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EAN : 9782259279703
320 pages
Plon (06/02/2020)
3.79/5   51 notes
Résumé :
Rachel Baker est serveuse dans un diner perdu au fin fond de l'Alabama. Un soir parmi tant d'autres, trois hommes armés font irruption dans le restaurant et assassinent tous les clients devant ses yeux, la laissant seule au milieu du carnage. Traumatisée, Rachel ne sera plus jamais la même. Ses choix l'amèneront à croiser le chemin de Follers, un flic bourru à la sensibilité cachée, mais aussi celui de tant d'autres personnes qui marqueront sa vie à tout jamais. Et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Une jeune femme dérive et change le cours de son destin
*
Un choix suite à un avis très positif de la bookstagrameuse @floandbooks. (et reçu par Netgalley)

Une entrée de scène terrible qui peut choquer certaines personnes. Passé le premier chapitre, si vous résistez, c'est bon, vous pouvez continuer tranquillement.
J'ai dit "tranquillement"? Euh pas tout à fait.
Une tuerie de masse est commise dans un petit "diner" au fin fond de l'Alabama. La seule rescapée (et témoin bien innocente) est Rachel.
Une jeune femme banale, serveuse et amoureuse. Elle perd son fiancé dans ce drame. Mais aussi le goût de vivre. Elle fait une rencontre inattendue avec l'inspecteur Nick. Un flic bourru qui essaie tant bien que mal à la protéger des assauts des médias.
Puis c'est le grand plongeon de Rachel dans le milieu carcéral. La deuxieme moitié du roman se poursuit dans une prison pour femmes. Un quotidien violent qui montre la reconstruction de Rachel (au sens propre comme au figuré).
*
Un tension sourde est palpable tout au long du récit. Une oppression qui touche aussi le lecteur. Une héroine fragile et froide qui s'humanise au fil de son existence. Certes, la romance sous-jacente m'a fait sourire plus d'une fois (surtout au twist final assez peu crédible). Mais j'ai vraiment aimé suivre cette jeune femme bien courageuse dans les méandres de sa vie. Entourée de personnages secondaires étoffés. J'ai retrouvé un peu d'"Orange is the new black" (la série TV).
Au départ, je pensais à un polar mais finalement le tueur est vite identifié. Mais comme l'espoir , l'altruisme, la bonté , la bienveillance sont souverains ici, je rangerais cette histoire dans le sociétal, une chronique américaine (port des armes, le système carcéral et ses faiblesses...).
*
Un ton triste et touchant qui m'a bouleversé plus que de raison.
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Est-ce que quand on est serveuse dans un petit restau au fin fond de l'Alabama, on s'attend tous les jours à se faire braquer ? Sûrement. Mais on doit imaginer que si on refile la caisse sans faire trop d'histoires, on a encore une chance d'en sortir en un seul morceau. C'est peut-être ce que se disait Rachel Baker avant qu'un soir que rien ne distinguait des autres trois gangsters fassent irruption dans sa gargote et descendent à tout va aussi bien employés que clients venus faire bombance de burgers huileux.
Un départ plutôt appétissant, donc.
En tout cas je le croyais avant que la suite ne vienne me contredire.
Bon, que les tueurs n'aient aucun mobile sinon celui du plaisir de zigouiller à l'aveugle, passe encore, on a vu des comportements humains largement plus bizarres. Bien que la seule raison de transformer tout ce qui bouge en viande froide peut sembler antinomique avec le fait de laisser une serveuse en vie avec même pas l'excuse de ne pas l'avoir vue : elle est debout au milieu de la boucherie et cherche même à échanger un mot avec celui qui semble être le meneur de la carnage-party. J'imagine que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à sensiblement douter du sérieux de l'affaire.
Et je n'ai pas été de la revue. Pour faire vite sans trop spoiler : le flic chargé de l'enquête, stéréotype du vieux poulet rincé qui en a vu tellement dans sa carrière que plus rien ne semble pouvoir le toucher et qui se sent soudain le coeur d'une midinette après sa rencontre avec la serveuse traumatisée, tellement en décalage avec l'image qu'on a voulu nous montrer de lui au début que ça ne prend pas un seul instant. Bien sûr, je le précise mais est-ce utile ? Rachel tombe elle aussi éperdument amoureuse en retour ! Mais comme elle ne s'en rend pas compte immédiatement, elle bute le cerveau de la tuerie avant de partir en zonzon et de comprendre qu'elle n'est pas prête de revoir sa poulaille qui fleure bon la fin de saison ailleurs que derrière la vitre d'un parloir.

