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La saga des Westcott tome 1 sur 9
EAN : 9782290162934
384 pages
J'ai lu (29/08/2018)
3.45/5   28 notes
Résumé :
C’est un coup de tonnerre qui vient d’ébranler la famille Westcott : feu le comte était bigame, ce qui annule son mariage officiel. Et Anna, sa fille aînée qui végétait dans un orphelinat et que tout le monde prenait pour une obscure bâtarde, devient lady Anastasia Westcott, l’unique héritière d’une fortune colossale!
Évidemment, elle n’est pas taillée pour le rôle. Il faut l’aider, décide Avery, duc de Netherby, dont la légendaire froideur va très vite fondr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
de la romance froufroutante aux accents de conte de fées poussif : l'héroïne qui a grandi dans un orphelinat et qui découvre, à vingt-cinq ans, qu'elle est l'enfant légitime d'un aristocrate. Soit, l'autrice nous offre, en parallèle de ce destin, celui, moins enviable, de ses demi-soeurs, de son demi-frère et de leur mère. Ces derniers apprennent, en même temps que notre jeune première, que leur monde était une illusion. Les enfants ne sont pas légitimes, dans une société où la naissance est tout, et leur père avait épousé leur mère alors qu'il était encore marié !

J'ai été étonnée par ce mélange étrange dans Celui qui m'aimera : d'un côté des ficelles mièvres entremêlées d'épisodes pertinents sur la manière dont vivent les protagonistes de la révélation. Pareil pour notre couple au premier plan… Anna allie les clichés de la jeune première Harlequin, pure, innocente, droite avec quelques touches plus profondes qui font de son personnage une héroïne finalement convaincante. Quant à Avery… Ah, Avery. Il n'est pas vraiment crédible et pourtant… Et pourtant, je me suis laissée avoir comme une petite midinette au coeur tendre.

Une romance convenablement menée, mais à réservée, pour moi, aux fans du genre, ceux qui l'aiment assez pour passer outre les faiblesses du récit.
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Depuis le temps que j'entends parler de Mary Balogh, il était temps que je découvre enfin au moins un de ses livres !
Anna est une jeune fille de 25 ans qui vit dans un orphelinat, elle y tient également le rôle d'institutrice. Elle qui à plus ou moins toujours vécu dans cet orphelinat va voir sa vie changer du tout au tout le jour où elle reçoit une lettre envoyée par un notaire, lui demandant de se rendre à Londres afin de parler de son futur. Ce qu'elle va apprendre par la suite, a de quoi bouleverser n'importe qui, même les personnes les plus fortes psychologiquement. D'orpheline, elle va passer en quelques secondes au statut de Lady avec une fortune colossale, de quoi ne jamais être dans le besoin. D'orpheline, elle va trouver une famille dont certains membres ne sont pas forcément enchantés de son arrivée vu les conséquences sur certains de leurs membres.
D'un autre côté, nous avons Avery, un homme plutôt compliqué à cerner et comprendre, il est assez mystérieux, on a l'impression qu'il se croit mieux que tout le monde, que rien ne peut réellement l'atteindre. C'est un homme différent des autres, déjà de par son apparence physique, mais également à cause de l'aura qu'il dégage. Pourtant, dès le départ, il m'a intriguée, j'aime les défis, et lui il en représentait un assez grand pour que je ressente cette envie de le relever, que j'aie envie de comprendre et voir ce qui se cache derrière les apparences.
J'ai déjà lu pas mal de romances historique avec Barbara Cartland, je m'y connais donc un peu quand même en noblesse et aristocratie. C'est malgré tout un avantage, parce que c'est un peu compliqué de tout remettre en place avec les titres de noblesse et les convenances, mais je dois dire que l'auteure a réussi à ne pas laisser de doutes, d'après moi, n'importe qui peut s'y retrouver. Mais mon soucis ne vient pas des personnages ou du contexte, cela vient plutôt du rythme, j'avoue que j'ai parfois eu envie de sauter quelques pages, chose que je n'ai pas faite je vous rassure. J'ai d'ailleurs eu de temps en temps l'impression que certains passages auraient pu ne pas faire partie de l'histoire, qu'ils étaient tirés en longueur, alors que d'autres auraient franchement pu être plus développés. Par contre, j'ai apprécié le fait que malgré le nombre de personnages et titres de noblesse, il n'y a pas moyen de se perdre, à tout moment, le lecteur sait qui est qui, qui fait quoi, qui est untel ou untel.
Malgré mon souci, j'ai passé un bon moment, j'ai rencontré des personnages intéressants, qu'ils soient principaux ou secondaires d'ailleurs. Je poursuivrai cette saga car certains des personnages secondaires m'intriguent encore même en arrivant à la fin et j'ai envie d'en savoir plus sur eux.
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Relecture de la saga des Westcott pour me remettre dans la tête l'histoire avant de découvrir les trois derniers tomes que je n'ai pas encore lus. Cette saga n'est pas la meilleure de Mary Balogh, ma préférence va au Club des survivants. Ce premier tome pose plus les différents personnages, l'histoire aurait pu être beaucoup plus développée.

