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EAN : 9782757874387
624 pages
Points (14/03/2019)
4.15/5   137 notes
Résumé :
Mars 2011. La campagne présidentielle bat son plein, plus d’un an avant les élections. Le capitaine Gabriel Prigent débarque à la brigade criminelle de Paris après avoir vécu un drame à Rennes. Obsédé par l’éthique, il croise sur son chemin le lieutenant Christian Kertesz de la brigade de répression du proxénétisme, compromis avec la mafia corse et tourmenté par un amour perdu.
Alors qu’éclate une sordide histoire d’assassinats de prostituées mineures, ils pl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 137 notes
Premier tome de la trilogie de Benjamin Dierstein (que j'ai commencée par la fin), et l'impression de sombrer dans le gouffre noir de l'humanité.
Le très compétent Capitaine Prigent est muté au 36 quai des Orfèvres, après avoir balancé ses ripoux de collègues de Rennes. Héros pour les uns, salaud pour les autres, il doit intégrer une nouvelle équipe qui se réjouit peu de son arrivée. Heureusement, le boulot ne manque pas, surtout avec cette affaire d'adolescentes assassinées dans des conditions terribles. Prigent se lance à corps perdu dans l'enquête, au risque de tout y perdre. Ce faisant, il affronte le Lieutenant Kertesz, collègue surdoué d'un autre service, aussi barré que lui et également déterminé à résoudre l'affaire.

Noir c'est noir, il n'y a plus qu'une infime lueur d'espoir dans ce polar vertigineux. Ayant déjà pénétré dans l'univers cauchemardesque de Dierstein, je savais quelle obscurité m'attendait en ouvrant ce livre, et si la stupeur du choc initial s'est quelque peu estompée, j'ai retrouvé avec un plaisir trouble cette folie des âmes en fusion. Impossible de me détacher de ces deux flics obstinés qui carburent aux cachetons, éperdus d'idéal (chacun à leur façon), tout aussi capables de briser les os d'un homme d'un coup de matraque que de se mettre à pleurer sans pouvoir se contrôler. Epuisant, mais épatant. Suivre les circonvolutions de leur cerveau malade mais prodigieux m'a subjuguée, je buvais du petit lait (au goût suri, quand même) en lisant ce roman.
Il faut dire que l'auteur maîtrise son récit du début à la fin -même si certains rebondissements m'ont semblé un peu démesurés, mais au regard de la dimension quasi-mythique de ses deux héros, j'étais prête à tout accepter. Inévitablement, le style nerveux m'a fait penser à David Peace et sa tétralogie poisseuse du Yorkshire, mais vu que j'en suis fan, j'ai vécu cette ressemblance comme un grand bonheur. C'est donc avec voracité que je me jetterai sur le deuxième tome.

Attention, c'est une lecture éprouvante, du genre à laisser des bleus à l'âme. Mais pour qui aime être violenté littérairement, c'est absolument divin ! Avis aux amateurs...
A noter, la très belle préface de Caryl Fery, qui rappelle qu'en matière d'écriture, "Partager est tout ce qui importe." Mission totalement remplie par Benjamin Dierstein.
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Capitaine Gabriel Prigent ; lieutenant Christian Kertesz : deux flics qui tentent de survivre avec leur fractures et leurs névroses. le premier a mis la justice au-dessus de tout, au point d'en négliger sa famille et de ne pas hésiter à franchir les lignes rouge pour punir les méchants. le second a basculé du coté de la pègre pour tenter d'effacer un dette. Tout les oppose, et ils tenteront de s'annihiler, jusqu'à ce qu'une cause commune les réunissent : Gabriel veut identifier les meurtriers de plusieurs jeunes prostituées ; Christian veut sauver l'une d'entre-elle, qui semble avoir échappé aux tueurs, mais qui reste introuvable. Leurs enquêtes se croisent, avant de se rejoindre, dans les milieux interlopes du grand banditisme corse, des réseaux de prostitution venant de l'Europe de l'est, de la politique, et des flics ripoux.

Pour son premier roman, Benjamin Dierstein nous raconte une histoire assez improbable, mettant en scène les caricatures du flic justicier et du flic ripoux, de la mafia corse et du nouveau proxénétisme venant de l'Europe de l'est. Les plus sympathiques, ce sont peut-être les corses, avec une forme de naïveté "à l'ancienne" qui les perdra.

Que reste-t'il alors pour rendre la lecture attractive ? D'abord, le rythme échevelé de l'action et de la narration, avec l'alternance des points de vue des deux héros, le justicier et le ripoux. Ensuite, l'écriture, précise, directe, sans fioriture, où les mots sont parfois tronqués pour accélérer le rythme. Enfin, l'étude psychologique des deux flics dont l'action est en grande partie dictée par les traumatismes du passé. Peut-être peut-on terminer en reprochant, parfois, une violence inutile.