La prison, tiens parlons-en un peu... Heureusement qu'on nous précise que Rachel Baker est maintenant logée par l'État parce que vu l'ambiance là-dedans, on aurait pu penser qu'elle se faisait tartir en colonie de vacances. Bon, y'a bien trois ou quatre détraquées qui lui font bouffer le carrelage des douches histoire de dire, mais alors les autres... la petite prison dans la prairie ! Gentilles, bienveillantes, prévenantes même. Bref, l'exacte réalité d'une prison pour femmes aux Zuesses, quoi. (D'ailleurs, fun fact, notons rapidement le nom de quelques détenues : Uzo, Kate, Samira, Danielle...)

Je m'arrête là, la suite est du même tonneau. Soulignons quand même l'incroyable aptitude avec laquelle tout le monde tombe amoureux de tout le monde dans ce livre. Et pas après avoir fait connaissance ou partagé un certain nombre de trucs oserais-je dire un peu importants hein, non, on se voit deux fois, on se dit bonjour, on prend vaguement des nouvelles et hop là, emballé c'est pesé, c'est le grand amour, mon dieu, mon dieu, mais qu'est-ce qui nous arrive...

Le problème avec cette seconde vie de Rachel Baker, c'est que tout est totalement téléphoné. Rien ne tient debout, on ne croit pas un seul instant à cette histoire et ce n'est pas les dialogues-clichés qui aident à contredire ce sentiment.

Malgré tout, ce n'est que mon ressenti et puis c'est un premier roman et il faut bien commencer quelque part. Et la bonne nouvelle c'est que Lucie Brémeault ne peut que s'améliorer par la suite et comme sur le papier la trame de ce livre était intéressante, il est possible – probable même – que ses prochaines productions commencent à prendre de l'épaisseur. C'est en tout cas tout ce que je lui souhaite.
Que cette petite déception ne m'empêche pas bien entendu de remercier Babelio, les Éditions Plon en général et Mélanie en particulier. Toujours intéressant de découvrir un·e nouvel·le auteur·e, parfois le rendez-vous est manqué. Pas grave, c'est le jeu.
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Je remercie les éditions Librinova pour la découverte de ce roman. Véritable page-turner, « La seconde vie de Rachel Baker » de Lucie Brémeault est publié en 2018 aux éditions Livrinova. Peut-on véritablement influer sur le cours de sa vie ? Les événements sont-ils préalablement écrits ? En plongeant dans ce polar, vous n'imaginiez pas à quel point le bonheur ne tient qu'à un fil…
Au fin fond de l'Alabama, près de Montgomery, une jeune serveuse termine son service dans un diner. Rachel doit retrouver Taylor, son petit ami, qui l'attend patiemment près du comptoir. Mais en attendant, des familles attendent d'être servies.
Lorsque trois individus font irruption dans le restaurant, Nancy, sa collègue, croit d'abord à une tentative de vol, et leur propose l'argent de la caisse. C'est alors qu'ils ouvrent le feu, n'épargnant personne ! Les clients, Nancy, des enfants, et même Taylor sont victimes de cette tuerie en seulement quelques minutes. Tous tombent sous les balles, sauf une. Rachel. Quand elle revient à elle, c'est l'état de choc. le sang de sa collègue recouvre ses vêtements. Taylor gît plus loin.
Arrivé précipitamment sur les lieux du drame, l'inspecteur Nick Follers ne peut que constater la scène de carnage. Intrigué par l'unique survivante et témoin capital, il la prend en charge, tentant d'obtenir de précieuses informations. Mais cette dernière, traumatisée, est rapidement hospitalisée.
p. 11 : » – Comment vous expliquez qu'ils l'aient laissée en vie ? demanda Pete, le partenaire collant de Follers.
-Pour qu'elle raconte. «
Flic bourru, Follers semble pourtant inquiet pour Rachel. Bien qu'elle soit beaucoup plus jeune que lui, il ne peut s'empêcher de ressentir une certaine affection pour la jeune femme. Il décide de lui rendre visite chez elle, afin d'obtenir son témoignage, qui permettrait la condamnation à vie du principal suspect.
p. 23 : » Quand il tombait sur le portrait de Rachel, dans les journaux ou à la télévision, il gardait l'image d'une jeune femme vulnérable et détruite, laissée au milieu d'un champ de bataille à demi-morte. «
Mais à quelques jours du procès, Rachel fait toujours la une des médias. Terriblement perturbée d'être l'unique survivante de « la tuerie du diner », la psychologue qui la suit depuis le drame tente de la déculpabiliser. Sans succès. Inquiète que sa patiente ne finisse par devenir un danger non seulement pour elle-même mais aussi pour les autres, elle alerte l'inspecteur Follers.
p. 22 : » – Melle Baker est très instable. Je ne constate que peu d'évolution depuis nos rendez-vous. Elle a du mal à se livrer et fait preuve de beaucoup d'agressivité par moment. Je ne suis même pas sûre qu'elle suive son traitement. «
En effet, en colère, ses pulsions de vengeance vont l'amener à commettre l'irréparable. Malgré son rapprochement avec Follers, il sera bien impuissant face à la réalité de ce qui attend Rachel.
p. 36 : » Follers eut un mouvement de recul involontaire. Il venait d'apercevoir un visage. Un visage avec deux yeux perçants qui regardaient droit devant eux. Il n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche. La balle qui venait de transpercer l'air avait trouvé refuge dans le front ruisselant de Forrest. «
L'auteure nous projette dans l'horreur, dès les premières pages. Très psychologique, ce polar décrit tout le travail de reconstruction suite à un drame. Si le lecteur s'attache instantanément à la protagoniste, sans pour autant cautionner ses choix, tout comme l'ensemble des personnages qui parcourent ce roman, on ne peut s'en détacher. Car, d'une grande sincérité, il est le reflet des affres de la nature humaine, dans ce qu'elle a de plus vénéneux, comme dans son altruisme le plus fort. Ode à la résilience, ce roman est chargé d'espoir, malgré une trame particulièrement tragique. Plongé au coeur de la société américaine, le lecteur prend conscience d'une certaine réalité de l'état de celle-ci, à travers le ô combien dérangeant sujet du port des armes, l'état de son système carcéral et judiciaire, l'intégration des handicapés, la liberté, etc…
J'imagine une adaptation cinématographique de ce polar, qui serait sans conteste, comme son oeuvre originale, un grand succès ! Je ne peux que recommander pleinement cette lecture. Une belle découverte !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Rachel est serveuse dans un dinner. Un soir, trois hommes armés font un carnage. Ils tuent une vingtaine de personnes : les clients et le personnel, dont le petit ami de Rachel, qui est la seule survivante. Parmi les assaillants, un seul n'est pas tué par les policiers. Lors du procès de ce dernier, Rachel commet un acte qui la conduit en prison.


