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EAN : 9782843449420
250 pages
Le Bélial' (18/10/2018)
3.88/5   28 notes
Résumé :
Défier les lois de la physique avec Ant-Man, et celles de l'anatomie avec Godzilla. S'aventurer aux abords d'un trou noir... et y plonger avec Interstellar. Communiquer avec les aliens comme dans Premier Contact. Se retrouver seul sur Mars et tenter d'y survivre. Etudier Prometheus et s'interroger sur l'origine et l'évolution des espèces extraterrestres... Ici, Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum national d'histoi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Pour une révision de ses fondamentaux en s'amusant.


A travers un livre en quatre parties, Défier la physique, Nouveaux horizons, Curieux extraterrestres, Attention danger, les auteurs nous permettent de réviser (d'apprendre ou réapprendre) nos classiques dans un large panel de sciences dures. de l'infiniment petit à l'infiniment grand, de la physique quantique à l'astrophysique en passant par les sciences du vivant, sans oublier la linguistique, en s'appuyant pour ce faire sur quelques films, vous l'aurez compris, de science-fiction.


Même si la première partie est moins drôle que l'un des précédents opus (Faire de la science avec Starwars), les auteurs se lâchent ensuite et on s'amuse énormément. de la science drôle et facilement accessible.
Le livre se lit très rapidement (quelques toutes petites heures) et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Mieux, on s'instruit ou on révise (en fonction du niveau scientifique de base).

Franchement, l'idée de base, déjà déclinée plusieurs fois par R. Lehoucq, est excellente et permet certainement d'aborder nombre de notions scientifiques qu'on pourrait hésiter à attaquer dans un livre plus « sérieux » et plus « rébarbatif ».


Mention spéciale à la partie Prométhéus. On s'en donne à coeur joie et les conseillers scientifiques du film en prennent pour leur grade. Vous ne regarderez plus le film du même oeil (Moi, déjà, à l'époque il m'avait fait râler…)
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Les auteurs, respectivement astrophysicien et paléontologue, dissèquent des scénarii de films de science-fiction au regard des connaissances scientifiques. Leur objectif n'est pas de dénigrer ces films mais de les utiliser comme supports de réflexion, notamment sur le champ des possibles. de fait, scénaristes et réalisateurs prennent des libertés avec la réalité et avec la vraisemblance ! Leur mérite n'en est que plus grand à faire adhérer le spectateur à l'histoire, via mise en scène et trucages.
Selon moi, l'incohérence scientifique du jour n'est d'ailleurs pas la vérité de demain. Souvenons-nous, pour ceux qui l'ont lu, de la manière dont Jules Verne expédiait des personnages vers la lune dans « Autour de la lune ». Je crois me rappeler que le procédé imaginé par Jules Verne (une sorte d'obus expédié d'un canon) était aberrant pour les passagers de cette fusée, soumis à une accélération mortelle au décollage. Cela n'a ensuite pas empêché l'Homme de se rendre sur la lune puis en revenir, avec une technologie plus adaptée (en ne limitant pas l'impulsion au seul moment du décollage). Mon exemple, emprunté à la littérature, non au cinéma, est outrageusement simple au regard de ceux choisis par les auteurs ! Eux auraient d'ailleurs examiné l'ensemble des paramètres de l'expérience (température dans la fusée, caractéristiques du canon, âge du capitaine, etc)... Leur livre est intéressant, mais parfois ardu, surtout quand il traite d'astrophysique ou de physique nucléaire ! Sa lecture intéressera particulièrement les scientifiques et les cinéphiles amateurs de SF - les auteurs sont érudits en la matière ; les autres, comme moi, trouveront l'exercice amusant, mais sans plus.
fnitter (https://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=43439) a mieux apprécié que moi.
Merci à Babelio et à l'éditeur (opération Masse Critique)
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Les éditions le Bélial viennent de sortir un nouvelle collection appelée Parallaxe, sous la direction de Roland Lehoucq. Ce dernier tient la rubrique Scientifiction de la revue Bifrost depuis 1999 et est également président du festival nantais des Utopiales en plus de ses fonctions d'astrophysicien au CEA et d'enseignant à l'école Polytechnique et à Sciences Po. Cette collection se veut dans la continuité de la rubrique Scientifiction et a pour but de diffuser des connaissances en s'appuyant sur la science-fiction. Toutes les sciences seront concernées. Les deux premiers ouvrages de cette collection viennent de paraitre: Comment parler à un alien? de Frédéric Landragin et La science fait son cinéma de Roland LEHOUCQ et Jean Sébastien STEYER.