En 4ème de couverture, Caryl Férey écrit : "Du DOA sous amphets, précis, nerveux, sans fioritures." J'ai envie de le paraphraser en écrivant : "Noir et violent comme le Férey de Zulu, Utu, Haka ou Mapuche, mais sans la dimension ethnologique."


Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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OUKK J'AI EU DU MAL !...

Je ne sais pas pourquoi. D'habitude ça fuse. Dès le bouquin fermé, le commentaire n'est pas bien compliqué.
Mais là. le premier de la trilogie, rien. le deuxième, rerien. le troisième, trois fois rien.

Et pourtant, pourtant, ...
Que j'aime les trois.
...
...
...

C'est du lourd. C'est du bien construit. C'est du bien écrit. C'est, c'est ... Que du superlatif. du Top. du Top de chez Top.

Que je vous raconte un petit peu. Comment dire ? C'est (2)4(H) mois chrono, comme dans la série télé.
* Comme il n'y avait pas un Sutherland en rayon comme dans la série télé. On te sort deux mecs, des sous-flics très schtarbés. Un "Petit Bon" et un "Grand Pas Con".
* Comme dans la série, ça écrabouille, du sang, de la chair, les os, cela broie du noir (celui des humeurs).
* Comme dans la série, t'es mort tu te relèves à la Ritaline. Les medocs se croquent sans eau, à gogo au kilo.
* Comme la série, plein de bruit, ça jacte tout le temps. Des super dialogues, percutants, courts, crus, colorés.
* Comme y a pas d'images télé, un récit pour expliquer, découpé en calendrier. Les chapitres s'alternent, l'un conjugué au TU (toi), l'autre au JE (moi, donc toi aussi évidemment). T'es alors doublement concerné. Il t'a coincé.
* Comme dans la série, chaque chapitre c'est des shoots : film des actions, le présent de chacun.

Une trilogie mille fois mieux qu'une série télé, bien plus stressante. J'ai eu peur. Oukkk j'ai eu peur !
* Que ce fût un polar politique genre Manotti-Mediapart, du Sarkozy en veux-tu en voilà, comme j'ai pu le lire chez certains. C'est en fait, une bande son d'actualités genre BFM-TV. Elle te cadre le décor. C'est tout.
* Pour de vrai. A cause de son "Toi" et "Moi", au présent. Cela a très bien greffé chez moi. J'étais un coup "le petit pas con", un autre "le grand pas bon". T'en ressors sonné.

A savoir si cela le sera pour vous, lisez ce(s) tome(s) de hargne, de morgues, d'oxycodone et de testostérone.
Et prenez tout votre temps. Parce que ça va dégager. Un rythme d'enfer. le pied toujours au plancher. Quand ça change c'est pour accélérer. Pas le temps de pisser. Et il y a un sacré paquet de pages.

Pour résumer. Un polar excellentissime. On n'imagine pas que c'est son premier. La maitrise est parfaite. Il est sorti en 2020, faut dire qu'on était en plein Covid, mais je n'ai entendu personne en parler. Y en a marre de ces journalistes critiques spécialistes littéraires. On passe à coté de pépites parce qu'ils occupent tout l'écran de leurs niaiseries et pour leur petits potes. Les petites maisons d'édition, ils te les poussent du pied. Casse Toi Pov ...

Si on ne me l'avait pas suggéré je ne serais pas ici à bavarder.
Merci Brooklyn_by_the_seaside_of_the_coney_island_beach.










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Benjamin Dierstein signe ici son premier roman. Comme l'écrit Caryl FEREY " Un putain de bon roman ". Je bien d'accord avec lui.
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Ce livre est une véritable tuerie . L'accord parfait entre personnages qui vous marquent , un récit complètement dingue - émotions garanties - et un rythme de damnés .
Une histoire de flics grandeur nature :
- le premier , le lieutenant Christian Kertesz de la Brigade de Répression du Proxénétisme est plutôt du type ripou . Il baigne dans toutes les combines qui peuvent rapporter gros quitte à utiliser sa force et sa haute stature pour faire le coup de poing avec ses amis de la mafia corse locale .
- le deuxième, le capitaine Gabriel Prigent de la Brigade Criminelle , vient d'être muté de Rennes au 36 Quai des Orfèvres pour une sombre affaire qu'il tente d'oublier à grands renforts d'anxiolytiques et d'antidépresseurs de tout poil . La justice et l'intégrité sont ses deux leitmotivs quelque soit la circonstance .

