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EAN : 9782290391037
696 pages
J'ai lu (03/05/2023)
4.11/5   387 notes
Résumé :


KATE MORTON
La Scène des souvenirs

2011. La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère âgée. Dans la ferme de son enfance, la comédienne est assaillie par les souvenirs, et plus particulièrement par les images d'un après-midi d'été étouffant, cinquante ans auparavant. Partie se réfugier dans une cabane perchée dans les arbres afin de rêvasser tranquillement, Laurel, alors adolescente, avait vu ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (82) Voir plus Ajouter une critique
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sur 387 notes
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Voici encore un pavé : 570 pages, un roman dense, passionnant , trés descriptif, entre thriller psychologique et fiction romanesque,sur fond de deuxième guerre mondiale !

Laurel Nicolson , une célèbre actrice se rend dans le Suffolk , au chevet de sa mère mourante..Dorothy .....
Elle a trois soeurs : Rose, Daphné, Iris, en feuilletant un album de famille elle découvre une photo encore jamais vue, ----- sa mère y figure aux côtés d'une certaine Vivien, Laurel commence son enquête ........
Nous allons voyager de l'Australie brûlante un jour de 1929 à la ville de Londres bombardée en 1941, pendant la période du Blitz, en pleine seconde guerre mondiale, jusqu'en 2011.
L'auteur procède par allers et retours bien articulés et intelligemment construits entre passé et présent .
Elle exhume , fouille avec talent et finesse le passé de cette famille, une histoire secrète , qui était vraiment Dorothy pendant les années de guerre? Et quel est ce souvenir tragique jamais oublié, qui hante les nuits de Laurel, au cœur d'un après - midi étouffant de 1961, alors qu'elle était encore une petite fille ?
Personnages bien campés et attachants, histoires enfouies, mystères,différences de classe sociale , trahison , amour et liens familiaux, nostalgie de la jeunesse, douloureux souvenirs qui reviennent à la surface , rampant sous la surface des existences, surgissant par une brèche, au sein du rempart qu'avaient dressé leurs gardiens .......

Une histoire étoffée, jusqu'à une fin révélatrice, un roman haletant surtout à partir de la deuxième partie ....
Un suspense croissant malgré quelques longueurs.
Mais ne révélons rien !
Très jolie 1ère de couverture, un ouvrage écrit par une jeune Autralienne de 33 ans .
Ce n'est que mon avis, bien sûr !
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La scène des souvenirs a pour décor Londres en 1941. Mais elle prend sa source en Australie en 1929, lorsqu'une petite fille prénommée Vivien rêve aux petites lumières trouvées au fond du bassin. Ces lueurs scintillantes lui indiquent un chemin magique pour se réfugier ailleurs.

En 2011, Laurel, l'aînée de la famille Nicolson, tente de démêler le mystère qui entoure un évènement tragique survenu pendant son adolescence. En cherchant dans le passé de sa mère Dorothy, elle tente de découvrir qui est sa mère. Pas la maman, mais l'adolescente avec ses rêves encore frais de l'enfance, la femme sans son masque de mère au foyer, son bagage d'épouse aimante.

Les bombardements de Londres, cette ambiance de fin du monde et cette urgence à vivre lorsque les gens agissent comme ils n'oseraient le faire en temps de paix, emmêlent les destins d'une façon inextricable.

Cette histoire de mémoire familiale avec ses ombres, ses non-dits, porte un côté magique. Un peu du conte avec ces lueurs au fond du bassin, ce refuge de l'enfance que l'on retrouve adulte quand le danger menace.
Intrigant comme un jeu de piste dans lequel un photographe aurait semé quelques photographies, prises sur le vif d'un passé tragique et intense.
Émouvant aussi dans cette recherche d'identité. Sait-on qui sont nos parents et qui est l'autre en général ? Quelle part se cache sur la scène du passé ? Quelles sont les peurs, les épreuves, les joies, l'imaginaire, l'éducation, le système de croyance ancré depuis l'enfance, qui déterminent qui on est, qui on veut laisser apparaître et qui demeurera voilé ?

Vivien et Jimmy sont pour moi les personnages les plus touchants.