L'histoire est divisée en trois périodes : celle après l'attaque, celle de la durée de la peine et celle du retour à la vie « normale ».


Il y a certains livres pour lesquels nous avons un coup de coeur et nous ne savons pas de quelle manière en parler. C'est ce que je ressens pour celui-là. D'autant plus, que comme beaucoup d'entre nous, j'ai du mal à rédiger mes chroniques, avec le contexte anxiogène actuel.


Tout d'abord, j'ai aimé le personnage de Rachel. Elle se révèle au fil de l'histoire. Pas seulement par les mots, car ce n'est pas à travers eux qu'on la découvre vraiment, mais plutôt par ses actes. C'est une jeune femme qui n'a pas forcément les armes pour faire face aux épreuves qui la frappent et qui, pourtant, se révèle une vraie guerrière. C'est une battante qui montre que nous avons des ressources insoupçonnées. Elle mène aussi des combats pour les autres, avec discrétion. Cette femme qui se dévoile, par petits bouts, m'a beaucoup touchée.


Il est également difficile de parler de ce roman parce qu'il regroupe plusieurs genres. Cette étendue a contribué à mon engouement pour cette histoire : il commence comme un thriller, enchaîne par de l'adrénaline, il devient, ensuite, un roman noir et sociétal, puis, un récit intimiste, avec en toile de fond, tout au long du livre, des souffrances, c'est vrai, mais aussi de l'amour et de la résilience.


La seconde vie de Rachel Baker raconte l'histoire de plusieurs femmes. Il est composé de plusieurs parties, et, dans chacune d'elles, nous partageons un moment de l'existence d'une femme différente, cependant, le récit alterne toujours avec des chapitres au sujet de Rachel. En effet, les autres personnages féminins sont dans la vie de l'héroïne, lorsqu'ils nous sont présentés. Nous les découvrons, mais c'est aussi une manière de nous décrire Rachel. J'ai, par exemple, été très émue par Maria, sa compagne de cellule.


Au milieu de ces femmes, un homme a un rôle primordial dans l'intrigue. Il s'agit de Follers[…]


La suite sur mon blog...