Le but de cet ouvrage n'est certainement pas de critiquer les films de science-fiction mais au contraire d'enrichir la culture scientifique du lecteur en partant de films connus dans ce domaine. La formule « faire de la science en s'amusant » convient tout à fait à ce livre et la mission est réussie. le livre est divisé en 4 parties : Défier la physique, Nouveaux horizons, Curieux extraterrestres, Attention danger! La première partie est celle que j'ai trouvé la plus compliquée à lire, surtout le passage sur les trous noirs avec Interstellar. Cette partie est intéressante et assez complexe, cependant elle est suivie comme tous les autres chapitres de points bibliographiques qui peuvent permettre de prolonger le sujet pour ceux qui le désirent. Les deux autres sous parties consacrées à Ant Man et à Gravity m'ont paru beaucoup plus accessibles.

La suite de l'ouvrage est vraiment passionnante et on retrouve à la fois l'humour présent dans Faire des sciences avec Star Wars et des connaissances scientifiques qu'on a oubliées ou qu'on n'a pas encore acquises. Un des chapitres les plus réussis est celui sur Premier Contact de Denis Villeneuve qui se base aussi sur la nouvelle dont le film est tiré. Je me suis beaucoup amusée également avec le passage consacré à Prometheus qui souligne les invraisemblances nombreuses du film, mais toujours avec humour et beaucoup de sérieux dans la science!

Les questions auxquelles essayent de répondre les deux auteurs (Jean-Sébastien Steyer est paléontologue au Muséum national d'Histoire Naturelle de Paris et au CNRS) sont nombreuses: l'infiniment petit (Ant Man), l'infiniment grand (Godzilla et Pacific rim), l'astrophysique (Gravity, Interstellar…), la linguistique (Premier contact). Les auteurs étudient ainsi la viabilité théorique et pratique de certains films de science-fiction et en même temps nous apportent des connaissances scientifiques. L'ouvrage a ainsi une valeur pédagogique et peut intéresser un large panel du cinéphile au curieux, et peut-être aussi les scientifiques. Il faut aussi noter que les auteurs font aussi référence à d'autres domaines que le cinéma comme la littérature et utilisent toujours des exemples précis.

Le livre se lit vraiment très bien, hormis quelques petits passages mais il offre une lecture très plaisante. La passion des auteurs pour les sujets traités ressort bien et ils ont un vrai sens didactique pour faire passer leurs connaissances. le sens du détail dont ils font preuve permet de mieux comprendre ce qui se passe dans les films, mais aussi dans les découvertes spatiales actuelles. le chapitre sur Europe, le satellite de Jupiter, est à ce titre passionnant.

La science fait son cinéma est donc une lecture très plaisante qui part d'une excellente idée, aborder la science par le biais des films de science-fiction. On apprend beaucoup de choses et sur de nombreux domaines de la science. Objectif atteint pleinement pour ma part!

Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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A priori, l'opération Masse critique Mauvais Genre de Babelio ne m'intéressait pas. J'y ai déniché, chez un éditeur de science-fiction et fantasy (Le Bélial', collection Parallaxe), un ouvrage de deux scientifiques reconnus, Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique de Saclay et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum d'histoire naturelle de Paris et au CNRS. Les deux spécialistes se penchent sur une quinzaine de films de SF afin d'en analyser les fondements scientifiques ("Seul sur mars", "Gravity", "Interstellar",...).

"... après avoir visionné un film de science-fiction, nous le décortiquons de façon ludique et, à la lumière de nos connaissances actuelles, nous tentons de comprendre ce qui nous est montré. [...]. Notre objectif n'est pas de critiquer ces films, mais de mener une enquête à leur propos, d'en extraire des informations qui ne sont pas données explicitement grâce au raisonnement scientifique."

Sans surprise, force est de constater que, à de rares exceptions, une grande partie de ce cinéma multiplie les incohérences. Certains «bons» films, visuellement attractifs, sont fortement décrédibilisés. J'aurais cependant été en peine de déceler la plupart des lacunes soulignées par les auteurs.

Ludique, mais... Parti la fleur au fusil, je me suis vite rendu compte qu'il fallait s'accrocher pour suivre les explications : dès la page 25, on est dans la physique quantique et les naines blanches pour tenter de comprendre comment on peut rapetisser (ou pas) des objets ou des humains ("Chérie, j'ai rétréci les gosses!", "Ant-man", etc.).