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En matière de romanesque, l'australienne Kate Morton nous offre le meilleur depuis les Brumes de Riverton. La scène des souvenirs n'échappe donc pas à la règle. On peut se demander ce que j'entends pas romanesque. Après tout, toute oeuvre de fiction littéraire est romanesque. Ce que je définis comme tel tient dans plusieurs critères : un secret caché depuis des décennies remonte à la surface ; une histoire d'amour et de trahison est toujours au centre du roman ; une atmosphère légère au commencement finit sur quelque chose de pesant ; des héroïnes complexes mais attachantes dont on se sent proches, sont en prises avec l'inéluctable et impétueux souffle de l'Histoire. Voilà ma définition du romanesque et La scène des souvenir conjugue tous ces éléments pour un résultat addictif, le tout porté par une écriture fluide et lumineuse, une très bonne gestion de l'intrigue - qui monte crescendo tout en captant le lecteur dès les premières lignes - et des dialogues travaillés. Ce n'est pas du Proust certes mais pourquoi bouder son plaisir ?

L'intrigue :

Laurel Nicolson est une actrice anglaise au sommet de sa carrière, deuxième célébrité préférée des Anglais, c'est une femme de 50 ans à qui tout a réussi (si ce n'est l'absence d'une famille). A 16 ans, un drame familial impliquant sa mère et auquel elle fut la seule à assister, l'a profondément marquée. 40 ans plus tard, alors qu'il reste peu de temps à vivre à sa mère, Laurel tombe sur une photo de celle-ci, jeune femme au début de sa vie d'adulte, accompagnée d'une autre femme, plus mystérieuse. La photo a été prise à Londres en 1941, en pleine attaque de l'aviation allemande sur l'Angleterre. Débute alors pour Laurel une enquête, sorte d'exutoire personnel pour découvrir le fin mot de l'histoire et connaître réellement qui fut sa mère et les raisons qui l'ont poussée à commettre cet acte criminel des décennies plus tôt. Alternant les flash-backs et les points de vue narratifs (celui de sa mère, de l'autre femme et d'autres personnages du roman), nous remontons le fil, l'origine de tout. Mais je ne vais pas en dévoiler une ligne de plus, je m'arrête là car l'intrigue vaut vraiment le détour. Roman de femmes, lumineuse histoire d'amour, quête filiale, relation mère-fille, La scène des souvenirs fait partie de ces romans qui laissent l'agréable sentiment d'avoir partager quelque chose de sincère et plein d'espoir avec les personnages et c'est ce que j'aime tant dans le romanesque, n'en déplaise aux cyniques ! voilà qui est dit !

Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Décidément, la bibliothèque de ma ville choisit bien ses coups de coeur.

Ce livre était mis en avant comme pas mal de livres que j'ai lu et dont j'ai fait la critique ici. Là encore, c'est un vrai coup de coeur.

Le début du livre est un tantinet long. J'ai eu du mal avec ces longues descriptions qui n'en finissaient pas. Mais l'auteur a choisi de ne quasiment plus en refaire le restant du livre. Donc courage, continuons.

C'est donc l'histoire de Laurel, une actrice qui va rendre visite à sa mère à l'hôpital. Elle feuillette un album souvenir rempli de photos de famille. Et dans cet album, elle tombe sur une photo de sa mère et d'une autre personne, une certaine Vivien. Ce nom lui dit quelque chose et elle va faire sa petite enquête.

L'auteur fait des va-et-vient dans le passé et le présent, entre l'enquête de Laurel et l'histoire de sa mère pendant la seconde guerre mondiale, époque où elle a connue cette fameuse Vivien.

Kate Morton gère très bien le suspense, si bien que j'ai eu du mal à lâcher le livre. C'est le genre d'histoire qui nous rappelle aussi, qu'on ne connaît peut être pas aussi bien ses parents autrement qu'en parents, qu'ils ont pu avoir une vie avant de nous avoir.

Fin magistrale garantie !
Lien : https://letempsdelalecture.w..
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"La campagne anglaise, une ferme au milieu de nulle part, une journée d'été au début des années 1960. La bâtisse est discrète: des colombages dont la peinture blanche s'écaille tranquillement sur la façade ouest, une clématite qui grimpe sur les murs. Des cheminées, une fumée s'échappe; et rien qu'à voir ces volutes on sait qu'un bon plat mijote sur la cuisinière. Mais aussi, le potager tout simple derrière la maison, les fières lueurs que lancent les fenêtres ornées de vitraux, le soigneux entrechevêtrement des tuiles sur le toit."