Jeune femme de 25 ans, Anna a passé les vingt dernières années dans un orphelinat. Elle voit sa vie bouleversée à la mort d'un comte qui se révèle être son père. Elle qui rêvait d'une famille se retrouve au coeur d'une famille d'aristocrates, de demi-soeurs et frère issus d'un mariage bigame au final la rejetant du fait de la trahison de leur père. Celle qu'on pensait la batarde est en fait la fille légitime bouleversant la vie d'une famille légitime bien établie.
Restant sur ses principes malgré la volonté de sa grand-mère et ses tantes de la transformer en pure aristocrate, Anna va se rapprocher d'Avery, duc de Netherby, un parent par alliance, assez hautain. Mais c'est un personnage plus complexe qu'il n'y parait, loin du dandy imbu de lui-même et dédaigneux.

Une lecture plaisante mais on sent parfois trop le début d'une saga au lieu d'une histoire qui aurait pu suffire à elle-même.

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Je suis une fan de Mary Balogh devant l'éternel, il me fallait donc me lancer dans cette nouvelle série qui a pour cadre une vaste famille d'aristocrates comme cela est souvent le cas dans mes sagas préférées. Dans ce premier tome, on retrouve le ton et la sensibilité de l'autrice ainsi que son piquant mais il m'a aussi manqué le petit truc en plus.

Nous voici donc partis pour suivre les aventures de la famille Westcott, des aristocrates, dont l'autrice a la bonne de nous livrer l'arbre généalogique avant même de commencer et heureusement. Nous les découvrons lors de la mort de l'un d'entre eux qui occasionne l'arrivée dans leur vie d'une femme qui va tous les bouleverser. En effet, le Comte de Riverdale qui vient de mourir avait une fille cachée, mais loin d'être une bâtarde, celle-ci se révèle être sa seule héritière légitime, bouleversant les rôles/places de chacun dans cette vaste famille. Nous nous retrouvons donc à assister avec eux à ces chamboulements soudains et à ainsi découvrir le caractère de chacun et il y a de quoi. En effet, c'est une famille avec 2 frères qui ont eu respectivement 4 et 1 enfants qui eux-même ont eu 11 enfants en tout, que nous allons suivre et ça va faire du bruit.

Comme je vous l'ai dit, l'arrivée d'Anna, la fille cachée qui a grandi dans un orphelinat, va bouleverser tout ce petit monde, privant d'héritage et de rang les anciens héritiers légitimes et propulsant un cousin qui ne le voulait pas comme héritier. On se retrouve donc au centre d'une vaste histoire de famille à laquelle bien sûr une jolie romance surprenante va venir s'ajouter.

Dans un premier temps, les femmes de la famille d'Anna décide de chercher à transformer la jeune femme pour en faire une Lady digne de ce nom mais elle va bien sûr refuser de se laisser faire sans rien dire. Anna est quelqu'un de fort, d'honnête et de droit. Elle a appris à s'affirmer et sait le montrer. Il faut bien ça pour affronter ses tantes et sa grand-mère qui malgré leur bienveillance sont dignes des fameuses matrones de l'Almack's. Tout cela va être au coeur de l'intrigue de ce tome. Et c'est peut-être l'un des reproches que je ferais, cela prend trop de place dans l'histoire au détriment de la romance.

On sent très vite celle-ci poindre entre Anna et son cousin par alliance, Avery, un frêle dandy un brin snobinard. Celui-ci nous est dépeint sous des traits forts peu flatteurs au début, mais très vite on découvre que sous le masque se cache quelqu'un de droit et fragile. Avery a longtemps souffert de son apparence gringalette et il compense à l'âge adulte par une morgue toute aristocratique. Mais à côté de ça, même s'il le cache bien, la famille compte beaucoup pour lui et il est toujours prêt à aider les uns et les autres. C'est ce qui va le rapprocher sans qu'elle le sache d'Anna dont il va vite admirer la force de caractère. Pourtant, il aime les belles femmes, ce qu'elle n'est pas, mais sans se l'avouer il a su reconnaitre celle qui le complèterait.

Ainsi leur histoire est vraiment touchante parce que chacun va venir à l'aide de l'autre : Avery en aidant Anna dans sa quête d'indépendance et Anna aidant Avery à trouver ce qu'il lui manque dans sa vie si bien réglée. Malheureusement, j'ai trouvé la romance un peu trop souvent mise à l'écart au profit de ces sempiternelles histoires de famille. Je comprends que ce soit important d'introduire le personnage d'Anna et les bouleversements qu'elle occasionne ainsi que l'ensemble des membres de la famille concernés mais ça prend trop de place. Tout comme son éducation qui prend aussi trop de place ou son envie de se racheter auprès des autres. Certes, j'ai aimé les découvrir les uns les autres, en particulier la branche Alex / Elizabeth et je sens un vrai potentiel chez les fils de la tante Mildred, mais ça n'aurait pas dû être au détriment de la romance.

