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Maryvonne Ssossé (Traducteur)
EAN : 9782258078154
504 pages
Presses de la Cité (12/03/2009)
3.7/5   434 notes
Résumé :
Et si une jeune scribe tenait entre ses mains le destin de l'Occident ?

Franconie, an 799, à la veille du sacre de Charlemagne. Fille d'un célèbre scribe bysantin, Theresa est apprentie parcheminière. Contrairement aux jeunes femmes de son âge, dont le rêve est de fonder une famille, elle n'aspire qu'à une chose : vivre parmi les livres. Mais un drame l'oblige à quitter sa ville et à se réfugier dans la cité abbatiale de Fulda. Là, elle devient la scr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 434 notes
Pour commencer, j'ai choisi, à part exception, de ne plus mettre d'étoiles. Une critique permet à un lecteur de se faire son propre avis quand les étoiles, elles, ne reflètent que le goût de celui qui les met (on ne va pas mettre beaucoup d'étoiles à un livre qu'on n'aime pas, fût-il excellent, alors que dans la critique, on peut nuancer). de plus, j'ai remarqué que chacun avait sa façon de les attribuer, que leur nombre ne représentait pas la même chose pour tous, et qu'elles sont en conséquence sans vraie valeur de représentation.

Ce roman, qui m'attirait pourtant beaucoup à première vue, est une petite déception. La faute à une quatrième de couverture qui m'en faisait attendre tout autre chose. Quand elle nous présente l'auteur comme enseignant à l'université, passionné d'histoire, ayant mis sept ans à écrire ce roman et ayant fait des voyages sur place pour des recherches, on s'attend nécessairement à un niveau élevé. Et de fait, je pensais trouver quelque chose de la veine des romans d'Umberto Eco. Malheureusement, on en est loin, mais sans doute suis-je trop exigeante.

Au niveau du style d'abord: il est assez agréable pour se lire facilement et se faire oublier, mais justement: il se fait oublier. Pas mauvais, mais rien de remarquable. Difficile de le juger cependant, car il s'agit d'une traduction. Je ne ferai donc pas de procès ou d'encensement à l'auteur quand il n'est responsable en rien du travail du traducteur.

Au niveau de l'histoire, l'auteur nous promettait un distrayant et éducatif voyage dans un époque peu traitée dans des romans. Et recherches il y a eu, cela se sent... un peu trop parfois. En effet, quand des personnages font des tirades bien longues pour expliquer à d'autres personnages comment fonctionne telle ou telle chose de leur époque (alors qu'ils doivent déjà le savoir ou qu'à défaut, vu les circonstances, cela devrait peu leur importer), on a l'impression que l'auteur étale un peu trop ses connaissances et de façon un peu maladroite à destination du lecteur. Quant à faire, j'aurais préféré que l'auteur prenne clairement le temps d'une explication en bonne et due forme de type descriptif plutôt que de la faire donner de façon artificielle par un personnage.
Surtout, s'il prend le temps de détails historiques qu'un lecteur ignorant cette époque n'aurait peut-être pas remarqués (et il aime ça, semble-t-il, vu le nombre de fois où est employé le mot scramasaxe), il commet ce qui est selon moi le pire des anachronismes: un personnage moderne. En effet, malgré le joli décor fouille fin VIIIè s., l'héroïne est clairement d'aujourd'hui, ce qui la rend fort peu crédible. Simple petit exemple: enfant, elle a vécu entouré d'esclaves, mais pour notre histoire, contrairement aux autres personnages, elle les considère à égalité avec elle -d'ailleurs, alors qu'elle a besoin de faire travailler sa terre, elle achète par humanité un esclave infirme (ce qui est stupide, mais bien entendu, ce sera le meilleur, le plus doué et le plus fidèle serviteur qui soit. Puisque c'est l'héroïne, elle ne peut s'être trompée dans son choix).
Du coup, sur le plan historique, aussi renseigné le roman soit-il, à cause de ce personnage, j'ai du mal à y croire. Et c'est regrettable, car derrière tout ça, il y a de vraies connaissances, mais l'auteur a fait le choix de préférer l'action et l'aventure à la crédibilité. Dommage (à mon goût en tout cas). Si j'avais lu les notes de l'auteur qui suivent le roman, je me serais méfiée. Il affirme lui-même que le contexte historique n'est qu'un "vernis qui fait briller les personnages", que l'essentiel est une intrigue rapide... quand je lis ça, j'ai envie de m'écrier: "pitié, dans ce cas, ne faites pas semblant d'écrire un roman historique, présentez-le d'emblée comme un roman d'aventure sans prétention autre". D'autant que des romans historiques où le contexte a une vraie importance et où l'ambiance compte autant que l'intrigue, il en existe de très bons, preuve que c'est possible sans ennuyer le lecteur qui, même habitué au rythme effarant des séries télé est encore capable de comprendre un livre un peu plus lent et complexe (de fait, malgré les affirmations de l'auteur, il y a des moments lents dans ce roman).