Greenacres, 1960: Laurel, une jeune fille de 16 ans, s'est réfugiée dans une cabane en haut d'un arbre pour pouvoir penser à son futur rendez-vous avec le beau Billy. Mais l'arrivée d'un homme au loin interrompt sa rêverie. Comme les visites sont rares dans la ferme des Nicolson, elle l'observe avec curiosité. L'inconnu aborde sa mère: "Bonjour, Dorothy [...] Cela faisait longtemps." Et "la suite se déroul[e] en un éclair. Un éclair argentin et liquide que Laurel n'oublierait pas.[...] le couteau s'abat droit dans la poitrine de l'homme". L'individu s'écroule, mort. Plus tard, lors de l'enquête, l'adolescente témoigne en faveur de sa mère.

Suffolk, 2001: on retrouve Laurel, devenue une actrice connue. Elle se rend à l'hôpital au chevet de sa mère très malade. Parmi les affaires de cette dernière, elle retrouve une photo d'elle, prise en 1941 aux côtés d'une certaine Vivien, une amie dont elle n'a jamais entendu parler. Elle décide alors de mener une enquête sur le passé de Dorothy et de comprendre les motivations qui l'ont poussé à tuer cet homme.

Kate Morton est une romancière australienne dont j'ai découvert l'oeuvre cette année. J'ai en effet parcouru avec beaucoup de plaisir le Jardin des secrets, son second ouvrage. Aussi, quand celui-ci est arrivé dans le fonds de la médiathèque où je travaille, je n'ai pas hésité longtemps avant de l'emprunter et de me plonger dedans.

Une fois encore, l'auteur s'attaque à la thématique des secrets de famille. Laurel a assisté à un drame lors de son adolescence. Elle a vu sa mère tuer un homme afin de protéger son petit frère et elle-même. Mais, devant la réaction de ses parents, elle n'a jamais osé en reparler et elle n'a jamais pu extérioriser les sentiments qu'elle avait eus. Elle n'a jamais osé en discuter non plus avec ses soeurs.

Cette dissimulation lui a sans doute permis de réussir sa carrière d'artiste. En effet, "on [a admiré] sa capacité à construire ses personnages de l'intérieur, à plonger, jusqu'à disparaître, dans la peau d'une autre personne. Cela [n'a jamais été] un truc. Elle [a] simplement [pris] la peine de percer les secrets desdits personnages. C'est là que se trouv[e] la vérité d'un individu, dissimulée dans sa part d'ombre"

Néanmoins, elle lui a peut-être coûté sa vie de femme. Tout comme son petit frère Gerry, elle est restée célibataire.

A l'aube de la soixantaine et confrontée à la mort imminente de sa mère, elle veut comprendre. Quel était cet homme? Etait-il vraiment un inconnu? Quel passé partageait-il avec Dorothy? Pourquoi n'a t'elle jamais rencontré cette Vivien de la photo?

Laurel va entamer une enquête sur ses origines, sur les secrets de famille qui se mettent "à ramper sous la surface des existences, avant de surgir par une brèche dans les remparts qu'avaient dressé leurs gardiens"

Et nous allons la suivre tout au long de ses investigations. Cependant, loin de rédiger un récit linéaire, Kate Morton s'est attachée à brouiller les pistes. En effet, plusieurs voix se font entendre: celle de Laurel, de Dorothy et de Vivien. de même, nous retrouvons ces narratrices dans différentes temporalités. Ainsi, le lecteur évolue sans cesse entre 1941, 1960, 2011, 1929...Il est même convié parfois à se plonger dans des journaux intimes ou des extraits de correspondance.

Cette construction confère une grande force au récit. Comme pour le Jardin des secrets, j'ai pris beaucoup de plaisir à me perdre dans les méandres du passé et à chercher les indices pour tenter de comprendre. Jusqu'au bout, de fausse piste en fausse piste, le suspense est resté intact et je dois dire que je m'attendais pas du tout au dénouement. J'ai été totalement surprise par la révélation finale.

J'ai également beaucoup aimé les personnages. La romancière a su camper des protagonistes forts, à l'instar de Dorothy, Vivien et Jimmy. La mère de Laurel se révèle une femme fascinante, rongée par la culpabilité. Elle reconnaît sans cesse la chance qu'elle a eue de pouvoir recommencer une nouvelle vie et plus la mort se rapproche, plus elle se reproche le mal qu'elle a pu faire.