En somme deux profils que tout oppose.
Mais leurs enquêtes respectives vont les emmener tous les deux sur la piste d'un énorme trafic de prostitutions de filles de l'Est et aussi de mineures dirigé par un mystérieux Deda.
Ce trafic transfontalier est un business hyper lucratif et il implique de probables connivences policières mais aussi politiques du plus haut niveau .
Ces jeunes filles dont certaines ont été retrouvées torturées rappellent cruellement à Prigent la disparition de sa fille jumelle Juliette dont il est toujours sans nouvelles.
Leurs investigations vont peu à peu tourner à l'obsession pour les deux hommes ; notamment celle de retrouver vivante l'une de ces jeunes prostituées dont un tatouage représente une sirène qui fume ..

Ce premier roman de Benjamin Dierstein est une vraie réussite.
Il nous embarque dans cette descente aux enfers progressive de ces deux policiers que le destin va faire se croiser . Hormis ces deux protagonistes principaux l'auteur breton nous dresse un savoureux bestiaire de second rôles pour lesquels on hésite souvent entre faux gentils ou vrais méchants .
Le style est également (d)étonnant, nous proposant une narration à la première personne pour Prigent et à la deuxième personne pour Kertesz , laissant une grande place aux dialogues ce qui donne au récit un air de scénario de cinéma ..Pour les amateurs de scènes épiques j'ai beaucoup apprécié ces longues phrases sans points qui apportent une fulgurance et une dramaturgie supplémentaire au récit , mettant le lecteur dans le feu de l'action . C'est vraiment bluffant !
En résumé l'un de mes coups de coeur 2018 .
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
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Des centaines de points rouges, je ne vois plus rien, je ne sens plus rien, je n’entends plus rien seulement des milliers de points rouges des milliers de cadavres, je ne veux pas mourir...
Mon cœur explose mon cerveau explose mon corps explose, je suis la forêt, je suis l’univers, des milliards de points rouges des milliards de milliards de points rouges des milliards de milliards de milliards de points rouges et puis ...
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Samedi 19 mars 2011
Deux heures du matin. Tu titubes dans la rue.
Les lampadaires te bourdonnent dans la tête avec cette lumière orange blafarde qui donne la nausée. La même lumière orange, tous les soirs, toutes les nuits. Journée de merde, enquêtes de merde. Un exhibitionniste qui traîne du côté des Buttes-Chaumont et que tu n’arrives pas à coincer. Trois déclarations de viol : le samedi, c’est toujours carton plein. Ton enquête sur la filière serbe de Jovanovic et Deda, que tu traînes depuis quatre mois et qui n’aboutit à rien. Le quotidien de merde à la BRP. Et puis ton petit business avec Gérard, ton chef de groupe. Qui te permet de t’éloigner chaque jour un peu plus de ta dette.
Pour finir la journée en beauté : des pintes de bloody mary au London Club. Tu n’es pas encore au lit que tu as déjà mal au crâne.
Musique de merde à fond la caisse. Tu tournes la tête et tu vois des jeunes qui font la fête dans un appartement au rez-de-chaussée. Des filles en mini-short qui rient aux éclats. Des garçons qui boivent du whisky à la bouteille. Des couples enlacés qui se roulent des pelles. Ça sent les hormones débridées. Une jeune fille blonde, 20 ans à peine, les cheveux mi-longs. Elle te rappelle Sandra, ça t’interpelle. Même tête de poupée. Mêmes yeux dans lesquels on se perd. Même cul d’étudiante, ferme et bombé. Même corps bien dessiné avec lequel on a envie de jouer. Sa bretelle de soutif qui dépasse. Tu plisses les yeux pour reconnaître la marque. Une de tes occupations favorites pour exercer ton excellente acuité visuelle. Aux contours du liséré noir, tu dirais un Aubade ou un Lise Charmel.
Un jeune te voit la mater et te fait un doigt. D’habitude, tu leur fais peur avec ton crâne rasé, ton mètre quatre-vingt-dix et ton cuir de bad boy. Mais pas lui.
Tu fouilles dans tes poches et en sors tes clés. Pas envie d’aller te coucher seul ce soir. Pourtant tu n’as rin fait pour ramener une fille.
La porte de ton immeuble s’ouvre. La boîte aux lettres : ton nom, Christian Kertesz, barré et remplacé par Sale Flic. Un an que c’est comme ça. Tu montes les escaliers. Pas d’ascenseur. Au dernier palier, tu reprends ton souffle et tu pousses la porte avec un ouf de soulagement. Comme tous les soirs, tu te promets de fumer moins de clopes le lendemain. Deux paquets par jour, ça laisse des traces.