Fait d'explications concises et sérieuses, "La science fait son cinéma" propose une excellente (re)mise à niveau scientifique. Par exemple, des expériences dans une éventuelle station spatiale en orbite martienne, permettent de remémorer des lois basiques (gravitation) qui prennent des aspects inattendus en impesanteur (Force de Coriolis). On a aussi l'occasion de se remémorer le rôle du hasard dans la théorie des espèces (la notion de progrès dans l'évolution est anthropocentrique) dans le cadre de films qui exhibent des monstres improbables (Godzilla). Quant aux machines (Jaegers) qui les combattent, il faudrait plusieurs réacteurs nucléaires pour que le bras armé de ces engins, hauts comme la tour Eiffel, puisse asséner un coup violent.

De tout ce qui a été analysé par les auteurs, une nouvelle de SF, "L'histoire de ta vie" (Ted Chiang, 1998) dont a été tiré le film "Premier contact", émerge grandement par son intelligence. Une linguiste, Louise Banks, est consultée afin d'établir une communication avec des extraterrestres heptapodes dont l'écriture est faite de glyphes circulaires complexes. le déchiffrage de ceux-ci (démarche joliment expliquée avec détour par les hiéroglyphes) et la compréhension de ce langage permettent de démonter deux mythes tenaces (p.178). le premier, lié à l'hypothèse de Sapir-Whorf (la langue influence notre façon de percevoir le monde, les couleurs par exemple), est que la langue modifierait nos structures mentales. Communiquer, représenter, retenir, convaincre sont de fameux pouvoirs du langage mais il n'a pas celui de contrôler le fonctionnement du cerveau ou la perception du temps (voir l'avenir, par exemple). le second mythe est l'existence d'une langue universelle "qui synthétiserait les facultés linguistiques et approcherait la matérialité même de l'univers". Malgré Noam Chomsky (langage inné), controversé aujourd'hui, c'est un "fantasme classique", concluent les auteurs.

Revenons à l'écriture circulaire des étrangers: elle offre l'occasion de s'attarder sur le magnifique principe dit de moindre action (p.181), qui fait intervenir une nouvelle quantité, l'action (les bases ici). Les équations de la physique peuvent s'écrire selon ce principe de parcimonie, à condition de trouver l'action adéquate. L'unification des concepts (y compris quantiques) qui en découle conduit à une manière pratique et compacte de décrire les lois physiques, de mieux les comprendre, de mieux les généraliser.

C'est grâce au principe de moindre action que la linguiste de la fiction parvient à déterminer le langage des extraterrestres: il n'est pas séquentiel (chez nous, humains, un morphème suit l'autre) mais simultané, global, une page entière est lue simultanément. Avant de l'écrire, il s'agit de connaître toute la phrase, son organisation, ses conséquences. Une façon d'envisager le monde : "la beauté insolite d'un principe fondamental de physique transposé au langage". Bien que ce principe «holistique» fonctionne pour les physiciens, philosophiquement, le problème n'est pas réglé....

Merci aux Éditions du Bélial' et à Babelio pour les joies que procure cette lecture.
Lien : https://christianwery.blogsp..
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Ce livre est le premier sorti - avec un autre consacré à la communication avec les extra-terrestres - dans une nouvelle collection d'essais scientifiques chez l'éditeur de romans de science-fiction du Bélial'.

La biologie, la physique, l'évolution, l'astronomie… autant de thèmes scientifiques utilisés dans les films de science-fiction de façon plus ou moins rigoureuse. Ce livre s'attache à mettre en évidence les erreurs relevées et à nous les expliquer tout en nous faisant des leçons de science, abordant les dernières avancées scientifiques.

Les auteurs partent de films de science-fiction de ces dernières années (peu de vieux films sont traités en détail, à part The thing). Dans la plupart des chapitres, un film représentatif d'un thème est particulièrement examiné (Godzilla pour l'évolution des espèces, Interstellar pour l'astrophysique, Premier contact pour la communication extra-terrestre…) et sert de point de départ pour nous expliquer ce qui tient la route ou pas. Dans un ou deux chapitres, on part plutôt du thème en l'illustrant avec des exemples de films, j'ai trouvé l'exercice moins intéressant dans ce sens. Si les erreurs et approximations scientifiques sont mises en évidence et parfois moquées, les films sont traités avec respect… à part Prometheus qui en prend vraiment pour son grade et pour lequel les auteurs ne cachent pas leur déception après les excellents films de la saga Alien.

Les auteurs sont manifestement autant amoureux du cinéma de science-fiction que bons connaisseurs des diverses sciences traitées. Ils sont surtout de talentueux vulgarisateurs scientifiques qui nous offrent des leçons de sciences toujours claires, même s'il faut parfois s'accrocher pour comprendre certaines notions.