Au niveau de l'histoire, justement: on a du mal a retrouver la quatrième de couverture puisque l'intrigue annoncée ne vient que fort tard dans le roman, toute la première partie étant réservée à une intrigue "secondaire" plus ou moins artificiellement rattaché à la suite. Finalement, cette intrigue secondaire est meilleure que l'autre qui se veut trop spectaculaire (mais pourquoi diable les héros devraient-ils toujours changer le monde? N'est-ce pas suffisamment héroïque et beau s'ils sauvent seulement leur famille ou leur ville?) et du coup, peu crédible elle aussi.
Le personnage l'Alcuin est trop visiblement copié sur le personnage du Nom de la Rose (copie et non hommage puisque rien n'est notifié en ce sens. Alors que le personnage du Nom de la rose, justement, inspiré de Sherlock Holmes, ne s'en cache pas avec le clin d'oeil de son nom, Guillaume de Baskerville).
Quant à Theresa, j'en ai déjà parlé: trop moderne, elle est complètement déplacée dans ce roman qui se veut historique, d'autant plus que c'est l'héroïne parfaite et en ce sens parfaitement agaçante (elle est meilleure que tout le monde dans tous les domaines. Même dans ceux qu'elle ne connaît pas ou qu'elle pratique pour la première fois, elle en remontre aux gens expérimentés). Bien entendu, aucune part sombre en elle (et bien sûr, en plus, elle est jolie).

L'auteur a donc fait le choix de faire du distrayant sans plus, utilisant pour ce faire les deus ex machina, trous narratifs et autres clichés à sa portée pour faire du rythme et du suspens à moindre frais, n'évitant pas de ce fait les incohérences et facilités.
Et distrayant, ça l'est, certainement. ça reste efficace. Mais ça aurait pu être tellement plus.

En résumé, ce n'est pas du tout un mauvais livre, mais j'ai eu le sentiment d'une tromperie sur la marchandise avec la quatrième de couverture. Présenté, autrement, je l'aurais lu dans un autre état d'esprit et l'aurais sans doute plus apprécié. Pour ceux qui aiment l'aventure, "l'exotisme historique" sans chercher spécialement de réalisme à ce point de vue, il plaira sans doute beaucoup. Pour ma part, j'en attendais trop et j'ai eu plusieurs fois la tentation de l'abandonner en cours de lecture parce que je n'arrivais pas à y croire.
Il faut le lire en gardant à l'esprit que, bien que l'auteur soit espagnol, ce n'est pas un roman historique à l'européenne, mais bien un roman d'aventure à l'américaine et qu'il respecte les poncifs du genre.

Ce n'est bien sûr que mon avis et d'autres lecteurs en auront certainement un tout différent.
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Antonio Garrido surprend une fois encore dans le registre du roman historique.
Sa prose poétique reste somptueuse et brille d'intelligence et d'humanité.

L'auteur espagnol ne se contente pas de « ressusciter » les hommes du passé. Il leur donne une voix et fait magistralement parler aussi la ville, les décors, les humeurs, les couleurs et les parfums.

Dans le regard nuancé que l'auteur espagnol pose sur la condition de la femme, il nous raconte une belle histoire d'une d'entre elles qui a refusé le conformisme et qui a choisi sa propre vie (en 799 !!! Fallait le faire !!)

Le règne de Charlemagne est un terrain de jeu propice à toutes les histoires d'aventure, d'alcôves, de manipulation, de rapport de pouvoirs et Garrido se donne à coeur joie dans l'exploitation de personnages-clés qui ont marqué cette période.

Offrez-vous une plongée fascinante dans les entrailles d'un auteur et de son univers où l'érudition se teinte d'émotion, tant on sent transpirer, page après page, l'attachement de l'auteur pour son sujet.

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J'avais beaucoup apprécié le lecteur de Cadavres ; et c'est avec plaisir que j'achève La Scribe, le 1er roman d'Antonio Garrido publié en 2008.
Cet ingénieur industriel espagnol amateur de roman historique sait magnifiquement bien doser la vivacité de l'action, la crédibilité des personnages, et les références historiques, sans "opacifier la toile par un vernis trop épais", comme il l'écrit dans les trois dernières pages avant de clôturer ce livre.
Comme dans le Lecteur de Cadavres, l'intrigue est conduite par un froid et méthodique enquêteur, ici le moine Alcuin, célèbre conseiller du Grand Charlemagne. Mais c'est la fraîche et intrépide Theresa que le lecteur suit tout au long du roman, dans ses aventures et amours trépidantes pour sa survie, puis à la recherche de son père, dans cette froide et rude Franconie de la fin du VIIIème siècle.
Entre les maraudeurs saxons, la famine et le froid, le mal des ardents, les traîtres et comploteurs en robe de bure, le danger est partout présent, et la lutte pour la vie nécessite à la fois vigilance et clairvoyance quant aux amis sur qui compter.
Et quand la grande Histoire et les intrigues politiques de l'Empereur de Constantinople, de Charles le Grand et de l'évêque de Rome s'en mêlent, l'alliance tumultueuse de Theresa et d'Alcuin ne sera pas pas de trop pour parvenir au rétablissement de la vérité.
Bien sûr les ressorts et rebondissements sont parfois faciles ; les traîtres sont retors à souhait, l'héroïne semble une Jeanne d'Arc du XXIème siècle anachroniquement égarée en ces temps reculés, le jugement de dieu résout bien des choses, et le dénouement final à Wurzbourg souffre d'une trop grande répétition d'éléments clés de la précédente intrigue de Fulda, mais le lecteur point trop exigeant se laissera néanmoins porter.
Plus de 600 pages de plaisir simple et gourmand, entraîné par l'imaginaire débridé d'Antonio Garrido, en immersion dans cette époque lointaine reconstituée avec méthode et à propos. Je partage néanmoins d'autres avis babeliesques : ce roman est un cran en dessous du Lecteur de Cadavres dans la qualité de sa construction.
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Un livre qui a tout pour me plaire : L'époque, l'héroine plutot émancipée, un parchemin mystérieux, des méchants qui se font passer pour des gentils, et des gentils qui se font passer pour des méchants !
Bref, je me suis régalée en lisant cette histoire pleine de rebondissements, même si parfois l'héroine m'a un peu énervée dans ses prises de positions. Autre temps, autres moeurs.
J'ai surtout aimé découvrir la vie des "laissés-pour-compte" de ce haut moyen-age. Enfin un livre qui nous parle des petites gens et pas seulement de la noblesse et des bourgeois.
1er contact pour moi avec cet auteur et j'avoue que c'est réussi.