Ainsi malheureusement malgré un cadre fort plaisant avec une famille très prometteuse, ce premier tome souffre de ce qui arrive souvent aux tomes d'introduction à savoir une histoire écrasée par la présentation de l'univers de la saga. C'est fort dommage parce que j'ai beaucoup aimé l'originalité et la personnalité des héros que ce soit l'héroïne ancienne institutrice d'orphelinat ou le héros adepte d'arts martiaux au physique atypique. Je retiendrai donc le côté prometteur de ce premier tome et je suis dans l'attente de bien plus pour la suite.
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Anna, jeune femme n'ayant connu que l'orphelinat se voit d'un coup basculer dans l'aristocratie londonienne.
Son père, qu'elle n'a pas connu, vient de décéder et toute sa famille a découvert à l'ouverture de son testament, sa bigamie, qui annule son mariage actuel.
Anna va donc se retrouver à la tête d'une immense fortune familiale, volant la richesse et le titre à son demi-frère et se faisant détester par ses demi-soeurs.
Heureusement, Avery, Duc de Netherby, cousin par alliance, décide de la prendre sous son aile et d'en faire sa protégée.
Il tombera rapidement sous son charme naturel et simple de jeune femme provinciale.

Une histoire très longue à se mettre en place, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, d'autant plus que les personnages sont très nombreux et malgré l'arbre généalogique en début de livre, on ne comprend pas très bien leurs liens familiaux.
C'est bien dommage cela m'a totalement gâché ma lecture, d'autant que la romance n'est pas exceptionnelle, par contre, je lirais volontiers les autres tomes pour apprendre à mieux connaître les autres personnages.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Je rêve de voir le monde, de savoir ce qui se passe derrière ces murs et au-delà de Bath. Et en même temps, je n’ai pas envie de quitter cet environnement familier, la seule maison que j’aie jamais connue et la seule famille dont je me souvienne. Je me sens bien ici, en sécurité ; on a besoin de moi, et on m’aime. Et puis, mon… bienfaiteur me prend en charge tant que je séjourne ici. Je suis peut-être lâche, c’est peut-être la crainte de la pauvreté et de l’inconnu qui me paralyse, comme si, ayant été abandonnée une première fois, je ne supportais pas l’idée de renoncer à la seule chose qu’on m’a laissée, cet orphelinat et ceux qui y vivent.
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Avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus et son visage avenant, les jeunes filles devaient sans aucun doute le trouver irrésistible. Il était également scandaleusement riche. Il était aimable, charmant, et avait mené une vie de bâton de chaise ces derniers mois, quand son père était trop malade pour s’en apercevoir, et dans les semaines qui avaient suivi sa mort. Il n’avait probablement jamais manqué d’amis, mais il s’en découvrait maintenant en abondance et aurait pu en remplir une petite ville ou peut-être même un comté. Cela dit, « amis » était peut-être trop gentil pour qualifier la plupart d’entre eux. Flagorneurs et parasites auraient été plus appropriés.
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Elle se contentait de sa vie et n’éprouvait que rarement l’impression lancinante qu’il devait exister autre chose, et que peut-être elle devrait se donner la peine de vivre sa vie. Elle avait reçu trois demandes en mariage. La première du libraire chez qui elle allait acheter un livre quand elle en avait les moyens, la deuxième d’un des bienfaiteurs de l’orphelinat dont la femme venait de mourir, le laissant seul avec quatre enfants, et la troisième de Joël Cunningham, son ami de toujours.
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Je suis un artiste qui gagne raisonnablement bien sa vie en peignant des portraits, et qui offre bénévolement un peu de son temps et de son savoir-faire en enseignant dans l’orphelinat où il a grandi. Je suis encore des centaines, des milliers d’autres choses, en dépit de mes origines, ou à cause d’elles. C’est là-dessus que je voudrais écrire, Anna. Des histoires de gens qui trouvent leur voie sans être gênés par les conventions ou les attentes d’une famille. Sans être gênés par… l’amour.
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Elle devait avoir une quarantaine d’années, et elle était d’une beauté resplendissante, dans le genre marmoréen. Elle n’avait certainement pas été heureuse avec Riverdale – qui aurait pu l’être ? – mais, à la connaissance d’Avery, elle n’avait jamais pris d’amants. Elle était grande, bien faite, sans le moindre grain de sel dans ses cheveux blonds. Elle faisait également partie de ces femmes que le deuil rendait plus éblouissantes encore, au lieu de les éteindre.
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