableaux monumentaux réalisées sur des immeubles vertigineux. Les photos montrent très bien comment les artistes jouent sur les échelles en créant des motifs démesurés que l'on distingue de loin, mais dans lesquels s'intègrent d'autres sujets dont on prend conscience en approchant – comme cet énorme robot composé d'objets électro-ménagers, ou la silhouette de Napoléon dans laquelle fourmillent personnages de dessins animés et symboles…

Nous avons aussi été très intéressés par les problématiques sociales auxquelles ces différentes oeuvres et les explications passionnantes de Clémence Simon invitent à réfléchir, en particulier (pêle-mêle): qu'est-ce que l'art ? Les artistes de la grotte de Lascaux ne seraient-ils pas aujourd'hui exposés au risque de voir un employé municipal effacer leurs fresques au kärcher ? Les mondes des jeux vidéos et des galeries d'art sont-ils irréconciliables ou peut-on imaginer des ponts ? N'y a-t-il pas urgemment besoin de mieux considérer toutes sortes de formes de travail invisible, en particulier le travail ménager souvent assumé par des femmes ? Beaucoup d'oeuvres évoquent la société de consommation et la crise écologique, à l'image de cette Joconde moderne, « fashion-victim » au regard vide qui ne s'aperçoit pas que la nature environnante est à l'agonie et qu'elle est en train de sombrer. Ou ce robot colossal composé en agglomérant non pas des légumes, comme le faisait le peintre Arcimboldo, mais des tonnes de produits-ménagers usagers entassés en montagnes de déchets.

Cet album joue donc sur un choc très stimulant entre chefs-d'oeuvre ayant marqué l'histoire et street art – choc également entre art et objets du quotidien, comme ce seau ménager qui, déversé, déverse une vague qui ressemble à s'y méprendre à celle de Hokusai. Une façon très ludique de découvrir en famille l'histoire et l'actualité de l'art !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Sur la 4ème de couverture de ce très joli livre est inscrit en grand lettrage blanc « Quand le street art raconte l'histoire de l'Art ». L'inverse est pourtant tout aussi vrai ! En effet, n'ayant une connaissance que très générale sur le Street Art et possédant déjà quelques clés sur les grands courants de la peinture, j'ai été ravi de découvrir ce livre. Clémence Simon fait oeuvre de pédagogie sans être ennuyeuse. Après une lecture approfondie, j'en ai profité malicieusement pour le relire avec mes deux filles de 8 ans qui ont beaucoup aimé ce dialogue entre des oeuvres reconnues (Ingres, Matisse, Michel-Ange...) et leur réinterprétation contemporaine ouverte sur la rue. le dialogue fonctionne très bien et les « petites » caractéristiques comparées (taille, année, matériel...) permet de prolonger la discussion.

Nous découvrons - grâce aux très belles illustrations- de magnifiques oeuvres sur un coin de murs, un immeuble, un chantier... Des oeuvres de Street artistes reconnus hautes en couleurs et en symboles , au message parfois humoristique, souvent engagé.
Ce livre réussit parfaitement à susciter chez nous l'envie de découvrir les autres oeuvres de ces artistes contemporains.
Merci beaucoup Clémence Simon, votre livre est une très belle porte d'entrée vers le Street Art. Merci pour cette découverte.
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"La ruée vers l'art" de Clémence Simon est un formidable livre sur le street art qui fait découvrir différentes oeuvres dans plusieurs endroits dans le monde. Les images sont très grandes et sont suivies de petites anecdotes sur leurs créateurs ainsi que sur la réalisation de ces fresques.
Ce livre donne envie d'aller visiter tous ces pays pour y découvrir chaque oeuvre.
C'est un petit bijou sur le street art que je recommande à tout bon amateur d'art urbain.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Depuis 2009, la mairie multiplie les commandes de street art. Le but ? Faire de l'arrondissement un musée à ciel ouvert. Cette Mona Lisa 2.0 est la dernière née d'une cinquantaine de fresques.
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Au milieu de cette désolation, l'ange de la mort apparaît, rassurant et porteur d'une douce lumière. La fin de la vie ne serait-elle qu'un commencement ? Zilda et d'aventureux visiteurs ont bien failli l'apprendre à leurs dépens. Lors de l'installation, il s'en est fallu de peu pour que l'artiste finisse enseveli sous les gravats de cette friche. C'est également le cas de certains spectateurs qui se sont risqués à immortaliser l'oeuvre et ont certainement senti le sol céder sous leurs pas. Tous étaient à deux doigts de prendre la place du fossoyeur* !

* Le tableau dont Zilda s'est inspiré s'intitule La Mort et le Fossoyeur de Carlos Schwabe.
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Pour Blu, l'art se partage et doit être accessible à tous. Il publie ses travaux sur internet et n'hésite pas à détruire ses oeuvres quand les institutions veulent se les approprier. Céder aux sirènes de la célébrité ? Surement pas. Certaines de ses fresques ne sont même pas signées ! Son but ? Faire descendre l'art dans la rue pour nous pousser à réfléchir un peu plus tous les jours.
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L'histoire de l'art est pleine d'artistes condamnés à leur époque, puis considérés comme des maîtres quelque temps plus tard. Les rebelles d'aujourd'hui sont parfois les génies de demain.
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Comme à la préhistoire, les street artistes peuvent peindre sur les murs, et leurs fresques n'ont pas moins de valeur qu'un tableau ou une sculpture du Louvre. Le temps est souvent un facteur important pour juger la qualité d'une oeuvre.
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