Pioche de décembre 2021 choisie par Cricri08

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Lorsque je suis tombée sur ce roman, je me suis réjouie, trop rapidement peut-être ! J'avais à ma disposition un roman historique portant sur ma période préférée : le moyen-Age et qui plus est, la période Carolingienne ! Bon début, présentation des personnages, avec sans surprise, apparaissant de façon très nette, les « méchants et les gentils » , une héroïne de caractère et très libérée pour l'époque, mais bon, ce ne serait pas la première fois (la papesse Jeanne et les piliers de la terre m'y ont habituée) . Ça se gâte et c'est vraiment regrettable, lorsque le lecteur s'aperçoit que l'intrigue promise sur la quatrième de couverture n'arrive que dans les cinquante dernières pages d'un roman qui en compte six-cents, et que fort bien documenté, ce roman étale des pages entières d'exposé maladroitement amenées et qui perturbent le rythme de l'histoire. La première fois, l'héroïne affirme qu'elle ne connaît pas bien la hiérarchie de l'Eglise, Alcuin d'York, moine de son état, la lui explique, c'est long et énervant parce que l'auteur n'a pas su inclure ces connaissances historiques de façon plus vivante. Et il recommence régulièrement au cours de l'histoire. Par ailleurs, cet Alcuin d'York est présenté comme une très pâle imitation de Guillaume de Baskerville dans le nom de la rose, menant des enquêtes et faisant des déductions hasardeuses, aucun lecteur ne sera dupe !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Malgré les précautions qu'elle prenait, Helga s'était déjà trouvée ans cette situation. Les premières fois, elle avait suivi les conseils des matrones : se mettre nue, se barbouiller des miel et se rouler dans un tas de blé. Ensuite, il fallait recueillir avec soin les grains qui adhéraient au corps, et le moudre à la main, de gauche à droite, à l'inverse de la manière habituelle. Lorsque l'homme avec lequel on s'apprêtait à copuler goûtait du pain de cette farine, sa semence était neutralisée.
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- Mais comment une blessure superficielle...?
- Que ça vous plaise ou non, les choses sont ainsi. Les gens ne meurent pas seulement de scrofules et de pestilence. Au contraire, les cimetières sont pleins de personnes en bonne santé qui ont gagné l'au-delà à cause de simples égratignures. Un fébricule, quelques convulsions, et c'est l'adieu à cette vallée de larmes.
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Un livre qui rejoint l'étagère des "ça aurait pu mais non".
J'aime les romans historiques, d'autant qu'il y a un effort notable de documentation sur cette époque. On sent bien aussi la volonté d'apporter des rebondissements au lecteur et pourtant ça n'a malheureusement pas pris pour moi.
Le ton didactique du moine-qui-sait-tout ? L'héroïne intelligente mais pas fut-fut ? Bref c'est dommage mais tant pis.
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-- Quelqu'un veut-il m'expliquer comment une femme pourrait à la fois travailler ici et s'occuper de son mari? Qui préparera son dîner et lavera ses vêtements? Qui s'occupera de ses enfants? Ou alors les amènera-t-elle ici, pour faire entrer son troupeau de filles dans le métier?
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Dans les temps anciens, quand un roi cherchait à annexer de nouveaux territoires, il mariait son fils à la princesse du royaume convoité et conviait le père de la fiancée à une fête au cours de laquelle on lui offrait un verre de vin empoisonné. Pour éviter cette manoeuvre, le roi invité choquait sa coupe avec celle de son hôte, afin de mélanger leurs contenus. Ainsi s'il devait mourir, il ne serait pas le seul. Pour cette raison, ici à Fulda, nous n'entrechoquons jamais nos coupes en signe de confiance.
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Videos de Antonio Garrido (2) Voir plusAjouter une vidéo
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Livres mentionnés :
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