Ton appartement : des pièces vides et sans chaleur. Une chaîne hi-fi flambant neuve, qui n’a jamais vraiment servi. Quelques disques égarés. Un lit aux draps usés qui sentent la transpiration. Et des cartons avec tes affaires, toujours pas déballées depuis trois ans.
À cette heure-là, normalement tu t’étales sur le lit et tu dors en moins de deux minutes. mais là, à travers le mur, tu entends les nouveaux voisins qui crient. Arrivés il y a deux semaines et ils foutent déjà le bordel. Ça résonne dans ton crâne comme un marteau-piqueur. Une femme qui pleure et qui hurle et qui pleure encore. Un homme qui hurle à son tour. Des bruits de coups. Des objets cassés.
Tu ne peux pas dormir et tu as envie d’une femme. Mais pas n’importe laquelle. Tu veux Sandra. Ta Sandra. Trois ans que tu la touches dans tes rêves, toutes les nuits. Trois ans que tu vis avec le souvenir de son corps. Ses seins, son ventre, son cul. Des formes fabuleuses qui te fascinent toujours autant. Ses jambes, gracieuses, élancées. Son visage d’ange blond, éternellement jeune. Peut-être qu’aujourd’hui elle ne ressemble plus du tout à l’image que tu t’en fais. Tu t’en fous. Tu vis avec un fantasme. Un fantôme. Mais ça te suffit. Les autres femmes ne t’intéressent plus.
Tu sors ton téléphone et tu composes son numéro. Tu ne le fais jamais à jeun, mais bourré ça ne loupe pas. Et le lendemain tu te mets des baffes.
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Je m'allonge sur le canapé avec le reste de joint, je tire une taffe, c'est du shit dégueulasse, non seulement elle fume à son âge mais en plus elle se fait arnaquer par un petit salopard de dealer qui vend de la merde. Ça ne m'apaise pas du tout, alors je rallume la télé et je regarde Émile Louis, ma berceuse a moi. (p. 72)
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— Pourquoi vous me racontez tout ça ? C’est confidentiel, non ?
— Parce que j’ai confiance en vous.
— Pourquoi moi ?
— Vous le savez très bien.
— Je ne veux rien avoir à faire avec les enquêtes de l’IGS.
— C’est pas ce qu’on m’a dit.
Je lui lance un regard noir, et croise le sien, sans expression, impossible à déchiffrer.
— Vous ne voulez pas savoir à quoi vous attendre avec un prédécesseur de cette trempe ?
Je ne dis rien, Marignan continue :
— Je n’ai jamais réussi à prouver l’existence de ces comptes et c’est là tout le problème. Michel Morroni se fait des couilles en or, mais son compte bancaire officiel est blanc comme neige. Tout passe par des propriétés sous un faux nom. Il a des maisons en Dordogne, en Corse, dans les Alpes, mais sur le papier rien n’est à lui. Il a monté avec des associés une société fantôme qui a des parts dans des casinos un peu partout sur la Côte d’Azur, mais son nom n’apparaît nulle part.
— Mes collègues sont au courant de tout ça ?
— Gérard Berthelot et Christian Kertesz, les deux gars de la BRP qui vous ont bousculé, travaillent avec lui sur les clubs et le racket des macs. Ils bossent pour Toussaint Mattei, l’associé de Morroni, qui gère les affaires courantes de leur famille corse à Paris.
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Dehors, à travers le vasistas qui éclaire la pièce, la pluie tombe, toujours, la Seine est grise et l’air humide a comme un parfum de nostalgie de mes années rennaises. Le rêve de tous les gamins de l’école de police, les bureaux de la Crime sous les toits du 36 quai des Orfèvres, et pourtant ce goût amer qui persiste dans ma bouche.
— Capitaine Prigent ?
Je relève la tête : face à moi, un quarantenaire impeccable, grand, costaud, cravate noire typique du 36, les cheveux déjà blancs, un demi-sourire un peu gêné collé sur la tronche.
— Lui-même.
— Salut, mon vieux. Je suis le commandant Franck Beauvais.
— Enchanté.
— T’es arrivé en avance, non ?
— Il y a dix minutes, le temps de m’installer. Un des gars du groupe Le Goff m’a montré les bureaux.
— Installe-toi et fais comme chez toi. Tu peux ranger tes affaires où tu veux.
En disant ça, il balaye la pièce d’un geste de la main, passant successivement par les bureaux de chacun, qui débordent de dossiers et de tasses de café sales, pour finir sur un vieux frigo surmonté d’un bocal à poissons rouges, accolé à une armoire remplie de paperasses, médailles, photos de groupe et babioles touristiques.
— C’est noté, commandant.
— Appelle-moi Franck, mon vieux.
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