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Tout d'abord un grand merci à Netgalley et aux Editions Librinova pour ce partenariat très apprécié.

Rachel est serveuse dans un diner de l'Alabama, un soir trois hommes armés débarquent et tuent tout le monde sauf elle. Elle n'est même pas blessée, mais fortement traumatisée, elle ne comprend pas pourquoi elle a été épargnée. Nick, un policier plus très jeune la prend en charge après la tuerie. Elle est ensuite suivie par une psychiatre avec laquelle elle n'a pas un bon contact. Celle-ci sent que Rachel est prête à se venger et prévient Nick, qui va la dissuader de le faire. Ils sont attiré l'un par l'autre et c'est le début d'une drôle de relation. Toutefois, Rachel décide de se venger quand même, elle vole l'arme de son voisin et abat le tueur lorsqu'il entre au tribunal. Elle s'enfuit mais appelle Nick qui la rejoint et lui conseille de s'enfuir plus loin avant que ses collègues n'arrivent. Elle suit son idée, mais un accident de voiture la stoppe.

Après son hospitalisation, elle est arrêtée et condamnée à sept ans de prison. La plus grande partie du roman raconte sa vie en détention, ses interactions avec les autres prisonnières et son histoire qui continue avec Nick, jusqu'à ce qu'il parte en mission d'infiltration et disparaisse soudain de la circulation.

Le personnage de Rachel est très attachant, on la voit évoluer tout au long du livre. Une grande part d'elle-même est morte lors de la tuerie et il lui faudra tuer à son tour, connaître le handicap et la prison pour s'en sortir. Les portraits des autres prisonnières sont aussi très intéressants, elles ont des caractères marqués et font face de leur mieux à l'adversité. On voit une fois de plus comme la justice américaine est implacable et beaucoup plus dure que la nôtre. Etrangement, c'est dans cet univers si difficile que Rachel arrivera à émerger de sa détresse tant physique que psychique. La sortie de prison est difficile, il lui faut un an pour retrouver un équilibre et un travail.

Il y a un côté romance dans ce roman, mais il n'est pas dérangeant. La relation entre Rachel et Nick a un côté improbable, pour lui, elle est plus victime que coupable. Sa disparition est plus étonnante, vu qu'elle dure au moins trois ans, on n'imagine pas une mission d'infiltration d'une durée aussi longue. Pour moi , la fin du roman reste ouverte. On peut penser que Nick réapparaît à la dernière page, ce qui est un peu invraisemblable, mais qui fera plaisir à ceux qui aiment que les histoires finissent bien. On peut aussi comprendre que Rachel accepte enfin la fin de son histoire avec le policier, qu'elle est prête à aller de l'avant, notamment dans sa relation avec son amie Amy et que le client qui commande une tarte aux pommes marque le premier pas dans cette seconde vie qui lui tend les bras.

Il y a d'intéressantes réflexions sur la violence, l'homosexualité, l'amour et l'amitié dans ce livre très agréable que je recommande chaleureusement.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Rachel avait l'impression d'être redevenue une gosse. Ce n'était même plus elle qui décidait, non, ils auraient même pu la forcer à finir son assiette pleine de viande et de sang si elle avait eu vingt ans de moins. Ça non plus, ça ne passait plus. La viande la révulsait, la dégoûtait. Parce qu'elle arrivait enfin à voir ce que c'était : une foutue tranche de cadavre.
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L'isolement rendait les détenues apathiques ou bien complètement nerveuses. A quel moment pouvait-on croire qu'en déshumanisant les gens, en les privant de leurs libertés fondamentales, on les remettait dans le droit chemin et les aidait à devenir des citoyens équilibrés émotionnellement ? Personne ne sortait indemne de ces cinq mètres carrés de solitude.
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Les choses auraient pu être différentes pour elle. Dans une autre ville, dans un autre pays, sur un autre continent, elle aurait pu connaître une vie normale, être heureuse, fonder une famille, tous ces trucs pénibles qu'il fallait avoir faits pour se sentir soi-disant vivant.
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L'espoir est l'opium des pessimistes. Espérer, c'était admettre qu'on avait déjà commencé à abandonner. L'espoir ne fait pas vivre, il ne fait que retarder l'échéance de la déception.
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La vie dehors avait dressé ses propres barreaux desquels il était impossible de s’échapper. La solitude ronge. Elle est plus amère quand il y a tant de gens autour de vous. Tant de sourires, d’accolades et de cœurs battants. Pas besoin d’une cellule de trois mètres carrés pour se sentir seul. L’infini est bien plus effrayant.
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