Bien sûr, il vaut mieux avoir vu les films, et c'est heureusement mon cas pour la quasi-totalité, mais les auteurs présentent suffisamment l'histoire générale et certaines scènes en particulier pour comprendre de quoi on parle. Des photos auraient cependant été utiles parfois, pour nous montrer par exemple les cercles de langage des extra-terrestres de Premier contact ou l'aspect des monstres de Pacific rim.

Au final, un ouvrage aussi agréable qu'instructif, qui plaira autant aux amateurs de science-fiction que de sciences (mais peut-on vraiment apprécier l'une sans s'intéresser à l'autre ?), que j'espère voir décliné avec d'autres films ou thèmes (les aspects techniques ou les types de planètes par exemple, sans oublier Star wars, complètement ignoré ici – mais il semblerait qu'un précédent ouvrage lui ait été spécialement consacré, je vais regarder ça de plus près).
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critiques presse (1)
Actualitte
09 juillet 2019
Cet excellent ouvrage de référence mérite d’être connu par les enseignants et les adultes en général, pour aider les adolescents à développer leur esprit critique face aux fausses informations scientifiques qui circulent sur internet.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi une ampoule nous apparaît-elle inoffensive alors qu’elle produit des radiations lumineuses, tandis qu’une antenne de téléphonie mobile, qui émet des radiations électromagnétiques (de la lumière, donc!), semble quant à elle receler une sourde menace ? Peut être parce qu’à la différence de l’ampoule, l’antenne émet une lumière inaccessible à nos yeux, quelque chose d’invisible dont on mesure mal les effets. Tentons d’éclaircir tout ça.
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Ridley Scott soutient tout au long du film la thèse selon laquelle l’évolution des espèces est bien un processus naturel mais régulé ou contrôlé par Dieu. Le sacrifice de l’Ingénieur, le pendentif de Shaw (qui tient plus d’une bonne sœur que d’une scientifique), l’éloge de la superstition sur la raison, le spiritualisme omniprésent, sont autant de références religieuses qui flattent sans doute un public américain très croyant mais qui véhiculent des idées totalement fausses sur l’évolution.
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Prometheus :
Holloway en profite pour ôter son casque sans aucune analyse scientifique qui se respecte et plus généralement toute personne qui tient à la vie ! Il faut dire que cela ne surprend guère tant le comportement de ces scientifiques depuis leur arrivée tient davantage d’une bande de bras-cassés incompétents et irresponsables, ne menant aucune investigation préalable et prenant des risques gratuits, que de spécialistes supposés représenter l’élite de leurs domaines respectifs…
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On savait que l’œuf était apparu bien avant la poule : les premiers reptiles, des pondeurs d’œufs, âgés d’environ 320 millions d’années, sont bien antérieurs aux premiers oiseaux qui eux, sont âgés d’environ 150 millions d’années. Mais de la membrane ou de l’ARN/ADN, on ignore encore qui a vu le jour en premier.
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Au risque d’effrayer ceux ayant la phobie des microbes, il faut savoir que notre corps contient dix fois plus de bactéries que de cellules humaines, représentant au moins mille espèces différentes !
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Vidéo de Roland Lehoucq
Conférence dans le cadre des Congrès scientifiques mondiaux TimeWorld : TimeWorld expose et anime la connaissance sous toutes ses formes, théorique, appliquée et prospective. TimeWorld propose un état de l'art sur une thématique majeure, avec une approche multiculturelle et interdisciplinaire. C'est l'opportunité de rencontres entre chercheurs, industriels, universitaires, artistes et grand public pour faire émerger des idées en science et construire de nouveaux projets. https://timeworldevent.com/fr/ ------------------------------------------------------------------------ Roland Lehoucq est astrophysicien au Département d'Astrophysique du CEA de Saclay. Il enseigne à l'Institut d'études Politiques et au master ASE2 (Approche Sociale de l'Energie et de l'Environnement) de l'université Paris Diderot. Il a publié de nombreux ouvrages dont « La science fait son cinéma » et « Faire des sciences avec Star Wars ». Depuis 2012, il est président des Utopiales, le festival international de science-fiction De Nantes. L'astéroïde (31387) Lehoucq porte son nom en hommage à son implication dans la diffusion et le partage des connaissances.
Conférence : de quelle énergie disposent les ingénieurs de la Science-Fiction ? Le 17 novembre 2023 au Cnam à Paris lors du congrès mondial TimeWorld Energie.
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