Dans son ancienne existence, on rencontre Jimmy, un jeune homme talentueux qui est parti vivre à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale avec son père âgé. Il tente de percer dans l'univers de la photographie et d'assurer ainsi un avenir solide à sa fiancée. Les clichés qu'il prend constituent autant de témoignages forts du conflit qui fait rage et vont le mener à Vivien, la jeune femme de la photo.

De même, Kate Morton a réussi à restituer l'atmosphère des différentes périodes que le lecteur est amené à traverser. J'ai particulièrement été frappée par le récit situé pendant le Seconde Guerre mondiale. Je me suis parfaitement imaginée dans les cantines de guerre ou terrée dans un appartement alors que les bombes tombaient tout près...

Bref, vous l'aurez compris: ce roman a été un coup de coeur. Je me suis plongée lundi dans ce récit haletant et je l'ai englouti en deux jours. J'avais hâte de découvrir les secrets de la famille Nicolson et je dois avouer que je n'ai pas été du tout déçue par le dénouement. Si vous cherchez un roman à tiroirs, une belle histoire d'amour, émaillée de multiples mystères, alors cet ouvrage est fait pour vous. Je me demande même si je ne le reprendrai pas un jour pour le plaisir de décortiquer la mécanique narrative et relire certains mots en y mettant un autre sens.

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critiques presse (1)
Lexpress
01 juillet 2013
Procédant par allers-retours entre les époques, changeant de focale en fonction des protagonistes, Kate Morton tisse une intrigue très dense, impossible à lâcher, où les digressions ont toujours leur raison d'être. Le tempo estival est tout indiqué pour savourer ce pavé copieux et délicieusement romanesque.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
La maison état une vieille dame des plus autoritaires, un peu décrépite, c'était certain, et bougonne à sa manière - mais qui ne l'eût été dans sa situation ?
Son déplorable état, Dorothy le sentait, cachait une immense dignité.
Bien qu'elle fût momentanément solitaire, Greenacres était de ces demeures qui se nourrissent de rires d'enfants, d'affection familiale et de bonnes odeurs de gigot d'agneau au romain.
Son squelette était solide, sain ; elle voulait aller de l'avant et non pas se complaire dans le passé, accueillir une nouvelle famille et grandir avec elle, se pénétrer de leurs coutumes...
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"Les rideaux de dentelle frémissaient dans la brise, et le doux et voluptueux parfum du dehors pénétrait par la fenêtre ouverte : s'y mêlaient l'eucalyptus, la myrte citronnée et les mangues trop mûres qui commençaient à pourrir sur l'arbre.Le ciel était sans nuage, bleu comme la mer, tendu comme une peau de tambour.
Les feuilles des figuiers luisaient dans la lumière du soleil, les frangipaniers étincelaient de leurs fleurs roses et jaunes et les oiseaux bavardaient dans la forêt tropicale, derrière la maison...."
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Dorothy Nicolson ne demanda pas pourquoi. Quand on atteint cet âge auquel on vous cache bien des choses, quand les détails de votre existence sont discutés et décidés loin de vous, pas toujours dans le sens que vous auriez espéré, peut-être n'est-on plus déconcerté par la surprise.
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Plus haut, dans les arbres, les psophodes pépiaient, les insectes bourdonnaient, la cascade du canyon de l' Homme mort fredonnait son éternelle chanson. Les couleurs, les lumières jaillisaient de toutes parts, kaléidoscopiques. Le bush était vivant : les arbres se parlaient de leurs vielles voix altérées, des milliers d'yeux invisibles clignaient entre les branches et les troncs abattus, et Vivien savait que si elle posait l'oreille sur le sol battu elle entendrait l'appel de la terre, les sons chantants qu'elle émettait depuis l'aube des temps.
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Le paysage de l'enfance était celui qui vous habitait avec le plus de force. Peu importaient ses caractéristiques réelles, sa beauté ; les visions et les sons qu'il avait gravés dans votre esprit étaient indélébiles. Ils devenaient une partie de soi ; on ne pouvait plus les en détacher.
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Videos de Kate Morton (39) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kate Morton
Les ombres d'Adelaide Hills de Kate Morton et Laurent Bury aux éditions Charleston https://www.lagriffenoire.com/les-ombres-d-adelaide-hills.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionscharleston
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